Do you remember ? ft MARLON

❝When was the last time you thought of me ? Or have you completely erased me from your memory. I often think about where I happen to roam. The more I do, the less I know❞

feat marlon & mary-lynn ✖ Bientôt un an que Mary-Lynn était devenue une âme meurtrie par la nature, une longue et pénible année sans l’être aimé, 365 jours que son cœur avait cessé de battre. Autrement dit, 8 765,81277 heures sans ne jamais se remettre en question, enchaînant conquête sur conquête à la quête d’un semblant d’affection. Pourquoi n’arrivait-elle pas à l’oublier, pourquoi hantait-elle encore ses pensées ? Les miroirs lui étaient devenus des ennemis, elle semblait percevoir à travers ses derniers, le reflet de son ex petite amie. Pas seulement, la protagoniste fleurait son odeur là où elle se rendait, lui laissant un arrière goût amère. Bref. Le moral dans les baskets, la jeune femme décida tout de même d’aller prendre l’air, car mine de rien elle se renfermait dans un cercle vicieux ; métro, dodo, boulot. Vêtue d’un jean boycott légèrement délavé et d’un pull universitaire, celui des Cabots notamment, cette dernière envoya un SMS à Marlon, lui demandant de la rejoindre au parc, le  Cambridge Common. Du haut de ses baskets compensées, Mary-Lynn tourna des talons en direction de cet espace vert, bien qu’elle ne fût pas une très grande fanatique de ses lieux. Une fois arrivée, elle parcourue quelque kilomètre pour seule compagnie, sa conscience. Autant vous dire que dans sa tête c’était Bagdad. Cependant, cet ange tombé du ciel qui lui apportait du réconfort ne tarda pas arriver. Mary-Lynn – « Commence pas hein ! Critique pas le fait que j’appartenais à une maison. ». Lança-t-elle sur le ton de l’amusement en esquissant un large sourire avant de lui faire la bise.

❝When was the last time you thought of me ? Or have you completely erased me from your memory. I often think about where I happen to roam. The more I do, the less I know❞

feat marlon & mary-lynn ✖ La vie de Mary-Lynn ainsi que ses innombrables conversations tournaient constamment autour de sa déception amoureuse, en somme, elle ne cessait de tourner en rond tel un poisson rouge au fond d’un bocal. Sa vie était régie par cette femme qui l’avait lâchement abandonnée au détour d’une rue, ou du moins sur un vulgaire parking d’un aéroport. Depuis, elle cumulait les relations d’un soir et sans lendemain, à la conquête de combler ce vide au plus profond d’elle-même. Enfin bref, la jeune femme avait trouvée en Marlon une personne sur qui compter, une épaule où elle pouvait finalement baisser sa garde. Certes tous les deux possédaient un caractère bien trempé et Dieu sait que par moment les deux jeunes gens s’en tiraient les cheveux, mais il restait néanmoins, son ami, même au delà d’un ami. Marlon – « Tu me donne même pas le temps de chercher quoi dire que tu m'agresse, mais bon, j't'en veux pas, parce qu'au fond, je t'apprécie! ». Rétorqua-t-il d’une manière amusée, il est vrai que la protagoniste ne lui laissait même plus le temps de s’exprimer, à force elle commençait à le connaître comme si elle l’avait mise au monde. Elle acquiesça d’un sourire enjôleur. Les yeux rivés au sol, le couple d’amis partageaient quelque pas ensemble avant que celui-ci entame le vif du sujet. Marlon – « Ça n'a pas l'air d'aller ma blonde ? ». Ajouta-t-il visiblement touché par l’histoire de la jeune femme. Mary-Lynn – « J’ai envie te dire sincèrement que ce n’est pas à cause d’elle, mais elle à sa part d’implication dans mon histoire. Mais, en réalité c’est ma mère car mon petit frère me réclamait ! ». Répondit-elle laissant planer le doute. Le jeune homme n’était pas encore au courant qu’elle avait un enfant.

