Une soirée avec ma meilleure amie ne me ferait vraiment pas de mal surtout avant mon prochain départ avec les Winthrop pour Hawaï. C’est d’ailleurs bien pour cela que je n’avais pas trop fait de difficulté avant d’accepter sa proposition pour le moins incongrue. « Tu peux me rappeler pourquoi on est habillé comme deux glandus ? » marmonnais-je même si, je n’osais pas l’avouer, cela me plaisait. Il fallait bien que je fasse mine de râler mais pour l’historien que j’étais, je ne pouvais que saluer l’idée de jouer à refaire l’histoire. J’aimais beaucoup les reconstitutions historiques. « On est censé jouer quel rôle ensemble ? » lui demandais-je histoire de connaitre un peu le background de nos personnages. Elle m’avait rapidement parlé d’un frère et d’une sœur mais j’avais écouté qu’à moitié, je devais bien le reconnaitre. Certes, je pourrais toujours fouiller dans ma mémoire pour retrouver l’exactitude de ses paroles mais j’avais la flemme et ce pantalon me grattait trop l’entrejambe. « Je me demande comment les hommes pouvaient faire pour réussir à tenir dans un pantalon aussi rêche. J’ai l’impression que je vais finir par me les arracher »grognais-je faiblement en essayant d’être discret dans mon grattage de bijoux de famille. Heureusement que le boxer n’était pas d’époque ! « Au fait, j’espère que tu vas être sage pendant que je serais en train de me la dorer au soleil hein » plaisantais-je tandis que j’aimais la charrier avec le fait que j’allais à Hawaï et pas elle… C’était juste trop bon et dieu que c’est bon la honte !
Je m'étais dit qu'un petit jeu de rôle pourrait être sympas et j'avais tout de suite pensé à mon meilleur ami. J'avais fini par le faire céder, il pouvait tout simplement pas résister à mon charme. Et franchement d'après ce que j'avais lu ça devait être pas mal. Je m'étais en plus décarcassée pour pouvoir trouver de bon déguisement et j'en était plutôt fière, donc il avait surtout pas intérêt à me faire chier, comme il savait si bien le faire, sinon il allait venir à poil et au moins il aurait pas honte. « C'est un jeu de rôle c'est normal qu'on soit déguisé et si t'es pas content de toute manière c'est pareil. Je m'en fiche t'as dit que tu venais t'es obligé maintenant ! » moi aussi je pouvais râler et d'abord j'étais plus forte que lui à ce petit jeu, mais bon ce qui était le plus important c'était que ce n'était jamais bien important entre nous. Tout devenait un prétexte à la rigolade. « Ben tu t'en souviens pas ? Je t'ai dit que t'étais mon mari et moi j'étais ta femme, quel beau petit couple dit donc ! Non je plaisante si t'avais une plus grande mémoire tu saurais que j'ai dit qu'on devait faire comme si on était frère et sœur. » Il avait peur de tout ce qui était aquatique mais vraiment je pouvais le comparer à un poisson rouge par moment. « J'espère que quand on y sera tu ferras pas ça, parce que tu vas me faire honte ! Laisse les tes pauvres bijoux de famille tu vas finir par les abîmer, ça serait dommage quand même. Tu ne crois pas ? » avais-je dis en plaisantant. Il m'avait parler de son voyage avec les Winthrop, ce connard quoi. « T'aurais pu jouer ton gentil quand même et m’emmener n’empêche ! » je faisais comme si je le bouder, ce qui n'était pas vrai, mais bon pas grave je voulais qu'il croit que j'étais fâchée.
