(+Seeley) Journée entre potes !

”Bordel, je n’ai plus l’habitude des réveils à l’aube” grognais-je à destination de meilleur ami tandis que je peinais à me réveiller. Nous étions à bord de la navette qui nous conduisait à Bayahibe pour prendre le large en catamaran mais le moins qu’on puisse dire, c’est que je peinais à émerger. En même temps, vu la nuit que j’avais passé en compagnie de ma petite-amie, je ne pouvais qu’être crevé ce matin. « N’empêche une journée entre mec, on va bien s’éclater même si j’ai hâte de voir ce fameux village médieval » lâchais-je en parfait étudiant en archéologie. En même temps, comment résister à la tentation de visiter une sorte de village médiéval avec son amphithéâtre romain, son église et sa fontaine. D’après la brochure, il était dépaysant pour les touristes car d’après tous, personne n’osait se croire aux caraïbes après avoir vu l’Altos de Chavron. Par ailleurs, un simple coup d’œil à la brochure me laissait croire que cette journée allait être pour le moins chargé étant donné le nombre d’activité à faire. Seeley et moi n’étions effectivement pas prêts de nous emmerder. Il me tardait de découvrir l’île Catalina surtout que j’avais pas mal le pied marin grâce à ma tante, une navigatrice de renom. Elle m’avait tout appris de son métier et il n’était pas rare qu’avec mon cousin, lors de nos vacances d’été, nous partions au large. « Au fait, quoi de neuf ? Tu as fait des victimes depuis notre arrivée ? » le charriais-je gentiment.

« Tu n’as qu’à dormir plus tôt, plains-toi va ! » Je donnais un léger coup d’épaule à mon ami, je savais bien qu’il était à Punta Cana pour profiter, et le voir cerné me faisait rire. Voilà, la journée avait bel et bien débutée, nous étions dans la navette nous amenant dans la destination choisie par Declan, destination que j’approuvais totalement étant donné notre domaine d’étude en commun à savoir l’histoire. Nous étions tous les deux férus du passé, et j’étais plutôt heureux de partager ça avec quelqu’un, de dialoguer avec quelqu’un qui me comprenait, qui ne trouverait pas des ruines totalement ennuyantes. Le sourire aux lèvres, je détaillais chaque personne à bord de la navette puis jetais un œil à la brochure qu’avait mon ami entre les mains. « On va tellement bouger que ce soir, tu dormiras tôt justement ! » Je me mettais à rire, je plaignais presque sa petite amie, je savais qu’il pouvait être assez irritant lorsqu’il était bougon. Je soupirais longuement et regardais un instant les paysages défiler sous la fenêtre de notre locomotion. Je me mettais alors à sourire faiblement alors qu’il me parlait de conquête, il me connaissait suffisamment pour savoir que j’avais le cœur brisé que je ne cessais de penser à Joanne, à son décès et à nos rêves brisés, aucune autre femme ne pouvait m’atteindre, du moins, j’essayais de tout faire pour les éloigner, je ne dis pas que ça marche à tous les coups malheureusement. « Tu essayes d’avoir des ragots croustillants car toi tu ne peux pas avoir de conquêtes c’est ça ? Désolé mec, tu n’auras pas ça avec moi ! »

