MARGOT&ZAKHAR ☼ ça sent le roussi..

J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme...
w/ Margot de Quercize et Zakhar A. Mordachov

J'avais grandement peur de retourner à l'appartement, peur de croiser Margot qui allait surement me demander pourquoi je l'avais foutu dehors ce week-end et hier.. d'ailleurs je n'avais répondu à aucun de ses messages, je lui avais juste dis que c'était important qu'elle me laisse champs libre pendant trois jours. A vrai dire je me voyais bien mal lui dire que si je l'avais foutu dehors c'était pour que Anastasiya s'installe ici quelques jours, elle allait me faire une scène sachant qu'entre elles ce n'étaient pas une grande histoire d'amour.. je ne savais pas où me mettre quand elles se croisaient, c'était toujours autant électrique. Je passais le seuil de la porte, sac d'entrainement sur le dos, si elle me cherche de trop -coup de cross dans sa gueule, naméoh-. Je savais pertinemment que le mardi Margot n'avait pas une grosse journée de cours, elle devrait déjà être présente sur les lieux.. je posais mon gros sac de Hockey dans l'entrée, à vrai dire je me faisais tout petit, je comptais bien avaler quelque chose et filer à la douche sans que Margot ne se doute de mon arrivée..

ÇA VA FUMER DANS LA CHAUMIÈRE.
dire qu'il avait eu le culot de me foutre à la porte pour les trois derniers jours. non mais j'hallucine quoi. j'étais furax contre lui. encore plus, parce que j'ignorais ce qu'il allait foutre ce week-end. je déteste quand il me fait ça, il sait que ça me fout en rogne en plus. je soupire. et je suis là comme une conne à l'attendre, les bras croisés, le regard rivé sur la porte. quand il va débouler, attendez-vous à ce que dark margot se pointe. j'entends la porte d'entrée. bonnet vissé sur la tête, je fais la moue, les sourcils froncés. je soupire une nouvelle fois. j'irais pas vers lui, il se grillera tout seul j'en suis sûre. ce soir, il devrait rentrer du hockey, donc il finira par venir grailler quelque chose dans la cuisine et c'est là que je l'attendrais. appuyé contre le comptoir, mes yeux se plongent dans son regard océan. mon visage se ferme encore plus.
- c'était qui ? ta chère anastasiya je parie ? ça pue l'eau de toilette de supermarché.
j'insiste sur le "chère". je suis en colère contre lui, il n'a même pas répondu à mes textos. mais il se prend pour qui sérieux ? j'aurais jamais du le laisser me foutre dehors comme ça.

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w/ Margot de Quercize et Zakhar A. Mordachov

Je n'entendais aucun bruit dans l'appartement, c'était plutôt suspect cette affaire.. Je fronçais les yeux en regardant par ci par la, à vrai dire j'étais méfiant, Margot pouvait me tomber dessus d'une minute à l'autre.. et dieu sait que je détestais me justifier sur mes actes. Une main rapide passée dans les cheveux, j'entrais dans la cuisine, j'avais une dalle monstrueuse.. Il fallait s'en douter, je tombais nez à nez sur Margot, appuyé contre le comptoir de la cuisine. J'affichais alors un large sourire, le genre de sourire bien focu pour éviter la confrontation. « C'était qui ? Ta chère anastasiya je parie ? ça pue l'eau de toilette de supermarché. » Dit-elle sans attendre, ce n'était pas le moment de l'accolade amicale, je m'en doutais. Je me dirigeais vivement vers le frigo, ce n'est pas Margot qui allait me couper l'appétit avec ses remontrances. « Tu as faim ? » Dis-je le nez dans le réfrigérateur, j'évitais clairement le sujet, Margot était loin d'être bête, si je l'avais viré de l'appartement ce week-end ça ne pouvait qu'être pour Anya. « Parce que moi j'ai une faim de creuvard ! » Je sortais finalement le lait, puis il était grand temps de me faire mon omelette habituelle.. gros bouffeur de protéine j'écoute.

