JIAM ► happy birthday honey.

JEREMIAH & DIAMANTIKA

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La nuit tombait en douceur sur Punta Cana. Les étoiles emplissaient le ciel, il en était parsemé comme si des milliers de petits cristaux brillaient de tout leurs éclats. Je lissais soigneusement ma robe. Une robe blanche toute simple, sans froufrou et elle m'arrivait à la limite des genoux. J'aimais parfois les choses simples et cette robe me semblait parfaite. Puis délicatement, je passais dans mes cheveux, un bandeau blanc, laissant une ou deux mèches de cheveux retomber sur mon visage. La première surprise était que j'avais acheté une bombe à teinture pour les cheveux et ce soir j'avais décidé d'essayer le brun. Oui j'étais devenue brune, mais... Une fois mes cheveux shampooiner, ma couleur de cheveux naturelle reviendrait. Deuxième surprise, j'avais préparé un tête-à-tête dans une grotte à l'abri de tous sur la plage pour son anniversaire et la troisième, un cadeau symbolique. C'est pourquoi j'avais demandé qu'il m'attende dans sa chambre en ayant déjà les yeux bandés. Je voulais qu'il découvre ces trois surprises en même temps. Une fois prête, mes yeux observèrent mon reflet dans le miroir et un léger sourire de contentassions traversa mes lèvres. Un soupir et je sentis une boule d'anxiété se nouer dans mon estomac. Alalalalala, sayez, je paniquais totalement. Allait-il aussi m'aimer en brune ?. Devrais-je là toute suite me relaver les cheveux afin de faire partir cette couleur ?. Trop tard ! plus aucun moyen de recule, car l'heure était arrivée. Je soufflais un bon coup et me dirigea vers la chambre de Jeremiah tapotant doucement la porte, j'attendais que ce dernier vienne ouvrir. D'ailleurs, il mit du temps, normal, vu qu'il avait totalement les yeux inutilisables pour le moment. Je le saisis par le bras et murmura soigneusement au creux de son oreille. « Bonsoir... » Pour ensuite le guider jusqu'au taxi que j'avais appelé. Je l'installais confortablement et fit de même. Le taxi nous déposa à la plage, alors que moi je m'occupais du reste. Guider Jeremiah n'était pas une partie de plaisir, car il avait manqué trois fois de tomber. « Attention ! » Criais-je doucement en rigolant. J'essayais du mieux que je pouvais de lui guider le chemin, mais jn'arrêtais pas de rire moi aussi. Enfin arrivé sain et sauf dans la grotte près de la crique, j'allumais les bougies et passa derrière le lowell pour détacher le foulard qu'il avait utilisé pour cacher ses yeux, le laissant ainsi découvrir ce que j'avais soigneusement fait de mes mains. « JOYEUX ANNIVERSAIREEEEEEE LE PLUS BEAUUUUU !! » Ma voix perçante fit écho dans la grotte, alors que je me tenais toujours derrière lui avec la peur qu'il découvre ma nouvelle couleur de cheveux. Dans la grotte il y avait une grande natte où était déposé ses fruits préférés ainsi que les miennes, Cerises et fraises. De la crème chantilly, deux coupes de champagne avec évidemment du champagne, un grand fondant au chocolat décoré à la cerise que j'avais préparé moi-même, avec écrit dessus un "joyeux anniversaire" avec bien-sure deux bougies aux nombres 24. Ah oui, il y avait aussi des raisins rouges, des pommes rouges, que du rouge, un after saint-valentin quoi et tout pleins d'autres choses. Deux longue bougie pour donner l'effet romantique à ce tête-à-tête et sans oublier le si beau paysage qu'on avait, dont la mer et le ciel parsemé d'étoiles et sans oublier le drap blanc pour nous couvrir si jamais le froid s'emparait de nous. Hier, je lui avais fait rappeler mon anniversaire et aujourd'hui c'était le sien, nous étions venus au monde dans le même mois avec sept jours d’écarts, tellement cool. Ah et le plus étonnant dans tout ça, c'est que j'avais enfin osé lui avouer mes sentiments.