« Dormir plus tôt, quand j’ai THE nana dans mon lit ?! Avoue, tu as fumé un truc pas net avant de te lever ce matin… Sérieusement Seeley, j’ai la gueule d’un moine ?! » protestais-je en lui lançant un regard qui voulait dire : t’es sérieux man ?! Non mais est-ce qu’il avait vu deux minutes ma petite-amie ? Mallory était une déesse aussi merveilleuse que chieuse et c’était simple, je ne pouvais pas m’en passer. D’ailleurs, cela faisait bien rire ma meilleure amie qui, pour la première fois, me voyait fidèle et en couple. Deux mots qui d’ordinaire n’allaient pas de pair avec ma personne. Ce n’était pas tant que j’étais un séducteur qui accumulait les paires de cuisses mais disons que j’étais un bon vivant. « C’est sûr que ça va être une journée bien chargée mais peut-être que tu demanderas grâce avant moi… Par contre je te préviens de suite, je te porte pas sur mon dos » le charriais-je, rigolant au passage avant de le taquiner sur sa vie sexuelle non pas pour le blesser mais simplement pour lui faire penser à autre chose. Seeley méritait de sortir de son passé car c’était un type bien. « Je peux même pas vivre ça par procuration avec toi, tsss sympa le meilleur ami » fis-je semblant de râler tandis que je lui tapotais la nuque dans un signe évident de soutien moral. Je n’étais pas le plus doué pour parler de ce genre de chose, étant bien souvent en mode connerie mais je voulais qu’il sache que quoiqu’il arrive, il pourrait toujours compter sur moi. « Au fait, tu me lâches pas pour la plongée hein » lui demandais-je car Seeley n’ignorait pas que j’avais la trouille des poissons. C’était très con mais j’étais phobique du monde sous-marin sauf qu’en bon taré que j’étais, j’avais décidé d’affronter ma peur. « Dire que le monde de Nemo me fout la trouille et que je vais plonger aujourd’hui »

« Tu sais que si tu te coupais un peu ta touffe blonde là, tu aurais le profil d’un moine. L’abstinence, tu connais ? » Je l’observais de haut en bas et me mettais à rire. Bien sûr, sa copine était une très jolie femme, mais comme tant d’autres en ce bas mon non ? Il pouvait bien dormir sur au moins l’une de ces deux oreilles de temps en temps non ? Je fronçais les sourcils et fermais un instant les yeux, non, je ne voulais rien imaginer, qu’est-ce que je pouvais le détester dans ces moments. Je me mettais alors à rire derechef alors qu’il parlait de me porter, qu’est-ce qu’il croyait ? Qui était pompier ? Qui sauvait des vies, portaient des gens à longueur de journée, enfant, petites vielles et même chats ? « Juste, je te rappelle, qui porte des gens à longueur de journée ? Enfin presque. » Je plantais alors mon regard dans le sien, avec un air légèrement supérieur, oh bien sûr je n’étais pas du tout un homme imbu de sa personne, je voulais juste lui montrer à quel point je pouvais le battre sur ce cas. Je lui adressais alors un léger sourire et recollais ma tête contre l’appuie-tête de mon siège, regardant un instant le plafond de notre navette. « Ma bouche restera fermée ! » Je n’étais pas du genre à parler de ma vie privée, et même s’il était un de mes deux meilleurs amis, j’avais parfois du mal à me confier, notamment à propos de Joanne, à vrai dire, ma vie sans elle était fade, c’est simple, j’avais l’impression qu’elle avait emporté ma vie entière avec elle. « Est-ce que j’ai une tête à aller faire trempette avec les poissons ? » J’arquai mes sourcils en le regardant, le plus sérieux du monde. L’océan devait être magnifique à voir mais je savais qu’il avait une peur bleue des poissons, il ne m’en fallait donc pas plus pour ne pas l’abandonner à son triste sort. « Attention à ton cul mec, tu pourrais bien avoir un poisson taquin ! »