« Arrête de râler, je te signale que je suis là avec toi, dans un costume d’époque donc, ça prouve bien de mon intention de venir non ?! En fait t’es pire qu’une chieuse toi ! » la charriais-je car j’adorais l’emmerder tout comme l’inverse était aussi vrai. On ne pouvait pas passer ne serait-ce que cinq minutes sans emmerder l’autre à croire que c’était limite un rituel obligé ou une façon de communiquer. Voilà, nous avions inventé une toute autre forme de communication. « Ouais ouais c’est ça ! Nous mari et femme ?! Pour le coup, ça serait vraiment un jeu de rôle car je ne nous imagine pas du tout marié. Au bout de cinq minutes, j’aurais déjà envie de t’étrangler sans compter que je n’oserai même pas manger un de tes plats. Non, tu ferais une trop mauvaise maitresse de maison » la taquinais-je car je me souvenais très bien de notre BG, juste que des fois, j’ai la flemme de faire marcher ma mémoire et pourtant dieu seul savait combien j’apprécierai de la mettre sur pause de temps en temps. « Ouais ben ça me gratte alors je fais ce que je peux… Tu les as eu où ces costumes déjà ? » lui demandais-je tout en essayant de lutter contre l’envie de me gratter mais ce n’était vraiment pas évident. A la place, j’essayais d’occuper mon esprit à autre chose. « Moi gentil ?! Tu m’as bien regardé ? J’amène ma jolie Mallo dans mes valises déjà » rétorquais-je avant de glisser mon bras autour de ses épaules. « Tu boudes ? »
Il m'avait traité de chieuse la ? Il était sérieux ! Non mais oh ça va pas se passé comme ça moi je le dis, bim bim révolte. Les torches, le feux et tout le tralala. Bon je pouvais pas trop lui sauter dessus avec ma robe, tous ces froufrous m'étouffés presque. Mais si j'avais pu je l'aurais fait sans hésiter pour lui faire la peau ... le brûler vif comme avant, pas de quartier. Abat Declan, le nouveau slogan à la mode. « Tu sais ce qu'elle te dit la chieuse d'abord ? Je te laisse deviner tout seul c'est mieux ! » On s'aimait c'était sur et certains, je pouvais faire n'importe quoi pour lui, c'était celui qui me comprenait surement le mieux et lui c'était pareil, en même temps le voir ici, maintenant, comme ça, dans cette tenue surtout. Parce que faut le dire j'avais pas choisi la meilleure, c'était quand même un signe de l'affection qu'il me portait. Bon je l'avouais j'avais mis la barre un peu haute, mais bon au moins on joué le jeu et c'était ça qui était cool, autant le faire à fond. De toute manière avec moi c'était toujours comme ça. « Sérieux je sais très bien cuisiner ... bon ok c'est pas vrai. Mais ça s'apprend d'abord ... Bon en fait t'as raison sur toute la ligne. On irait très mal ensemble, c'est sur, dix minutes après le mariage on se foutrait déjà sur la gueule comme tu dis. T'as manqué quelque chose pourtant. » Je lui avais souris, bon c'était pas vraiment vrai en ce moment j'étais pas la meilleure fille au monde, j'essayais d'oublier au maximum Blake, il venait juste de revenir ... et tous les sentiments que j'avais essayé d’effacer tant bien que mal étaient revenus à la surface. Merde. C'était pour ça que je préférais plutôt passer du temps avec Declan plutôt que de me saouler la gueule, ou même de prendre de la drogue pour essayer d'oublier genre l'espace de quelques minutes ma vie merdique. « Ben je m'en souviens plus je les ai pris dans une petite boutique, elle était super d'ailleurs ... et franchement j'ai pas pris le bas de gamme alors t'as intérêt à en prendre soin, sinon mon chéri tu vas coudre ! » c'était peut-être trop lui demander, ses capacités étaient un peu limités à vrai dire je pense. Il avait ensuite évoquer son voyage ... il m'avait dit qu'il amener Mallory et moi alors ? Je le boudais c'était sur. « Oui je boude ! » lui avais-je dis lui tournant le dos, croisant les bras comme une petite fille (que j'étais) Je faisais aussi la moue avec ma bouche, j'étais fâchée contre lui. Fallait pas que je sourire, j'essayais de résister un maximum. Même si c'était très difficile.