ÇA VA FUMER DANS LA CHAUMIÈRE.
il avait qu'à rentrer la bouche en cœur aussi. non mais j'hallucine. j'ai tellement envie de l'attraper et le secouer dans tous les sens. mais dieu sait que c'est moi qui bougerait dans tous les sens alors que lui, il restera immobile. une fourmi ne fait pas le poids contre un éléphant. tu as faim ? non mais je rêve là, il me cherche ou quoi ? je soupire. qu'est-ce qu'il peut avoir le pouvoir de m'énerver à deux temps trois mouvements. je le fixe droit dans les yeux et il met la tête dans le frigo. parce que moi j'ai une faim de creuvard ! CONNARD CONNARD CONNARD. ferme les yeux margot, reste zen. rien ne sert de s'énerver. je cherche son regard mais il a l'air trop occupé à préparer son plat de cochon.
- t'avais pas l'droit de me virer d'la baraque juste pour pouvoir tirer ton coup avec l'autre morue !
j'hausse un peu le ton. et oui, je suis énervée. je bouge dans le cuisine, je m'éloigne de lui, comme s'il avait la peste. je le dévisage. là, j'ai plus besoin de chercher son regard au moins, il est en train de me mitrailler avec.

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w/ Margot de Quercize et Zakhar A. Mordachov

J'avais cette nonchalance dans le regard, comme si tout m'étais dû, c'est ça d'être un gosse de riche.. mais tout ne ce réglait pas à coup de billet violet, encore moins quand il s'agissait d'une dispute avec Margot. Je refermais finalement le frigo.. ma grande amie ne semblait pas en mesure de grignoter calmement avec moi, c'était plus une façon d'éviter la confrontation qu'autre chose.. « T'avais pas l'droit de me virer d'la baraque juste pour pouvoir tirer ton coup avec l'autre morue ! » Je la regardais, ça ne rigolait plus, je venais de m'attirer les foudres de Margot, après tout je l'avais bien cherché.. Je la suivais du regard et quand elle faisait les cent pas c'est qu'elle était vraiment en colère. Je me pinçais les joues, je ne pouvais pas me défiler encore très longtemps, Margot commencerait sûrement à perdre patience, je l'a connaissais bien. « Ce n'était pas histoire de tirer mon coup, Anya traverse une sale période, elle avait besoin de changer d'air... c'est pour ça que je lui ai proposé de passer le week-end ici. » Je restais incroyablement calme, comme à mon habitude, il m'en fallait bien plus pour que je prenne la mouche..

ÇA VA FUMER DANS LA CHAUMIÈRE.
reste calme margot, reste calme.
- ce n'était pas histoire de tirer mon coup, anya traverse une sale période, elle avait besoin de changer d'air... c'est pour ça que je lui ai proposé de passer le week-end ici.
mes sourcils se froncent. mon cul. comme si j'allais gober son charabia. peut-être qu'elle n'allait pas bien, peut-être. mais ça m'étonnerait que zakhar ait fait ceinture tout le week-end. je décroisais les bras. on aurait dit que je m'étais instantanément calmé. mais non.
- et moi si je vais pas bien, t'en as rien à foutre, tu me vires de ma propre maison ! tu choisis bien tes amis zakhar, bravo !
j'applaudis quelques secondes jusqu'à me rendre compte de ce que je venais de dire. c'était pas cool, c'était même limite méchant en fait. je mettais une nouvelle fois en doute notre amitié. alors que dieu sait à quel point elle était forte, belle et importante pour zakhar, comme pour moi.

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w/ Margot de Quercize et Zakhar A. Mordachov

Il est clair que je méritais des grosses claques dans ma gueule, je passais mon temps à pousser à bout quelques personnes de mon entourage.. j'étais comme ça, un petit con.. mais un petit con attachant tout de même. « Et moi si je vais pas bien, t'en as rien à foutre, tu me vires de ma propre maison ! Tu choisis bien tes amis Zakhar, bravo ! » Dit-elle considérablement énervée.. WTF ? Elle l'avait prit si mal que ça ? Je fronçais les yeux en la regardant, arrêtant totalement ma petite préparation. Okay j'avais abusé en la foutant dehors sans trop d'explication, mais c'était exceptionnelle, voir même c'était la première fois.. je ne comprenais pas pourquoi elle en faisait toute une pendule, jalousie jalousie baby. « Tu me fais quoi la Margot ? » Je m'approchais d'elle, doucement, un coup de sa part pouvait vite partir, j'étais plutôt méfiant.. même si sa force de mouche ne me ferais pas bouger d'un centimètre. « Tu es en train de remettre en cause notre amitié juste pour ça... excuse moi d'être la pour mes potes alors. » J'étais vexé, clairement.. elle n'avait pas à dire une chose pareille, j'étais toujours présent pour elle, le pire c'est qu'elle semblait l'avoir déjà oublié. « Tu sais quoi je n'ai même pas à me justifier.. » Je sortais de la cuisine sans la regarder, elle venait de me couper l'appétit avec ses remontrances.