happy birthday honey

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J’avais passé la nuit à me tordre dans tous les sens, le corps et l’esprit, et à me maudire d’être si lâche. C’était pourtant simple de m’imaginer lui murmurer des mots d’amour à l’oreille. J’ignorais ce qui avait constitué ma peur de la veille, c’était sans doute un mystère que nous n’éclairerons jamais. Aujourd’hui j’avais une nouvelle chance et je ne la raterai pas. Sans elle, je ne me serais même pas souvenu que c’était mon anniversaire. Je n’avais jamais aimé compter le temps, voulant rester un enfant éternellement, ne jamais prendre en charge la moindre responsabilité. Je m'étais proprement habillé, voulant la séduire d'un seul coup d'oeil, j'étais vêtu de ma chemise en jeans et d'un noeud papillon noir attaché à mon collet. Je m’amusais à formuler mes déclarations dans mon esprit quand on cogna enfin à la porte. Mon âme entière en frissonna de joie. Je glissais sur mes yeux un foulard, comme elle me l’avait ordonné et titubai jusqu’à sa rencontre. « Bonsoir... » Sa voix chaude me donna l’envie de la complimenter du regard, mais mes narines se contentèrent de son parfum. «Mon amour.» Soufflais-je en la saluant d’un mouvement de tête. Je ne voulais rien laisser au hasard, lui faire comprendre que nous avions bel et bien fait un marché, qu’elle était dorénavant ma petite-amie, qu’elle le veuille ou non. L’idée me ravissais jusqu’en figer un sourire sur mes lèvres. Elle me saisit par le bras et me traîna comme un chien en laisse. Je ne lui opposai aucune résistance. Un silence confortable s’installa et laissa nos rires triompher. La terre semblait perdre de sa consistance sous chacun de mes pas, mon coeur battant à tout rompre, de peur et d’impatience. J’aimais ce jeu malgré tout, j’adorais l’entendre de bonne humeur, partiellement par ma faute. Nous fîmes un bout en voiture, un autre à pied, pour enfin nous immobiliser, les deux jambes plongés dans ce qui me semblait être du sable mouvant. Elle me lâcha et m’abandonna un long moment, je n’osai bouger de peur d’être sur le bord d’un précipice puis; « JOYEUX ANNIVERSAIREEEEEEE LE PLUS BEAUUUUU !! » La libération de ma vue accompagna ce cri de joie. Mes yeux se ravirent de l'obscurité presque complète, de l’ambiance romantique qu’elle avait créé de ces mains minutieuses et amoureuses. Je ne pouvais plus douter de rien, cette femme m’aimait décidément plus que je n’en valait la profondeur. Un grand sourire s’étira sur mes lèvres, je pouvais goûter déjà du bout de la langue le festin qu’elle avait élaboré. Tout me fis saliver. Des bougies illuminaient la natte blanche. Le plus beau restait le silence, l’isolement avec la femme que j’adorais. Où était-elle déjà? Je fis demi-tour pour voir la mer d’abord, les étoiles ensuite et puis son visage en dernier. Mon coeur manqua un battement en découvrant son nouveau look. Tellement belle dans la noirceur de ses cheveux. Son regard n’en devenait que plus intimidant. «Merci.» Murmurais-je le souffle court. On ne m’avait jamais aussi ému, aussi touché. L’extase total me vibra dans chaque membre. Je me jetai sur elle, sur ses lèvres, mes doigts s'entortillant dans ses cheveux pour en découvrir la nouvelle texture, leur nouvelle couleur du bout des ongles. L’instant fut trop court, mais il suffit à me faire planer. Mon coeur battant son bonheur si fort qu’il en comblait le silence. «Comment as-tu deviné que c’était exactement ce que je voulais? Une belle brune juste à moi.» Mes doigts se jouaient toujours de sa chevelure lui tombant sur les épaules, un ruban blanc faisant contraste sur son front. Vraiment très belle. « Tu sais que t’avais pas besoin de me kidnapper pour m’avoir, hum?» J’arquai un sourcil, glissant mes mains dans son dos pour la retenir près de moi. D’un ton plus doux je portai mes lèvres à son oreille. «Je suis tout à toi.»

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"Mon amour" ces mots s'étaient glissés sur mes oreilles provoquant un électrochoc à mon cœur. Oui, j'avais tellement espéré que ces mots traverses sincèrement les lèvres de Jeremiah malgré la suite plutôt amer des évènements d'hier et ce soir, je fus plus que joyeuse de les entendre enfin. J'avais mené du mieux que je pouvais, l'opération "guider Jeremiah". Opération qui s'était avérée plutôt coriace, mais néanmoins, qui avait fini par nous voler de petits rires. Lorsque que je lui détachais le bandeau, la crainte de ne pas lui plaire dans ce nouveau look s'était emparé de moi. Je sais qu'il aimait les blondes, tout comme les brunes aussi, mais je ne savais pas s'il avait une de ces préférences sur moi ou que cela lui importait peu du moment que je restais la même. Arrêtée derrière lui, incapable de bouger, je voulais aussi qu'il admire tout le travail que j'avais fourni pour simplement fêter dignement son anniversaire. Certes, il aurait préféré peut-être une fête avec presque la moitié de ses amis ou je ne sais quoi d'autre, mais ce soir, je voulais ce moment rien que pour nous deux. Mon cœur cogna violemment dans ma poitrine lorsque le Lowell se retourna pour me re-découvrir enfin. Son regard s'attarda immédiatement sur mes cheveux et aussitôt ce fut la crise dans mon cerveau, si bien que s'en m'en rendre vraiment compte, je me pinçais nerveusement les lèvres tout en baissant la tête. Il me remercia et rapidement j'hochais négativement de la tête pour lui montrer que c'était tout à fait normal et que sa naissance était un jour important à mes yeux, puisque c'est grâce à ce jour que j'avais pu connaître un homme comme lui, ce même jour qui me bénissait d'un amour que j'espérais réciproque. Jeremiah se jeta littéralement sur moi, tel un lion affamé de sa proie commençant par dévorer la bouche et je lui rendis son baiser dignement, telle une pécheresse avive de croquer le fruit défendu. Mon cœur se mit à battre très vite et je peinais à respirer normalement. Mes mains se hissèrent sur les joues chaudes du lowell que je pris plaisir à caresser tout en pressant davantage mes lèvres contres les siennes. Le contact de nos deux peaux étaient exquis. Bien que ce moment fut court, mais suffisant pour me garder encore enivrée. Il murmura quelques mots et aussitôt mes lèvres s'étirèrent pour lui offrir un de mes plus beaux sourires. « Peut-être que je sais lire dans tes pensées qui sait... » Faux, mais le stress retomba littéralement de mes épaules, car cela me prouvait que mon nouveau look lui plaisait. Ô combien ses dernières remarques me firent pâlir de joie, de désir, d'envie, de toutes sortes de sentiments inexplicables à entendre de sa bouche, qu'il était tout à moi. « Vraiment ?. » Soufflais-je d'une crémeuse douceur, alors que l'une de mes mains commença à glisser le long de sa main gauche, commençant par le bas, remontant doucement... « Tes caresses ?... » Je glissais encore, contournant ses épaules pour venir toucher son cœur à l'aide d'un doigt. « Ton cœur ?... » Je remontais lentement mon doigt vers sa gorge, puis ses lèvres, stoppant à ce niveau... « Ta bouche ?... » avant de continuer le trajet sensuel vers ses yeux qui avaient pour don de m'intimider d'un simple regard, là je passais tous mes doigts sur son oeil gauche. « Et...tes yeux ?... » concluais-je par une descente vers sa joue. « Tout à moi ? Vraiment rien qu'à moi ? Tu veux dire comme... Ah non j'ai trop peur de le dire again et que tu disparaisses de nouveau comme hier... » Oui car hier lorsque je l'avais avoué désirer qu'il soit mon petit-ami, il avait rapidement pris la fuite et cela m'avait énormément troublé. Je savais qu'il appréciait beaucoup la gente féminine, je n'étais pas naïve à ce point, mais je savais aussi que je pouvais lui faire oublier toutes ses femmes si je le voulais et c'était ce que je voulais. Je voulais être l'unique femme de sa vie, du moins dans son cœur et je ne comptais pas m'arrêter sans avoir réussi. Qu'il me certifie ce soir qu'il m'appartenait était déjà un bon début, nous étions sur la bonne voie, cela ne faisait que commencer et surtout, j'avais confiance en lui.

