ZALENA ☼ nice too me you.

« Je me disais aussi, Zakhar ça faisait pas totalement américain... Un Eliot Russe et une Cabot Slovène, c'est vrai que le tableau est plutôt sympa ! » A croire que mon frère revenait toujours au fille de l'Est, tout comme moi. Pour le coup on n'était pas si différent que ça. « Et tu es à Harvard depuis combien de temps ? » Dis-je simplement, entamant avec entrain la conversation. La soirée semblait se passer tranquillement autour de nous, il y avait beaucoup de sourire, de rire, de belles robes d'été, l'ambiance parfaite. « Non, rien ne l'empêche...Mais vraiment plus tard, parce que là... » Elle marquait un temps d'arrêt avant de reprendre de plus belle : « De toute façon, personne ne m'attend dans ma suite, alors il y a le temps. » J'haussais un sourcil, je venais d'avoir une preuve audible que Jelena était célibataire. « Parfait alors, nous sommes deux jeunes Harvardien à Punta Cana à vouloir passer une agréable soirée.. rien de plus. » Je pris mon cocktail en main pour trinquer avec elle, ce qui annonçait certainement une soirée sans prise de tête mais surprenante. Le principale, c'est qu'elle ne semblait pas fermer, le genre de fille agréable à découvrir.

Zak entama la discussion en lui demandant depuis combien de temps elle était à Harvard. Rien de plus banal, c'est sûr, pourtant la soirée s'annonçait tout sauf banale pour la jeune Harvardienne. "C'est ma troisième année. En géographie et études latines.Et toi ?" répondit-elle simplement en souriant, anticipant ce qui aurait pu être la question suivante. Voilà, encore une fois, elle ne pouvait pas s'empêcher de réfléchir, d'anticiper. Voilà un défaut à corriger qu'elle pouvait ajouter à sa liste. « Parfait alors, nous sommes deux jeunes Harvardien à Punta Cana à vouloir passer une agréable soirée.. rien de plus. » Jelena releva les yeux vers lui, encore un peu embrouillée par ses pensées, et il trinquèrent."Parfait. Ça me va très bien comme résumé de situation" acquiesça-t-elle en reprenant une gorgée du cocktail. Elle aurait bien le temps de réfléchir plus tard, là, l'essentiel était de passer une bonne soirée.

« C'est ma troisième année. En géographie et études latines.Et toi ? » Géographie ? Je fronçais le yeux, ce n'était pas vraiment ma matière préférée, je trouvais ça d'un ennui mortel. Peut-être aussi parce que j'avais eu que des professeurs de géographie très soporifique. « Wow quel courage, la géo me fait peur perso ! » Dis-je en posant une main sur mon front -genre ce n'est pas pour moi-. Je la regardais alors.. « Je suis en quatrième année de Politique et relations internationales. » Dis-je simplement en faisant tourner mon verre sur lui même. « Parfait. Ça me va très bien comme résumé de situation » J’acquiesçais vivement de la tête, après tout je n'avais aucune mauvaise intention envers elle, c'était plus envers Artur. « Et pourquoi chez les Cabots ? D'ailleurs j'ai du mal à cerner ses filles.. Tu pourrais peut-être m'éclairer ?! » Dis-je avant de porter le verre de cocktail une nouvelle fois à ma bouche. Il est vrai que j'avais du mal à cerner ces filles, il y avait les saintes nitouches de l'autre et les dévergondé de l'autre.. à voir où se situé Jelena.

