LORENZO J.P. KELLERMAN : daren kagasoff.

Je suis né sous le nom Lorenzo Jay-Phillip Kellerman, toutefois ne vous inquiétez pas, Lorenzo me va parfaitement bien que je trouve que ça fait assez classe avoir un nom long. Enfin bref, je naquis le 10 janvier 1988 dans la famille Kellerman-Hamilton, premier et dernier enfant de ceux-ci. Mes parents Susan et Marc étaient de grands avocats réputés dans la ville de Boston, ma ville natale. Ils possédaient plusieurs cabinets, ensembles. C’est durant leurs études à Harvard qu’ils se sont connus et on décidé d’ouvrir une compagnie K&H. Ceux-ci étaient très amoureux toutefois ils n’avaient pas beaucoup de temps pour avoir une belle vie de famille et c’est pourquoi je fus leur seul enfant. N’allez cependant pas croire qu’ils n’ont pas été présents pour moi. Ils s’occupaient beaucoup de moi et tenaient à ce que je devienne un homme bien puisque tous leurs espoirs reposaient sur moi, enfant unique. Je n’ai jamais eu de problèmes contre ça. J’ai donc grandit en respectant de nombreuses règles et en aidant beaucoup mes parents à la maison. Je n’étais pas l’un de ces enfants de riches qui ont tout cru dans la bouche. Je devais travailler pour avoir ce que je voulais, c’est donc ainsi que j’ai appris la valeur de l’argent. Puisque mes parents voulaient le meilleur pour moi, j’allais dès mon plus jeune âge dans les meilleures écoles de Boston, privées bien sûr. Malheureusement pour moi, je n’avais pas la même mentalité que tous les jeunes que je fréquentais qui n’avaient qu’à pleurer un peu et ensuite leurs parents répondaient à tout leur désire. Toutefois, comme je n’avais pas de frères ou de sœurs, je dû m’habituer à leur présence des plus négatives. Au lycée, je m’impliquai dans tout ce que je pouvais pour occuper mes soirées sinon mes parents allaient finir par me faire travailler à un de leurs cabinets dans des papiers, ce qui ne m’intéressait vraiment pas il faut dire. Je commençai également le bénévolat, me découvrant une passion pour l’entraide. J’adorais plus que tout aider les gens. De plus, je devins une personne très sociale. Personne ne pouvait me détester et mes amis savaient qu’ils pouvaient avoir confiance en moi. J’aimais bien dès cet âge jouer au psychologue et aider mes amis à régler leurs problèmes. Je sentais que j’avais beaucoup de pression de la part de mes parents sur mes épaules donc j’essayais toujours de faire mon mieux que ce soit à l’école, mais également dans tout ce que je faisais. Je ne voulais pas leur faire honte et c’est pourquoi mon but était toujours de les rendre fiers de moi ce qui, je me rends compte aujourd’hui, n’était pas la meilleure des motivations. Heureusement, cela marcha longtemps puisque j’avais un avenir merveilleux devant moi. Je déçu mes parents –pour la première fois de ma vie je crois- en m’inscrivant à l’université. J’avais choisi la meilleure, Harvard bien sûr. En plus d’être assez proche de chez moi, elle était très réputée, bref prédestiné à moi. Cependant, je ne m’inscrivis pas dans «le bon programme» selon mes parents. J’étais leur seul enfant donc leur relève, bien sûr, ils désiraient que je reprenne les cabinets d’avocat avec eux toutefois cela ne m’a jamais intéressé. Je voulais devenir quelqu’un sans l’aide de papa et maman. J’avais choisi la psychologie, m’ayant toujours intéressé à la complexité de l’esprit humain. Cela était selon eux pour les personnes qui ne savaient pas quoi faire. Toutefois moi je savais ce que je voulais et c’était ça. Je leur ai tenu tête et je suis rentré à Harvard. Ne désirant pas qu’ils aillent trop honte de moi, j’acceptai de rejoindre pour eux les Eliott, la confrérie la plus prestigieuse de l’université qui regroupe les étudiants faisant partie de l’élite sociale. Je ne suis pas comme la majorité de mes confrères et consœurs qui ne sont que des enfants gâtés, j’y suis rentré par obligation familiale. Je fus content de trouver dans cette maison des gens comme moi qui avait dû venir ici, ça me faisait du bien de voir que je n’étais pas le seul qui devait respecter l’ordre des choses selon leurs parents. Récemment, j’ai dû me fiancé par ordre de mes parents et de ceux de Joleen puisque le comportement de celle-ci de leur plait pas. Au début, je n’étais pas très content. Il faut dire que j’ai presque toujours écouté mes parents mais organiser un mariage s’en était trop. Aujourd’hui j’envisage sérieusement de me marier avec elle malgré le fait que ce soit un mariage arrangé. Je connais Joleen depuis l’enfance toutefois je n’ai jamais été vraiment proche d’elle. Nos parents se sont connus dans une soirée de charité et se sont bien entendus, vous savez comme les gens riches aiment avoir des amis riches… En fait, j’ai fini par comprendre que Joleen enchainait les mecs pour déplaire à ses parents, ce que je ne comprenais tout simplement pas. Comment ça fonctionne dans sa tête, c’est encore flou pour moi. On n’est pas vraiment ensemble, en fait on ne l’est vraiment pas, mais comme nous n’habitons plus chez nos parents mais plutôt dans les maisons des Eliott nos parents n’en savent rien. Toutefois, même si je ne crois pas que c’est le meilleur moyen de faire changer Joleen que de la fiancer à moi, je compte bien essayé. Je suis du genre très sérieux dans mes relations alors c’est certain que le temps que je suis fiancé je n’aurais pas une autre petite amie, je suis très fidèle même si on ne se considère pas comme ensemble. C’est certain que je trouve très belle Joleen et malgré son caractère qui est tout le contraire de moi et qu’elle est très difficile à comprendre, je suis certain qu’il y a du bon en elle. Ne reste plus que de la convaincre que notre relation ça pourrait marcher…