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Lazarus Clyde McCarty fiche; en cours C'est le 12 juillet 1972 à Glasgow, que la famille McCarty m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Lazarus Clyde. Je suis célibataire depuis peu et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel (bien que le côté bi ait tendance à ressortir) et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne (bah ouais, essayez de négocier avec des parents acteurs à petit budget). Depuis maintenant 10 ans je travaille comme professeur de théâtre et d'histoire de l'art. Et pour terminer, je fais partie des Citizens. |
Études Lazarus représente le parfait stéréotype de l'individu qui en fait peu et grimpe haut. Et comme la plupart de ces personnes, il avait le culot de se sous-estimer. Très bon début pour ce professeur de théâtre et d'histoire de l'art qui n'avait pas la moindre once d'ambition future. Ses parents l'ont initié à l'art du théâtre à l'age de 5 ans, c'est ainsi qu'il a enchaîné et enchaîné les pièces de théâtre à tout va. A l'age de 15 ans, il s'était retrouvé sous la peau de Romeo, puis à 18 ans, celle de Casanova. Après avoir obtenu un grande majorité de A à son A-Levels, il prend son grand envol et entame des études d'arts à Cambridge où il fait la fièrté de ses professeurs. Premier diplôme en poche, il ne commence qu'à ce moment ci à éprouver une certaine sensibilité pour l'histoire de l'art. Il poursuit donc ses études universitaires pour atteindre un niveau superieur, qu'il réussit avec brio. De plus, ses fortes connaissances en comedie le permet d'organiser l'ensemble des pièces de théatre de la faculté. Second dîplôme en poche, il enseigne son savoir à Oxford où les membres de l'administration restent impressionnés par ses méthodes d'apprentissage si décalées mais tout aussi efficaces. Il occupe également, dans la même époque, un poste de "professeur d'expressions théâtrales" au sein de quelques prestigieuses écoles de théâtre en plein essor. En 2008, Oxford lui propose un nouveau contrat de professeur mais il refuse gentiment pour aller s'installer en amerique et ainsi répondre à la lettre d'Harvard qui le souhaitait en tant que professeur étant donné les bruits qui couraient à son sujet. Et le voilà maintenant : arpentant les couloirs du campus américains avec son fort accent écossais. | Caractère Lazarus ne mord pas. Malgré son fort tempérament face aux élèves, il s'agit d'un professeur très sociable et ouvert d'esprit. Il est également à l'écoute de ses concitoyens et sort difficilement de ses gonds. Sourire est une habitude chez lui et son éloquence vient tout naturellement. Il est extraverti, hilare, généreux. Il sait parler aux femmes, un peu moins aux hommes, et utilise le sarcasme pour mieux contrer les coups dures. Pour finir, le rôle de Casanova lui colle un peu trop à la peau. Parlons de ses défauts à présent : Lazarus est un addict au tabac et trouve du réconfort dans un bon verre de whisky lorsque il râle pour un oui ou pour un non ou qu'il se sent tout simplement trahit par un proche. Ses talents de comédien peuvent lui être utile et il ne s'en sert pas forcement pour satisfaire le monde des bisounours : L'affabulation est son ami et il s'en sert très souvent. Il est donc très doué pur mentir. Il peut parfois se montrer exigent, voire tyrannique, envers les élèves de son cours de théâtre. Il est parfois excessivement vulgaire avec les mots mais l'administration préfère laisser ce détail de côté, sachant qu'il est un très bon professeur. Souvent, il est égoïste, souvent il ne pète pas plus haut que son postérieur. Cela dépend des jours. Il peut très bien se transformer en ange puis, la minute d'après, mériter dix mille claques à la seconde. C'est Lazarus et son côté bipolaire. |
Everyone Has Their Own Story
Lazarus.
Il est actuellement 23h54, et je continue inlassablement de me demander pourquoi mes géniteurs m'ont appelé de la sorte. Ce n'est pas que je ne l’apprécie pas, au contraire. Non. Sortez vous tout de suite cette idée de la tête. Je n'étais qu'un simple gamin curieux quand cette question m'est venue en tête pour la première fois. Et je le suis toujours, en fin de compte.
Alors pourquoi ne pas profiter de ce doux moment d'égarement pour refaire le bilan de ma vie.
Pourquoi pas.
Un soir d'été 1972. L'air chaud d'Ecosse n'était pas si impressionnant que ce que les météorologues avaient annoncé dans le sud de l'Angleterre. Du moins, c'est ce que mes très chers géniteurs m'ont confessé. Et puis, ne nous faisons pas d'illusion : L'Ecosse est un pays aux températures horriblement variables et où la pluie aime s'y faire inviter le trois quart du temps. Il ne pleuvait pas ce jour là. Le zephyr caressait brusquement la fenêtre de l’hôpital avant que je n'apparaisse enfin. Moi, Lazarus : Futur McCarty, futur écossais de pur souche.