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Mon coeur s’imposait cette symphonies irrégulières et étourdissantes, j’aurais mis ma main au feu qu’il s’agissait bien d’amour. Ce parfum luxurieux des idylles qui se formaient en un instant magique, une expérience hors du commun. Mon corps entier explosa de joie, de reconnaissance, du bonheur de l’avoir dans ma vie. C’est tout mon regard qui tenta de lui communiquer cette découverte, ce mal être intérieur si délicieux qu’il s’apparentait à la mort. « Vraiment ? » En mettant fin au baiser longuement espéré, un baiser qui n’avait rien de la droiture habituelle-… ô je ne voulais jamais rien goûter de différent-, elle se mit à me faire l’amour de sa voix. Ses mains glissèrent contre ma peau contaminée par l’envie. Elle me séduisait d’un geste, d’une douceur. « Tes caresses ? Ton cœur ? Ta bouche ? Et… tes yeux. » Ses mains, ces deux tortures, me pointèrent du bout des doigts les endroits qui lui appartenaient enfin. Ce fut long et ce fut périlleux mais nous y étions. Je pouvais presque sentir ses lèvres prendre la place de se frôlement, de ce frissonnement dans mon échine.Sans m’en rendre compte, j’avais clos mes yeux à demi, je m’étais laissé emporter par l’ivresse de vivre, ignorant le flot sanguin maintenant brûlant qui se glissait entre mes jambes. Elle ne connaissait pas son pouvoir sur moi. « Tout à moi ? Vraiment rien qu'à moi ? Tu veux dire comme... Ah non j'ai trop peur de le dire again et que tu disparaisses de nouveau comme hier... » Cette allusion aux désastres de la veille suffit à me ramener sur terre, mais je n’allais pas laisser ce souvenir gâcher le potentiel qu’avait cette soirée. « Tu peux le dire, je te promet de ne pas m’enfuir, de toutes manières il me semble que tu te sois arrangé pour qu’un tel évènement ne se produise pas ce soir.» Un sourire se glissa sur mes lèvres, ce que j’adorais le plus c’était bien l’isolement. Ah ce qu’elle pouvait être belle, une seule envie persistait, un unique besoin… devrais-je le verbaliser? Je m’accrocher à une mèche de ses cheveux, l’attirant vers moi pour que ma bouche puisse s’échouer sur son oreille. «Tu sais comment j’ai su enfin que notre amitié c’était envolée, qu’elle avait laissée place à quelque chose de...» Plus viscérale. Mes nez se réfugia dans son cou, humant ce parfum si familier et pourtant renouvelé par mes plus récentes réalisations. «… tu me rends dingues...» Ce n’était pas la suite de ma phrase, c’était simplement un fait. Une boule se forma au sein de mon ventre, demandant qu’à être libérée par ses soins. «J’ai su quand je l’ai enfin ressentie, comme je le ressens actuellement… Diams, j’ai envie de te faire l’amour et de ne jamais m’arrêter.» Qu’un souffle écourté par ma folie glissé au creux de son oreille. Ma langue glissa sur mes lèvres, frôla l’arrête de son oreille appétissante. Je la déshabillait déjà dans mon imaginaire, je pénétrais les limites que nous nous étions fixés, qui s’éfondrait maintenant. Je ne pourrais plus tenir longtemps si… «Mais d’abord, j’ai envie de goûter à autre chose.» Je me reculai rapidement, souriant ma ruse, et puis elle l’avait bien mérité… elle m’avait torturé la première. Je me glissai sur la natte blanche étalée sur le sol, croissant mes jambes comme un indien et jouissant du regard de ce qui était offert devant moi… elle. Mes mains plongèrent malgré tout et aveuglément dans les victuailles, je crois que c’est une fraise que je sens du bout des doigts. Presque aussi délicieux que…

