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Jour 9
Heure : 19 heures.
Lieu : Les chambres.
Contexte : Arrivée de Orlane dans la chambre de Loukas sous sa demande à l’arrêt secousse.
Lieu : Les chambres.
Contexte : Arrivée de Orlane dans la chambre de Loukas sous sa demande à l’arrêt secousse.
Loukas & Orlane
I can resist your charm, you'll see.
I can resist your charm, you'll see.
Ce Spring Break se passait à merveille. Pour rien au monde je n'aurai manqué ce voyage, bien qu'il m'avait fallu du temps avant de me décidé. Plusieurs choses me retenaient à Harvard, et pourtant, après avoir pesé le pour et le contre, je décidais de m'évader. J'avais besoin de me vider la tête, de mettre les points sur les i et la meilleure façon était de quitter la ville, de m'éloigner de tous ces facteurs encombrants. Ma vie avait pris une toute autre tournure dernièrement. Il y avait eu cette rencontre, lui qui avait réussi à me faire changer, et pourtant j'avais la nette impression de foncer dans un mur. Il m'avait clairement dit ne plus vouloir me voir, tout ça parce que j'avais été honnête avec lui du début jusqu'à la fin et que mon passé ne lui avait pas plût. Autant dire que cette soirée avait pourrit tout espoir en moi. J'espérais grandement que cette évasion allait m'aider à retrouver cette envie de profiter pleinement. En tant que bonne Mather, je me devais de faire partie de la fête, mettre l'ambiance avec mes chers compatriotes. Je ne pouvais laisser mes activités habituelles de côté. Je comptais bien me retrouver d'une certaine manière en venant ici, surtout retrouver ma joie de vivre, en laissant de côté cette histoire. D'ailleurs, c'est surement sous ma faiblesse émotionnelle que j'avais accepté de rejoindre Loukas. Il m'avait contacté, me priant de le rejoindre dans sa chambre car il avait besoin de mon aide. J'étais assez réticente au début, pas trop d'accord sur ce plan, et finalement je me laissais tenter. Ce n'était pas la mort après tout, il ne faisait qu'appel à moi pour l'aider. Si je pouvais agir en tant que sauveuse ce soir, je me portais volontaire. En un rien de temps, je me retrouvais alors devant la porte de sa chambre d'hôtel. Je prenais soin de vérifier que j'étais devant la bonne, avant de frapper à la porter afin de retentir une mélodie bien connue se résumant à trois petits coups. “C'est moi. Ouvre-moi Loukas.” dis-je suffisamment fort pour qu'il m'entende à travers la porte. Sans doute allait-il reconnaître ma voix, il l'avait suffisamment entendue pendant que je tentais tant bien que mal de le repousser.
(Invité)