Athina Hiwel-Castil ► Bonnie Wright

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Socrate et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à une amie.  Je trouve que c'est un bon espace pour écrire alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Bonnie Wright comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moullin. Je fais environ nombre mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ :bruno: .
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Je posai mes valises dans le hall d'entrée de l'immense appartement de mes parents. Je me sentais exténuée par mon voyage depuis Paris jusqu'à Boston. Mes parents n'étaient pas rentrés de  leurs lieux de travail respectifs.
J'en profitai pour faire le tour de l'appartement familial, le foyer où j'avais grandi, fait mes premiers pas.
La vue sur la ville depuis la baie vitrée était splendide. J'aimais Boston, j'y avais grandi, connu mes premiers amis, mes premiers amours. J'avais arpenté les rues, les centres commerciaux. Malgré mes craintes, j'étais heureuse de rentrer aux Etats-Unis, de retrouver l'effervescence de la Boswash.
De retour dans la chambre que j'avais quittée à la sortie du lycée, je retrouvai les posters des groupes de rock que je rêvai de  voir jouer, ma collection de tickets de cinéma, de places de théâtres, de tickets de comédies musicales de Broadway.
Je repassai dans mon esprit les raisons qui m'avaient poussées à quitter mon foyer et mon confort après le lycée. Je vivais alors dans un espace protégé, entourée de ma soeur ainée, Diana, et de mes parents. Mon père était un chirugien-pédiatre respecté et très influent. Il avait créé une clinique de chirurgie infantile très renommée sur la côte est. Quant à ma mère, elle était psychologue, mais surtout passionnée d'art et de comédies musicales. C'est d'ailleurs son amour pour Broadway qui lui avait fait quitter sa France natale, pays auquel elle restait très attachée. Ma soeur et moi étions incollables sur tout ce qui concernait la culture française : littérature, musique, peinture... J'ai donc vécu une enfance et une asolescence aimée, entourée, dans une ville que j'adorais.
Et pourtant ! J'avais pris mon envol à 18 ans ! je m'étais installée 1 ans à Glasgow pour commencer mes études de médecine. Je voulais devenir indépendante, j'avais donc mis un point d'honneur à dépendre le moins possible de mes parents ! J'avais enchaîné les petits boulots, fait des tas de rencontre. Puis, j'avais quitté l'Ecosse pour Paris : l'univers culturel de la ville m'y appelait !
Durant les 3 ans que durèrent ma vie en Europe, j'avais réalisé la plupart de mes rêves : j'avais réussi brillamment mes 3 premières années de médecine, assisté à des pièces de théâtre fantastiques ! J'avais même vécu ma première expérience de mise en scène... J'en avais toujours rêvé, mais je réfrénait cet attrait pour la scène, même si je vivais pour les Molière, Shakespeare, Ionesco.... Le but de ma vie était d'aider les autres. Seule la médecine me permettrait d'accéder à ce but !
Bref, j'avais passé ces années à m'amuser, devenir indépendante, sans revenir bien souvent voir ma famille. Mais je sentais que je manquais à mes parents, ma mère insistait pour que je multiplie mes visites. Et Diana allait se marier, devenir mère ! Je me devais d'assister à ça ! C'est pourquoi je suis revenue aux Etats-Unis, que je me suis inscrite à Harvard et trouvé un job de serveuse pour rester indépendante. J'espérais bien ouvrir un nouveau chapitre de ma vie.