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Mon coeur battait très fort aux gestes que je venais de faire afin de me rassurer qu'il était vraiment bien à moi toute seule. C'était comme si je lui faisais l'amour par le son de ma voix et croyez-moi, j'avais autant de papillons dans le ventre. Je dus détourner le regard à plusieurs reprises de peur que j'explose en mille morceaux. Il me rendait complètement dingue. D'ailleurs, il me rassura en me certifiant qu'il ne s'échappera pas cette fois-ci, mais en même temps, je ne comptais pas du tout le laisser s'en aller, maintenant je ne le lâcherais plus. Je comptais bien garder ce diamant à mes côtés aussi longtemps que je vivrais. « Tu es...mon petit-ami et...je ne te lâche plus ! An-an !. » Disais-je en hochant négativement de la tête pour appuyer mes paroles. Il s'accrocha à l'une de mes mèches afin de m'attirer vers lui et me susurrer de belles paroles. Sayez, c'était à son tour de provoquer avec sa voix, son souffles... à chaque geste, il me rendait complètement folle. J'allais finir accro à une toute nouvelle drogue alias Jeremiah, mais qui ne se vendra jamais sur le marché, non non et non, cette drogue m'appartenait dorénavant et je comptais la partager avec personne. « Je crois que c'est contagieux, parce que tu me rends dingues aussi. » Et la suite des paroles du Lowell me pétrifia sur place. Il avait envie de me faire l'amour, d'ailleurs, je sentais le bout de sa langue effleurer l'arrêt de mon oreille et je n'arrivais plus à calmer mon cœur, je crois qu'il était en éruption, prêt à éclater en lave de volcan. Mes joues avaient chauffé à une vitesses inimaginable, on aurait dit que mon corps était en feu. Et tout cela, causé par de simples petits mots. Qu'en sera-t-il du moment fatidique, lorsqu'il me fera vraiment l'amour ?. Jn'osais pas imaginer pour ne pas aggraver mon cas présent et ne plus savoir ou donner de la tête. Concentration Diam, concentration !. « Tu...Euhm... » Balbutias-je. Okey, là vraiment j'étais toute rouge, mais tellement mignonne à rougir sur l'aveu qu'il venait de faire, qu'on aurait presqu'envie de me croquer. Il recula en me laissant sur ma faim, d'accord, il voulait jouer à ça ?. Je le laissais s'installer sur la natte un large sourire aux lèvres. Restant quelques minutes debout, j'enlevais mon bandeau de mes cheveux et les ébouriffaient, les laissant tomber sauvagement sur mon visage. Ensuite, je m'avançais vers lui, prenant soin de me baisser à son niveau, faire comme-ci j'allais l'embrasser, mais non, je gardais juste mes lèvres devant les siennes, laissant mon souffle chaud se mêler au sien et très lentement, je virais vers son oreille afin de lui murmurer d'une voix sensuelle. « Jeremiah Spencer O'Brien.... I...Love...You !. » Marquant une courte pause entre chaque mot de ma déclaration, je soufflais doucement sur son oreille tout en attrapant une fraise. Nos lèvres furent de nouveau à quelques centimètres et à la place d'un nouveau baiser, je plaquais la fraise entre mes lèvres et en croqua un énorme bout en dévorant littéralement le lowell du regard. Ce geste se voulait sensuel et lent, histoire de le provoquer. Installant de nouveau une petite distance entre nous, j'allumais les deux bougies de son gâteau et commençais à chanter pour lui. J'étais tellement heureuse de fêter ce jour en tête-à-tête avec lui et quand on y pense, nous avons officialisé ce début d'une longue et belle histoire d'amour, le jour même de son anniversaire. Quelle bonheur. Je le laissais souffler avant de lui tendre un couteau le retournant. « Allez, fais un vœu avant de couper !. » Et j'espérais de tout cœur que son vœu se réalisera. Mes iris verts ce perdaient simplement dans ce si beau spectacle qu'était Jeremiah.

