ARCHIBALD NOEL HOWARD ► Nicolas Bemberg

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle tianna et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  j'ai trouvé chaussure à mon pied alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de pseudos de vos comptes actuels (+ maison). J'utilise le très sexy nico bemberg comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par cilia. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par isaline.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Vous l'aimiez ?
Non.
Non ?
Je ne l'aimais pas. Je l'aime.

Il voulait bien sûr dire qu'il n'avait jamais cessé de l'aimer, entre le jour où ils se sont rencontré et aujourd'hui, et ce, même si elle se trouvait sur un autre continent que le sien maintenant. C'est guimauve et ça ne lui ressemblait pas d'afficher ses sentiments comme ça, mais cette psychologue, après maintes et maintes échec, avait finie par entrouvrir une brèche sur un tout nouveau Archibald. Un Archibald moins fier, qui faisait part de ses failles, et ça, c'était pas gagné il faut le dire. Ses vieux démons étaient toujours présent, quelque part au fond de lui, parce qu'on ne transforme pas complètement un Homme, mais on pouvait facilement voir qu'il avait changé, en bien. Mais, la psychanalyste n'était pas dupe, et un énergumène comme Archibald doit être suivi, régulièrement, et peut-être même à vie. C'est comme les alcooliques, pour ne pas retomber dans leur addiction, interdiction de retoucher un jour à un verre. Elle lui conseillait donc de ne pas entamer une nouvelle relation sentimentale avant un certain moment, et c'est grâce à elle aussi si il s'est mis à la boxe. Il avait besoin de se défouler sur quelque chose, et elle avait remarquée ça dès la première séance. Il ne tenait pas en place, pourtant assis, jouant avec les poignets de la chaise et tapant du pied comme un camé en manque. Désormais, ça bouillonnait toujours autant à l'intérieur de lui, mais il arrivait tant bien que mal à se contenir, notamment grâce à la boxe.

Ce qu'il y avait de bien avec Archibald, c'est qu'il acceptait cette thérapie, il l'avait voulu, pour lui, pour son nom, pour son titre, pour elle. Aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé, c'est contraignant et parfois impossible, mais dans son cas, la psychologue avait trouvé certaines facilitées et c'est aussi pour ça que c'était aussi bénéfique. Il ne l'écoutait pas constamment, c'était une tête de mule et il se confiait quand il en avait envie, pas quand elle le lui demandait, il débarquait dans son cabinet quand il le voulait aussi, mais au moins, il venait. Parce qu'il n'est pas n'importe qui, elle avait rayée presque la moitié de sa liste de patients pour ne s'occuper que de lui, et le secret professionnel lui était quinze fois plus ordonné...



Fils de Duc, Archibald Noel Howard a toujours été une imposture à lui tout seul. Physiquement idéal, faisant preuve de bonnes manières en public, monsieur était en fait imbuvable, avec tout le monde. Imbu de sa personne, oui il est canon, il le sait, blablabla, limite misogyne et hyperINsensible, il a toujours été incapable de faire preuve d’empathie envers les autres et sa cruauté presque malsaine n'a jamais alarmé personne et pourtant il en a fréquenté des pensionnats de haut prestige durant sa jeunesse. C'est surtout que personne n'osa traiter de sadique le fils du présent Duc de Norfolk. Tout ce qui importait à Archibald, c'était son bien être à lui, et à lui seul. Les autres, il s'en branlait, royalement, mais le pire dans tout ça c'est qu'il ne le faisait même pas exprès. C'était, et c'est, dans sa nature, il était né ainsi, dépourvu de cœur et de sensibilité, mais ça se soigne parait-il.

Je pars la semaine prochaine. Je vais vous manquer n'est-ce pas ?
Vous allez où ?
A Cambridge ! Harvard me harcèle depuis des mois et...-
Non Archibald, ne faites pas ça, vous ne pouvez pas.
Je ne peux pas quoi?
Elle est là-bas. Vous allez la rejoindre.
…
C'est une mauvaise idée.
Vous pouvez me conseiller l'un de vos confrères américains ? Le meilleur ! J'irai le voir dès mon arrivée.


Ce qui se cache derrière ce regard bleuté à en faire pleurer Bambi, c'est un homme qui a un jour osé lever la main sur une femme, une jeune femme, d'un an sa cadette. Ce qui devait être une banale histoire d'amour entre deux adolescents mièvres s'est transformée en cauchemar, en grosse partie pour elle. Archibald avait déjà un sacré pète dans le cerveau, mais Isaline Wertheimer a fait ressortir le pire de l'être qu'il était. Possessif, infidèle, et violent, il lui a tout fait subir, elle qui avait pourtant trouvée en lui un sauveur, au début, un garçon qui l'avait sortie de son exclusion sociale en la prenant sous son aile, en quelque sorte, mais il avait fini par lui briser son cœur, puis elle, toute entière. Il était tombé amoureux d'elle malheureusement pour Isaline, qui a survécu à cette relation quatre longue années, avant de prendre la poudre d'escampette, après un énième incident, et un bébé, qui ne verra jamais le jour. Aujourd'hui, deux ans après, Archibald est la définition même de l'hypocrisie, et de la mauvaise foi, puisqu'il refuse de revenir sur ce qu'il a fait (excepté avec sa psy bien entendu), il ne veut plus y penser, l'effacer, comme si ça ne s'était pas vraiment passé, alors quand il parle d'Isaline, il omet bien sûr de préciser à quel point il a été médiocre avec elle, il parle de son premier amour comme n'importe quel premier amour : passionné et heureux. Et comment ne pas y croire ? Ses sourires, ses belles phrases soutenues et ses beaux costumes en soi nattée trompent tout le monde.


Si Archibald vient de quitter son Angleterre natale, et l'université d'oxford dans laquelle il étudiait pour rejoindre Harvard, c'est pour reprendre place dans sa vie, parce qu'il ne peut pas admettre qu'elle l'ait oubliée. Il est désireux de lui montrer l'homme merveilleux qu'il est devenu, mais ne dit-on pas qu'en chassant le naturel il revient... au galop ?