Un dur de dur.
J'aurais pu être roux. Comme j'aurais pu avoir de petits yeux verts. Au lieu de ça, je m'étais contenté d'un accent très particulier et de milliers de taches de rousseurs autour du visage, voire même jusqu'au bras. Pour l'accent, je n'avais rien à redire la-dessus : toute la population écossaise l’appréciait, surtout pour les imitations que j'étais capable de produire. Un vrai fils d'acteurs, comme ils disaient.
Et un ticket gratuit pour le succès éphémère d'un jeune homme.
Mon père, Gowan McCarty, travaillait régulièrement pour plusieurs productions en tant qu'acteur avant de se placer définitivement dans le rôle du producteur, au vu de ses capacités et nombreuses expériences. Ma mère, Moira McCarty, quant à elle, a couru après les castings avant de trouver la perle d'or : Un contrat de deux ans pour jouer la prochaine actrice vedette de la série britannique Doctor Who. Une véritable aubaine pour elle, voire même une consécration. Moi, je n'étais encore que ce petit bout de gosse qui parcourait indéfiniment le jardin afin de jouer au Gendarme et au Voleur. Un début d'existence où tout allait pour le mieux. Un petit Lazarus qui courait dans le jardin, ça n'inquiétait jamais personne après tout.
Et ils avaient raison de ne pas s’inquiéter.
La suite de ma vie sur terre fut ensuite parsemée de contraste. Passant de la coqueluche du théâtre, à l'élève modèle jusqu'au fauteur de trouble par excellence. Mon professeur de théâtre disait admirer mon tempérament si nuancé. J'ignore encore maintenant si ce n'était que pour me flatter davantage due au statut de mes deux parents. Cela s'est allongé sur une adolescence merveilleusement bien débridée. Les longues soirées de pub, les escapades nocturnes sur les toits de Glasgow.. et les premières expériences, tout sens confondu. Et j'ai tout essayé. Vraiment tout. C'est donc ainsi que j'ai decouvert que j'étais malheureusement allergique à une substance contenue dans la vodka. Sacrée vodka. Le seul souvenir que j'eus en tête fut cette impression presque tragique de ne plus respirer dans le bon sens. Pour ce qui est du reste : un trou béant. Enorme même. Mais la clinique du coin a eu le loisir de me reveiller. Mes parents, eux, m'ont vite pardonné cet ecart de comportement. Ils en ont même ri un bon coup. Une âme innocente allergique à la vodka, c'était rare et tellement que ça en était ridicule.
Ridicule.
Après cette expérience quasi-traumatisante, j'ai repris mon quotidien de futur lauréat et ai repris mes révisions pour le A-Levels. 17 ans sur le compteur et toujours pas la moindre de ce que je comptais faire plus tard. Pour être honnête, même petit j'ignorais réellement ce que je voulais faire de ma vie. Je rêvais juste qu'un alien vienne me chercher dans sa petite cabine bleu plus grande à l’intérieur. Un rêve idiot, certes. Mais en aucun cas une possibilité. Alors j'ai avancé dans le vide les yeux à demi-bandés. J'ai obtenu mon diplôme après avoir interprété mon dernier rôle au théâtre du lycée et me suis enfui à Cambridge. Au sud de l'Angleterre. Plus d'Ecosse.
Adieu Ecosse.
Pour marquer le coup, j'avais judicieusement choisi un parcours arts en vu des connaissances que m'avaient inculquées mes deux parents tout au long de ma vie. Dans cette faculté, il y avait du théatre. Dans cette faculté, les professeurs m’appréciaient énormément. J'avais donc trouvé mon havre de paix. Et la fille qui allait avec. Olivia, s'appelait-elle. Une gentille damoiselle perdue dans les méandres de la vie sociale universitaire. J'étais donc en droit de lui tendre mon aide. D'une certaine façon. Et cela avait porté ses fruits - j'en suis encore fière pour tout dire -. Nos relations si mystérieuses sont ainsi devenues plus sentimentales. Et davantage. Et davantage. Elle fut d'ailleurs la première personne qui me poussa à me pencher plus sérieusement sur l'histoire de l'art. Une victoire de plus pour elle car elle m'a tout de même permis de savoir ce que je souhaitais réellement faire. 3 ans d'études clôturés pour démarrer une nouvelle formation spécialisée dans l'histoire de l'art et 1 an de fiançailles avec Olivia. Un coup de tête. Un véritable. Mais, que voulez-vous, je ne pouvais pas résister à cette chevelure blonde accompagnée d'un caractère aussi doux que le pelage d'un ours en peluche. Olivia était ce genre de personne qu'il ne fallait pas laisser filer entre les doigts. Ça... je ne l'avais su que bien trop tard.
