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(+ Caleb & Isaline) pretty little hell

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« Le bébé va bien mais ça ne m’empêche pas d’être follement inquiète pour lui » Je ne voulais vraiment pas prendre parti, mais je savais que je n'y arriverais pas. Pourtant, je tenais au deux et je ne voulais pas qu'ils s'embrouillent encore plus à cause de moi. Mais d'un côté, ce n'était pas de ma faute aussi. Peut-être n'aurais-je pas dû me mêler de leurs affaires? Impossible, ils étaient tous les deux trop importants pour moi pour que je reste sans rien faire. Et puis, Thaïs m'avait quand même plus ou moins appelée à l'aide en me donnant ce coup de fil. « Parce que maintenant, ce que je veux, ça a de l’importance ?! Non parce qu’autant être honnête hein, on demande pas mon avis pour beaucoup de chose » Rooh mon dieu, mais un gamin avait pris la forme de Caleb ou quoi?! Bon, je sais qu'il m'en voulait, mais il devait aussi essayer de se mettre à notre place aussi. On essayait vraiment de l'aider. Par contre, ce qu'il me dit par la suite me choqua complètement. « Je la connais pas. Est-ce qu’on est au moins sûr que je suis le père ?! Quoi… J’ai le droit de me poser des questions. Désolé, je voulais pas dire ça, c’est juste que ça me gonfle d’avoir un trou de six mois, de ne rien me rappeler et qu’on me demande des choses comme si c’était naturel alors faites comme si je n’existais pas, discuter de tout ce que vous voulez, rien à secouer » OH MON DIEU! Jamais je n'aurais crû qu'il pourrait réagir ainsi! Ou plutôt si, mais pas depuis qu'il avait rencontré Thaïs. Comment osait-il mettre cette grossesse en doute?! Oui, je veux bien qu'il ne se souvienne de rien, mais il ne pouvait pas jeter des mots à la gueule d'une femme enceinte! Il était peut-être désolé mais il en avait pas du tout l'air. Et bien sûr, Thaïs réagit au quart de tour. « Tu sais quoi ? Tu es un sale connard d’égoïste doublé d’un gamin ! Pour ta gouverne je ne suis pas une prostitué qui s’envoie en l’air dès qu’elle en a l’occasion, si tu veux de la tromperie tu demandes Mary ! Mais ne t’inquiètes pas, tu vas regarder ton sale match à la con ! » Tout de suite, après ces mots, Thaïs retourna dans sa chambre en trompe. Je me tournais vers Caleb, une mine totalement déçue sur le visage, avant de soupirer. « Écoutes Caleb, je sais que tu ne te souviens de rien. Je sais que tu es frustré, mais Thaïs est vraiment ta femme. C'est moi qui vous ais poussé à vous mettre ensemble. C'est moi que tu as remercié par millier parce que tu avais pu redécouvrir l'amour même après Mary. C'est à moi que tu as demandé de t'accompagner acheter la bague de fiançailles. Et c'est aussi à moi que tu as demandé si Thaïs acceptera ta demande. Tu étais véritablement heureux Caleb, j'ai pu le voir de mes propres yeux. Thaïs aussi. Vous étiez heureux ensemble. Mais là... Tu es en train de gâcher ton propre bonheur. Tu ne retrouveras jamais une autre fille comme elle si jamais tu la perds. Alors, s'il-te-plait, fais un effort. » Et à ces mots, je me levais pour rejoindre la cabot dans sa chambre. Quand je la vis en train de faire ses valises, je lâchais un soupire une nouvelle fois. Bien sûr, ça devait arriver tôt ou tard. « Thaïs, ne lui en veux pas. Tu sais comment il est. Ce n'est pas de sa faute s'il a tout oublié. Je ne dis pas que tu mérites ce traitement, loin de là, mais... il est totalement perdu. Ne l'abandonne pas. Mais si tu veux partir, je comprends. Tu auras toujours une place dans ma chambre, tu le sais ça, hein? » Je vins alors la prendre dans mes bras. Ça me tuait de les voir ainsi, eux qui avaient tout pour être heureux. Trop sans doute...