« Moi pas connaître ce mot… ça veut dire quoi ?! » plaisantais-je. A nous entendre, j’étais le pire séducteur au monde et on s’attendait certainement à ce que j’enchaine les conquêtes les unes après les autres. Le problème des histoires de cul, c’est qu’une fois que tu as visité des dizaines et des dizaines de lit, à la fin, tu t’emmerdes. C’est bien beau de se vider les couilles de temps en temps pour parler crûment mais arrive un moment donné où tu aspires à autre chose. Mallory me donnait envie d’autre chose. « Je sais, c’est toi ! D’ailleurs, quel effet ça fait d’être en vacance ? » lui demandais-je avec amusement. Nous étions tout de même aux antipodes Seeley et moi que c’était à se demander comment nous avions pu devenir les meilleurs amis. Je crois que tout simplement l’histoire nous avait rapprochés et que le reste avait suivi quoiqu’il en soit, si nous devions nous résumer, je dirais tout de suite qu’il était la vie là où je semais la mort. Un pompier et un mafieux. Franchement, c’était assez ironique non ?! Heureusement que pour mon ami, je restais un crétin d’étudiant. « C’est même pas juste » marmonnais-je mais ce n’était qu’une simple boutade. Seeley savait très bien que je respectais bien trop sa vie privée pour m’immiscer. Nous avions chacun nos secrets et dans le fond, ce n’était pas plus mal. « Je dois vraiment répondre à ta question ? » lâchais-je avec un sourire moqueur même si je n’en menais pas large. Je me sentais idiot d’être aussi peureux face au monde sous-marin alors que j’adorais naviguer. Je crois bien que si je n’avais pas décidé d’embrasser la carrière d’archéologue, j’aurais très certainement jeté mon dévolu sur celle de navigateur grâce à ma tante. « Arrête, ce n’est pas drôle, je vais te faire une syncope sous l’eau, tu seras obligé de me faire du bouche à bouche mec ! » râlais-je tandis que nous arrivions à la marina où un sublime catamaran nous attendait. « Regarde cette merveille ! Ça ne vaut pas celui de ma tante mais il est splendide ! » m’exclamais-je sincèrement admiratif devant ce bateau.

« Ta copine te l’apprendra peut-être un jour ! » Au fond, j’espérais pour lui que non, mais voir sa tête déconfite me réjouissait. Il était heureux, c’était le principal. Je ne me permettais pas de juger, s’il voulait enchaîner les femmes les unes après les autres, c’était son choix de vie, certes très différent du mien, mais après tout, qu’est-ce qui était vraiment le plus normal ? Chaque individu était différent, alors pourquoi vouloir tous nous rendre totalement pareils ? Je souriais largement, tout ce qui m’importait, c’était son bonheur, rien d’autre, et il semblait avoir trouvé chaussure à son pied. Je reposais alors ma tête contre l’appui et soufflais longuement. Des vacances, vraiment ? Peut-être bien, je m’obstinais à ne pas penser au boulot, à ne pas penser à Joanne, à faire comme si Punta Cana était une belle destination de rêve à laquelle j’avais eu le droit de me rendre pour souffler, comme la plupart des gens ici, notamment les autres étudiants. « C’est plutôt… étrange. » Lâchais-je en haussant les épaules car je n’avais en fait, pas le souvenir de mes dernières vacances, elles devaient être trop insignifiantes ou inexistantes pour que je m’en souvienne. Je me mettais alors à rire alors que le sujet revenait à la plongée sous-marine, c’est vrai que dans un endroit pareil, l’eau et les paysages marins devaient être magnifiques. « Non, tais-toi, ça vaut mieux ! » Je levais la main comme pour le couper dans sa réponse, puis je me mettais à rire derechef, regardant ensuite la route qui défilait rapidement. Je faisais alors une moue et le toisais du regard « Alors là, je te laisserai avec les poissons ! C’est vrai quoi, je suis sur que tu ne t’ait même pas lavé les dents ! Je ne dois pas être le seul secouriste dans le coin. Pas de Pamela Anderson à l’horizon mais un David Hasselhoff se dévouera sûrement ! » Puis j’admirais le bateau qu’il venait de me montrer, cela annonçait que nous allions bientôt nous arrêter, et ce n’était pas pour me déplaire. « Il est à couper le souffle. » J’aimais les belles choses, les choses majestueuses et impressionnantes, et ce bateau rentrait parfaitement dans mes critères.