« Je suis nul aux devinettes, dis-moi ce qu’elle me dit la chieuse rien que pour voir » rétorquais-je non sans la regarder avec amusement car j’étais bien curieux de savoir ce qu’elle avait à me dire. En même temps, c’était tellement bon de la charrier, de l’emmerder. Grace était bon public, elle démarrait au quart de tour et c’était bien trop marrant pour m’en priver. Heureusement pour nous deux quand même, nous n’avions jamais eu l’idée de nous marier. Un bon point car comme l’expliqua ma meilleure amie, au bout de dix minutes, on serait déjà en train de se taper dessus. « Je tiens à ma santé mentale surtout tu veux dire… En parlant de mariage, j’ai demandé Mallo en mariage à Punta Cana. Je sais ce que tu vas me dire, c’est rapide, on sort ensemble depuis seulement un mois et demi mais je sais que c’est la bonne et elle a accepté ! »lui avouais-je. Je m’attendais un peu à toutes les réactions possibles et inimaginables de sa part mais elle était ma meilleure amie, il était normal pour moi de l’informer d’une telle chose et puis je voulais partager ce bonheur avec elle-même si pour le coup, je me sentais un peu intimidé. Je n’avais pas pour habitude de parler ainsi de mes sentiments mais je trouvais que c’était le moment idéal pour la tenir au courant. J’espérais simplement qu’elle ne le prendrait pas mal bien que j’embrayais rapidement sur cette histoire de costume histoire de lui laisser le temps d’encaisser la nouvelle. « Ouais ben le dernier occupant de ce costume devait être un adorateur du poil à gratter, j’ai envie de m’arracher la peau à moins que j’y sois allergique » rétorquais-je avant de la regarder non sans amusement quand vint le sujet d’Hawaï et le fait que je lui apprenne que j’avais invité Mallory. En même temps, normal que je propose à ma fiancée de m’accompagner non ?! Je me glissais donc dans son dos, entourant sa taille de mes bras. « Allez boude pas, ça va pas à ton teint de me bouder et puis, tu ne boudes même pas j’en suis certain…Je te fais un gros bisou et tu me pardonnes ? »
Oh le salaud, il me cherchait encore et encore. Il savait très bien, ce que j'avais en tête. Mais il voulait l'entendre, comme pour en être sur ... pour aussi, si j'avais le crans de lui dire en face. « Que je t'aime mais à un point limité, tout comme ma patience mon chou ! » J'avais pas vraiment réfléchis à la phrase que je lui avais lâché. Toujours avec cette pointe d'humour qui ne me lâché pas. Qu'est-ce que je l'aimais celle-là. C'était mon amie la plus proche je pense. Et c'est la qu'il m'avait lancé qu'il allait se marier avec Mallory ... OH MON DIEU ! Je l'avais regardé un peu choqué, c'était de la surprise, il me l'avait lancé ça, comme ça. Tout d'un coup. J'étais limite à avoir ma bouche ouverte ... non en fait quand même pas, il manquerait plus que je bave en plus de ça. Et comme ça, je pourrais au moins le dire, je serais à un stade élevé du "glamour", une vraie petite femme ... ou plutôt une vraie petite princesse. Je sais, fallait que je fasse attention à mes chevilles. « Ah ouai carrément le mariage ... Mais je m'en fou tant que t'es heureux, je suis contente pour toi, et en même temps je suis fière, t'en a pas choisi une trop moche, c'est même plutôt le contraire. » Je lui avais sourit avant de le prendre dans mes bras, tant bien que mal. Fichue robe, de MERDE ! Et en plus, comme si c'était pas assez difficile, il fallait qu'il soit super large. Fallait qu'il pense à changer de volume. « Mais ... Mais ... je pourrais plus te faire des câlins, n'y t'appeler "Bébé". » lui avais-je dis toujours dans ses bras, le regardant, avec des petits yeux, tout en essayant de pleurer un minimum, pour essayer de lui faire un peu pitié. HORRIBLE. Je m'étais dégagée de l’étreinte, pour reprendre mes esprits et, rajouter. « Y'avait plus que ça a ta taille, alors j'ai fait du mieux que j'ai pus d'abord ! Donc estime toi heureux t'aurais pu être habillé en lapin rose. T'es quand même plus classe comme ça ! » C'était difficile mais je continuais à lui faire la tronche, il méritait pas tous les sourires que je lui faisais, c'était qu'un méchant de toute manière. Il avait mit ses mains dans mon dos, RAHH PAS TOUCHE SALLE MOUCHE (ok on se calme) puis jusqu'à m'entourer de ses bras (énorme et en plus tout pleins de muscles) « Je m'en fou de mon teint, je voulais que tu m’emmènes moi ! De toute manière je m'en fou je trouverais bien quelqu'un qui voudra bien m'emmener. Quelqu'un de plus gentil ! Fait moi le bisou si tu veux, mais je m'en fou je vais continuer de te bouder. T'es méchant. » lui avais-je dis les bras croisés sur ma poitrine essayant de ne pas croiser son regard.