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« Tu es...mon petit-ami et...je ne te lâche plus ! An-an ! » Jamais je n’avais été plus heureux de l’entendre se vanter d’une chose. Ça me complimenta de la tête au pied, moi avec elle, elle avec moi, c’était absurde mais réel. Si beau qu’il m’en donnait mal au ventre, mon estomac bousculé par les ailes de tous ces papillons. Je bouillais d’impatience d’en découvrir encore plus sur la femme que j’aimais, de la connaître sous ce nouveau visage. Ce nouveau lien qui nous unissait ne changerait pas grand chose à notre dynamique, nous avions toujours été peu discret de nos démonstrations d’affections... mais s’il y avait une chose que j’avais envie d’essayer, c’était de la sentir jouir, trembler, perdre possession de son corps entre mes doigts. Quel goût aurait cet orgasme sur ma langue? Comment arriverais-je à m’arrêter si elle m’en faisait goûter l’extase? Arriverais-je enfin moi-même à... l’idée seule me rendait fou! J’en verbaliser mes envies, la sentant attentive et pendu à mes lèvres, curieuse d’en savoir encore plus sur mes envies et intentions. Elle pouvait m’avoir ici, n’importe quand, tout le temps. J’allais en mourir avant d’en avoir terminé, je me liquéfiais sur place, pour et par elle. « Tu...Euhm... » Sont mes seuls mots qu’elle trouva pour répondre à ma confession. Ce n’était pas grave, elle me prouverait bien un jour ou l’autre juste à quel point elle me voulait. J’allais bien m’arranger pour la faire craquer. Je fini par la fuir, doutant de mes propres capacités à retenir mes ardeurs et alla m’asseoir. Vu d’en bas elle était encore plus magnifique, rosit par mes paroles, elle portait ma confession sur son visage et ça lui allait à ravir. Je m’en mordis la lèvre, prêt à croquer dans la sienne. Elle se joua de ses cheveux, mon point faible, les faisant danser dans l’air illégalement, attisant ma jalousie de ne pas les sentir contre mon torse nu. Elle allait me rendre dingue. J’écarquillai les yeux quand elle se rapprocha, c’était de l’indécence... je ne pourrai jamais plus lui résister, il me fallait l’avoir sous moi immédiatement. Elle me tenta d’un baiser, mais me fis languir. J’en grogner audiblement, c’était la dernière fois que je lui permettais ce coup. « Jeremiah Spencer O'Brien.... I...Love...You ! » Ce fut à mon tours de me faire avoir. Que de poésie et de vérité. Je ne pourrais plus jamais en douter. Je me tournai vers son visage pour lui répondre avant qu’elle renchérisse. C’est une fraise cette fois qui devança mon baiser. Elle me déshabilla du regard, je sentis mes vêtements fondre sur ma peau fumante de chaleur. Je voudrais être cette fraise, je voudrais avoir ses lèvres, les sentir voyager sur mon corps entier. «Je n’aurais jamais cru dire ça un jour... mais je suis jaloux d’un fruit, c’est fini pour toi les fraises, tu m’entends?» Je savais pertinemment bien que je n’avais pas le droit de lui donner des ordres, mais celui-ci avait tout d’une provocation. Qu’elle m’obéisse ou non, j’aurai ma vengeance. Elle se tourna un instant pour allumer les bougies posées sur le gâteau à l’allure appétissante. D’une voix cristalline elle entama son chant, ô comme elle me fit fondre. Un sourire énorme se figea sur mon visage, je me souviendrai de ce moment pour encore longtemps. « Allez, fais un vœu avant de couper ! »Je clos les yeux, jouant le jeu jusqu’au bout. « Je souhaite ...» Que pouvait-on demander de plus?« ... que jamais rien ne change, oh et que ma petite-amie, bon sang j’adore ce mot, réalise l’ampleur de ce qu’elle m’a fait, qu’elle réalise à quel point je...» J’ouvrai les yeux, plongeant dans ces yeux brillants de lueurs de bougies. Magnifique. Je soufflai une fois avant que le feu ne s’éteigne et murmurai sobrement; «Je l’aime.» Ma voix possédait toute la franchise du monde, je n’avais jamais été aussi certain d’une chose. Ça envenima mon coeur tout entier, j’adorais dire ces mots et la voir les entendre. Je secouai la tête avant de fondre en larmes et me saisi du couteau qu’elle me tendait. «Je crois qu’on aura pas besoin de ça.» Je plongeai mon index sur le glaçage et le tendu près de ton visage. « Qui a réellement besoin d’ustensile dans la vie?» Mon doigt gommé s’écrasa sur ses lèvres, les maquillant d’un mouvement avant de venir y poser mes lèvres. Hum, délicieux.

