Let your body decide ♡ BLARSHALL

Facile à dire ça arrête! J’venais pas de lui dire que j’avais aucun contrôle sur tout ça quand j’étais saoul?! Il me semble à moi que j’avais été suffisamment clair. J’essayais de regarder partout sauf dans sa direction, mais son regard croisa le miens et j’y restai scotché. Elle me déchiffrait comme un livre ouvert, ça se voyait à son expression. Après, elle avait déjà été dans une situation semblable avec moi alors il lui suffisait d’avoir un minimum de mémoire pour se souvenir. Sa main se posa sur mon torse et glissa jusqu’à mon maillot. Elle faisait exprès là, c’était pas du jeu. J’étais prêt, elle l’avait bien remarqué, pas la peine d’aller vérifier pour empirer la situation. Elle retira sa main et un soupir de soulagement m’échappa avant qu’elle ne prenne ma nuque pour plaquer ses lèvres contre les miennes. Wô! Une minute papillon…. Qu’est-ce qu’elle fait là? Elle va le regretter, je le sens! Elle ne devrait pas faire ça… mais qui suis-je pour l’en empêcher? Elle sait ce qu’elle fait, non? C’est moi qui est saoul, pas elle! Enfin, saoul, c’est un grand mot, j’suis réchauffé –chaud comme la braise plutôt. Alors j’attrape ses hanches et plaque son corps au mien, caressant la descente de ses reins d’une main et sa fesse de l’autre.

J'avais envie de faire quelque chose de mal car j'ai toujours fais des choses correctes sauf mis à part quelques trucs. Je savais très bien que si j'embrassais Marshall nous allions retourner quelques années plus tôt, pour redécouvrir la douceur et la chaleur de nos deux corps. Et puis, nous étions bien cachés, personne ne pouvait nous voir sauf si des malades nous espionnaient bien sur. J'en avais marre d'être la petite gentille et déjà à foce de passer du temps avec Ethan je me renforçais et je commençais à connaître une nouvelle Blaise. Si je fais ça, ce n'est pas pour m'accrocher de nouveau à Marshall, des mecs, j'en voulais plus, sauf peut être Sacha mais je n'allais rien faire pour le récupérer. Je m’agrippai à Marshall en me collant à lui. Je savourais chaque baiser, chaque caresse, je mordillai sa lèvre inférieure en glissant mes mains derrière sa nuque. La température s'était vite réchauffée et je n'avais plus froid. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt? C'était pas très agréable de caresser un short mouillé donc je le retirais comme je pouvais, Marshall me tenait bien. 

Ce revirement de situation m’impressionnait, mais malgré tout, je ne comptais pas l’empêcher de quoi que ce soit. J’en avais envie autant qu’elle sinon plus –ça, elle l’avait rapidement compris. Et puis, elle était responsable de ses actes. Après tout, rien de tout cela nous engageait à être un couple demain matin que je sache alors pourquoi pas! Je l’embrassai passionnément, la tenant fermement contre moi et l’aidai un peu à retirer son short en la tenant par les hanches pour qu’elle ne glisse pas. Sa peau était humide et pourtant très chaude. Apparemment, son corps s’était réchauffé rapidement, tant mieux. J’aurais pas voulu qu’elle meurt de froid ici voyez! Du coup, une fois son short enlevé, j’en profitai pour glisser les doigts sous le tissu de son bas de maillot, caressant ses fesses à même la peau. En bon gentleman, j’aurais dû prendre un moment pour lui demander si elle était sûre de ce qu’elle faisait. Mais voilà, mon âme de bon gars s’était envolée avec ce poisson imaginaire qui se tenait toujours bien droit entre nos deux corps, prêt à la suite des événements.

S'envoyer en l'air dans une eau assez froide, en pleine nuit, dans un endroit qu'on venait de découvrir, c'était du jamais vu pour moi. Marshall était fort et moi j'étais une petite crevette donc il savait me porter sans difficulté. Je passais mes bras autour de son cou pour me tenir alors qu'il retira mon short. Je souris en sentant son gros poisson toucher ma peau aussi chaude que lui. Marshall caressa mes fesses et je souris en levant légèrement la tête. Quant à moi, je descendis une main vers son maillot pour caresser son sexe à travers le tissu, je voulais lui donner envie. J'avais tellement de choses à donner. Je savais que je regretterais sans doute demain, ou même voir juste après puisque j'étais consentante et même pas bourrée. Mais c'était trop tard, mon corps avait besoin de lui.