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feat marlon & mary-lynn ✖ La jeune femme lui dissimulait une partie de son adolescence. Elle n’avait jamais osée lui avouer qu’elle avait un enfant qui n’avait été guère reconnu par son père, ni même par sa propre mère qui préférait être qu’une simple sœur pour celui-ci. En effet, à l’heure actuelle, c’était sa mère qui l’élevait comme son propre enfant. Qu’importe, comment pouvait-elle lui annoncer cela sans se sentir honteuse. C’est ainsi qu’elle préféra taire cette évènement. Marlon – « D'accord, mais tu me le dirais si c'était autre chose? ». S’exclama-t-il avec cette vaine impression de suspicion, et il n’avait pas tord. Mary-Lynn scrutait le jeune homme tentant de garder le cap, sans dévoiler une once d’émotion. Mary-Lynn – « Oui. ». Ajouta-t-elle simplement et de manière évasive. En temps normal la protagoniste était une personne quelque peu bavarde qui ne pouvait pas contrôler le débit de ses syllabes. Les deux amis marchaient sans pour autant savoir où ils allaient en sommes quand Marlon vint rajouter : Marlon – « Tu sais, je suis surement chiant à toujours te le dire, mais si je suis comme ça avec toi, c'est seulement parce que tu es une vraie amie, et tout ce que je souhaite c'est que tu sois heureuse, enfin! Que tu arrive à sourire, un véritable sourire. ». Elle lui adressa un charmant sourire de ses pommettes rosées par ses paroles. Mary-Lynn – « Tu es mon gros nounours, dommage que je ne puisse pas te garder près de moi la nuit ! ». Rétorqua-t-elle sans arrière pensées. Les deux jeunes gens arrivaient à la hauteur d’un marchand de glace polyvalent, qui proposait de nombreuses gourmandises quand son ami lui proposa une petite friandise. Mary-Lynn – « Je suis un ventre sur patte vois-tu, il me faut le camion ! Je plaisante, une simple glace à l’italienne vanille fraise me conviendrait amplement. »

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feat marlon & mary-lynn ✖ Mary-Lynn le remerciait avant de saisir la glace entre ses mains. Les deux amis se dirigeaient en direction d’un petit coin d’herbe, quand celle-ci reçu un SMS venant de sa mère. Celle-ci exigeait que sa fille se reprenne en main et qu’elle assume une bonne fois pour toute, ses conneries. La protagoniste poussa un profond sourire, qui pouvait en désespérer plus d’un. Elle ne le souhaitait pas cet enfant, pas avec cet homme notamment et au final, c’était sa mère qui l’avait désirée ce bambin lui promettant de l’élever. Qu’importe, elle supprima le message sans même avoir pris la peine de répondre. Marlon – « Tu veux ? ». Lui demanda-t-il en pointant son paquet de cigarette en direction de celle-ci qui au bout du compte en saisissait une, elle qui avait arrêtée temporairement la clope. Puis le remercia d’un signe de tête. Mary-Lynn – « Cette grosse daube les réseaux sociaux, bientôt lorsqu’une personne se rendra au toilette on connaîtra les détails, genre ses sensations ! ». Lança-t-elle d’une trombe débitant sa phrase à une vitesse grand V avec conviction. Mary-Lynn – « Et toi, comment ça va ? On pense souvent à moi au dépit de te mettre de côté, alors aujourd’hui, je t’écoute. »

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feat marlon & mary-lynn ✖  Mary-Lynn n’était pas tellement partisane des réseaux sociaux, trouvant les propos de certains aberrants. Les vies intimes était délibérément dévoilées, voire plus. Son ton se voulait taquin lorsque celle-ci lui avait parlée de ses sites. Marlon – « Ben, pourquoi ce sourire? Et pourquoi cette remarque? Ça me fait rire moi, je vois tous les petits potins d'Harvard, et toutes les maisons qui se tirent dans les pattes, ça me fait encore plus rire! ». Lui avoua-t-il. Il n’avait pas totalement tord, le malheur des autres pouvait être parfois très distrayant, malgré que son passé n’était pas plus glorieux que tous ses cybers sur la toile. Mary-Lynn – « J’avoue ! ». Rétorqua-t-elle simplement ne trouvant rien à redire. Qu’importe, la protagoniste s’intéressa de plus près à la vie de Marlon, qui jusqu’à présent écoutait les calamités de celle-ci sans jamais parler de ses propres soucis. Marlon – « Ecoute, on fait aller, mais tant que je suis en compagnie, ça va! ». Ajouta-t-il laissant un doute à Mary-Lynn, qui ne le croyait qu’à demi-mot. C’est ainsi qu’elle décida de s’imprégner des paroles de ce dernier, quand il s’adressait à elle. Mary-Lynn – « Tu es sûre que ça va ? Sinon tu me le dirais hein ? ». Clôtura-t-elle d’un air angélique.