Voilà, la bombe était lâchée, je lui avais parlé de mes fiançailles avec Mallory. J’avais besoin de lui en parler, de la tenir au courant. Elle était ma meilleure amie quand même, pas la première venue dans ma vie et à ce titre, je me devais de lui apprendre la vérité et surtout de lui confier ce petit bonheur dans ma vie. « Pas la plus moche ?! J’ai pris carrément la plus canon, après toi, il va de soi » rétorquais-je laissant une petite blague au passage car je ne savais pas rester sérieux très longtemps comme elle en avait si bien l’habitude. Je savais bien que c’était une nouvelle un peu rude à encaisser : moi me mariant avec une femme ; Ce n’était pas tous les jours que je lui annonçais des choses pareilles. D’ordinaire, c’était surtout pour lui dire que telle ou telle nana me gonflait, que j’avais lourdé la dernière en date. Oui, avant Mallory, j’étais plutôt inconstant comme mec fallait l’avouer. « Mais si tu pourras toujours me faire des câlins et puis je suis certain que tu feras exprès de m’appeler bébé devant elle rien que pour la faire rager ! Tu sais, je peux être marié, moine ou je ne sais quoi encore, cela ne changera rien entre nous, tu restes ma meilleure amie, ma petite princesse ! » soufflais-je tout en lui accordant un gros câlin comme pour appuyer mes dires. Toutefois, cet instant de partage et d’émotions ne m’empêcha pas le moins du monde de la taquiner et de râler au sujet de ce costume. « Ouais ben excuse-moi de ne pas être un gringalet ! Je suis un fier irlandais pure souche moi madame »protestais-je tandis qu’elle se mettait à bouder. Elle n’allait quand même pas faire la tronche toute la soirée ?! Le pire, c’est que là aussi, elle en serait bien capable. « Je n’en doute pas une seule seconde ma belle… Allez arrête de faire la tronche, tu ressembles à la sorcière d’Hansel et Gretel en moins sexy ! » marmonnais-je avant de déposer un gros et énorme bisou sur sa joue. « Allez princesse…sinon je me casse direct et tu ne seras même pas mon témoin de mariage ! »
Franchement j'étais un peu sous le choc, mais je n'étais pas si étonnée que ça au final. Mon petit Declan, était réellement amoureux de cette femme, cela ce voyait dans ses yeux quand il en parlait, quand il prononçait son prénom. Quel connard, lui qui avait toujours eu un mal fou à garder une nana plus qu'une semaine. A croire que j'étais maudis, parce que merde quoi ... Declan allait se casser quoi, et moi j'étais toujours seule, c'était risible quand même ... oh mon dieu ... c'était vraiment fou ... Declan marié. Mon Declan chéri allait se marier ... mais MERDE ! « Oui personne ne sera plus belle que moi, ok ? Je suis Vénus, est-ce bien clair monsieur O'Malley ? Suis-je suis obligée de le répéter encore une fois ? » le taquinais-je un peu. J'avais presque honte parfois de ce que je pouvais dire, franchement. J'essayais juste de reprendre par la même occasion mes esprits. J'étais réellement heureuse pour lui, plus que quiconque surement, mais voila il y avait ce petit quelque chose malgré tout. Parce qu'après tout je n'étais pas sa meilleure amie pour rien. Et j'étais légèrement triste à l'intérieur, j'avais tout simplement peur que cet amour qu'il me portait ne disparaisse au profit de cette femme qu'il aimait désormais plus que moi. Mais tout ça j'avais pas envie que ça se voit, bien trop de fierté. C'est d'ailleurs ça qui me tuera surement. « Et toi tu es mon prince charmant, mon chou. Le prince et la princesse amis, mon dieu qu'elle triste fin. Techniquement c'est ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Quoi que, c'est pas bien mirobolant tout ça. » Il avait osé se plaindre de mon déguisement, que je lui avais payé en plus. Non mais oh, et puis quoi encore ? « Monsieur veux se mesurer à une Croate en colère. Il va voir, ce qu'il va voir, le fier irlandais pure souche ! » Je comptais bien faire la tête toute la soirée s'il n'était pas plus gentil. A vrai dire ... je me demandais déjà pourquoi je lui faisais la tête ? C'était tellement futile à chaque fois, que c'était vraiment bête. Mais c'était toujours plus fort que moi. Ah oui maintenant sa me revenais ... le voyage. « Elle te dis merde la sorcière d'Hansel et Gretel, et moi aussi d'ailleurs ! » Bon vu le bisou qu'il venait de me faire ... il m'était difficile de lui la tête plus longtemps, et pourtant j'aimais bien quand il était à me pieds. Et la il me l'avait dit ... son témoin. Que d'émotion aujourd'hui. « Quoi ? Ton témoin ? Moi, tu veux rire ?! » C'était beaucoup de responsabilité et pour le coup, j'avais presque peur.