JEREMIAH & DIAMANTIKA

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Je voulais le provoquer, chose qui avait bien marché à en juger par ses petits grognements. Mon cœur n'avait jamais été aussi affolé de sa vie, certes, il l'était auparavant en compagnie de Jeremiah, mais jamais au plus grand jamais, il avait fait autant de bruit. Je crois que si l'on mettait un micro ou un truc du genre, il pourrait facilement faire écho. Je riais à sa remarque sur les fraises, il était jaloux de la simple petite fraise que je venais de goûter entre mes dents, c'était peut-être mes fruits préférés, mais quitte à avoir le choix de dévorer qu'une chose, évidemment que ce serait mon petit-ami et gosh, ça me rendait toute chose de le dire et même de le penser. « Je peux me passer de fraises du moment que je peux te croquer quand j'veux !. » Et où je veux et n'importe quand. J'esquissais un large sourire alors que mon regard détaillait ses lèvres sans aucune gêne, je passais même ma langue sur les miennes pour lui montrer à quel point il était beaucoup plus appétissant que ces petites fraises. Nous allions enfin pouvoir couper son gâteau en ce jour qui n'était pas seulement important pour lui, mais ça l'était pour moi aussi, c'était même le plus beau jour de ma vie. Officialiser notre histoire le jour même de son anniversaire restera éternellement gravé dans ma mémoire. Et pendant qu'il faisait son vœu, je posais mes paumes sur la natte, me penchant littéralement vers lui mon visage à quelques centimètres du sien, juste je restais là dans cette position, sourire béa, regard figé, yeux pétillants de mille éclats, cœur papillonnant, j'admirais simplement mon homme. D'ailleurs, je me passais en boucle dans la tête que j'étais la femme la plus chanceuse de la terre pour avoir cet ange à mes côtés afin de m'aimer et me chérir. « T'es beau... » Murmurais-je doucement alors qu'il venait d'ouvrir les yeux pour plonger son regard dans le mien. Son "je l'aime" avait provoqué un état critique à mon corps, ma peau s'était hérissée à son maximum, je sentis une nouvelle fois mes joues en feu presque sur le point d'avoir une géante fumée sonner et sortir de mes oreilles. C'était sincère et je le sentais même au bout de ma langue simplement par le son de sa voix. J'avais juste envie de fondre en larmes après cette déclaration, mais non, je ne devais pas me laisser gagner par l'émotion si grandissante de cet instant si magique, car il allait me prendre pour une grande sensible, bien qu'il le savait probablement depuis longtemps malgré mon air de bitch que j'aimais donner. Nous secouâmes nos têtes en même temps avant qu'il ne dépose le couteau et s'empare d'un peu de glaçage pour venir l'éparpiller sur mes lèvres. J'arquais un sourcil et le laissa faire, car de toute façon, il savait me surprendre encore et toujours. Il posa ensuite ses lèvres afin de retirer le glaçage et sans perdre une seconde, je prolongeais le baiser aussi court soit-il. « T'as raison... personne !. » A mon tour je plongeais mon doigt dans le glaçage l'étalent ensuite sur les lèvres du lowell, sauf que moi j'usais de ma langue que je passais lentement y redessinant le contour afin de retirer la crème. Le glaçage étant sur le bout de ma langue, je l'avalais de sorte qu'il regagne l'intérieur de ma gorge. « Umm...délicieux !. » Gémissant doucement mes propos. Je coupais un petit bout de gâteau, le saisissant entre mes doigts que je positionnais à l'entrée des lèvres de mon amour alors qu'il n'en fit qu'une bouchée par la suite. Mes lèvres près de son oreille, je murmurais. « Je veux que tu libères ton corps de tout tes vêtements et que tu me rejoignes dans l'eau !. » Il n'avait peut-être jamais fait ça auparavant, nager tout nu dans la mer ou peut-être que si, je n'en savais rien. Lui volant un furtif baiser avant de me lever et d'aller au bord de la mer, je me dévêtis rapidement de ma robe et de mes sous-vêtements afin de me faufiler lentement dans l'eau, avançant jusqu'à ce qu'elle m'arrive un niveau plus haut de ma poitrine. Trempant mon corps histoire de me mouiller les cheveux, j'en ressortis rapidement. J'étais de dos et mon regard logeait à présent le ciel parsemé d'étoiles plus brillantes les unes aux autres sans compter la lune, maîtresses de la nuit. Elles étaient seules témoins de ce magnifique jour. Quel beau spectacle. Quelle belle soirée. Quelle magnifique compagnie. J'étais aux anges avec le plus beau des anges, que demander de plus ?.

happy birthday honey

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Je fus satisfait de son choix, elle me prenait moi à défaut de son fruit préféré, je n’étais pas dupe au point d’ignore que ceci était une preuve d’amour immense. Elle me regarda avec appétit, son visage entier criait famine alors qu’elle s’approchait dangereusement de mes lèvres. Sa langue kidnappa mon souffle un instant alors que je la sentais humidifier ma bouche. Un murmure m’échappa, la sensation était simplement exquise. « T'es beau... » Me dit-elle alors que je verbalisait mon voeu de la voir combler. Il y avait une franchise accablante dans ce simple aveux, je m’en laissai fondre sans savoir y répondre. Je m’amusai avec le glaçage du gâteau, l’étendant contre ses lèvres pour m’en ravir davantage. Je l’embrassai du bout de la langue pour déguster mon oeuvre, il n’y plus de doute, je n’avais jamais rien manger de plus succulent. Elle m’imita à son tours, me faisait goûter un peu de ma propre torture... c’était douloureux d’être la victime cette fois. Devoir être sage et ne pas lui voler son plaisir d’un goût de langue. « Umm...délicieux !» Son souffle doucereux me posséda entier, sans doute savait-elle qu’elle me torturer habillement... je voulais l’entendre gémir encore plus fort, pour moi, par ma faute, sous l’emprise d’un orgasme imminent. Elle me coupa le droit de parole en glissant un morceau de gâteau entre mes lèvres, elle savait pertinemment bien que j’était affamé, sans doute mes yeux parlaient-ils à ma place, la complimentait dans sa beauté. « Je veux que tu libères ton corps de tout tes vêtements et que tu me rejoignes dans l'eau ! » Me glissa-t-elle à l’oreille alors que j’avalais avec mal ma bouchée. Ma gorge se nouait sous l'impatience, cette boule de feu ne faisait que grandir en mon centre, si je n’agissait pas rapidement, j’allais en mourir. Je mijotai ses mots sans rien dire un moment, l’observant sans la voir se relever, m’embrasser une dernière fois et s’enfuir vers la noirceur. J’arquai un sourcils en soupirant mon plaisir de la voir galoper ainsi, amoureusement, c’était tout son corps qui me prouvait son bonheur. Elle se dévêtis sous mon regard perplexe, allait-elle vraiment... elle me prouva rapidement que oui. Elle se retrouva nue en intégralité en moins de temps pour le dire. Je me relevai, mon coeur battant violemment son rythme. Je devenais rapidement nerveux quand il s’agissait de... j’étais beau parleur, mais petit faiseur. Le plaisir charnel n’était pas l’une de mes passions premières. Je retirai ma chemise lentement, gardant les yeux rivés sur elle alors qu’elle était maintenant habillée de vague. Je fis glisser mon pantalon, mais gardai mon boxer en bon lâche que j’étais. Je me faufilai jusqu’à elle, pataugeant d’abord, nageant ensuite. L’eau salé était tiède et épousait avec douceur mon corps entier. Une fois auprès d’elle je levai les yeux comme elle le faisait vers le ciel étoilé. C’était magnifique, assez pour m’en couper le souffle. « J’ai triché je crois.» Je lui saisit la main sous l’eau et la menait doucement jusqu’à moi, jusqu’à ce qu’elle rencontre le tissus de mon sous-vêtement toujours illégalement posé sur mes fesses. Le fait de la savoir nue près de moi me rendait nerveux, elle ne m’avait sans doute jamais connu aussi timide, aussi emprunt à l’évité du regard. « Je dois avouer que je n’aurais jamais pu imaginer un tel scénario... c’est autant magnifique qu’effrayant.» Je soupirai en baissant la tête pour l’observer enfin. Je ne pouvais plus voir la beauté de ses formes ainsi ensevelis sous l’eau. Cette boule au fond de ma gorge ne c’était pas encore évanouis. Je ne savais plus quoi faire, plus ou me mettre. « Tu me rends nerveux Diams, je ne sais pas ce qui m’arrive, mais...» Je portai sa main cette fois à mon coeur, celui-ci battait incroyablement vite et fort, il m’étourdissait. « Dis moi quoi faire.» Soufflais-je le souffle court. J’avais envie de beaucoup, mais j’étais paralysé par la peur, une première dans toute ma vie emplis d’aventures à risque pourtant.