Bien trop tard.
Je me souviens de cette soirée. Je rentrais après rude soirée au théâtre d'une prestigieuse école d'arts où j'apportais mon savoir de metteur en scène. 4 ans s'était déjà écoulés depuis. Cela faisait donc 7 ans que j'étais avec Olivia et marié depuis un bon moment. Néanmoins, des tensions subsistaient entre elle et moi car elle refusait, depuis quelques semaines, de me dire ce qui la tracassait. Elle gardait donc le silence durant des heures et des heures. Lorsque je regagnai le loft que l'on partageait ensemble, je compris que cela fut bien plus sérieux que je ne le pensais.
Elle avait laissé un mot. Pas une lettre. Un mot. Son parfum se promenait encore de la pièce, signe que son probable départ était tout récent.
"Nos chemins se séparent ici McCarty.
Tu sais tout comme moi que ce mariage ne rimait à rien.
Désolée."
Un coup de tête. En voilà les conséquences sur le long terme.
Je n'ai pas pleuré. Non. C'était plus un mélange de consternation et d'incompréhension. Je ne savais plus où placer mes pensées et cela m’agaçait. Elle avait pensé à tout. Jusqu'aux papiers du divorce. Je n'arrivais pas y croire. Et le plus tragique dans cette histoire est que j'ignorais encore pourquoi elle avait agit ainsi. Et maintenant encore, c'est toujours la même mélodie qui tourne dans ma tête. Je retournais à une vie de célibataire. De divorcé célibataire.
Ô joie.
Mon coeur avait certes été piétiné sans vergogne contre le bitume, j'avais un métier de professeur à assurer. Olivia pouvait aller se faire voir de toute manière. Mensonge. Le loft paraissait si vide à présent mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Je m'appelais Lazarus Clyde McCarty, j’étais purement écossais et je me devais de poursuivre le reste de mon existence comme un véritable homme. Un vrai de vrai. Ainsi donc, lorsqu'une lettre de la plus prestigieuse université des Etats-Unis m'est parvenu, j'ai vite saisi l'occasion afin d'avoir une excuse valable pour changer d'air. Les Etats-Unis? Pourquoi pas? J'avais déjà quitté l'Ecosse, alors pourquoi ne pas faire de même avec tout le secteur.
Adieu Angleterre.
Et me voilà à présent. A écrire comme un déprave sur ce journal froissé par les nombreux coups de crayon. Mais passons. Cela fait 4 petites années que je suis installé à Harvard en tant que professeur de théâtre et histoire de l'art. Toujours le même célibataire, avec un passé à moitié oublié. A moitié froissé. Comme les pages de ce journal. Tenant ce dernier depuis bientôt 30 ans, je peux enfin dire que le temps nous dépérit cruellement. Moi en tout premier. Mais cette nouvelle vie dans le pays de notre Oncle Sam me plait tout particulièrement, et ce n'est pas pour mon côté Casanova. Non. Havard est peuplé d'élèves respectables et bienveillants. Aucun d'eux n'a vraiment peur de venir me parler et certains aiment écouter mon accent provenant du fin fond de l'Ecosse. Et, même, quelques rares étudiants ou collègues de travail me demandent si je suis bien le fils de Moira McCarty. Cela me fait penser que les américains de cette faculté n'ont aucune barrière culturel. C'est plutôt avantageux pour être honnête...
Havard, que vas-tu faire de moi?
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Jennifer (souvent surnommé l'affreux brocoli, mwhahaha!) ↬ ÂGE - 20 ans de moins que Lazarus. ↬ PAYS/RÉGIONS - Dans un pays étrange où les gens de la capital conduisent comme de véritable pied! :D ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Sur le TOP 50. J'y allais pour voter "The Island" vu que j'y suis depuis quelques mois et... j'ai vu cette merveille! ↬ TES IMPRESSIONS - Un design merveilleux. Une organisation au point. Peu d'exigence. Tout un tas de people. Voilà pourquoi vous me plaisez! ↬ CRÉDIT(S) - Moutyy & Tumblr. ↬ AVATAR - David Tennant, le merveilleux! (bien que j'ai longuement hésité entre lui, John Simm, Benedict Cumberbatch, Matt Smith et Tom Fletcher) ↬ SCÉNARIO OU PI? - INVENTE PAR MOI ET MOI SEUL! :devilish: ↬ LE MOT DE LA FIN - Mangez des brocolis, c'est bon pour la santé! |
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