Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAidan & Wilhelmina ☼ I'll bury my future behind - Page 2
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Aidan & Wilhelmina ☼ I'll bury my future behind

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Pour ne pas être comme les autres, ils n'étaient pas comme les autres. Avoir couché ensemble sans s'en souvenir, et avoir un enfant de cette union amnésique c'était quand même fort. Surtout quand la fille se révélait homosexuelle entre temps et que les deux étaient devenus amis en ignorant tout de la situation. « Je n'ai jamais aimé la norme. » dit-il doucement un sourire aux lèvres en la regardant. Les compliments qu'elle lui fit ensuite lui allèrent droit au cœur mais Aidan en bon maladroit qu'il était ne savait pas comment réagir. Se dévoiler, ce n'était pas dans ses habitudes et lorsque la Dunster se mit à pleurer, ses prunelles à lui devinrent dangereusement trop brillantes. Il eut un sourire sarcastique pour masquer son trouble tandis que sa main se posait doucement sur l'avant-bras de son amie, Jack bien calé contre lui. « Tu tiens vraiment à ce que je pleure alors que ce n'est pas arrivé depuis mes dix ans ? » Il se mit à rire doucement et l'écouta avec bienveillance lui donner des nouvelles de sa relation avec Bambi. « Le peu que je l'ai vu, elle est magnifique effectivement. » Il mordit sa lèvre inférieure. « Elle a traîné quelquefois avec Caleb quand nous étions colocs. » lui dit-il en souriant. Bambi aimait les hommes aussi à cette époque, il ne savait pas si c'était toujours le cas mais ce n'était pas vraiment important. « ça doit être comique, mais elle est immense oui, même moi je suis plus petit ! » dit-il en riant. De son 1m78, il était détrôné. «Les espoirs reposent sur toi Jack. » dit-il avec entrain en regardant le petit bout de chou qu'il avait toujours dans ses bras.
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L’émotion me gagnait comme à chaque fois. Je crois que j’avais toujours été plus ou moins sensible même avant mon amnésie mais depuis la naissance de Jack, je battais tous les records. Je ne pouvais tout simplement pas regarder un film sans pleurer tout simplement parce que les héros ne mourraient pas à la fin. C’était devenu catastrophique et Bambi se plaisait à se moquer gentiment de ce travers. « Je le fais pas exprès, c’est juste que je suis heureuse ! » protestais-je en rigolant en même temps. Non, je ne voulais pas le faire pleurer bien au contraire quoiqu’il en soit, le changement de sujet me fut salutaire car parler de Bambi me faisait toujours à la fois rougir et sourire. Curieux mélange hein ?! « C’est très comique mais au moins, j’ai une excuse pour pas la regarder que dans les yeux surtout quand elle met un décolleté » plaisantais-je avec une petite moue comique avant de sourire plus franchement. « J’espère qu’il sera plus grand que nous deux hein Jack… vais te faire manger de la soupe que tu voudras même plus les voir en peinture » dis-je à mon fils avec des intonations tendres dans la voix. « Cela me fait étrange de me dire que je suis en couple tu sais… Le fait que ce soit une femme n’est pas dérangeant en soit car pour moi l’amour n’a pas de sexe mais… j’ai peur de pas y arriver, de faire une bêtise et de la rendre malheureuse. Je n’arrive pas à prendre soin de moi comment rendre une femme heureuse ? Mais je l’aime vraiment. Pour la première fois de ma petite vie, je suis réellement amoureuse de quelqu’un… Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça ! »

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Mina était sensible et c'était comme ça. Il avait beau en plaisanter, il considérait que c'était une qualité, lui avait tellement de mal à assumer toutes les émotions qui se bousculaient à l'intérieur de sa carcasse, préférant les poser aléatoirement sur une toile blanche, qu'il admirait les personnes comme elle. « Je ne vais tout de même pas te reprocher d'être heureuse ! » Un mince sourire ornait ses lèvres tandis que ses bras berçaient presque machinalement le jeune enfant. « Et si je la regarde quand elle met un décolleté, tu m'en colleras une ? » lui demanda-t-il avant de rire doucement. Aidan était un homme et ses yeux se posaient naturellement sur les courbes féminines sans forcément qu'il les convoite