ÇA VA FUMER DANS LA CHAUMIÈRE.
sérieux, intérieurement, tu te mords les doigts.
- tu me fais quoi là margot ?
il s'approche de toi. attention danger : femme en furie. j'ai envie de lui mettre une énorme claque mais je ne le ferais pas. ça ne servirait à rien.
- tu es en train de remettre en cause notre amitié juste pour ça ... excuse moi d'être la pour mes potes alors. tu sais quoi je n'ai même pas à me justifier ..
tu soupires. tu te rends compte que tu l'as vexé. mais tant pis, les choses sont dites. tu prends air hautain et snob sans le vouloir et tu t'écartes de lui. tu ne comprends juste pas. tu secoues la tête de gauche à droite.
- je comprends juste pas comment t'as eu le culot de me foutre dehors quoi. à croire que tu te crois maître des lieux. t'as même pas répondu à mes messages, à mes messages.
tu fais ta tête des mauvais jours. ça pue l'orage. je déglutis, fronce les sourcils. t'as envie de balancer quelque chose. t'as besoin de violence là, tu vas exploser.

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w/ Margot de Quercize et Zakhar A. Mordachov

Elle rétorquais, je n'en attendais pas moins d'elle de toute façon.. « Je comprends juste pas comment t'as eu le culot de me foutre dehors quoi. à croire que tu te crois maître des lieux. T'as même pas répondu à mes messages, à mes messages. » Je restais planté au milieu du salon, dos à elle, c'est dans ses moments la que tu regrettes la bonne vieille carte postale, le portable c'était clairement un sujet de dispute si on ne répondait pas dans la minute. Je posais une main sur mon front, essayant de me calmer un peu, je ne voulais pas que cette dispute banale finisse en bain de sang. Je me retournais alors vivement, la regardant, une intensité légèrement noire se dégageait de mon visage.. j'étais clairement soulé là. « Genre je t'ai foutu dehors.. avec la panoplie de mec à Harvard je suis sûr que tu n'étais pas si perdu que ça ce week-end ! » Je faisais de grands gestes, illustrant mon mécontentement. C'était plus fort que nous, on était obligé de se piquer le nez sur nos fréquentation avec le sexe opposé. « Okay j'aurais dû répondre à tes messages.. mais tu sais comment je suis ! Puis je n'ai pas à m'excuser.. » Le truc à ne pas dire, je savais qu'elle allait mal le prendre, c'était le but puisqu'elle m'avait piqué deux minutes auparavant.. et je n'avais pas l'excuse facile.

ÇA VA FUMER DANS LA CHAUMIÈRE.
tu soupires, fronce toujours les sourcils. ça commence à sérieusement te saouler là.
- genre je t'ai foutu dehors.. avec la panoplie de mec à Harvard je suis sûr que tu n'étais pas si perdu que ça ce week-end !
tes yeux s'écarquillent. mais .. non, il a pas osé dire. tu dégluties.
- okay j'aurais dû répondre à tes messages.. mais tu sais comment je suis ! Puis je n'ai pas à m'excuser..
PARDON ?! t'as pas à t'excuser ? c'est la goutte qui fera dégueuler la piscine, le lac, l'océan. ta bouche est limite entre ouverte. tu fais un pas vers lui et bam, la claque part. tu gifles son beau visage d'un geste sec, net. t'es en colère, oh ça oui, t'es en colère.
- merde zakhar, merde ! tu m'emmerdes !
tu hausses le ton en faisant demi-tour. tu sors de la cuisine, tu l'entends te suivre. tu marches jusqu'à ta chambre. au niveau du cadre de la porte, tu t'arrêtes et tu le regardes.
- tu vas avoir tout le loisir d'inviter qui tu veux à partir de maintenant, je me casse zakhar. je me tire de cette baraque, j'en ai raz-le-cul. tu m'as gonflé, maintenant tu restes tout seul.
t'as les larmes aux yeux, tu pénètres dans la chambre et commence à faire ta valise.

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