Je tenais Blaise dans mes bras et elle n’avait absolument rien à craindre; même si j’avais bu, je n’étais pas totalement saoul. Je savais ce que je faisais et surtout, j’avais encore la force de la porter et de lui donner du plaisir, croyez moi. À l’instar du mien, son corps était brûlant et lorsqu’elle toucha mon membre par-dessus mon maillot, elle réussit très bien à faire ce qu’elle comptait faire : me donner encore plus envie. Je ne lâchais plus ses lèvres, l’embrassant passionnément et oubliant presque que nous étions dans la mer et que n’importe qui pouvait débarquer à tout moment. Mais qu’importe… La portant toujours, je reculai un peu histoire de ne plus avoir de l’eau jusqu’au nombril, mais plutôt jusqu’aux cuisses et je reposai Blaise par terre, glissant directement ma main dans son maillot pour caresser son intimité du bout du doigt.

J'avais froid, j'avais chaud, tout mon corps frissonnait car je n'avais pas une température corporelle stable. Les baisers de Marshall me procuraient du plaisir. Caresser sa langue avec autant de passion, cela me donnait presque des ailes. J'avais craqué en glissant ma main sur son membre chaud et excité, mais je voulais savoir si je pouvais toujours le faire flancher. Le winthrop me déposa ensuite un peu plus loin et je le regardais un instant en souriant. Sa main se trouvait déjà entre mes cuisses et je ne pouvais m'empêcher de lui montrer que j'aimais ça en me mordillant la lèvre. Je tirai sur la ficelle de son maillot short et je  le fis glisser le long de ses jambes. Je pouvais voir pour la deuxième fois la marchandise de Marshall et je n'étais pas déçue. Je lui déposai un baiser dans le cou et j'empoignais son membre dans une main pour l'exciter encore un peu.

Blaise fit glisser mon maillot sur mes cuisses lequel se retrouva rapidement dans l’eau et j’oubliai presque que nous étions dans la mer jusqu’à ce qu’une vague l’emporte. Bon, tant pis! C’est pas comme si j’avais honte de me balader à poil de toute manière! Sa main emprisonna mon membre et je soupirai, n’attendant pas plus longtemps pour entrer un doigt en elle, puis un autre. Ma main libre détachant subtilement son haut que j’avais mis tant de temps à rattacher plus tôt. Cette fois pourtant, je ne me gênerais pas pour regarder son corps et m’en délecter.

J'allais m'envoyer en l'air avec l'ex de ma confidente, normal. J'étais pas croyable, mais j'en avais marre de penser aux autres, je voulais penser à moi et tant pis si je devais perdre des amis. J'avais besoin d'un nouvel air frai, n'importe quoi, quitte à changer mes fréquentations ou à devenir une méchante fille, j'en avais royalement rien à faire. Marshall retira mon haut et j'avais dorénavant ma poitrine à l'air. Je soupirais doucement lorsqu'il enfonça ses doigts dans mon intimité. Tout de suite cela se réchauffait et je sentais une chaleur agréable monter jusqu'à mon ventre. Je souriais, tellement c'était plaisant. Je collais ma poitrine humide contre lui et je sentais son sexe excité contre mon ventre. Je l'empoignais pour continuer les vas et viens. J'avais terriblement envie de lui, même si nous avions de l'eau jusqu'aux cuisses.

Blaise n’avait plus que son bas de maillot sur elle lequel j’étirais largement pour mettre la main dedans et pénétrer la brunette de mes doigts. Quant à elle, elle n’hésita pas une seconde pour s’emparer à nouveau de mon sexe qui reposait contre mon ventre entre nos deux corps, prêt à la suite, bien droit et dur. Quand je jugeai qu’elle était fin prête pour moi, je souris et lui retirai rapidement son bas de maillot. Adieu nos vêtements! Je la soulevai à nouveau et sans plus de cérémonie, m’introduit en elle. Malheureusement, j’avais pas de capote sous la main. Mais bon, tant pis, j’aurais qu’à me retirer avant de… fin, vous savez.

Qui l'eut cru qu'une fois séparée d'Ethan, Blaise Tunstall s'enverrait en l'air avec un mec aussi rapidement? Je faisais n'importe quoi, mais j'en avais marre de passer pour la petite gentille car quoi qu'il arrive, je souffrais toujours dans l'histoire. N'importe quelle fille qui viendrait de se faire larguer par le beau italien serait en train de manger des glaces dans leur canapé en train de pleurer une rivière. J'avais trouvé un autre moyen d'évacuer mon stress et mes angoisses. Marshall m'aidait beaucoup sur ce coup et puis, ce n'était pas n'importe qui non plus. Il m'attrapa et me souleva et j'écartai automatiquement les cuisses pour me tenir et il me pénétra directement. Je lâchai un soupir de surprise. Il commença à bouger le bassin en douceur et mes mains caressèrent l'arrière de sa nuque. Je posai mes lèvres sur les siennes avant de lui offrir un baiser langoureux pendant quelques secondes mais je dus arrêter car ma respiration s'était accélérée comme les vas et viens qu'il m'offrait.