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Dans le genre connard insensible, je me posais en roi voire en champion du monde toute catégorie confondue. Thais n’avait pas tort de m’insulter dans le genre et je m’en voulais sincèrement. Mes mots avaient dépassé ma pensée comme toujours dès que je me trouvais en position de faiblesse. J’attaquais pour ne pas à avoir à me défendre pourtant, elle n’était pas mon ennemie mais je souffrais de la faire souffrir. Quelque part en moi, il y avait comme une bête enragée qui me tuait à petits feux simplement parce que j’avais osé la blesser. Je ne parlais même pas de ses migraines à n’en plus finir qui me vrillaient les tempes sans état d’âme. Mon médecin m’avait interdit tout stress, toute situation de grande émotion. J’avais besoin de calme, tu parles Charles ! J’étais stressé du matin jusqu’au soir à force de ne pas savoir comment agir avec le monde qui m’entourait. Il y avait tellement de choses qui s’étaient déroulés dans ma vie. Mary qui m’avait trompé, j’étais marié et ma femme était enceinte, même le mec avec qui je m’étais battu, il y a un an, m’avait donné une franche accolade. Tout mon petit monde s’était écroulé comme un château de carte, j’avais l’impression d’être dans une dimension parallèle, un peu comme dans cette vieille série, Sliders. « Justement Isaline, ce bonheur dont tu me parles, il ne s’agit pas du miens mais celui de ce Caleb. Cette femme n’est pas la mienne, c’est celle de ce putain de Caleb. Interroge là, demande lui, elle n’a que ce mot là en tête : mon mari. Si vraiment j’étais son mari, pourquoi ai-je l’impression d’avoir usurpé la place d’un autre ? »murmurais-je. J’allais finir par croire que j’agissais comme un con par jalousie mais cela ne serait presque pas étonnant. Il n’y en avait que pour ce type. Oh mon mari était si bon avec moi, mon mari ceci, mon mari cela. Et moi dans toute cette histoire ?! Je devais quoi ? Suivre un prompteur et jouer son rôle histoire que tout le monde soit heureux ?

Au bout d’un petit temps, je me levais du canapé pour rejoindre les deux femmes dans la chambre. Thais préparait sa valise et je m’en voulais. « Je suis désolé. Je sais que je n’aurais jamais du sous-entendre ce genre de choses alors que tu fais en sorte que j’aille bien depuis que je suis sorti de l’hôpital. Thaïs, la vérité, c’est que tu attends de moi que je parle, que j’agisse comme lui mais dans un autre côté, tu me fais comprendre que je ne serais jamais lui. Je suis totalement paumé… Reste ici, tu as tout tes repères dans cet appartement. Mes parents m’ont proposé de rentrer en Allemagne, cela serait peut-être mieux pour tout le monde. Tu as ta vie ici, tes amis, tes habitudes, je ne veux pas te chasser » déclarais-je en douceur, avec un fond de sincère tristesse dans la voix. « J’ai envie de te serrer dans mes bras lorsque tu es triste, je ne sais même pas pourquoi, c’est presque douloureux d’être loin de toi »


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Thaïs ne savait pas pourquoi elle faisait actuellement ses valises, elle qui s’était juré de rester forte dans l’adversité et de ne pas craquer aussi facilement mais là, c’était trop pour elle. Tout ce stress, cette méchanceté, cette odieuse impression d’être de trop… non, elle n’en pouvait définitivement plus. Caleb était une victime dans l’histoire et nul ne le savait mieux que la jolie blonde mais dans l’histoire, la victime suprême, c’était aussi leur bébé, n’ayant aucunement demandé d’être malmené ainsi et il fallait qu’elle le protège, même si cette décision lui arrachait littéralement le cœur de la poitrine. « Je ne lui en veux pas Isa… je suis dévastée pour lui. Dévastée de ne pas être suffisamment forte pour le soutenir comme il le mériterait. Je viens de l’insulter, tu te rends compte ? Je ne veux pas finir par le détester alors qu’il est toute ma vie ! Je crois que c’est à moi que j’en veux en premier. » Thaïs accueillit cependant l’étreinte de son amie avec plaisir, comme si c’était tout ce dont elle avait besoin actuellement : un câlin. Caleb arriva sur ces entre-faits et la jeune irlandaise poussa un soupir en s’écartant doucement d’Isaline. « Ma vie… je n’ai plus de repères dans cet appartement Caleb. Plus aucun ! Tu n’arrêtes pas de me faire sentir que je ne suis pas à ma place ici et dès que j’ouvre la bouche, c’est à peine si tu ne soupires pas. Je sais que tu ne veux pas de moi ici, je viens de le comprendre. C’est sûrement préférable que moi je parte et que tu restes. C’est ici chez toi. Je pense que tu iras mieux en restant ici et non en partant en Allemagne… mais ce n’est que mon avis, tu es un grand garçon je suppose. » Thaïs haussa les épaules non sans s’avancer vers lui pour poser une main rassurante à l’emplacement du cœur de Caleb comme pour lui assurer qu’elle ne lui en voulait pas.
