Ne passez pas par la case "départ"! Ne touchez pas les 20.000! Feat. Romane

Autant dire que je ne faisais plus trop là fière là derrière les barreaux. J'arrêtais pas de tourner en rond, à repenser à ce que j'avais fait comme faux pas, qui aurai pus me balancer, quel est le connard qui avait pus lâcher mon nom de cette façon, personne n'étais au courant, Draco avis disparue de la circulation donc ça ne pouvais être lui, et mes camés de clients, ils étaient bien trop content de m'avoir, on va dire que j'avais pas les prix les plus élevés surtout pour la qualité. Je rageais toute seule dans la cellule, y avait deux ou trois autres personne les cellules d'à côtés, mais que des alcoolisés, ivresse sur la voix public que j'avais entendus et une chance pour moi ce n'étais pas des étudiants. Je tapais du poings contre le mur tellement j'en avais marre, mais marre de quoi au juste? De la situation merdique dans laquelle j'étais? Le pourquoi et comment j'étais arrivée ici? Ou peut-être même de moi tout simplement. J'en savais rien et ça me faisait rager un encore plus. La journée ne pouvait pas se terminer aussi bien qu'elle s'étais passée.

Comment dire que j'étais fortement amusé de ce qu'on venait de me dire. Comme quoi, il y avait plus d'un tricheur sur le campus mais savoir que ça venait de la Quincy plutôt que la Mather m'avait je l'avoue un poil surpris sur le coup, mais après tout.. Pourquoi pas? La maison ne faisait pas l'étudiant hein, moi le premier je le savais pour être de ces gens là. Bref, en ville, j'avais ouïe dire qu'un de nos étudiants s'était fait embarquer par la police il y avait quelques heures de ça. Curieux, j'avais donc demandé le pourquoi du comment, surtout que les flics du coin n'étaient pas des étrangers, bah oui je faisais affaire dans le monde entier et les îles, il n'y avait rien de mieux. Bref, appelant un contact, on fini par me renvoyer vers ces fameux policiers qui par chance étaient des "amis" à moi si l'on peut dire. Il avait attrapé la miss (car oui en prime s'était une fille) suite à une balance qu'ils avaient coutume d'embobiner contre sa liberté (ce que je peux haïr ces traitres), bref, je me rendais donc au poste afin de parler avec ces messieurs, qui me reconnaissant tout de suite m'expliquèrent sans soucis l'affaire. Le sourire aux lèvres, j'apprenais donc que la miss en question n'était autre que Alicia, une orange plutôt connue et connaissance de Draco. Je me décidais donc à aller à sa cellule, me plaçant devant celle ci la regardant taper contre le mur de son poing. Je fini par lui dire "C'est quoi que tu essaie de casser ainsi? Le mur ou ta main?" ouais autant voir si il y avait moyen de discuter avec elle avant de lui faire une proposition.

Je m'énervais toute seule contre le mur, sans compter que les voix des mecs à côtés commençais sérieusement à me courir sur le système, à cette allure j'aurai pus même mettre un coup de tête dans le mur rien que pour ne plus entendre leurs voix. Mais rapidement, un voix masculine s'adressa à moi, en même temps y avait que moi qui frappais un mur. "Qu'est ce que t'as?" J'étais pas vraiment d'humeur à chercher qui s'était et d'où il sortait, je vois même pas pourquoi il venait me parler on se connaissait pas ni de près ni de loin, enfin la tout de suite comme ça je ça me disait rien, jusqu'à ce que je vois que vraiment j'étais en train de faire une connerie j'avais la main en sang et le mur lui c'est comme s'il rigolais de ma connerie. J'attardais pas plus d’attention au gars, puis je sais pas pourquoi j'avais décidé de m'approcher des mes barreau, je sais même pas ce qu'il me voulais, mais il était la seule personne qui ne semblait pas vouloir me casser les couilles quoi que avec son air supérieur il lavait tout d'un El... Putain c'est ça le seul Eliot qui, m'y à part Draco à ma connaissance, trempais dans des truc chelous. "C'est qui qui t'as demandé de me faire sortir?" Parce que de toute évidence il était là pour ça, mais il devait bien y avoir une putain de raison.

Ouais elle semblait vraiment en avoir après elle même et c'est pour ça que je l'interpelais de cette façon, juste histoire de voir ce qu'elle allait me répondre. Et comme je m'y attendait, c'est énervée qu'elle me répondit "Qu'est ce que t'as?", je souriais en entendant ça, la fixant toujours mais ne répondant pas tout de suite, la laissant se réveiller toute seule un instant. De toute façon elle ne s'occupait pas de moi pour l'instant mais semblait se rendre compte de l'état de sa main et moi tranquillement je léchais mes lèvres en mettant mes mains dans mes poches tout en regardant un peu autour puis le flic qui m'assistait sur ce coup, lui faisant un petit signe de tête histoire de lui dire que ça allait venir avec un peu de patience. Puis soudain, ENFIN elle daignait se tourner vers moi, venant jusqu'au barreaux pour me dire "C'est qui qui t'as demandé de me faire sortir?", d'une moue je répondais alors "Qui t'as dit qu'on me l'avait demander? Moi je viens juste voir si t'es d'humeur causante, car selon ta réponse et bien en effet il y aurait moyen que je te sorte de là, mais ça... C'est encore à négocier car pour l'instant c'est plutôt mal parti." oui autant imposer de suite qui à la main sur l'autre car si d'entrée elle me parlait mal, je n'allais pas me gêner pour la laisser enfermer ici encore longtemps.

