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KARY&LOUKAS << Meet me, i can't sleep.

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Et le voilà qui se levait d'un bond et qu'il haussait la voix contre moi. Je le regardais une minute interloquée non mais, il venait de péter un plomb ou quoi? Oui je prenais peut-être la défense de mon père mais, jusqu'à preuve du contraire coucher avec une bonne femme ne voulait pas dire mener une double-vie, il y a un monde de différence. S'il avait vécu avec la mère de Loukas, s'il avait élevé son fils tout en mentant là il aurait mené une double vie. Je ne le connais pas c'est vrai, je ne le connais que depuis peu mais,... Voilà que je le fusillais du regard puis je baissais les yeux sans rien ajouter. Je le laissais passer ses nerfs sur moi momentanément. Mais, je n'appréciais pas, clairement pas. Pas du tout même, j'avais une sainte horreur que l'on me crie dessus cela faisait bouillir lentement mais, sûrement mon sang dans mes veines. Je n'ai besoin de personne me dit-il, je relevais une fois de plus les yeux vers lui, calmement, oui en apparence c'était le calme avant la tempête. Je me retenais alors que l'une de mes jambes battait la mesure d'énervement pur et simple. Il continuait de plus belle, c'est ta famille et pas la mienne, voilà qu'il me heurtait soudain dans cette phrase criante de vérité, oh bien entendu que non, je n'étais qu'une moitié de frangine tout juste une sang mêlée pas clairement pareil que lui. Mes prunelles brûlante vinrent se poser dans les sienne alors qu'il s'était assis à nouveau. Encore une fois, je n'avais pas bougé mais, c'était pas bon signe seulement ça il ne pouvait pas le savoir. J'encaissais ses paroles les unes après les autres dans le plus grand des silences, comme si je n'avais strictement rien à dire, rien à opposer. Il s'était radouci, il me pensait fragile, il pensait que je feignais, que je les cachais. Mon dieu Loukas, tu ne sais pas qu'il faut se méfier des eaux dormantes. Mon regard vint une fois de plus se fixer presque cruellement dans le sien. Pour qui te prends-tu? Tu me gueules dessus et tu crois, tu penses vraiment que je vais laisser faire? Pas ta famille? Mais, je t'en prie je te remercie c'est vrai je ne suis juste rien pour toi hein? Se sont tes frères aussi non? Que tu le veuilles ou pas tu fais partie de cette famille t'as le même père que nous. Je venais de me lever, j'étais tendue comme un ressort prête à lui bondir dessus, je serrais les poings au point que la jointure de mes doigts blanchissaient sous le pression. Tu ne veux pas que l'on te juge mais, tu te permet de juger ton géniteur alors que tu n'as jamais cherché à savoir s'il avait eu vent de ta naissance, si ta mère a eu la décence de lui dire directement. Si tu ne veux pas de moi dans ta vie dis-le mais, si tu me hurles encore une fois dessus je t'assures que tu vas prendre mon poings dans le nez okay? En formulant les paroles qu'il avait prononcé il m'avait presque en sorte reniée. Soit, si c'était le fond de sa pensée. J'avais éprouvé le besoin de me confier, de savoir ce que je devais faire et tout ce qu'il faisait s'était me pousser à bout. J'en avais les larmes aux yeux mais, je lui avait purement et simplement tourné le dos. Rentre chez toi, c'est bon. finis-je par lancer.

   
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Kary & Loukas
Meet me, i can't sleep
J’avais besoin de me vider l’esprit, la tête, j’avais besoin de mettre sur le tapis toutes mes pensées. Je ne me laissais pas affecter par ces histoires, du moins c’est ce que j’essayais de faire, mais en ayant en face de moi Kary qui était le lien entre mon vrai père et moi, j’avais du mal à nier cette foutue vérité. J’inspirais alors profondément après avoir gueulé un bon coup, après avoir fait résonner ma voix rauque à travers le parc soudainement animé. Je m’asseyais alors à nouveau sur ce foutu banc en soupirant, passant une main dans mes cheveux. J’avais envie d’éclater mais pour dire quoi étant donné que toute cette histoire ne m’atteignait pas ? J’étais en plein dilemme, comme avec cette histoire avec Lyson et ce bébé. Une famille essayait de m’agripper, essayait de changer mon destin et ça m’étouffait, tout ceci n’était pas pour moi. « Je n’ai jamais eu de famille, ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer, mais si tu crois vraiment que tu n’es rien pour moi, pourquoi je suis ici ? Je ne me ferai pas chier pour de la bleusaille. » Elle se trompait, c’était bien ça le problème, je l’appréciais, je la considérais vraiment comme ma sœur, je sentais qu’on avait un lien qui nous unissait, et c’est d’ailleurs pour ça que j’accourais lorsqu’elle avait besoin de moi, que je m’énervais et que je lui criais dessus. C’était son tour, elle avait le droit je l’avais mérité même si au fond toute cette histoire n’était pas de ma faute. Après tout j’avais toujours soupçonné mon père d’avoir épousé ma mère parce qu’elle était tombée enceinte, si jamais il apprenait toute cette histoire… « Je connais ma mère, et crois-moi qu’elle a dû l’informer pour avoir toujours plus d’argent. Mais soit, je me reconnais bien dans ces mots et ces gestes. » Ma mère était une femme vénale, une femme désirant rester éternellement jeune, une de ces filles méprisables qui ne vivaient que par procuration, pour moi, le père de Kary devait forcément être au courant. Je soufflais alors longuement, l’observant le dos tourné, les jointures de ses mains blanches. Je me mettais alors à rire, peut être nerveusement, puis avec un sourire, je lâchais « Allez, arrête tes conneries. T’es ma sœur, pas vrai ? C’est juste… ma façon à moi de t’accepter, mais ne me demande pas de l’apprécier ou quoi que ce soit. Juste… restons-en là. »