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« Justement Isaline, ce bonheur dont tu me parles, il ne s’agit pas du miens mais celui de ce Caleb. Cette femme n’est pas la mienne, c’est celle de ce putain de Caleb. Interroge là, demande lui, elle n’a que ce mot là en tête : mon mari. Si vraiment j’étais son mari, pourquoi ai-je l’impression d’avoir usurpé la place d’un autre ? » Je soupirais avant de me lever, lui jetant un dernier mot. « Parce que tu n'as pas compris qu'au fond de toi, vous ne faites qu'un. » Et que, quoi qu'il en dise, il l'aime encore. Mais cet amour est juste trop profondément enfuis dans sa mémoire et son coeur pour qu'il ne s'en rende compte.

Une fois dans la chambre de Thaïs, j'essayais de la calmer. « Je ne lui en veux pas Isa… je suis dévastée pour lui. Dévastée de ne pas être suffisamment forte pour le soutenir comme il le mériterait. Je viens de l’insulter, tu te rends compte ? Je ne veux pas finir par le détester alors qu’il est toute ma vie ! Je crois que c’est à moi que j’en veux en premier. » Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Ils auraient dû avoir leur "happy ever after". Cet accident n'aurait jamais dû détruire tout ce qu'ils avaient construit. C'était tellement injuste. « Ce n'est pas de ta faute, ne t'en veux pas, tu sais que c'est mauvais pour toi et le bébé. Pense à lui... » Je n'eus pas le temps de continuer, Caleb venait de rentrer dans la chambre. Et il s'excusait. « Je suis désolé. Je sais que je n’aurais jamais du sous-entendre ce genre de choses alors que tu fais en sorte que j’aille bien depuis que je suis sorti de l’hôpital. Thaïs, la vérité, c’est que tu attends de moi que je parle, que j’agisse comme lui mais dans un autre côté, tu me fais comprendre que je ne serais jamais lui. Je suis totalement paumé… Reste ici, tu as tout tes repères dans cet appartement. Mes parents m’ont proposé de rentrer en Allemagne, cela serait peut-être mieux pour tout le monde. Tu as ta vie ici, tes amis, tes habitudes, je ne veux pas te chasser » Et lui, il n'avait surtout pas le droit de fuir! Parce que c'était ce qu'il était en train de faire. « J’ai envie de te serrer dans mes bras lorsque tu es triste, je ne sais même pas pourquoi, c’est presque douloureux d’être loin de toi » Et il l'aimait toujours, ce qu'il venait de dire le prouvait. Mais il ne s'en rendait pas encore compte. Son corps, lui, s'en souvenait, son coeur aussi. Mais pas son cerveau. Stupide organe va! « Ma vie… je n’ai plus de repères dans cet appartement Caleb. Plus aucun ! Tu n’arrêtes pas de me faire sentir que je ne suis pas à ma place ici et dès que j’ouvre la bouche, c’est à peine si tu ne soupires pas. Je sais que tu ne veux pas de moi ici, je viens de le comprendre. C’est sûrement préférable que moi je parte et que tu restes. C’est ici chez toi. Je pense que tu iras mieux en restant ici et non en partant en Allemagne… mais ce n’est que mon avis, tu es un grand garçon je suppose. » Tout à coup, je me sentais un peu de trop. Mais j'avais peur de les laisser seuls. J'avais peur de ce qui allait encore se passer. Ils s'aimaient tellement, mais l'un avait tout oublié. C'était injuste. Trop injuste. Et j'avais envie de pleurer. Ce bonheur qu'ils vivaient, c'était un peu le mien. Je vivaient par procuration, et maintenant, j'avais l'impression que rien n'allait plus. J'avais l'impression que leur malheur s'ajoutait au mien. Si je n'étais pas intervenue dans leur relation, ils ne souffriraient pas autant. Je portais malheur, je le savais, mais j'en ai fait qu'à ma tête. Mais j'essayais de ravaler mes larmes. « Thaïs a raison, tu devrais rester ici. Mais d'un autre côté, peut-être qu'en allant en Allemagne, ta mémoire se débloquera. Peut-être qu'en allant dans certains endroits qui signifiaient quelque chose pour vous, des brides te reviendront. Est-ce que tu as essayé ça, Caleb? Je sais que tu penses ne plus être son mari, mais tu le ressens encore au fond de toi, ce besoin de rester proche d'elle. »