JEREMIAH & DIAMANTIKA

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Perdue dans ses pensées, mon regard plongé dans le ciel d'où des milliers étoiles brillaient comme pour nous imposer leurs présences pour rendre encore plus merveilleux ce moment à deux. Je revins vite à la réalité lorsque Jeremiah venait enfin de me rejoindre m'avouant avoir triché. J'arquais cependant les sourcils ne captant pas tout de suite ses propos, ce n'est que lorsqu'il s'empara de ma main pour m'attirer à lui que je sentis son bout de tissu frôler mes cuisses. « Et tu sais que c'est mal de tricher ? Je vais devoir te punir Jeremiah !. » Mon sourire s'élargissait alors que mon regard pétillait de malice. La seule lumière que nous avions n'était pas celle des néons, mais celle de la pleine lune et les seuls bruits n'étaient pas ceux de la musique, mais ceux des remous de l'eau, un bruit léger et très décontractant. « Ce qui est encore plus magnifique que tout ça, c'est de voir ton air si timide, je crois que ça me fait littéralement fondre... » Je ne l'avais jamais connu aussi timide, il évitait même mon regard. Purée, est-ce que j'allais tenir bien longtemps avant de lui kidnapper de nouveau ses lèvres ? Non je ne pense pas, il me faisait craquer là, de plus, il était si bien battit, c'était mon apollon à moi. Rien qu'en dévorant ses courbes musculaires du regard, de nouveaux papillons se formèrent au niveau de mon bas ventre. I'm crazzy finish. « Je ne saurais te le dire, je ne suis pas plus avancé que toi... tu me fais perdre tous mes moyens, c'est à peine si j'arrive à me tenir sur mes jambes !. » Disais-je alors qu'il attrapa de nouveau ma main pour la poser au niveau de son cœur. Je pouvais entendre son cœur battre sous la paume de ma main, je fermais doucement les yeux pour me laisser emporter par cette douce et belle mélodie qui fusionnait avec les battements de mon propre cœur. Oh mon dieu, je pourrais écouter encore et encore ce beau son si apaisant. Il me coupait littéralement de ce monde, me faisait voyager vers l'inconnu, vers le désir, vers la passion, vers la tendresse, vers...l'amour. Oh Jeremiah, que nous arrive-t-il ?. J'ouvris enfin les yeux, glissant ma main posée sur son coeur jusqu'à ses lèvres lui barrant vivement les mots. « Shhhuu... » Lui ordonnais-je glissant encore mes doigts jusqu'à ses yeux et les fermant doucement pour encore quelques minutes. « Ne les ouvrent pas... » Murmurais-je tendrement et c'est avec pleins de malices que je plongeais la tête sous l'eau, mes mains vinrent à se poser sur chaque côté du boxeur du Lowell que j'empressais de faire glisser jusqu'à réussir à l'enlever. Il avait dû le sentir, mais pourtant il ne s'était pas opposé, tant mieux, il m'avait fait confiance et c'est ce dont j'espérais de sa part. De retour à la surface avec le boxeur, Jeremiah ouvrit enfin les yeux tandis que son boxeur se trouvait maintenant à la portée de ses yeux accroché à mes petits doigts. « Je crois que nous sommes quitte maintenant... mon amour !. » J'éclatais de rire, passant mes bras autour de son cou, je posais littéralement mes lèvres sur les siennes complètement et atrocement en manque de ce goût si sucré. Mon baiser était mélangé à des rires, alors que jetais plus loin son boxeur afin de serrer l'étreinte de mes doigts sur sa nuque. Sauf qu'en me penchant davantage sur lui, plaquant ma poitrine contre son torse pour presser férocement mes lèvres contre les siennes, Jeremiah perdit l'équilibre et c'est dans des rires partagés contre nos lèvres que nous tombions dans l'eau. Je me relevais rapidement, plongeant sous l'eau, nageant jusqu'au rocher que j'avais repéré plus tôt et me cachais derrière celui-ci. Je ne fis que légèrement pencher la tête sur le côté afin de voir si mon homme me cherchait du regard. Faudra qu'il me retrouve et j'essayais de faire taire le plus possible mes petits ricanements, bien que mon corps et mon âme se languissaient déjà de lui. Trouve moi...mon bien aimé.

