ALEXIKA ► brother need her sister.

Diamantika & Alexander

fiche par ©century sex

J'espérais vraiment qu'on retrouve Robyn, car je n'aimais pas voir Alexander dans un état pareil. Et en plus d'être triste, il se renfermait, coupant tout contacte avec les gens et nous sa famille, on ne faisait pas de différence. J'essayais de l'aider, mais au fond de moi, je savais qu'il n'y avait rien à faire et que seul le retour de sa fille pourra le calmer, pourra lui redonner le sourire. Bon sang, si j'avais cette vieille folle entre les mains, je la transformerais en pâte à modeler. "Tu dois m'confondre avec Walter, j'ai toujours été pâle et maigrichon tu sais... Genre depuis qu'on s'connait." Non ça je sais, depuis qu'on se connait, Alexander a toujours été ainsi, mais avec la disparition de sa fille, cela se voyais amplement plus et je suis certaine qu'il avait perdu un ou deux kilos de plus. « J'sais, j'sais, mais là ça ce voit doublement plus Alex !. » Ou alors, c'était le stress qui faisait tout ce boulot. Oui, oui, à trop stresser on ne rendait pas compte de certaines choses. Et si je pouvais faire quelque chose pour lui, il ne devait pas hésiter à m'en faire part. « Si je peux faire quoi que ce soit pour toi Alex, dit-le moi ! T'sais bien que j'ne supporte pas de vous voir dans de tels états Walter et toi !. » Et j'espérais qu'à l'avenir aussi, il me tiendra au courant de tout ce qui peut se passe dans sa vie.

Entendre que j'étais maigrichon et pâle, c'était assez drôle dans la mesure où je l'avais toujours été et je le serai probablement toute ma vie. Cependant, je ne rigolais pas parce que la situation ne le prêtait pas. Si elle disait ça, c'était parce que je vivais mal la disparition de ma petite fille et j'avais clairement besoin d'elle à mes côtés. Mais bon... "J'sais, j'sais, mais là ça ce voit doublement plus Alex !" Je ne pus m'empêcher d'imiter les enfants en faisant un silencieux "gniagniagnia". Après je sais que je faisais aucun effort de mon côté pour garder la forme mais faut dire que j'en avais pas grand intérêt. "Si je peux faire quoi que ce soit pour toi Alex, dit-le moi ! T'sais bien que j'ne supporte pas de vous voir dans de tels états Walter et toi !" Je hochais la tête à ma soeur, sans dire quoique ce soit d'autre. Je ne savais pas trop quoi ajouter, parce que nous avions fait le tour de la discussion en fait. "Je sais, je sais que tu es là.. Mais y'a rien à faire, que ce soit de ton côté ou du mien, on peut juste attendre que la police trouve des pistes et les suive pour aboutir à quelque chose.." disais-je en haussant les épaules, résigné à mon triste sort.

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Je n'aimais décidément pas le voir dans cet état et bon sang, je n'arrivais toujours pas à croire qu'on pouvait enlever un bébé comme ça et en faire le sien du jour au lendemain. Ça avait été des voleurs j'aurais compris, car tout ce qui leur importait c'était la rançon en échange du bébé, mais là, une vieille femme ? C'était inimaginable, elle était pétée de la tête ce n'était pas possible quoi. "Je sais, je sais que tu es là.. Mais y'a rien à faire, que ce soit de ton côté ou du mien, on peut juste attendre que la police trouve des pistes et les suivre pour aboutir à quelque chose.." Je me résignais à ne rien pouvoir faire, ni tenter, car il avait raison. Qu'est-ce que je réussirais à faire avec mes petits doigts ? Si ce n'est peut-être aggraver plus la situation. Je ne savais même pas ou chercher, ni comment, alors oui, c'était le travail des expertes et j'espérais ne pas êtres déçu par leurs capacités. J'obligeais soudainement Alexander à se redresser avant de plonger dans ses bras et de le serrer fort, tellement fort que je faisais mine de l'étouffer rien que pour le provoquer et essayer de le faire sourire et si je pouvais encore mieux, le faire rire. « T'es tellement maigrichon que je peux te serrer comme un coussin t'vois !. » Une fois que je jugeais bon de l'avoir bien étouffé, je reculais avant de poser mes doigts sur ses deux joues et de les lui tirer légèrement comme un gosse. « Mais tu restes quand même très très moe !. » Et là, je voulais qu'il devine ce que l'expression moe voulait dire, en tout cas, c'était japonais.