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Etre un connard insensible était tout un art que je maitrisais à la perfection afin qu’on ne m’approche pas. Je n’aimais pas la compagnie d’autrui si ce n’est celle de mes proches. Thais n’avait pas pour autant mérité un tel comportement de ma part et je m’en voulais réellement. C’est sûrement cette culpabilité qui me poussait vers elle à cet instant précis tandis que je me levais du canapé pour rejoindre les deux jeunes femmes dans la chambre. Les mots d’Isaline tournaient et retournaient dans ma tête car si vraiment, je ne faisais qu’un avec cet homme, pourquoi avais-je l’impression de faire un ménage à trois avec Thais et son mari ?! Bonne question dont je n’avais absolument pas la réponse. « Et tu vas faire quoi ? Allez dormir à nouveau sur un banc ? Bordel, ce n’est pas jouable. Pense à ton gosse Thais ! Tu restes ici point barre, je tâcherai de me montrer plus agréable » marmonnais-je non sans poser ma main sur la sienne au niveau de mon cœur. Il fallait qu’elle reste, c’était obligé. Il ne pouvait en être autrement. Je me tournais par la suite vers Isaline qui nous proposa grosso modo d’essayer de rallumer ma mémoire en me faisant fréquenter des lieux que j’avais l’habitude de fréquenter. « C’est pas con comme idée petite sœur même si je doute que ça fonctionne. On peut toujours essayer… Pour le reste, je dois m’incliner, j’ai beau tout faire, j’arrive pas à vivre sans cette blonde »lâchais-je avec un bref sourire tandis que je sentais déjà les prémices d’un mal de crâne arriver.

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« Si tu savais combien de fois je pense au bébé Isa, je fais que ça, c’est grâce à lui que je suis encore debout et pas tentée de sauter du haut d’un pont » avoua-t-elle d’un air grave. Thaïs n’en n’était pas au point d’avoir des pensées suicidaires, bien sûr que non, mais elle en avait souventes fois rêvé depuis l’accident de Caleb. Et s’il ne retrouvait jamais la mémoire ? Clairement, il ne faisait pas plus attention à elle qu’à leur enfant et la simple idée qu’il puisse être aussi insensible, désintéressé de leur avenir à tous les deux la tuait à petits feux. La jeune blonde ne savait pas, au juste, combien de temps elle tiendrait avant de craquer complètement et de faire une connerie qu’elle ne pourrait que regretter, car sans elle désormais… quel avenir avait le bébé justement ? « Mais j’y pense à « mon gosse » justement, je ne fais que ça Caleb ! Seulement tu me donnes l’impression que je suis un boulet qui pompe ton air, qui est de trop, qui ne devrait même pas être dans cet appartement ! N’est-ce pas vrai ? » demanda-t-elle en plantant ses yeux pourtant si vides dans le regard de l’allemand, cherchant à pointer du doigt son comportement qu’elle n’était plus en état de supporter. C’était bien trop lui demander hélas… « Tu… tu n’arrives pas à vivre sans moi ? Isa tu peux traduire parce que là j’ai manqué un épisode je crois ! » avoua-t-elle, complètement paumée car les réactions de Caleb s’apparentaient en ce moment à une vraie douche écossaise.
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« Si tu savais combien de fois je pense au bébé Isa, je fais que ça, c’est grâce à lui que je suis encore debout et pas tentée de sauter du haut d’un pont » J'affichais alors une grimace choquée tandis que Caleb entrait. Et c'était reparti pour un tour. En ce moment, ils étaient en train de décider qui resterait dans l'appartement. Je proposais alors à Caleb de retourner dans les endroits qui, pourraient peut-être, faire ressurgir des souvenirs oubliés. Dans des endroits qui avaient une signification pour leur couple. Et l'Allemagne me semblait être une bonne idée. Après tout, il lui avait bien demandé en mariage là-bas, non? Ça devait bien signifier quelque chose pour lui! Où alors à l'endroit où ils se sont mariés?! Ça devait sûrement fonctionner, non?  « C’est pas con comme idée petite sœur même si je doute que ça fonctionne. On peut toujours essayer… Pour le reste, je dois m’incliner, j’ai beau tout faire, j’arrive pas à vivre sans cette blonde » Je souris doucement, voyant qu'il était clairement partant pour l'idée. « Tant que tu n'auras pas essayé, tu ne peux pas savoir. » En gros, je gardais espoir. « Tu… tu n’arrives pas à vivre sans moi ? Isa tu peux traduire parce que là j’ai manqué un épisode je crois ! » Là, je soupirais. C'est vrai que la réaction de Caleb nous laissait complètement perplexe, mais d'un côté, que pouvait-on? « Ca veut dire que tu ne peux pas perdre espoir Thaïs. Il t'aime encore, il ne s'en rend pas compte, c'est tout. Sa mémoire a peut-être tout oublié de toi, mais pas son coeur, ni son corps. » Et c'était la seule explication que je pouvais lui donner.
