Marlon & Analind - "encore une fois, c'est moi qui te retrouve"

Marlon & Analind ♥

22H30, ma série télévisée préférée se termine. Enfin non, il y a d'autres épisodes, mais ceux-ci ne sont pas inédit alors pas besoin de les regarder. Je me décide donc à sortir un peu, surtout pour un vendredi soir, pourquoi je resterai enfermé? Je m'habille donc, prends mes papiers, mes clefs et je pars en direction de Inman Square et plus précisément en direction du Lord Hobo. Je devrais retrouver du monde un vendredi soir. Après quelques minutes de marche, j'y parviens. De suite, j'y aperçois quelques connaissances mais sans importance. Je me rends au bar. "Une téquila s'il vous plaît!" Lorsqu'un jeune homme s'approcha de moi et me fit des avances. *J'ai le chic pour attirer les mecs moi* Oui, parce que forcément, ça n'est pas la première fois que j'ai des avances. "Désolé mec, mais je t'arrête tout de suite, je suis hétéro!" Puis, vint alors une femme que je connaissais...

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you're my superman (+ marlon)

« Mais arrêtez de me suivre! Je vais vraiment appeler la police! » Une demi-heure déjà que ce gars était sur mon dos. Depuis que Calvin était aller faire je-ne-sais-quoi en fait. Oh celui-là, il ne perd rien pour attendre! Il avait osé m'abandonner dans un bar bondé, d'étudiants et d'adultes! Un vendredi soir en plus! Tout le monde sait que le Lord Hobo est totalement bondé, mais non, il a fallu qu'on vienne ici. Je ne savais pas pourquoi d'ailleurs, surtout que ce n'était certainement pas son style. En fait si, je savais pourquoi. Parce que je logeais dans le coin et aussi parce que c'était l'unique chance pour me faire sortir. Et là, je regrettais vraiment. J'essayais de le repousser, en vainc. Je laissais tomber, décidant de prendre place au bar, sans même remarquer Marlon, trop occupée à rétorquer une dernière fois au gars. « Vous ne voyez pas mon alliance?! Mais vous êtes aveugle, ma parole! »

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Analind était en train de se faire draguer par un gars. Mais je savais qu'elle ne supportait pas ça, et encore moins depuis le décès de son mari. Je bouillonnais de voir le mec insister. "Mec, arrêtes toi, tu comprends pas ce qu'elle te dit? Elle a son alliance, c'est quand même une bonne raison pour refuser tes avances? Puis arrêtes de la suivre, parce que ça va pas le faire avec moi! Donc maintenant, tu retournes à tes occupations, ok?" Malheureusement, je voyais bien qu'Analind avait un peu trop bu. Elle était totalement en panique, elle pleurait même de panique. Je la pris alors dans mes bras afin de la rassurer, puis, je la pris par la main et l'emmena s'asseoir un peu à l'écart pour parler avec elle. "Ana, tu sais ce que je t'ai dit par rapport aux soirées que tu passe seule à te morfondre? Quand c'est comme ça, tu m'appelles, tu sais que je serai toujours là pour toi. Je préfère que tu boives intelligemment et avec moi, plutôt que seule, on sait jamais ce qui peut t'arriver!" J'essayai de la rassurer un maximum parce que la voir dans cet état là, ça me faisait mal au coeur.

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C'est bien dans ces moments-là que je me dis qu'un superhéro devrai exister, et venir sauver la demoiselle en détresse que je suis. À peine cette pensée m'avait traversé l'esprit que quelqu'un intervint en éloignant le lourdaud. Je me retournais alors et un sourire s'afficha sur mes lèvres quand je reconnus Marlon. Il était un de ces étudiants qui avait réussi à passer outre la relation professeur-élève et je le considérais comme le petit frère que j'ai jamais eu. J'avais totalement eu peur de ce gars, mais heureusement, il était intervenu. Me prenant par la main, il m'entraîna dans un coin un peu plus calme du bar. « Ana, tu sais ce que je t'ai dit par rapport aux soirées que tu passe seule à te morfondre? Quand c'est comme ça, tu m'appelles, tu sais que je serai toujours là pour toi. Je préfère que tu boives intelligemment et avec moi, plutôt que seule, on sait jamais ce qui peut t'arriver! » Je n'étais toujours pas dans un état de soulagement, mais ça allait arriver. Parce que mon héro est à mes côtés. « Je sais mais je ne voulais déranger personne et puis, j'ai pas envie qu'on me voie dans cet état. » Ma voix était sortie dans un petit couinement tandis que je ravalais mes larmes. J'avais l'impression d'être une petite fille à qui on faisait la morale.

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Après avoir essayer de lui faire comprendre que son geste de boire seule pouvait lui entraîner des ennuis, elle me rétorqua: "Je sais mais je ne voulais déranger personne et puis, j'ai pas envie qu'on me voie dans cet état." Au fond, je la comprenais et je pense que je n'en aurai pas fait moins. Mais mon côté protecteur reprenait toujours le dessus. "Tu vas sûrement encore me dire que je suis un p'tit con, et que je n'ai rien à te dire parce que je suis plus jeune. Mais je veux seulement que tu m'appelle quand tu n'es pas bien. Je veux pas un jour, qu'on m'appelle en me disant qu'on t'a retrouvé ivre ou dans le coma. J'exagère sûrement, mais c'est ce qu'il me fait peur!" Ana, c'est la seule prof que je considère comme une amie. Sachant que je ne l'ai pas en tant que prof, je peux me le permettre. J'en avais les larmes aux yeux, pourtant, d'habitude, je suis pas émotif, mais là, je crois que c'était la première fois que ça m'arrivait. Ana me prit la main, je la prit donc dans mes bras et posa sa tête dans le creux de mon cou.