Elle pouffa lorsqu'il lui avoua être effrayé par la géographie. Ca lui rappelait ses camarades de lycée qui traînaient des pieds pour se rendre dans ce cours, lorsqu'elle était totalement fascinée par tout ça. Suffisamment fascinée pour vouloir l'étudier à Harvard. "Ah, ça m'intéressais pas mal ça aussi, ça doit être cool à étudier ! s'enthousiasma-t-elle. Ensuite il commença à évoquer sa présence à la Cabot House. Elle inclina la tête sur le côté, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Jelena réfléchit quelque instants, il faut dire qu'elle était encore une récente bizut, elle ne saurait pas expliqué ce qui l'avait poussée chez les Roses.En fait je suis chez les Cabots depuis le début. J'ai été sans confrérie pendant un long moment, j'avais pas spécialement envie de me mettre dans un "groupe". Donc là tu vois je suis encore qu'à mon bizutage, c'est tout récent. Après ça a été un peu comme une évidence les Cabots, je m'imaginais mal ailleurs. On est tellement bien entre filles quand même ! Ok, cet argument était tout pourri, mais l'étudiante ne savait pas tellement quoi dire. On va dire que c'était l'instinct qui l'avait poussée là-bas."Comment ça tu as du mal à les cerner ? Je suis pas sûre de pouvoir vraiment t'aider... On est toute à la Cabot House parce qu'on a des valeurs en commun... On est toutes loyales entre nous, on est féminines, on est des vraies filles quoi, mais après t'as tout un éventail de personnalités. Y'a pas une "Cabot type", tu vois ce que je veux dire ? C'est comme si je te demandais de résumer tous les Eliots en un, je sais pas si tu pourrais ! tenta-t-elle d'expliquer, guettant l'expression de Zakhar, voir il comprenait à peu près ce qu'elle voulait dire. Sûr, certaines Cabots avaient une réputation de filles faciles, mais il devait en être de même dans toutes les confréries, non ? Il était difficile pour une fille sans aucune réputation, dont les trois quarts des étudiants ne la connaissait même pas de vue, de décrire ça.

« En fait je suis chez les Cabots depuis le début. J'ai été sans confrérie pendant un long moment, j'avais pas spécialement envie de me mettre dans un "groupe". Donc là tu vois je suis encore qu'à mon bizutage, c'est tout récent. Après ça a été un peu comme une évidence les Cabots, je m'imaginais mal ailleurs. On est tellement bien entre filles quand même ! » Je fronçais les yeux, essayant de suivre toutes les informations qu'elle me donnait. La main sur le menton, j’acquiesçais de la tête positivement.. « Comment ça tu as du mal à les cerner ? Je suis pas sûre de pouvoir vraiment t'aider... On est toute à la Cabot House parce qu'on a des valeurs en commun... On est toutes loyales entre nous, on est féminines, on est des vraies filles quoi, mais après t'as tout un éventail de personnalités. Y'a pas une "Cabot type", tu vois ce que je veux dire ? C'est comme si je te demandais de résumer tous les Eliots en un, je sais pas si tu pourrais ! » J'essayais de cerner sa personnalité à chaque mots qui sortaient de sa bouche. Je l'écoutais attentivement, son explication était plutôt floue.. mais j'en comprenais le sens. « C'est vrai quand on me parle des Cabots je pense directement aux féministes, près à n'importe quoi pour préserver leur fierté et leur beauté... genre pas de place pour les mecs. » J'esquissais un sourire amusé, c'était ma vision des Cabots après tout. « Je sais ce que vous êtes.. des lesbiennes refoulées. » Puis je rigolais, évidemment c'était totalement pour plaisanter.

Il avait l'air un peu largué par l'explication de Jel', mais apparemment il avait plus ou moins saisi le sens de sa phrase. Tant mieux, la blondinette était bien capable de s'embrouiller toute seule avec ses explications !
"Rooh, féministes... Quand même pas enfin, après tout, un mec ça peut toujours être utile selon les circonstances !" dit-elle en plaisantant. Et lorsqu'il suggéra qu'elles étaient en réalité toutes des lesbiennes refoulées, elle ria: "Oh non, notre secret est découvert !" Tout en continuant à boire son verre d'alcool, elle rassemblait les stéréotypes qui traînaient sur les bleus, puisqu'ils étaient à parler des confréries. "Et alors, côté Eliot ? Est-ce qu'un jour on saura ce qui se cache derrière ce portefeuille et cet ego ?" lança-t-elle malicieusement. Ce n'était plus vraiment tabou à Harvard, tout le monde savait que les Eliots étaient parmi les mieux lotis financièrement. Bien sûr certains avaient une grande estime d'eux-mêmes, mais dans la phrase de la blonde "ego" était loin d'être péjoratif, et elle espérait l'avoir fait comprendre à Zakhar.

