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perdre la notion de réalité,
toi et lui c'est impossible.
w/ Kirill Lindstam.
toi et lui c'est impossible.
w/ Kirill Lindstam.
Je ne savais même pas si je pouvais lui faire confiance, il semblait être le genre de garçon tellement sur de lui, séducteur comme pas possible. J'avais l'impression qu'il savait exactement ce qu'il voulait et aussi étonnant que cela pouvait paraitre, il me voulait moi. Je déglutissais avec beaucoup de difficulté à l'idée d'être cette fille là, celle qui pouvait lui plaire. Après cette rencontre, je dois à tout prix faire un debriefing avec Jackie, avoir son avis si je ne suis pas folle. JE SUIS FOLLE de lui. Je me foutais mentalement des claques avant de nous isoler du regard des autres. Je me détendais un peu plus, je n'avais plus que cela de toute manière, même si à tout moment je pouvais tomber dans les pommes et me retrouver dans un état peu avouable. Ne tombe pas dans les pommes Lawrence, tu auras tout gagné. Il ne semble pas comprendre l'inévitable, il ne comprend pas la réalité des choses, comme si tout cela ne l'atteignait pas, comme s'il ne voyait pas la personne que j'étais, qu'on a pas arrêté de me dire, des centaines de fois, et ça tourne encore dans mon esprit.
Il me regard, et je me sens à chaque fois tomber, je dois résister n'est-ce pas, c'est la stratégie que j'ai toujours suivie, pourquoi changer franchement ? « Avec quoi ? » A ça, ce que je suis, ce tas de graisse avais-je envie de lui dire, mais je ne répondis pas, parce qu'il n'aurait surement pas envie d'entendre mes paroles. J'étais allée trop loin dans mes pensées je suppose. « Cerceï. » Je fond littéralement à son sourire que j'aimerai graver à jamais dans ma mémoire, comme me souvenir qu'un jour, un seul jour un homme avait fait cela, pour moi. Me regarder d'une manière qui me rend plus forte, plus sur de moi, comme si je pouvais avoir de l'importance pour quelqu'un. Ca existe vraiment ? « J'ai le droit d'apprécier qui je veux quand je veux, personne n'a le droit de me dicter avec qui je dois être ou ne pas être. » C'est une réponse que je ne m'attendais pas, sa main se refermant un peu plus sur la mienne, je ne donne comme réponse qu'un petit sourire timide, avant de me mordiller la lèvre. Il n'aime pas, enfin je ne pensais pas qu'il puisse me dire une chose pareille et bon sang je pourrais m'habituer à cela, c'est parfait, mon coeur se noue une nouvelle fois. « Les relations sont faites pour ça. » Je fis une petite moue. « Ce n'est pas une réponse, tu triches. » à mes yeux c'était le cas, il ne me répondait pas honnêtement et je n'aimais pas cela.
Prise de curiosité, je ne le lâchais pas des yeux, surprise et amusée en même temps. Sous le choc, encore plus ensuite... « A toi de le découvrir. » Ben voyons, je comptais bien le faire puis le temps se stoppa. Comme dans les séries américaines, pareille. Tout bougeait autour de nous, sauf Kirill qui me semblait s'approcher de moi au ralenti. Allait-il m'embrasser, ne le faisait-il pas je ne savais plus. J'étais comme scotcher incapable de faire un seul mouvement humain. La commissure de mes lèvres accueillis son baiser et je manquais de m'évanouir. Les yeux mi clos j'entendais juste un... « Que fait-on maintenant ? » Là je beugais... Littéralement, physiquement. je chuchotais alors... « un scrabble, ça te dis ? » Je riais à mes âneries avant de le regarder et de sourire en voyant qu'il n'était pas un mirage, il n'était pas parti, ce n'était pas pour de faux, c'était agréable et je voulais encore de ses lèvres sur ma peau, tout partout partout. « Je suis sur de te battre. Mais plus sérieusement, comment ça se fait qu'un écossais se retrouve en Amérique ? » Face à sa moue surprise je venais à rajouter pour ne pas passer pour une folle du genre, je cherche des info sur tout le monde. « Je l'ai reconnu à l'accent et au soccer, bien évidemment. Si tu veux avoir l'honneur de trainer avec moi, va falloir que tu parles de toi, navrée... Mais je suis pas un fille facile. » Avouais-je en faisant une petite grimace, une moue, le tirant par le bras afin de marcher tous les deux mains dans la mains. Je prenais sur moi, mais je pouvais le faire non ?
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