Grace avait toujours été plus ou moins possessive à mon égard et ça m’avait toujours amusé et conquis. J’aimais bien cette idée d’elle et moi contre le reste du monde mais voilà, Mallory était entrée dans ma vie et depuis, nous étions devenus réellement de parfaits partenaires, une équipe à part entière. Est-ce que cela voulait dire que ma meilleure amie me perdait ou perdait sa place ?! Non. Les deux relations étaient fondamentalement différentes. J’aurais toujours besoin de ma blondinette quoiqu’il arrive. « Non pas besoin de répéter, tu seras toujours ma Vénus miss Vasyklo ! » rétorquais-je avec un léger sourire. « Tu penses que tu peux te débarrasser aussi facilement de moi ? Que nenni ma belle, je vais continuer de t’emmerder jusqu’à sur ton lit de mort alors fais-toi une raison » ajoutais-je avant d’éclater de rire face à son histoire de prince et de princesse. Il n’y avait vraiment qu’elle pour me sortir des conneries de la sorte. « Vaut mieux pas qu’on se reproduise pas ensemble, on risquerait de nous attaquer pour crime contre l’humanité… Restons-amis, c’est bien moins dangereux que le contraire »ricanais-je avant de la taquiner tout en lui demandant d’arrêter de me faire la tête. C’était tout moi, le parfait emmerdeur qui cherchait rédemption la minute d’après tout en continuant de dire des conneries. « Même pas peur la Croate » lui tirais-je la langue. Cependant, je terminais sur une note bien plus sentimentale. « Oui, toi. Tu es ma meilleure amie et je veux que tu sois mon témoin. Avec Mallory, on est pas encore fixés si on fait une grosse cérémonie ou si ça sera juste nos témoins et nous rapidement à la mairie mais il y aura une fiesta, c’est certain » lui expliquais-je. D’ici qu’on se marie pas à la sauvette à l’état civil sans témoin. Nous en étions capable, c’était ça le pire. Il suffisait que l’envie nous prenne et hop, on serait capable de sauter le pas. « Si tu savais combien je stresse à l’idée de me marier mais je sais que c’est la bonne ! »
Je ne voulais pas qu'il en aime une autre, et surtout plus que moi ... c'était comme ça. J'étais tellement bien avec lui. Lui qui avait toujours été très possessif avec moi, pour une fois nous inversions les rôles, je devenais trop sentimentale avec lui. Mais je m'en foutais, c'était plus fort que moi. C'était tellement puissant entre nous, même dans mes rêves les plus fou j'aurais jamais pensé vivre ça, un jour. Surtout en amitié comme ça, moi qui plus petite je n'arrivais même pas à avoir d'ami imaginaire. Cet amitié était à la fois si parfaite et c'était aussi tout le contraire en même temps, un parfait équilibre. Je ne pouvais pas m'en passer. Il était devenu indispensable, indispensable à ma vie, à mon évolution. J'avais besoin de lui, et même si je ne lui disais pas souvent, il le savait. Il m'avait dit que je serais toujours sa Vénus, et je souris. « C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, je pense. » lui avais-je dis tout d'un coup sérieusement. Oui j'avais besoin qu'il me fasse chier, c'était mon quotidien avec lui, et je pouvais pas rêver mieux, parce que j'aimais ça, tout simplement. Il riait, et moi aussi, c'était ça le plus important. Fallait pas que je sois triste, je pouvais pas avoir un coup de cafard avec lui. Fallait pas. « Crime contre l'humanité ! Mon dieu, je sais même pas ce que ça donnerai. Vaut mieux pas y penser. Ôte moi cette idée de la tête, ôte moi ça de la tête ! » je faisais comme si j'étais apeurée ... le fou rire. Il m'avait annoncé qu'il voulait que ça soit moi son témoin pour son mariage, oh mon dieu, j'en revenais pas quoi. Mais franchement c'était peut-être trop demandé, pour une fille comme moi. Après tout, j'étais déjà pas trop capable de m'occuper de moi correctement ... avoir une responsabilité pareil, c'était super chaud. « Je suis touchée, vraiment ! Tu sais pas a quel point. Je suis super contente. » mais au fond j'avais peur, peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'il me demander, de faire tout de travers. « C'est normal de stresser Declan, si tu ne stressais pas, tu n'aimerais pas Mallory je pense. Et puis toi et l'engagement ça a toujours fait deux même trois, alors c'est logique. » J'avais ris, souriant par la même occasion. J'aimais bien montrer mes dents.