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l'éveil des problèmes nocturnesfiche par ©century sex
Je voyais bien sur son visage que mes propos avait su la blesser. Ce n’était pas le plan initial et il fallait savoir que je ne jugeais jamais personne. Au contraire, je les enviais de pouvoir vivre librement. Moi, cette liberté, on me l’avait volé en même temps que mon enfance. "Oui entre autre après j'ai pas couché non plus avec tout havard." Je secouai la tête de droite à gauche, je n’aurais même pas imaginer une telle chose. Pour détendre l’atmosphère j’optai tout de même pour l’humour, la préférant à l’excuse. «J’y aurais goûté aussi si ça avait été le cas.» Je souris nerveusement, bon c’était pas une complète réussite niveau blague. Je deviai le regard rapidement, chassant cette image trop vive se formant dans mon esprit tordu. "Alors laisse parler tes envies Dexter, tu va gâcher ta vie à t'interdire des choses, la vie est courte et on ne vit qu'une fois alors profite." J’avais toujours rêvé entendre une chose comme ça, digne des grands films à budget américains. Des ailes m’en pousseraient bien au dos si j’en avais la capacité, mais la vérité était que je faisais déjà de mon mieux. « J’aimerais bien je t’assure, mais je sais que tout a un prix, du moins pour moi… ya jamais rien de simple, tout doit me faire mal un jour ou l’autre, j’ai juste appris à me protéger contre ça. » Enfin, appris… ça manquait encore d’équilibrage, je m’étais effondrer au sol pas plus tard qu’avant-hier. Dans ma douleur j’arrivais quand même à tirer une leçon; les femmes c’est dangereux. Anastasia en est une, dans toute sa beauté. Comme lors de notre première rencontre, elle me touchait, assez gratuitement, sans en avoir d’invitation officielle. Ça me faisait du bien, mais aussi un peu peur, quand je m’attachais on finissait toujours par me priver ensuite, alors aussi bien y dire non tout de suite. Elle me demanda de lui dire d’arrêter si cela était mon véritable souhait, je ne dis rien pendant un long moment. En fait je n’avais pas envie qu’elle s’arrête, je n’apprendrai donc jamais de mes bourdes. "Je ne sais pas si j'arriverais à être ami avec toi, peut être quand j'aurais un homme dans ma vie ou que je me serais fait une raison sur le fait que tu appartient à une autre." Il fallait dire que je ne m’attendais pas à une telle réponse de sa part. C’était charmant. « n’appartiens à personne si ce n’est à moi-même, je ne suis bon qu’à briser des coeurs, particulièrement le mien. On peut faire un marché si tu veux.» J’attrapai sa main pour qu’elle cesse de me brûler le torse de ses caresses cycliques et ensorceleuses. «Tu crois en la magie du premier baiser? Tu crois qu’après un seul échange on arrive automatiquement à savoir si une personne est faite ou non pour nous? Embrasse moi et tu verras bien.» Je ne pouvais être moins certain de mes capacités à rendre heureuse une femme, mon âme n’y était simplement pas, mes lèvres ne participeraient pas non plus.
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