Ouai de toute façon il pouvait être là que pour me faire sortir et je vous même pas pourquoi un mec comme lui serai venu sans qu'on lui demande et puis la Eliot c'est pas ma tasse de thé. J'avais pas envie de son aide si s'était pour lui redevoir quelques chose en échange parce que ce que j'avais entendus de lui c'est qu'il attendait toujours quelques chose en retour. "Et pour quelle obscure raison tu viendrais perdre ton temps avec moi? Tu te sens d'humeur Quincy? Un bonne action pour te donner bonne conscience." J'avais pas envie de ramper aux pieds de qui que ce soit encore moins aujourd'hui, encore moins à un mec que je connais pas et qui m'inspire pas confiance, mais c'est clair que j'avais pas l'avantage, j'étais loin de l'avoir et j'étais vraiment dans la merde. "Tu propose quoi?" Je m'éfforçais donc de mettre mon orgueil de côté pour l'écouter et dieu seul sais comme j'en avais pas envie.

Elle avait du caractère la miss! En plus d'avoir visiblement un bon sens de l'observation, ouais elle semblait assez maligne et j'aimais ça, c'était des caractéristiques qui me plaisait dans le métier, surtout si elle acceptait ma proposition, mais encore fallait-il en arriver là car elle semblait déterminée à jouer les fortes tête "Et pour quelle obscure raison tu viendrais perdre ton temps avec moi? Tu te sens d'humeur Quincy? Un bonne action pour te donner bonne conscience.", je souriais d'avantage en entendant ça avec de répondre avec ironie l'air de rien "Possible que j'ai envie de jouer le bon samaritain mais c'est certainement pas pour avoir bonne conscience. Cependant, je peux te laisser avec ton mur si tu veux, vous avez l'air d'avoir un tas de choses à vous dire." oui autant le prendre à la rigolade, après tout c'est elle qui était enfermée pas moi! Et je n'allais certainement pas la caresser dans le sens du poil pour la rendre plus docile au contraire. Je regardais donc l'heure, me décidant à bouger en vu de son refus de coopérer. J'allais d'ailleurs pour rejoindre le flic quand elle me demanda "Tu propose quoi?", là un nouveau sourire vint s'afficher sur mes lèvres avant que je ne revienne vers elle, m'approchant des barreaux pour m'appuyer contre eux, d'une moue de réflexion je dis alors "Et bien il se trouve que ton business m'intéresse, mais ça faudrait qu'on en reparle de façon plus approfondie. Non c'est surtout que j'aime pas voir un bel oiseau en cage, notamment quand il a des qualités comme les tiennes, j'appelle ça du gâchis." Jetant un regard vers mon collègue, j'enchainais donc "Voilà le deal! J'ai moyen de te faire sortir d'ici ni vu ni connu, sans la moindre paperasse et donc sans fausse note dans ton dossier, en résumé, tu serais totalement clean. Mais... Évidemment ça ne sera pas gratuit." bah oui je suis bon samaritain quand ça m'intéresse, sinon c'est quand ça m'arrange.

Ouai mon mur et moi, très proche c'est clair, heureusement que ceux là sont totalement fait de pierre, en même temps avec les brutes qui sont passé avant moi et qui passeront encore après, nul doute que je suis pas la première à m’exciter dessus de cette façon. "Les murs et moi une grande histoire d'amour si tu savais." Fis je sarcastique, mais ça me revaudrais une bonne semaine de soin aussi, c'est toujours mieux que de se défoncer la tête dans le mur. Prenant sur moi pour savoir ce qu'il pouvais proposait j'écoutais ce qu'il avait à me dire, il était intéressé par mon business, et mes talents je sais pas quoi, j’arquais les sourcils le lâchant du regard pour le poser perdu au loin, qu'est ce qu'il entendais par là??? DU moins pour mes talents, qu'est ce que je pouvais bien lui apporter, parce qu'il fallait bien que je lui apporte quelques choses, et j'avais bien appris que tout à un prix, surtout la liberté, parce qu'au final la liberté n'est jamais totale et plus tu payera cher le prix de la liberté moins tu le sera. Il avait la possibilité de me faire sortir, sans aucune marque, mais je n'avais aucune idée de ce qu'il voulait en échange, bien sur que c'est alléchant, mais il y a toujours un mais. "J’achète jamais sans savoir le prix, si tu veux quoique ce soit de moi, je veux le savoir maintenant, chui pas longue à la réflexion, puisque de toute façon tout à un prix." Bien sur qu'il comprendrais, il le savait mieux que tout le monde.