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J'avais croisé les bras sur ma poitrine, alors que je lui tournais le dos. Il m'avait heurté, blessée au moment où j'avais eu besoin de me confier. Je n'aimais pas me montrer fragile c'est vrai, j'avais horreur de me montrer perturbée devant quelqu'un, même devant lui. Pourtant en hurlant comme ça il m'avait poussée à bout. Bon dieu, je n'aimais pas qu'il ai ce pouvoir-là sur moi, je ne comprenais même pas comment et pourquoi. Il avait réussi à me faire sortir de mes gonds au point d'avoir voulu lui fiche ma main dans la figure, c'est dingue tout de même. J'en sais rien justement. Je suis une moitié de toi que tu le veuilles ou pas, ça représente quelque chose non? Et même si c'est compliqué pour toi, le mot le plus proche c'est famille. Oui on avait pas la même mère mais, le même sang coulait dans nos veines, je n'avais même pas chercher à comprendre plus loin, à demander une preuve, à faire analyser son sang pour savoir si tout ça était vrai. Je l'avais englobé, je l'avais pris, je l'avais accepté comme tel. Juste avant ça je l'avais sommé de partir, de rentrer chez lui. Pourquoi se prendre la tête avec moi si cela ne lui faisais ni chaud ni froid. Il me parla de sa mère, qui ne semblait pas être une bonne mère, une bonne personne mais, en lui parlant de ce secret que l'on taisait tous les deux... J'avais voulu lui faire comprendre que la mienne était une bonne personne, aussi entière que moi et que si elle venait à apprendre tout ça, elle pourrait lui en vouloir à mort et ma famille, la mienne pouvait voler en éclats. Et voilà qu'il se met à rire. Instantanément, je me retourne plantant mes prunelles bleu acier dans les siennes qu'il a juste comme moi. C'est dingue ce que l'on se ressemble, il me ressemble peut-être même plus que mes propres frères. Cela te fait rire? Tu connais ta mère d'accord, je connais la mienne et ma famille risque de voler en éclat si elle apprends qu'il la trompée. Je regardais son sourire et moi je ne souriais pas, j'avais le visage fermé, les prunelles ancrés aux siennes. M'accepter? Tu n'as pas le choix figures-toi. Je ne te demande pas d'aimer papa mais, de comprendre que si tu as vécu sans j'ai toujours vécu avec et que j'ai peur d'une séparation. Oui, je pense que je ne le supporterais pas, je n'étais pas prête pour ça. Trop d'informations en peu de temps, mon cerveau avait surchauffé. Par moment, j'en voulais à Loukas d'être né et pourtant je tenais à lui déjà. Pourtant, la faute ne lui incombait pas.

   
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Kary & Loukas
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Parfois, je ne comprenais pas Kary. Elle avait l’air touchée, perdue, et la seconde d’après elle m’en voulait, me mettait tous les maux du monde sur le dos. J’ignorais parfois comment réagir, que dire, quoi faire, et je savais que cette situation n’était pas prête de changer, en tout cas pas avant qu’elle ne balance le lourd secret de famille. Pendant quoi moi je m’en foutais, elle, ça la rongeait de l’intérieur, je pouvais presque voir la torture qu’elle subissait chaque jour. « T’es une moitié de moi, je l’avoue. Mais ne m’oblige pas à utiliser ce… mot. » Je ne suis pas prêt, voilà ce que je voulais dire. C’était trop difficile pour l’instant d’admettre que j’avais une famille, moi qui avais toujours vécu seul. Elle avait besoin de temps pour l’annoncer, moi pour l’assimiler. « Mais tu crois quoi ? Elle n’a pas le choix, si elle doit voler en éclats, elle le fera. C’est le mieux qui puisse arriver, c’est vrai quoi, tu préférais te taire et que ta mère n’en sache rien ? C’est elle la principale concernée tout de même, c’est elle qui a été trompée. » J’étais presque peiné pour sa mère, du moins je l’aurais été si j’avais eu un cœur. À l’entendre, sa mère était une mère aimante et douce, bien loin de la fille qui méritait ce sort. Je soufflais alors longuement, m’approchant de ma sœur. « Bien sûr, j’ai le choix, j’aurais pu très bien te laisser seule ici ce soir, refuser tes coups de fil et j’en passe, mais je le fais car tu es ma sœur et parce que oui, je t’accepte. On n'a pas connu la même chose, et j’ai du mal à comprendre ce que tu ressens, pourtant… je serai à tes côtés si tu as besoin de moi… » Si elle avait besoin que je vienne avec elle parler à sa famille, je le ferai, même si au fond, c’était un lourd sacrifice pour moi.