« Je pensais que tu étais mon meilleur ami et toi, tu me souhaites que ma copine me foute au régime sans sexe ? » râlais-je tandis que je faisais mine d’être vexé dans le recoin de mon âme la plus profonde. Dès fois, j’oubliais que Seeley était la normalité la plus totale. Je ne pensais pas là péjorativement bien au contraire. J’aimais cet équilibre, cette normalité que j’avais avec lui et ses taquineries ne m’en amusaient que plus. « Dommage pour toi, Mallory ne semble pas du genre à vouloir se passer de moi… Tu sais quoi Seel’, je crois que j’ai trouvé la bonne » terminais-je par lui avouer. Ouais, j’étais même sûr et certain d’avoir déniché la perle rare, celle qui pourrait être à la fois normale et spéciale, qui pourrait comprendre le Declan étudiant et celui qui tue des gens pour le compte de la mafia irlandaise. « Etrange ? C’est carrément génial ! » m’exclamais-je plus tard au sujet des vacances. Je me sentais bien ici et le Spring Break était toujours mon moment préféré dans l’année car j’oubliais tout, je profitais simplement du temps présent sans me poser de question, sans être sur mes gardes. Et ça, c’était le pied. « Tu devrais partir plus souvent en vacances mec » ne pus-je m’empêcher de lui dire tandis que nos chamailleries reprenaient de plus belles. « T’es qu’un traitre bordel ! Tu me souhaites l’abstinence et tu me laisserais crever avec les poissons et pour information : je me les lave mes dents !! C’est juste que tu as peur que je te fasse changer de bord » le charriais-je avant d’être d’accord avec lui concernant ce bateau : il était à couper le souffle ! « Perdons pas de temps, j’ai envie de grimper dessus » lui dis-je en lui donnant une petite tape sur l’épaule pour mieux le pousser vers le bateau. Je sentais que cette journée allait juste être parfaite !

« Mais je n’ai jamais dit ça voyons ! » Je prenais alors un air innocent, comme si de rien n’était, en même temps, sa jolie demoiselle prônerait l’abstinence uniquement s’il avait fait une connerie non ? J’espérais, pour lui, qu’il n’en ferait pas, voilà tout. Je fronçais alors un peu les sourcils en l’écoutant, il semblait presque posé, sur de ses paroles et de ces sentiments, lui qui était si volage, si incontrôlable auparavant, c’était assez étrange de le voir ainsi, pourtant c’était rassurant. « Quoi, tu l’as drogué c’est ça ? Séquestré peut être ? » Je l’interrogeais en prenant une mine grave, comme si je l’obligeais à tout avouer. J’avais toujours été l’homme posé, le mec qui ne fait jamais de connerie, qui donne son amour à une seule et unique femme, le genre de mec un peu prêt normal, enfin si on peut définir la normalité. Bref le voir presque comme moi, me faisait doucement rire mais me faisait également plaisir. Je tapotais alors son épaule avant qu’il ne réponde et lâchait « Je plaisante, je suis heureux pour toi mon pote ! » Puis je reprenais ma place, balayant la navette du regard, certaines personnes se prenaient en photo, d’autres avaient apparemment hâte que l’on arrive, pendant que moi, je me mettais à rire en l’écoutant parler des vacances « Hum… non merci. » Je lui adressais un large sourire, c’était déjà dur pour moi d’être ici, ne pas me tuer au travail était quelque chose d’extrêmement difficile pour un mec comme moi. J’avais beau ne pas être totalement fan de ma vie, seules mes études et mon travail me ravissaient totalement. « Décidément, qu’est-ce que vous avez tous à me faire changer de bord hein ? Je n'ai pas envie de jouer à la belle aux bois dormant avec toi, vraiment pas. » Je faisais alors une grimace, d’abord William, et puis Declan ? Le monde devenait de plus en plus fou. Je me levais alors et me dirigeais vers le bateau « Oui oui ça va on y va, t’es pire qu’un gamin ! »