d'ailleurs, mais il aimait en plaisanter avec son amie. Les deux gâteux parlaient donc au petit Jack, c'est qu'il n'y en avait pas un pour regarder l'autre. « De toute façon, tu seras parfait. » lui dit-il en souriant alors que l'enfant agita ses bras vers sa maman. Aidan tendit donc le garçon à la jeune femme pour contenter le petit. Il écoutait cependant attentivement ce qui lui expliquait Mina. Il comprenait dans la mesure où il pouvait comprendre, il ne s'était jamais engagé dans une relation, mais les angoisses qu'elle lui exposait étaient les mêmes qu'il avait déjà ressenti. « Essaie de ne pas trop y penser, fais-ce qui te rend heureuse, et si tu l'aimes vraiment, tu ne feras pas de connerie Mina, je t'assure. »; Il but une gorgée de café avant de passer sa main sur le visage de son amie.  « Regarde, tu n'as même pas envie de me sauter dessus alors que je suis irrésistible, c'est bon signe non ? » Le Lowell adopta sa mine narquoise, fier de sa connerie avant que sa voix ne reprenne doucement. « Tu me dis tout ça parce qu'on est amis, et que je ne te jugerai pas tu le sais. » lui avoua-t-il en souriant tendrement.
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« J’essaierai de me contrôler mais je te promets rien » rigolais-je au sujet de sa petite boutade sur le décolleté de Bambi. Le pauvre, s’il savait combien j’étais possessive et jalouse envers ma petite-amie –même si des deux, c’était elle la pire ; Non, j’étais tellement stressée à l’idée de perdre ce bonheur que je craignais à tout moment qu’on me l’enlève surtout que j’étais la première expérience homosexuelle de Bambi tout comme elle était la mienne. L’affaire était complexe et dans un même temps pas du tout. Il s’agissait là uniquement d’amour quoiqu’il en soit, j’adorais voir Aidan complétement gaga de notre fils et même s’il voulait renier ses instincts, il ferait un père formidable pour Jack. Malheureusement tout me ramenait à ma petite-amie et je me libérais de mes angoisses auprès du père de mon fils. J’avais besoin d’en parler pour les exorciser mais je ne me voilais pas la face. Ma nymphomanie continuerait de dicter mes pulsions et la seule chose que je pouvais faire, c’était dans ces moments-là, tout faire pour garder la tête froide suffisamment pour m’éloigner et retrouver Bambi ou notre appartement pour me soulager. Le jeu en valait la chandelle. Aidan réussit pourtant à me calmer et j’éclatais de rire. « Si ça peut te rassurer, je ressens toujours cette attirance pour toi » lui tirais-je la langue avant de déposer un gros baiser sur sa joue pour mieux froncer les sourcils après. « J’en connais un qui nous a fait un joli cadeau dans sa couche… Tu veux t’essayer à le langer ? » plaisantais-je avant de me mordiller les lèvres. « Tu sais… Bambi aimerait bien un deuxième enfant »
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Il ne savait pas réellement si Wilhelmina était jalouse, ils se connaissaient sans savoir de l'autre tous ses aspects et le côté sentimental était une facette d'elle qu'il ignorait. « Tu ne peux pas frapper le père de ton enfant. » dit-il doucement en la regardant malicieusement. Bon il aimait les femmes mais ce n'était pas non plus un pervers qui reluquait tout ce qui passait sous ses yeux. Certes, il était un homme et son regard s'égarait parfois mais il savait faire les choses avec discrétion sans passer pour un malade mental. « Oui ça me rassure, je ne perds pas mon sex-appeal. » rétorqua-t-il avant de rire doucement. C'était bête mais ses paroles le rassurèrent, pas qu'il aimait entretenir une quelconque ambiguïté avec Mina, mais il aimait tout simplement le fait d'occuper une place particulière dans sa vie et d'y rester, et ce en plus de l'enfant qu'ils partageaient. Comme si leur lien primitif n'était pas effacé par le nouveau. Norrington suivit la Dunster jusqu'à la table à langer et enleva les scratch de la couche du petit Jack avant de sursauter. Etait-ce devant la production impressionnante du bébé ou à la suite des paroles de Mina sur un deuxième enfant, allez savoir ! « Un deuxième bébé, déjà ?? Est-ce qu'elle change les couches de Jack Bambi au moins avant de penser à ça ? » fit-il en se mettant en apnée tout en nettoyant le siège de son fils et en se mettant à rire en expirant l'air qu'il ne pouvait plus retenir plus longtemps.
