(+loukas) t'es un violeur !

Il était agaçant, presque plus qu'Adam et pour ça il fallait le faire, mais après tout, même si je le traitais de violeur à tout bout de champs, j'aimais bien être avec lui. Le faire chier tout le temps, c'était ma façon de lui dire que je l'appréciais quand même un peu. Et puis c'était notre moyen de communication aussi, c'était bien ça nous deux. « Tu peux pas te passer de moi, je le savais ! » Ahw c'était sur et certains, monsieur Jefferson était fou de moi, de mon petit corps, de mes petites fesses. J'en étais plutôt fière d'ailleurs. « Mais c'est normal mon chou, j'ai toujours raison. » Je lui avais tiré la langue, j'étais amusée. « Bien sur que c'est un juste milieu, mais si sa te dérange autant que je t'appelle comme ça, je ne le dirais qu'en privé. » J'avais fais en sorte que son attention ne soit pas détournée, par une femme en short, avec de jolies formes, elle n'allait surement pas prendre le dessus sur moi. Moi la belle blonde (bon même si c'était pas ma couleur d'origine, mais c'était pas vraiment important), caractérielle. « Ah merci, sa me touche. Toi aussi niveau fille ta parfois de bon gout. » Non pour le coup, je ne me mettais pas du tout en référence, ça serait bien trop déplacé (ou pas). Il s'était approché, tout comme moi je l'avais fais un peu plus tôt, près de mon oreille. Un sourire s'était affiché sur mon visage, il était drôle. « Tu es un grand enfant, sa te va comme ça ? » Je savais très bien que c'était le mot enfant qui le gêné, mais j'avais envie de le taquiner, et lâcher le morceau ce n'était pas dans mes cordes.

J’appréciais la compagnie de Grace, disons que je l’avais apprécié lorsqu’elle avait passé sa soirée avec moi. Sous ses airs de prude, cette fille s’était révélée être quelqu’un d’amusant, qui sait rire de tout et qui n’a pas de tabou. Le fait qu’elle m’embrouille en me traitant de violeur par la suite ne m’avait pas refroidi étant donné que je savais ce qu’il s’était, exactement, passé durant la nuit dont elle n’avait plus aucun souvenir. « Les femmes sont toutes folles de moi, nuance ! » Je faisais alors une petite moue, fier de moi. Le Spring Break m’avait permis de confirmer, une fois de plus, cette hypothèse qui se révélait être véridique en fin de compte. Imbu de ma personne ? Légèrement. Je me mettais alors à rire en posant mon regard sur elle. « Bah voyons, qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre… » Puis je me mordillais légèrement la lèvre, elle avait de la conversation, j’appréciais ça, ça changeait des filles qui se trémoussaient sans avoir ne serait-ce qu’une phrase à dire. « En privé ? Ça annonce de grandes choses alors. » J’arquai mes sourcils, elle n’avait pas l’air farouche comme ça, mais la demoiselle aimait apparemment jouer avec le feu. Alors qu’elle tentait une nouvelle fois de me casser, je posais mon regard sur elle, mon regard la parcourant de bas en haut, puis je haussais les épaules « Parfois, en effet. » Je m’approchais alors d’elle, lui chuchotant quelque chose à l’oreille, quelque chose auquel elle s’empressa de répondre avec un doux sourire. Je passais alors ma main derrière sa taille, l’attirant contre mon corps. Mon regard venait alors se nicher dans le sien pendant que mon visage se rapprochait dangereusement. « Les enfants, même grand, c’est innocent. »