Et merde ! ♣ Libre (préférence pour un mather ou un chieur :P)

"- Pathétique selon le dictionnaire, c'est un adjectif qui vient du latin patheticus et du grec pathêtikos. Cela veut dire qui émeut fortement, dont le caractère tragique provoque une grande tristesse." lance la demoiselle qui est loin d'être une idiote comme le prétend la demoiselle qui lui fait face. Au contraire elle est plutôt intelligente et pas mal bosseuse avec ça. Quoiqu'il en soit elle s'approche de la mather toujours assise sur le bord de la fontaine, avant de reprendre la parole. "Mais tu vois pour moi pathétique c'est..." lance la demoiselle avant de pousser la fille à l'eau. Attrapant son appareil photo dans son sac à main, la jeune femme immortalise cet instant juste pour faire rager Zippora, elle n'ira pas montrer le cliché, elle n'est pas méchante comme ça, elle n'est pas méchante du tout. "Et bien tu vois pour moi, pathétique c'est toi." Et comme personne ne les regardait, l'on croit que la blonde est tombée seule. Bien fait pour elle et son égo surdimensionné. On dira des Eliots mais cette idiote en tient une couche. Elsy s'éloigne de cette fontaine ensuite pour ne pas y atterrir à son tour, sait-on jamais.

Et voilà qu'elle se prenait pour un dictionnaire. Encore plus pathétique mais cela t'arrachait tout de même un sourire. Elle venait au moins de prouver qu'elle connaissait la définition d'un mot. Tu secouais la tête quelques instants avant de soudainement te retrouver toi même dans la fontaine complètement trempée. La garce. Sans même que tu puisses comprendre ce qui t'arrivais, elle t'avais poussée à l'eau et tu pouvais dès à présent dire toi aussi adieu à ton téléphone qui se trouvait dans la poche de ton short. Tu te redressais remettant tes cheveux en arrière et faisant un doigt aux personnes qui te regardait. Y avait rien à voir et ça t'insupportait quand on te regardais d'une tel manière. Et pendant qu'elle se pavanait toute fière d'elle après avoir prit une photos tu l'attrapais par le bras et la tirait de toute tes forces pour la faire basculer à son tour dans la fontaine. « Et toi, tu es vraiment pitoyable. » Tu lui souriais de toute tes dents mais au fond de toi, t'étais carrément en train de perdre patience. Que la guerre commence !

Heureusement qu'elle avait remis son appareil photo dans la coque imperméable qui le protège car tout juste sortie de l'eau, Zippora la traine de toutes ses forces pour la faire tomber à la flotte. seulement bien entendu, Elsy résiste et comme les forces sont quasiment égale entre les deux femmes, elle a de meilleurs chances que Zippora d'échapper au bain. Après tout elle, elle ne s'est pas assise sur le muret entourant la fontaine avant de narguer quelqu'un. La mather a l'intention de la faire basculer à son tour dans la fontaine et la brune manque bien d'y tomber c'est vrai. Seulement la chute de Zipp a attiré du monde autours d'eux. Des gens qui les regardent et qui voient bien la fille essayer de faire tomber l'autre dans l'eau. Un homme vient d'ailleurs retenir la hongroise alors qu'elle allait chanceler et tomber. Elle se serait fait mal en prime, bien mal. Puisque la blonde voulait la faire basculer. Vu comme elle avait commencé à tomber, elle se serait probablement fait bien mal et finit le patinage pour quelques temps. Alors la demoiselle remercie grandement l'homme qui vient de lui éviter le bain. La fille la provoque mais Elsy préfère ne rien répliquer de plus.

Bien sûr, quelqu'un venait s'interposer t'empêchant de la mettre à l'eau alors que lorsqu'elle t'y avait balancé, personne n'avait réagis. Tu poussais un soupir et roulais des yeux. Madame la princesse venait de se faire sauver la mise par un de ses lèches cul et ça t'irritait encore plus. Tu finissais pourtant par la lâcher n'ayant pas vraiment le choix. « Dis toi bien qu'il n'y aura pas toujours quelqu'un pour t'aider. » Ouais. Elle ne pourrait pas toujours avec quelqu'un pour protéger ses arrières et un jour ou elle ne s'y attendrais pas, tu lui tomberais dessus. Et en bonne connasse que tu étais, c'était clair qu'elle allait regretter son geste. T'étais pas gentille, t'étais pas douce, t'étais pas compréhensive. Et surtout, tu ne pardonnais pas. T'étais la pire rancunière et chez toi, tout fonctionnait à la vengeance. Elle avait déclarée la guerre et elle ne savait pas sur quel adversaire elle était tombée.

