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Killian & Marikafiche par ©century sex« J'en aurais pas, ça sera bien mieux comme ça. » Cette réplique ressemblait bien à Killian, mais j'avais envie de dire que personne n'est maître de son destin et qu'il était beaucoup trop tôt pour tenir de tels propos, après tout, savait-il ce qui l'attendait dans le futur ?. On ne peut pas prédire son avenir. Et même s'il croyait ne pas être fait pour l'amour, moi je me disais que tout le monde avait le droit à sa part de bonheur et dans dix ans, je suis certaines de le voir au bras d'une femme, avec un ou des gosses. Mais c'est vrai que pour le moment, je ne l'imaginais pas trop dans une histoire d'amour. Il aimait bien profiter de chaque plaisir que différentes femmes pouvaient lui offrir. « Sauf que c'est beaucoup trop tôt pour prédire ton avenir ! Laissons voir ce que le temps te réservera et dans dix ans, on se retrouvera pour en parler d'accord ?. » Si d'ici dix ans il était toujours célibataire et moi de même, alors je ferais le pari de l'épouser sur-le-champ. Okey je venais de faire une remarque sur sa possible pensée perverse et il me répliqua immédiatement. « C'est toi qui le dis. » Réponse qui voulait catégoriquement dire que j'avais raison. Je grimaçais avant d'afficher une fausse mine boudeuse qui ne dura que quelques secondes, pas facile de bouder ce mec je vous jure. Je ne lui laissais pas le temps de parler que mes lèvres avaient retrouvés les siennes pour un court baiser histoire de trouver réconfort et de me calmer. Lorsque je mis fin, je fis mine de regarder ailleurs afin de commenter ce baiser. Je venais de mentir et pourtant je savais qu'il m'avait apaisé tout comme ses douces lèvres. Tu embrasses un abruti, ce n'est pas une bonne idée du tout.... C'est parce que tu t'y prends mal, laisse-moi te montrer Je fronçais les sourcils, surprise de l'entendre s'auto-vanner lui-même. « Pour une fois que t'as raison, d'ailleurs, j'suis surprise que tu reconnaisses que t'en ai un Whitefield !. » Sauf qu'en le narguant d'un sourire, je sentis l'une de ses mains glisser sur ma joue tandis que l'autre se posa sur ma hanche. J'ouvris plus grand les yeux alors que je regardais ses lèvres se rapprocher dangereusement des miennes et puis... De nouveau nos lèvres s'unissent pour un innocent baiser. Je fermais les yeux accueillant avec tendresse ses lèvres. Il intensifia beaucoup plus le baiser tandis que sa main glissa dans mes cheveux et quant à moi, mes deux mains vinrent d'abord se poser sur ses joues y déposant bagages quelques minutes avant de les glisser dans sa nuque où je m'emparais de sa cuire chevelure que je serrais entre mes doigts. J'avais carrément oublié ma douleur à la cheville. C'est fou ce qu'un baiser peut vous faire oublier. Je tirais doucement les cheveux du mather, obligeant son visage à quitter le mien, ses lèvres à se défaire des miennes. Je plongeais dans ses yeux quelques secondes. « Je croyais que ce n'était pas une bonne idée d'embrasser un abruti ?. » Est-ce que je le provoquais ? Totalement !. Je voulais qu'il bouillisse de là où il était et que l'envie de re-posseder mes lèvres soit bien plus grande, je le laissais en quelque sorte sur faim. Lâchant enfin ses cheveux, je reposais une main sur ma cheville. « Bravo !. Je ne sens presque plus la douleur alors plus besoin de m'embrasser !. » Et encore une énième provocation. Marika ou comment se faire désirer et faire languir. « Tourne toi !. » Disais-je et sans attendre, je le fis moi-même pivoter avant de l'approcher complètement et de grimper dans son dos. « Tu peux me déposer sur le fauteuil là-bas s'il te plait ?. » Murmurais-je d'une voix sensuelle au creux de son oreille en toute femme innocente bien-sûre...ou pas.
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« Toujours !. » Dit-il en bombant le torse, l'air assez sûre de lui. Heureusement que moi, je m'étais déjà habituée à lui, même si au départ ça n'avait jamais été si naturelle, si facile, on ne communiquais pas avec cette aise qu'on avait aujourd'hui même si malgré tout, je n'arrivais toujours pas à le cerner. Ce bout d'homme était tout un mystère à lui tout seul et je crois que jamais on ne pourra le cerner, sauf s'il veut vraiment le contraire, sauf si enfin il révélait son vrai visage. Je ne savais franchement pas pourquoi il s'était forgé cette énorme carapace de tortue, mais je n'espérais plus maintenant la percer, car je savais maintenant que cela n'aboutira à rien, que lorsque je croirais avoir touché dans le mile, il me montrera de nouveau, une nouvelle facette de lui. En guise de réponse, je lui souris tandis que ses lèvres avaient déjà parcouru les miennes avec une once de surprise. Là ce n'était pas moi qui avais réclamé ses lèvres, l'inverse prouvait donc qu'il était arrivé à un stade où, c'est enfin lui qui craquait le premier. Je ne l'aurais jamais cru, il faut dire que notre petit jeu prenait de plus en plus d'ampleur ce soir et que si cela continuait, nous franchirons une étape encore jamais franchis. Je venais de demander un peu de chaleur, car au fond, j'avais véritablement froid. « J'ai ce qui s'appelle de la chaleur corporelle si ça t'intéresse ... ou peut-être que tu es trop effrayée. » Effrayé de lui ? A l'heure actuelle, il est la personne à qui je confierais toutes mes peurs alors non, impossible qu'il me fasse peur. Par contre, cette cabane oui. « Comment fait-on ? Apprends-moi... » Murmurais-je en faisant semblant de ne rien savoir alors que je savais pertinemment de quoi il parlait, mais autant continuer ce petit jeu, c'était beaucoup plus jouissif vous savez et ça me faisait oublier mes peurs tout comme mon mal de cheville.