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Je ne savais pas non plus pourquoi je réagissais ainsi. Est-ce qu’Isaline avait raison ? Est-ce que je ressentais malgré tous des sentiments pour cette femme qui était civilement mon épouse ? J’étais perdu, je ne savais pas. Il est vrai que j’éprouvais des difficultés à rester loin d’elle, à ne pas l’avoir dans mon champ de vision. J’espérais naïvement que c’était simplement parce qu’elle avait été le premier visage que j’avais aperçu à mon réveil, sur mon lit d’hôpital. La vérité, c’est que je crois. « Ce n’est pas ça Thaïs… Tu n’es pas un boulet mais je ne sais pas ce que je ressens pour toi me perturbe. J’ai l’impression de te connaitre sans te connaitre. C’est compliqué hein ?! Tout ce que je sais, c’est que je suis bien près de toi et que je ne comprends pas pourquoi. Je veux dire, je ne connais même pas tes goûts mais j’ai envie d’être près de toi, de prendre soin de toi… C’est nouveau pour moi car même si j’ai aimé Mary, je n’ai jamais ressenti ça près d’elle » soupirais-je avant d’aller m’asseoir sur le lit, entrainant Isaline sur mes genoux comme un enfant serrerait son doudou dans les bras. « Je suis totalement paumé les filles… Dîtes, on pourrait peut-être sortir ? Faire un tour tous les trois non ? Je ne sais pas, aller boire un café… J’ai juste besoin de me vider la tête et puis, ça pourrait nous faire du bien Thais. Je veux dire que depuis mon réveil, on est resté enfermé ici…Je suis certain qu’on devait souvent trainer ensemble alors qui sait, ça va peut-être me faire retrouver la mémoire » tentais-je le coup avant de céder à ma pulsion, déposant un baiser sur la joue d’Isaline avant de me relever afin de tout simplement prendre Thais dans mes bras.

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Ne pas perdre espoir… c’est bien joli tout ça, mais Thaïs avait de plus en plus de mal à supporter cette incertitude complète à laquelle on la soumettait. Tout était tellement parfait avant… la jeune irlandaise aurait payé cher pour que cela continue ainsi mais elle avait semble-t-il des chakras définitivement pourris pour que ses rêves finissent tous par s’émietter les uns après les autres pour mieux être perdus corps et bien. « Je suis pour heum… sortir d’ici » parvint-t-elle à articuler, devant s’avouer plutôt muette sur le coup mais il ne fallait pas lui en vouloir : elle craignait de passer pour la pire pleurnicheuse de la création et si elle se lançait dans un immense monologue inspiré au sujet de cette situation, elle risquait de craquer une nouvelle fois. « Ça me laissera sûrement un peu de temps pour réfléchir à tout ça et ça nous changera sûrement les idées à tous les trois, ce qui n’est somme toute pas plus mal. » Thaïs était légèrement hésitante mais il ne fallait, une fois encore, pas lui en vouloir. Si elle n’était ni aussi rayonnante ni aussi expansive qu’avant, c’était pour se protéger et éviter de laisser toute cette situation la faire définitivement s’effondrer. « Où souhaitez-vous aller ? »

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J'essayais d'expliquer du mieux possible ce que je pensais de l'état de Caleb, mais je savais que ce n'était pas simple, et que peut-être, aucun des deux ne me comprendrait. Mais au moins, j'aurais essayé. Finalement, Caleb proposa de sortir un peu prendre l'air. J'avoue que c'était une bonne idée. Peut-être que des idées nous viendront une fois dehors, parce que là, faut avouer que la tension est quand même plus que palpable. Thaïs demanda alors à aller. Je ne fis qu'hausser les épaules. « Peu importe, sortons d'abord. » Je retournais finalement au salon et pris mes affaires. Je sentais que j'allais pas beaucoup dormir ces prochains jours... Mais je m'en fichais. Je voulais juste que mon frère aille mieux.

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