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Je crois que notre relation n’avait pas été réussit surtout à cause de lui car personnellement j’étais prête mais peut être que nous devions être ensemble, peut être que nous ne devions pas vivre quelque chose…Ou alors que ça devait être une petite histoire sans plus que cela. « Tu sais Aidan, je pense qu’on aurait pu être heureux ensemble… ». Je ne disais pas ça méchamment, j’étais juste réaliste. Je pense qu’Aidan avait compris tout ce que je pouvais faire pour lui et c’est pour cela que je disais ça. Ce n’était pas une remarque qu’il devait mal prendre. Aidan me demander ensuite si j’avais gardé son portrait, je me demandais pourquoi il posait cette question mais j’allais lui répondre avec sincérité comme toujours. « Bien sûr que j’ai gardé ton dessin, pourquoi l’aurais-je jeté ? ». Je me rappelais de cette soirée de Noël, de ce dessin qu’il m’avait offert. Je m’approchais doucement de lui avant de me blottir dans ses bras, cela n’avait rien de romantique ou de sensuelle, c’était juste en souvenir du bon vieux de temps, d’avoir le plaisir de sentir son corps contre le mien. Je lui avais offert des cadeaux mais peut être moins personnel que lui. « Tu te rappelles quand tu es arrivé chez les lowell…Maintenant t’es président, je suis ta vice-présidente, j’aurais jamais pensé… ». On avait beaucoup changé, beaucoup grandit tous les deux. (Invité)
Ils auraient pu être heureux ensemble. Peut-être ou peut-être pas, en tous les cas, Aidan aurait toujours eu le sentiment de ne pas lui apporter assez, et il ne voulait pas prolonger le débat, il se contenta donc de regarder June pensivement sans en dire davantage. Le sort de leur histoire était scellée et il n'y avait rien de bon à ressasser le passé même si il avait partagé beaucoup de bons moments avec elle. « Je ne sais pas, tu aurais pu être en colère, mais je suis content que tu l'aies gardé car je me suis particulièrement appliqué et j'en suis fier. » lui dit-il en souriant. « Et je suis également heureux d'avoir pu te l'offrir. » Car pour lui, ce portrait était un témoignage de leur histoire, de la connaissance qu'il avait fait de June, car oui, il se targuait d'être un des rares à la connaître vraiment et réciproquement. Elle se serra ainsi contre lui et machinalement Aidan l'entoura de ses bras. Cette étreinte était simple, sans arrière-pensée et surtout apaisée. Le Lowell était soulagé d'avoir retrouvé June en quelque sorte, car avant d'être sa petite copine, elle avait surtout été son amie. « Oui je m'en rappelle, surtout que c'est toi qui m'a bizuté et que tu m'as fait la misère. » Il se mit à rire doucement et soupira. « Et tu sais, je dois te dire que je suis peut-être père, alors quand tu parles de grandir, je risque de faire un sacré bond en avant. » Il se sentait suffisamment en confiance pour en parler avec June mais il ne savait pas trop comment elle allait prendre la nouvelle.