Vous parlez donc d'une brave emmerdeuse ! Elsy savait que malgré le fait que quelqu'un se soit interposé et l'ai ainsi empêchée de tomber à l'eau, elle finirait par avoir une merde sur sa route, de la part de Zippora. Elle se doutait que cette dernière ne la lâcherait plus. Mais c'était elle qui avait commencé, c'était elle qui était venu chercher les ennuis, elle qui avait décidé de casser les pieds de la jeune femme qui ne demandait rien à personne. Elle qui l'avait provoqué. Elle qui, enfin, avait bien mérité la douche froide que la princesse venait de lui faire prendre. Muette aux menaces que lui fait Zippora, la Hongroise la laisse se discréditer seule sous les regards des passants. Simplement parce qu'elle n'a pas envie de répondre à ça et se considère au-dessus de ces bêtises. Zippora lui fait penser à une enfant. Une enfant fâchée qui ne comprend pas qu'à un moment il faut s'arrêter. Une enfant, quand elle essaye de surenchérir sur les actes de la princesse. Comme une fillette qui frapperait sa copine et se défendrait ensuite par un "c'est pas moi, c'est elle qui a commencé".

La bleu ne répondait toujours pas te laissant parler toute seule sous le regards des passants qui ne s'empêchait pas de te lancer des regards noirs. S'ils savaient à quel point tu pouvais tous les emmerder. Tous autant qu'ils étaient. Tu te foutais de passer pour la méchante, tu te foutais de ce qu'ils pouvaient penser et tu ne manquais pas de leurs adresser des sourires tous plus hypocrite les uns que les autres. Tu poussais finalement un soupir, évitant de prendre la parole une nouvelle fois. Après tout, les monologues, c'était pas ton truc et si elle préférait jouer à la muette, qu'elle le fasse. Cela ne t'empêcherait sûrement pas de te venger plus tard et elle n'avait qu'à bien se tenir. Tu pouvais être atroce, d'une méchanceté extrême et si en plus tu prenais bien le temps d'y réfléchir elle risquait de vivre les pires moments de sa vie. Ouais. T'allais prendre un malin plaisir à la descendre plus bas que terre, la partie ne faisait que commencer.

Elle savait bien qu’elle allait payer la petite folie qu’elle avait eu d’envoyer à l’eau la mather. Dans un même temps c’était tellement mérité pour celle-là que la Hongroise ne regrettait pas vraiment. La prochaine fois, à force de se prendre des coups dans la gueule, peut-être que cette fille y réfléchira à deux fois avant d’emmerder son monde. La demoiselle en doute fort c’est vrai. Mais parfois ça fait du bien de rêver et à ce qu’il paraît ça ne coûte rien. En attendant pour le moment c’est la blondinette qui a l’air ridicule devant tout ce monde. Elle l’est plus encore à proférer des menaces. Enfin soit. La brunette ne souhaite pas s’attarder. Remerciant son chevalier elle lui adresse un sourire sans trop faire attention à la jeune femme qui attend son heure patiemment. Elsy se doute bien qu’elle va devoir la jouer finaude pour ne pas que cette femme l’ennuie de trop. Elle verra bien ce que l’avenir lui réserve.

Complètement trempée, tu essorais rapidement tes cheveux avant de ramasser tes affaires. T'allais pas traîner ici pendant cinquante ans et de toute manière, tu la recroiserais bien sur le campus. Mieux valait pour toi de rentrer pour te changer avant d'attraper un rhume effroyable. Tu pestais intérieurement te retenant vraiment de ne pas l'insulter de tout les noms. Et tu ne savais pas par quel miracle tu arrivais à te retenir. Parce que t'étais vraiment en train de bouillonner, à la limite d'exploser. Ouais, il valait mieux que tu t'en ailles avant d'essayer de la tuer en pleine ville devant un tas de spectateurs. Pourtant, avant de partir, tu t'approchais tout de même d'elle arborant un regard plus que mauvais. Un regard qui voulait tout dire. Un regard lui conseillant de bien se tenir. « On se reverra plus vite que tu ne le crois. "Princesse." »

La jeune femme s'approche d'elle et, autant le dire tout de suite, malgré le public qui les entoure, le regard de Zippora ne dit rien qui vaille à la Eliot. Celle-ci peu clairement voir que l'autre fille prépare un mauvais coup. Le tout serait de savoir quel genre de mauvais coup mais il ne faut pas trop en demander au ciel non plus. La demoiselle se garde bien de répondre immédiatement à cette fille. Elle préfère choisir soigneusement ses mots. Pour ne pas dire n'importe quoi, pour ne pas s'attirer plus d'ennuis qu'elle ne semble déjà en avoir mais que Zippora ne se fasse pas d'illusion, la Hongroise est bien plus forte, plus dure à cuire, qu'on ne peut le penser de prime abord. Elle a résisté à tellement plus grave que ça, que de telles remarques. "Si tu crois que cela me fait peur." répond-t-elle simplement un peu plus tard.