Et il se foutait de ma gueule en prime ! Seeley ne mesurait pas à quel point, il avait de la chance d’être présentement mon meilleur ami sans quoi, je le balançais à la flotte dans la seconde qui suivait. « C’est ça, fous toi de ma gueule et non, je ne l’ai pas drogué ma petite Eliot ni même séquestré ! D’ailleurs, c’est surtout elle qui voulait m’attacher à notre lit ce matin quand je l’ai quitté » rétorquais-je avant qu’il ne me tapote l’épaule pour me dire qu’il était heureux pour moi. « Thanks Bro’ » marmonnais-je. Seeley avait quand même de quoi être étonné vu le nombre de fois où je l’avais charrié à être aussi gentleman avec les femmes. Je l’étais également mais autant dire ce qu’il en était : j’étais bien plus volage qu’il ne l’avait jamais été seulement, Mallory m’avait arrêté en plein galop et dompté l’étalon sauvage que j’étais pour mon plus grand bonheur même si nous n’étions pas encore au bout de nos peines. « Faudra que je te la présente »ajoutais-je car il était primordiale pour moi que mon bébé connaisse mon meilleur ami. « Enfin, si tu arrives à sortir la tête du boulot, je peux peut-être prendre déjà rendez-vous ? » le taquinais-je avant d’arquer un sourcil quand la discussion vint sur son changement de bord. « Oula, tu as des dossiers ! Qui aimerait te faire changer de bord ??! Attends, je suis curieux et je ne suis pas pire qu’un gamin… J’en suis un » rigolais-je tandis que quelques minutes plus tard, nous levions l’ancre pour une belle aventure qui allait durer une bonne journée. « Il me tarde de voir ce village ! » m’exclamais-je peu après. Pour deux passionnés d’archéologie comme nous, ce village représentait une sorte de pain bénis et qui sait, peut-être pourrais-je m’en servir dans mon mémoire.

« Oh pitié, épargne-moi les détails sordides ! » Je me mettais à faire la moue tout en cachant mes yeux d’une main, il avait beau être mon meilleur pote, je ne voulais en rien connaitre les détails de sa vie sexuelle, car j’étais du genre à avoir un esprit très créatif, à imaginer tout ce que l’on me dit, et je n’avais vraiment mais alors vraiment pas envie de l’imaginer dans une telle situation, quoique, le savoir coincé sur un lit, seul, hurlant de venir le détacher me fît doucement rire. Je lui adressais alors un large sourire alors qu’il abordait le thème de la connaissance de sa petite amie, et je me contentais de souffler alors qu’il me parlait de mon agenda. Il marquait un point, il savait que je me débordais de boulot pour ne plus penser à rien, pour que les jours passent plus vite. « Avec plaisir, j’ai hâte de voir la femme qui a su t’attacher, je me demande bien comment elle s’y est prise d’ailleurs… » J’étais réellement curieux de voir qui avait pu dompter son côté sauvage, qui l’avait rendu fidèle et surtout, qui l’avait rendu complètement gaga, c’est vrai, on aurait dit un gosse idolâtrant son super héros préféré ! Je refaisais alors une grimace pendant qu’il parlait d’une pseudo homosexualité. Non je n’avais pas changé de bord et je n’étais pas prêt de changer, ni d’avoir quelqu’un dans ma vie d’ailleurs, aussi désespérant que cela puisse paraître. « Non je n’ai pas de dossier et cette foutue conversation est désormais close, gamin. » J’insistais bien sûr le fait que ce soit un gamin, puis je me posais tranquillement sur le bateau, admirant l’eau azure qui s’étendait à perte de vue. Je laissais alors Declan me rejoindre ainsi que tous les autres passagers du bus. J’observais chacune des personnes du bateau un instant, puis je reposais mon regard sur la mer. « Tu m’étonnes, pas comme eux. » Je donnais un léger coup de tête vers un couple de vieux beaufs qui, visiblement, n’étaient pas satisfaits de faire autant de chemin pour voir, je cite, un vulgaire tas de cailloux.