J'avais bien vite compris qu'au niveau où on était, on ne pouvait rien faire pour retrouver Robyn. Seules les personnes avec des contacts et des hommes de main pouvaient faire quelque chose et c'était loin d'être mon cas. Mes parents n'avaient pas de pieds dans les affaires mafieuses et tout le tralala alors ça n'aide pas vraiment. Je me contentais de faire comprendre à Dia que c'était pas la peine de faire quoique ce soit, nous n'avions aucun pouvoir pour réussir quoique ce soit. Puis soudainement, elle me fit me redresser et me prit dans ses bras, me serrant alors fort, comme si sa vie en dépendait. Je faisais comme si elle m'étranglait, me faisant alors rire par la même occasion. "T'es tellement maigrichon que je peux te serrer comme un coussin t'vois !" Je secouais la tête négativement avec un léger sourire en coin. Oui, elle allait toujours en revenir à ça, je la connaissais. "Comme depuis toujours en fait." lui confiais-je alors, puisque depuis des années qu'on se connaissait, je n'avais jamais vraiment pris de poids. Enfin.. J'avais grandi proportionnellement quoi. J'étais le même qu'il y a dix ans, juste plus grand. "Mais tu restes quand même très très moe !" Je la regardais en relevant un sourcil, signe d'incompréhension. "Mh.. Moe... mignon ? Sinon, j'sais pas duuuu tout c'que tu veux dire."

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En tout cas moi j'espérais très profondément que la prochaine nouvelle qu'Alexander m'annoncera sera celle de me rassurer sur l'affaire de Robyn et même mieux encore, j'espérais qu'il m'annoncera avoir retrouvé sa fille saine et sauve et que la vieille dame se retrouvera à nettoyer les toilettes de la prison où elle se retrouvera. "Comme depuis toujours en fait." Ouaich comme toujours, mais de toute manière, Alex c'est Alex et sans ce poids ce ne serait vraiment plus Alex, puis ça lui allait parfaitement. Il était beau et sexy mon frère, surtout lorsqu'il était tout trempé et les mèches de cheveux qui tombaient sur son visage, c'était beau à voir. Non, non, je ne fantasme pas sur mon frère complètement mouillé, n'allez pas vous imaginer le pire hein. Mes frères c'étaient les plus beaux point barre. « Bravoooooooo ! C'est exactement ça, puis il y a une autre expression de ce genre de la même langue que j'aime bien, c'est kawaï !. » Je riais un court instant avant de reprendre. « Ouai t'as vu, je me suis mise au japonais !. » Déjà que j'aimais regarder des animes japonais. Je fixais ma montre l'air étonné avant de regarder Alexander. « Olalalala, j'pas vu l'temps passé faut que je file frèro, mais pas question de rentrer sans toi !. » Je me penchais légèrement, déposant un baiser sur son front avant de me lever et de le tirer également, je refermais mes bras autour de sa taille marchant jusqu'à la sortie et direction Harvard où je le laissais devant la demeure des mathers. « Je t'aimeee et n'oublie pas de m'informer des nouvelles de Robyn Okey ?!. » Un dernier signe d'au-revoir à l'aide de ma main et je me précipitais jusqu'à ma chambre où je pris un grand sac. Je devais me rendre chez une amie, disons que j'allais dormir chez elle toute la nuit, car on allait réviser avec quelques nanas pour les examens de fins d'années étonnant non ?. J'suis en cours d'art théâtral, ça ne rigole pas ça ! Et lorsqu'il était temps d'étudier, je prenais ça vraiment au sérieux, après tout, il y a un temps pour s'amuser et un temps pour travailler.

"Bravoooooooo ! C'est exactement ça, puis il y a une autre expression de ce genre de la même langue que j'aime bien, c'est kawaï !" m'avouait-elle après que je lui ai demandé d'un air hésitant si ça voulait dire mignon. Je n'avais aucune idée de quoi elle parlait alors j'y étais allé à tâtons. Et j'avais tout bonnement réussi. Susu. "Ouai t'as vu, je me suis mise au japonais !" m'avouait-elle en rigolant avant de regarder sa montre. "Olalalala, j'pas vu l'temps passé faut que je file frèro, mais pas question de rentrer sans toi !" Ah ouais il commençait à se faire tard et elle avait sûrement des choses à faire. Du coup, je la suivais jusqu'à Harvard mais plus particulièrement à la Mather House où elle me prenait une dernière fois dans ses bras avant d'ajouter "Je t'aimeee et n'oublie pas de m'informer des nouvelles de Robyn Okey ?!" Je hochais la tête, esquissant un sourire sur mes lèvres. "J't'aime aussi et pas d'soucis, t'inquiète." Je voulais bien lui donner des infos sur les avancées de recherche de ma fille mais soyons réalistes, ça allait être très peu probable qu'on la retrouve dans les jours à venir.