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J'étais totalement perdue, blasée, paumée, j'avais du mal à composer avec cette partie de ma vie, avec lui. Du mal à l'intégrer en tant que frère aussi. Son visage, ses traits, son regard pouvaient à la fois me renvoyer de plein fouet l'erreur de mon père et en même temps, le fait de savoir qu'il était des miens me poussait à avoir envie de le connaitre mieux. De me rapprocher de lui, de faire partie de sa vie. Deux sentiments totalement opposés et complexe, parfois je pense même que depuis que je sais, je préférais ne pas savoir, que ce ne soit pas le cas. Je ne faisais pas un rejet, j'étais juste perturbée. Je ne voulais pas l'obliger, à vrai dire, je ne savais même pas ce que j'attendais exactement de lui, de nous deux... Une relation bien proprette et fraternelle, plus ou moins? J'en sais rien. Mon cerveau se refuse presque à tout intégrer pour le moment. Mentir pour protéger? Dire la vérité pour ne rien cacher, voilà un choix complexe, des choix que je n'avais jamais su faire dans ma vie jusque-là. Je n'étais pas certaine d'être prête à dire adieu au confort d'une famille semblant unie. Je n'aime pas les changements, être bousculée. Je haussais les épaules. C'est bien le problème, je ne sais pas du tout ce qui est préférable ou non... Mon regard bleu comme l'océan vint chercher le sien, je ne savais pas quoi penser, en ce moment penser était juste trop compliqué pour moi. Je m'approchais alors de lui et contre toute attente je passais mes bras autour de son cou pour le serrer tout contre moi posant ma tête contre son épaule. Un geste totalement imprévu, complètement irréfléchis. Je pense que je t'en voudrais si tu faisais cela... Je ne sais pas dans le fond ce que j'attends de toi, de tout ça... Mais tu ne dois pas chercher à comprendre ce que je ressens parce que c'est juste impossible. Oui ça l'était... J'avais une personnalité compliquée depuis toujours, trop entière, trop impulsive, et sans doute... Sans doute qu'il était un peu comme moi, complexe lui aussi. Je restais comme ça quelques minutes avant de m'écarter de lui. Glissant ma main dans la sienne, je l'entrainais alors. J'avais besoin de marcher, de bouger, de ne pas rester statique. Tu veux bien me raccompagner, dis Loukas? dis-je alors que mon regard fixait droit devant moi.

   
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J’ignorais ce que cette relation allait m’apporter. Après tout, j’avais toujours vécu seul, élevé par des nounous que je chassais constamment afin d’être seul. Je ne voyais que rarement ma mère, sauf lorsqu’elle était avachie sur le canapé, totalement saoule ou lorsqu’elle invitait un de ces amants afin de s’envoyer en l’air dans le lit conjugal, tout simplement parce que ça la faisait vibré, et mon père… N’en parlons pas, il n’était jamais là, toujours à défendre les riches pour obtenir toujours plus d’argent, se tapant ses secrétaires entre les affaires, devenant par la suite maire de New York, titre qui n’avait fait qu’amplifier ses démons. Comment voulez-vous que je sois une personne sensée avec ces personnes pour parent ? J’étais destiné à être odieux, con et surtout volage. « Laisse-toi du temps, tu n’es plus à la minute j’ai envie de dire… » Je me contentais de hausser les épaules tout en me pinçant les lèvres. Cette histoire venait de nous tomber dessus, et il ne fallait pas se précipiter, je le savais, il fallait donc qu’elle attende, réfléchisse, après tout, les révélations n’étaient pas à la seconde prêtes. Je l’étreignais alors dans mes bras, baissant ma tête vers elle, un sourire aux lèvres. « J’en serai incapable, c’est bien ça le problème. Je me répète mais… donne nous juste du temps. » Elle était comme moi, impulsive, lunatique, à ce moment-là nous étions proches alors que nous étions en train de nous déchirer la minute qui précédait, nous étions incompréhensibles. Je laissais alors sa main glisser dans la mienne et me mettais à marcher. « Avec plaisir princesse. » Je la raccompagnais alors à la Quincy House, m’assurais qu’elle était bien en sécurité dans sa chambre et rentrait à mon appartement.
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