(+ Emrys) I need to talk with you.

Je ne savais pas réellement sur le moment, si j'avais réussis complètement à le convaincre, car après tout, tout était passé tellement vite. Je ne me pensais pas aussi convainquant que cela, mais le fait qu'il accepte ce que j'avais à lui dire était tout de même un véritable soulagement. Emrys était important pour moi, c'était le mec qui m'avait le plus aidé dans la Winthrop House, qui m'avait intégré et je me voyais mal rentrer en conflit avec. De toute manière, j'arrêtais les conneries à présent, je pensais plus à me caser et j'avais une idée en tête de la femme en question. Je me sentais peu à peu près à passer le cap, même sis j'étais encore sur la réserve. Allez mon gars, on va pas en faire un fromage ? Je souriais alors niaisement en me promettant de ne plus jamais toucher à sa famille. Je voyais que tout comme moi, c'était un sujet sensible. « Pour ma part oui, mais tout dépend de toi. » Dis-je en grimaçant, étant toujours mal à l'aise. Il me prit alors dans ses bras et finit par me taper l'épaule, ce qui descendit d'autant plus ma culpabilité. Sinon sa va ? Mise à part notre engueulade d'il y a quelques minutes, plutôt bien, je devais le reconnaître. « Et bien. On peut dire que je vais bien et toi ? »

Je me sentais beaucoup plus à l'aise maintenant que je pouvais ui parler normalement comprenant mon erreur de lui faire la gueule pour un rien. Après tout, je devais m'occuper que de mes affaires et ce qu'il m'avait fait sur la plage, j'aurai pu aussi le faire, faut pas croire que je suis un ange. Bien sur, lui, il était toujours pas forcément très à l'aise comme apeuré que je change d'avis mais quand je demandais de pas faire un fromage de l'histoire tout se confirma parce que je le serrais dans mes bras et je le sentis plus soulagé. Il me regarda avec un sourire puis simplement, il me répondit à ma tout aussi simple question : « Et bien. On peut dire que je vais bien et toi ? » Pour ma part, j'allais bien aussi alors je le regardais avec un petit sourire en coin, je passais ma main dans mes cheveux. Je me débrouillais donc enfin pour me rassoir et lui répondre ; Je vais tout aussi bien ... écoute, depuis quelques temps, rien ne va mal donc c'est bon pour une fois ... rien ne mauvais à l'est ni à l'ouest ! Je rigolais doucement face à ma jovialité et je me décidais à poursuivre : Alors avec toutes les nenettes, c'est quoi ça ? Dis-je en tapotant son épaule, taquin.

Je n'arrivais pas à effacer cette impression, celle d'être mal à l'aise devant lui. Je me sentais tellement empoté, bien que je ne regrette pas vraiment mon geste à propos de son ex belle soeur. J'allais certainement me faire petit à partie de maintenant, surtout en ce qui concernait Emrys, mais je ne comptais pas pour autant me laisser faire avec son frère qui avait essayé de me foutre un poing alors que je n'avais rien fait de mal quand on prenait en compte que Calypso était célibataire. J'avouais que ça n'avais pas été correcte pour Dixie, mais mon sale caractère volage, ne voulais pas encore se poser d'où mon envie de jouer encore un peu avec la gente féminine. Alors avec toutes les nenettes, c'est quoi ça ? Un faux sourire se planta sur mon visage en me remémorant la pagaille qu'il y avait dans ma vie en ce moment. « Pour le moment, écoute. Y'a que Dixie. » Dis-je en haussant les épaules. C'est bien la première fois que j'avouais à quelqu'un mon attachement de manière détourné à la jeune femme. « Et toi ? » Dis-je curieusement étant donné qu'il était tout comme moi célibataire à présent.

Je le sentais mortifié de ce que je pouvais penser de lui. Ouais, j'étais son parrain de la Winthrop mais il devait pas trop se formaliser de mon avis et je ne sais plus vraiment si j'ai le droit d'en avoir un d'ailleurs. Souriant, j'avais tenté une autre approche pour qu'on se détende, rigolant de l'histoire en demandant de ces nouvelles par rapport aux filles mais ça semblait lui foutre encore plus la pression. Je fronçais les sourcils, plissant les yeux en me disant que ça réponse c'était du "ca passe ou ça casse !?" puis je l'écoutais me dire promptement qu'il n'y avait qu'une certaine Dixie. Je souriais, rassurée parce que en gros, c'était vraiment rien pour lui Calypso donc mon frère aurait champ libre quand il comprendrait ça et là, il me demanda ce qu'il en était et je répondais sagement ; oh et bien, je me fais plaisir, je profite de ma liberté... comme tu as du le voir je suis proche de Charlie Lestwood des Lowell que je crois que tu connais mais bon, c'est tout simple entre nous, y'a rien de spécial quoi ! Mais tu ne fais pas que voir ta mather j'espère, tu bosses hein ? Dis-je en bon grand frère.