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« Zut tu marques un point ! »fis-je semblant de bouder et ruminer dans ma barbe inexistante avant de tout simplement rigoler. Voyons, il ne pensait quand même pas que du jour au lendemain, mon attirance pour lui allait s’effacer ?! Mon corps se rappelait que trop bien de la conception de notre enfant même si ma tête, elle l’avait oublié. Aidan était un homme attirant et sûrement deviendrait-il avec les années, le seul homme sexuellement attirant à mes yeux –il n’avait de fait, aucun souci à se faire. « Tu as peur qu’en devenant père, tu perdes tout attrait auprès de la gente féminine ? Je te rassure, ton petit cul me donne toujours autant faim mais je vais être sage sinon Bambi, elle, va me tuer » pouffais-je de rire alors qu’il m’accompagnait dans la salle de bain pour changer Jack. Je ne pus m’empêcher de lui parler du désir de maternité de ma petite-amie. Certes, c’était soudain mais la vie était bien trop courte pour hésiter bien que nous nous retrouvions devant un dilemme cornélien : comment le faire ?! « Bien sûr qu’elle change les couches. Elle m’aide beaucoup. En fait, elle m’a toujours aidé bien avant qu’on se mette en couple. Tu la verrais avec notre fils, elle est juste complétement gaga. En parlant de Jack, je savais pas que tu savais changer les bébés »

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Aidan était tout fier, il avait trouvé là l'argument de choc pour éviter le courroux de sa Dunster préférée. Être le père de son enfant, c'était indéniablement un argument de poids. « Je suis ravi de savoir que je te mets en appétit. » rétorqua-t-il en rigolant doucement, concentré sur ses gestes. La discussion aurait pu être sexy mais la situation à savoir changer les fesses de Jack coupait court à ce genre de sous-entendus. « Mais je n'ai pas non plus envie de mourir de la main de Bambi. » Il savait la Blonde d'un caractère volcanique quand elle se sentait menacée et non il n'avait aucune envie de marcher sur ses plates-bandes, sa vie était déjà suffisamment compliquée. « Oui d'ailleurs, il faudrait que je la rencontre vraiment tout de même ! » dit-il en regardant Mina et en reprenant Jack désormais tout propre contre lui. « Je tiens à savoir quelle genre de personne est la belle-mère de mon fils. » lâcha-t-il tout à fait sérieusement avant de sourire. Il n'irait pas empêcher Mina de vivre sa vie, non hors de question. Mais il lui paraissait important de bien connaître sa compagne. « Et oui, j'ai des talents que tu ignores ma Belle. » Il joua de ses sourcils avant de se diriger de nouveau vers le salon en compagnie du bébé. Changer une couche n'avait rien de sorcier finalement.
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« Tu m’étonnes ! Personne n’a envie de se frotter à elle quand elle est en colère. Tu prends Caleb, c’est dix fois pire »rigolais-je non sans lui mettre une petite main aux fesses juste pour le plaisir des mains. J’aimais bien l’embêter de la sorte et je n’allais pas m’en priver parce que j’étais en couple –et puis, c’était Aidan…Et avec lui, c’était spécial. « Je peux organiser une rencontre quand vous serez libre tous les deux. Pourquoi pas lors du Summer Camp ? Voilà, on va faire ça pendant le SC comme ça pas de tensions à cause des exams ni rien, nous serons en vacances » fis-je toute fiérote d’avoir trouvé la solution. « Tu sais que tu es mignon à être aussi protecteur avec ton fils ? Jack a décidément beaucoup de chances de t’avoir » lui souriais-je non sans caresser tendrement le front de notre fils. Nous avions réussi un joli miracle tous les deux et j’en étais fier. Le reste de l’après-midi se passa dans une bonne ambiance mais Aidan dû repartir peu avant que Bambi ne rentre. Dommage mais c’était que partie remise !

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