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Malgré la différence d'âge de 10 ans, j'avais l'impression que Marlon était le grand-frère et le mature dans cette histoire. Ce n'était pas vraiment un compliment pour ma petite personne mais, de toute façon, je n'avais pas vraiment une grosse fierté ou un égo démesuré. Je ne suis pas un homme... « Tu vas sûrement encore me dire que je suis un p'tit con, et que je n'ai rien à te dire parce que je suis plus jeune. Mais je veux seulement que tu m'appelle quand tu n'es pas bien. Je veux pas un jour, qu'on m'appelle en me disant qu'on t'a retrouvé ivre ou dans le coma. J'exagère sûrement, mais c'est ce qu'il me fait peur! » Ses petites attentions me touchaient vraiment. Je vins poser ma main sur la sienne, un petit sourire sur les lèvres tandis qu'il venait cacher son visage dans le creux de mon cou. Je vins alors caresser ses cheveux d'un geste qui se voulait réconfortant. « Ne t'inquiète pas, ça m'arrivera jamais. Promis, la prochaine fois, je t'appelle. » J'étais vraiment chanceuse de pouvoir connaître Marlon.

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"D'accord, je te fais confiance, je crois en toi." lui répondais-je en lui souriant. J'hésitais à me commander un second verre au bar, mais sachant que je venais de lui faire la morale, je ne voulais pas faire mon salaud. Alors, je réfléchissais à un sujet de conversation, ou à quelque chose à faire. Je n'avais pas spécialement envie de rester dans le bar, surtout dans ces circonstances. Mais à 23H30, il n'y a pas grand chose à faire... Le pire, c'est que je savais qu'Analind n'était pas une alcoolique au sens propre du terme, elle boit juste pour oublier. "Tu veux qu'on bouge?" A peine avais-je terminé cette phrase que le lourdaud du début de soirée refit son apparition en pensant que j'étais son mari. Il était encore plus saoul qu'avant et essayait de me frapper et de me dégager. Ce qui me fit plus rire qu'autre chose. "Mais qu'est-ce-que tu fais là? Tu veux te battre? Dommage pour toi, t'es tombé sur la mauvaise personne, moi, je résous mes problèmes par la parole le plus souvent, je suis pas un mec violent. Donc si tu veux parler, j'ai tout mon temps." Le mec avait l'air d'avoir enfin compris, il partit donc, à la recherche d'une nouvelle femme à draguer. Ana' me regarda et rigola.

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« D'accord, je te fais confiance, je crois en toi. » De simples mots qui avaient su me retrouver le sourire et surtout, un peu plus confiance en moi-même. J'étais le genre à totalement me sous-estimer, à penser que je n'étais pas assez bien, assez jolie. Mais quand on me disait le contraire, et bien, je voulais y croire. Je vins alors déposer un petit baiser sur le front de Marlon, un sourire aux lèvres. « Tu veux qu'on bouge? » Là, à sa question, j'haussais les épaules. Je n'avais rien d'autres à faire si ce n'est que boire alors. C'est alors que le lourdaud revint à la charge. Mon dieu... Heureusement, Marlon était là. Qu'est-ce que je ferais sans ce petit gars hein? Il restait calme et ne sortait que rarement ses poings. C'est ce qui me mettait en total confiance chez lui. Je me mis à rire avant de me lever. « Allez viens, je crois qu'on devrait quitter ce bar avant qu'un autre ne vienne nous ennuyer. » Je le pris par le bras et l'entraîna hors du bar. « Ça de dit une petite promenade? J'ai besoin de respirer un peu... » Et surtout, désouler. Bon, je n'étais pas bourrée non plus, juste un peu joyeuse.

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Elle me proposa qu'on aille se promener. "Oh ben oui, écoute, ça m'gène pas!" J'adorais passer du temps avec Analind parce qu'avec elle, j'ai l'impression d'être important pour quelqu'un. Oui, je le montre pas comme ça, mais j'ai un gros problème de confiance en moi, même si ça peut paraître bizarre pour un mec. Mais ça, seule ma sœur le sait. On partit alors en direction du petit parc non loin du Lord Hobo. "Sinon, à part ça, j'espère que ça va plus ou moins bien?" Après quelques secondes, je me rendis compte que ma parole était totalement déplacée et encore plus dans cette situation là... Je savais que j'allais m'en mordre les doigts. "Euh, non, rien, laisse! Pardon.." lui dis-je froidement et de façon gênée...

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J'avais besoin de prendre l'air et de désouler un peu, du coup, je proposais une petite promenade dans les rues à Marlon et il accepta. Bien sûr qu'il acceptait, il n'allait pas me laisser seule et puis, faut dire que j'appréciais tout particulièrement sa compagnie malgré nos 10 ans d'écart. Je me sentais comme une grande-soeur avec lui même s'il jouait plus les grands-frères qu'autre chose. « Sinon, à part ça, j'espère que ça va plus ou moins bien? » J'aimais ces petites attentions à mon égard, même si ses paroles pouvaient parfois manqué un peu de tact, comme maintenant. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, ce n'était pas de sa faute après tout. « Euh, non, rien, laisse! Pardon... » Je souris doucement avant de secouer la tête. « T'as pas à t'excuser, je vais bien, je t'assures. » Mieux vu qu'il était là.

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