happy birthday honey

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J’étais coupable, je le savais. Coupable de ma gêne et de mon manque d’expérience. J’avais déjà toucher une femme, mais jamais à m’en brûler les pores de peau. Diamatika revêtait maintenant une étrange fascination, m’inspirant des sentiments que je n’avais alors jamais connus. Ça me rendait nerveux, ça me poussait à rester vêtu alors que le code était à la nudité. Elle me menaça de me punir, j’ingurgitai avec mal… je ne comprend pas ce qui m’arrive. « Ce qui est encore plus magnifique que tout ça, c'est de voir ton air si timide, je crois que ça me fait littéralement fondre... » Je baissai les yeux sur l’horizon, refusant de la regarder en plein coeur alors qu’elle avait deviné sans mal ce qui me trottait dans l’esprit. Ce n’était pas juste, alors que moi j’ignorais complètement ce qu’elle avait dans la tête, ce qui nourrissait aujourd’hui sa confiance intimidante en ces moyens. C’était sans doute l’expérience, l’idée me rendait complètement jaloux. «C’est pas marrant, arrête de me regarder.» Je grognais presque, pour la première fois de ma vie j’étais impuissant face à la nouveauté. J’ignorais quoi faire pour me sortir de mon impasse, pour reprendre le dessus sur elle. Quand je lui demandai son aide, elle me répondit qu’elle était aussi perdue que moi, mais j’avais peine à y croire. Peine à imaginer ces genoux faiblir, comme le faisait les mieux actuellement, assommées par la même lourde passion. Je portai sa main à mon coeur, voulais démontrer par le rythme de mon coeur ce que je n’arrivais plus à verbaliser. Ma gorge était si asséchée, que m’arrivait-il? J’ouvris la bouche pour faire un ultime essaie, mais elle me la boucla rapidement.« Shhhuu... »Elle me cacha la bouche et puis les yeux, sa paume contre ma peau m’incendiait sous son passage, ô ce qu’elle pouvait me rendre dingue! « Ne les ouvrent pas... » Je n’y serrais même pas tenter, ici le noir avait quelque chose de rassurant, il m’empêchait du moins de me perdre dans la contemplation de son si beau visage. Une vague plus violente me frappa au torse et j’avalai une bonne gorgée d’eau tièdement salé. Beurk. Je grimaçai, juste à temps pour la sentir entre mes jambes, pour me sentir dévêtu comme au premier jour, une chaleur intense me bouillis aux joues. J’ouvris les yeux pour constater les dommages, elle tenait maintenant mon boxeur entre ses doigts… elle n’avait pas le droit, je… Elle me captura entier en posa ses lèvres contre les miennes, j’en gémis ma surprise et mon bonheur en l’accompagnant de toute ma passion. Ma gêne se dissipa un peu, mais jamais complètement, ce baiser était plus salé qu’à l’ordinaire, mais vraiment pas désagréable, hum. Ses doigts se faufilèrent à travers les cheveux de ma nuque, me faisant frissonner au passage. Elle rit et je la suivis, c’était beau, c’était romantique à notre image. Ça en deviendrait un beau souvenir. Notre étreinte fut violemment interrompu par le passage d’une vague qui me fis manquer d’équilibre. Je la sentis m’échapper alors que j’avais toujours la tête ensevelis. En revenant à la surface je glissai mes mains sur mon visage pour en dégager mes cheveux trop long tombant sur mes yeux. Elle avait disparue. Je plissai mes yeux piquant de sable pour l’apercevoir, toujours sans succès. Je marchai jusqu’au rivage, attrapant mon boxer tordu d’un geste et l’enfilant rapidement de l’autre. Je n’y pouvais rien, j’étais trop gêné. Je tournai la tête de tous les côtés avant de l’entrevoir enfin, le bout de sa tête timidement percevable au sommet de ce géant rocher. Oh, c’était donc ça, elle voulait jouer? Un sourire se glissa sur mes lèvres. Je la rejoins sans attendre, mes yeux brûlant d’abord son visage, tombant ensuite sur son corps toujours aussi magnifiquement nue. Ça me noua la gorge d’un timide soubresaut. «Ce ne devrait pas être légal d’être aussi belle.» Je me jetai sur elle pour la serrer entre mes doigts trempés, son visage retrouva le mien en un baiser passionnel, en une caresse sensuelle. Je laissai mes paumes découvrir ce qu’elles n’avaient jusqu’alors jamais touché, glissant, s'éternisant le long de son corps pour en saisir la douceur. Sa poitrine, ses hanches, ses fesses, je n’osais allez plus loin. Un coup de vent refroidis mes ardeurs et m’invita à la mettre au chaud, je la saisit sous les genoux pour la soulever de terre puis l’emportai avec moi jusque dans la grotte. Je l’assis sur le sol, me saisissant de la couverture blanche de surplus qui gisait au coin de la natte, pour la déployer sur nos deux corps quasi frigorifiés. «Rappelle moi de ne jamais plus te laisser m’entraîner dans tes aventures, t’imagines s’il y avait eut des requins?» J’étais soudainement assaillit par cette gêne familière. Il me fallait changer de sujet et vite, pour oublier ce qu’avaient ressentis mon âme en caressant son corps.