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Lavender & Alek - Drink, money, sleep

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  J'me disais que ma vie était parfaite, plus les jour passaient et plus j'me rendais compte que j'avais réussi à crée ce que j'avais toujours désiré. Avoir une femme que je trouve magnifique et parfaite, avoir un chien, une belle maison, pour le coup, ont avaient acheté une grosse villa dans les hauteurs, et, des enfants. Bon, pour le moment, on en avait qu'un seul, mais l'avenir allait surement nous en donner d'autres, je l'espère, bon, pas maintenant, on va déjà se concentrer sur Quincy, arriver à faire de lui quelqu'un de bien, quelqu'un qui va réussire. Parceque putain, j'peux vous assurez qu'être père, c'est pas si facile qu'on croit. Bon, j'arrive à m'en sortir, je pense pouvoir réussir à continuer comme ça, mai, on sait jamais, la vie nous réserve toujours des surprises, bonnes, mais aussi mauvaise, alors je profite de cette vie de fou dont j'ai toujours voulu. Lavender se moque de moi, du fait qu'il va me jetter de la maison, plus rapide, j'hausse les épaules. "Ouais, ça pourrait arriver ! Mais il fera pas ça, j'vais l'éduquer pour qu'il soit un mini-moi, mais... En mieux ! C'est chaud, j'pense que ça va être dûr car comment tu veux dépasser la perfection ? Mais, j'vais réussir !" La perfection mon cul, t'es loin d'être parfait, bordel, vraiment loin, mais, j'avais envie de rire un peu. •
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    Les portes du bar grinçaient en fonction des allers et venues des clients. Il n'y avait pas foule ce soir-là, mais il était encore trop tôt. A la tombée de la nuit, le bar allait certainement devenir le repère d'une bande de copains venus boire un coup avant de se marier puisqu'il semblait que c'était devenu le phénomène à la mode.
    - Tu veux dire que ça arrivera justement, surtout si tu le transformes en mini-toi ! plaisanta Lavender. Après tout, elle avait beau regarder Alek, elle ne savait même pas qui il était réellement, ni ce qu'il avait vécu avant d'en arriver là, de se poser avec femme et enfant. Elle avait juste remarqué son humour décalé en posant ses valises à la Quincy House. Après tout, si Nevada l'avait choisi, il y avait certainement de très bonnes raisons. Je me disais bien qu'il manquait quelque chose...mais oui, Lavender fit mine d'avoir une illumination, toi ne te prenant pas du tout, mais alors pas tout au sérieux. Elle ne doit pas s'ennuyer Nevada avec toi, précisa l'étudiante en étouffant un rire.
    - Plus sérieusement, tu le vois comment ton fils plus tard ?
    Pour des raisons qui lui étaient propres, voir ses camarades devenir parents l'inquiétait plus qu'elle ne le laissait paraître. Elle avait beau n'avoir que 21 ans, les années passaient à une vitesse folle. Et si elle n'avait jamais l'occasion de fonder une famille ? Cette question revenait de plus en plus souvent, comme un énième sujet qu'elle gardait dans un coin sombre de son esprit...

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  J'avais pas toujours eu une vie parfaite, du moins, j'avais pas du faire façe à de grand malheur, à des décès où j'sais pas quelle connerie dans le genre, mais, j'avais souvent merdé, et avec les filles en particulier. Avant de rencontrer Neva, j'étais un putain de gros fils de pute. J'm'amusais à coucher avec des filles suite à des paris que j'faisais avec des potes. Je me servais d'elle, les baisant et les jetant comme des vieilles chaussettes qui puent le renfermé. C'était pas cool, mais sur le coup, j'm'en rendais pas compte, pour moi, j'étais jeune, je profitais. Et puis, Neva arriva et changea toute ma vision de la femme, elle m'avait rendu meilleur, elle avait fait de moi quelqu'un de bien. Lavender plaisanta sur le fait que si c'était un mini moi, il finirait par le faire, et j'ai pas pu m'empêcher de sourire et de hausser les épaules. C'est qu'elle est pas totalement tord hein. Puis, elle ajouta que Neva ne devait pas s'ennyer avec moi. J'posa mon verre sur le bar après en avoir bu une autre gorgée et j'ajouta. "Putain la pauvre tu m'étonnes! Mais elle est pas si parfaite que ça, elle aussi ça lui arrive de faire des trucs bizarres des fois !" Non non, chercher pas, je ne balancerais rien du tout ! "Heu... Très bonne question. Franchement, j'pensais pas avoir un enfant maintenant, mais... C'est le résultat de notre amour quoi... J'ai pas envie que ça soit un connard, j'veux juste qu'il soit heureux et qu'il réussisse sa vie comme il le voudrait..." Ouais, tant qu'il était heureux, ça m'allait. •
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    Le commentateur sportif lâche soudainement un juron. Lavender jeta un oeil distrait au poste de télévision, juste à temps pour voir un joueur se rouler par terre, visiblement amoché au niveau du genou. C'était une des raisons pour lesquelles elle ne regardait pas le sport, du moins, pas CE type de sport. C'était juste du show et une histoire de prime aussi...Lavender marqua un temps d'arrêt en entendant le verre d'Alek se poser sur le comptoir. Avec un air faussement désespéré, Lavender mima une croix avec ses doigts :
    - Vade retro, pas d'infos sur notre présidente, s'il te plaît ! Ne démolis pas le mythe que nous avons tous autour de Nevada. De souvenir, Lavender n'avait jamais eu l'occasion de voir son ancienne marraine en colère ou même triste. Elle l'avait toujours trouvée rayonnante, compatissante aussi. C'était une bonne présidente, autant qu'une bonne amie.
    - Wouah, tu ne veux pas qu'il soit...un connard ? C'est un bon début, pouffa Lavender, toujours étonnée par le franc parler d'Alek. Bon, définis le connard alors. Tu sais, on fait tous des erreurs, c'est comme ça qu'on apprend. Tu n'as besoin de personne pour savoir comment élever ton fils, mais il lui arrivera de vivre certaines choses, après, il décidera peut-être de t'en parler ou non...Ce qui compte, ce n'est pas tant ce qu'on a fait. L'important, c'est de savoir apprendre et changer en conséquence. Et je crois qu'on aimerait tous que nos enfants soient heureux.

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