« Rooh, féministes... Quand même pas enfin, après tout, un mec ça peut toujours être utile selon les circonstances ! » J'esquissais immédiatement un sourire amusé à sa réponse, laissant planer le doute sur ce qu'il voulait dire par -utile selon les circonstances-. « Humm.. je vois. » Dis-je simplement, laissant aussi un mystère à ses propos, je n'allais tout de même pas rebondir sur sa phrase et la draguer lourdement, ce n'était pas vraiment ma façon de faire. « Oh non, notre secret est découvert ! » Je rigolais alors, avant de boire un peu plus de mon fameux cocktail made in Punta Cana, je me régalais de cette soirée.. espérant juste ne pas croiser Artur ce soir, mais il y avait très peu de chance. « Promis, je ne dirais rien. Le secret est bien gardé. » Je souriais, amusé. Je regardais alors le groupe de musique jouer, ambiance très locale, j'aimais beaucoup ce genre de musique entraînante.. « Et alors, côté Eliot ? Est-ce qu'un jour on saura ce qui se cache derrière ce portefeuille et cet ego ? » Je reportais mon attention sur elle, laissant un blanc entre nous, faisant mine de réfléchir. Nos égo sur-dimensionné nous précédant encore chez les Eliot apparemment, je fronçais les yeux. « Ton histoire de portefeuille je suis entièrement d'accord avec toi.. par contre l'histoire de l'égo pas vraiment. On a tous un rôle à jouer ici, nous n'avons pas le droit à la moindre erreur, nos famille ne nous le pardonneraient pas. Enfin, je ne sais pas si tu peux te rendre compte de cette pression.. mais elle est constante, ce qui pourrait parfois excusé notre égo sur-dimensionné. » Puis évidemment chez les Eliots il y avait encore des personnes simples, qui avait le cœur sur la main, je ne faisais pas vraiment partie de ses gens-la, même si finalement j'avais un bon fond.

C'était pas aux femmes de faire rire les hommes d'habitude, mais Jelena avait besoin de s'assurer qu'elle n'ennuyait pas son interlocuteur. C'est pourquoi son petit sourire amusé a sa remarque la rassura -même si c'était lui qui avait pris l'initiative de l'aborder-.
Il lui expliqua ensuite les raisons pour lesquelles les Eliots semblaient un peu prétentieux parfois, et avaient une grande estime d'eux-mêmes. La blonde n'apprenait pas grand chose, pour elle cela paraissait comme une excuse facile, mais c'était sans doute comme disait Zakhar parce qu'elle ne pouvait pas en saisir tous les enjeux. Pour chaque étudiant d'Harvard il y avait de grands enjeux. Elle haussa un sourcil, dubitative; a voir le comportement de certains Eliots la pression semblait moins forte, apparemment certaines famille avaient le pardon facile, mais après tout même au sein d'une confrérie il pouvait il y avoir de grandes disparités.
"Parfois, oui... Tu dois avoir raison, je pense pas pouvoir, peut être même pas vouloir, saisir ces enjeux là. Les objectifs a mon échelle me suffisent largement" dit-elle gentiment.
Son verre de cocktail était a présent presque vide, la soirée avançait lentement mais sûrement tandis que la foule avait cessé de grossir. Il faisait toujours doux malgré le jour qui baissait, et déjà Jelena pouvait dire qu'elle passait l'une des meilleures soirées de son SpringBreak.