Devenant un peu plus coopérative, elle répondait à mon humour d'un même ton sarcastique "Les murs et moi une grande histoire d'amour si tu savais." et c'était pas plus mal, ça s'annonçait meilleur pour la suite du coup. Souriant à sa réponse, je lui posais donc le deal, du moins ce que je pensais de sa situation et ce que je pouvais donc lui apporter, faire pour elle et la sortir de là. Elle semblait surprise, arquant un sourcil à se poser surement plusieurs questions, moi je lui donnerais les réponses qu'elle voudrait mais seulement si elle se montrait intéressée par ma proposition. De là je la fixais, la regardant réfléchir avant qu'elle ne me dise "J’achète jamais sans savoir le prix, si tu veux quoique ce soit de moi, je veux le savoir maintenant, chui pas longue à la réflexion, puisque de toute façon tout à un prix.", très bien! Sa réplique ne me fit que sourire d'avantage avant que je ne m'approche de nouveau d'elle et des barreaux pour même m'appuyer contre eux et lui dire serein pour la suite "Et bien pour faire simple? Que tu boss pour moi." je la regardais de haut en bas un instant pour ensuite ajouter "J'aime ta personnalité, tu as du caractère, il en faut dans le métier et avec ça tu es loin d'avoir le profil type d'une dealeuse, c'est ce qui fait ton charme et te donne ton avantage. C'est beaucoup moins suspecte et donc beaucoup plus discret. De plus je paye bien alors se serait tout bénèf' pour toi si tu acceptais." d'une moue je m'éloignais de nouveau attendant ce qu'elle en pensait et surtout son verdict.

J'étais septique quand à ce qu'il avait à me proposer, mais fallait être réaliste ça serai sur du long terme avec ce genre de personne, faire blanchir quelqu'un au yeux de la lois c'est pas avec de l'argent que je réussirai à faire en sorte qu'il me foute la paix. Et il n'y alla pas par quatre chemin, il voulait carrément que je bosse pour lui, ça me fis exploser de rire pour le coup, je crois que s'était plus nerveux qu'autre chose en fait. "Pardon, donc tu veux que je bosse pour toi. Je veux bien, enfin ça m'apportera quoi? Parce que mis à part le fait que je sois là et le fait que t'es juste là pour me blanchir je gagne rien, si ce n'est une autre prison. Parce que faut pas se le cacher autant être claire, si je veux partir je suppose que ce sera pas aussi simple que ça." J'avais pas l'intention de partir du business loin de là mais s'il me prenait l'envie d'arrêter, jusqu'à maintenant j'étais libre de m'arrêter quand je le voulais, là ça serai une autre paire de manche, et puis je pense pas qu'il me propose un CDD non plus alors autant qu'on se fixe des règles avant d'accepter quoi que ce soit, pas que je découvre le pot eaux rose à un moment ou je ne peux plus revenir en arrière.

Lui offrir un emploi c'était pas si moche comme deal, si? Bon même si c'était illicite ça restait un emploi et il fallait prendre en compte qu'en prime s'était dans sa branche hein et surement beaucoup mieux payé en bonus. Alors pourquoi refuser? À voir... En tout cas, sa réaction ne tarda pas puisqu'elle en éclata de rire ce qui fit réagir le flic de garde qui tournait le regard curieux vers nous, se demandant surement ce qu'il pouvait bien se passer. Moi je ne bronchais pas, toujours ce même regard posé sur elle le sourire en coin. Bah ouais, qu'elle que soit sa réponse ça ne changeait strictement rien pour moi. D'ailleurs, elle répliqua dans la foulée "Pardon, donc tu veux que je bosse pour toi. Je veux bien, enfin ça m'apportera quoi? Parce que mis à part le fait que je sois là et le fait que t'es juste là pour me blanchir je gagne rien, si ce n'est une autre prison. Parce que faut pas se le cacher autant être claire, si je veux partir je suppose que ce sera pas aussi simple que ça.", c'est un oui plutôt space qu'elle me livrait là, à croire que le fait d'avoir un patron la dérangeait "Je n'ai peut-être pas été assez clair sans doute. Je t'offre une sortie rapide, un blanchiment net, mais également un salaire plus que convenable. Pour une Quincy comme toi ça devrait te faire plaisir non? Tu pourrais donner d'avantage à tes sans abris et autres causes que tu peux bien défendre. Évidemment que ça te demandera un minimum d'implications sinon y'a pas d'intérêts pour moi , tu m'suis?" regardant mon téléphone pour remarquer l'heure, j'enchainais donc perdant un peu patience "Enfin bref, le truc c'est que j'ai pas toute la journée non plus alors si tu n'es pas intéressée, dis le moi maintenant car il se trouve que j'aime pas perdre mon temps. Donc sois tu accepte et je te sors de là maintenant. Sois... Tu reste ici le temps qu'il faudra." là mon sourire s'estompait et je la fixais froidement car oui, ma générosité avait ses limites elle aussi.