you'll always and forever be in my heart (+xandice)

Je ne trouvais pas que mes propos sur Eugénie soient déplacés, mes pensées peut-être mais je pense ce que je veux tant que je ne l'insulte pas haut et fort, je ne vois pas le problème, ça ne regarde que moi ce qui passe dans ma tête à ce que je sache. Je ne pensais donc pas que môsieur Xaver allait s'énerver comme un coq. Franchement c'est dans des moments comme ça que je suis heureuse de ne plus avoir à faire avec lui. T'sais quoi Candice, au moins je découvre un nouveau visage de ta personnalité que je voulais pas savoir. J'en rirais presque. Il se leva et me donna une enveloppe. Tiens c'est les papiers de divorces. Envoie les à mon avocat quand tu les auras signé, j'ai plus envie de voir ta gueule d'hypocrite et va rejoindre ton Kol d'amour. Tu pourrais lui faire l'amour cette fois-ci sans mauvaise conscience. Je rêve ? Ouai c'est ça je délire complètement sur ce qu'il vient de me dire, il n'a aucun respect aucun. C'est lui l'hypocrite, il aurait du me dire ça il y a presque un an quand il a su et pas maintenant, quel con. T'en fais pas je manquerais pas de les envoyer dans les plus brefs délais ! dis je en me levant également. En effet, j'aurais ptete du coucher avec à cette époque là, ça m'aurait évitée de me marier avec toi. Je me retenais de le gifler, c'était pas l'envie qui me manquait mais non j'suis pas comme sa trainée de copine. Je tournais les talons pour aller plus marcher plus loin, loin de lui surtout.

Pourquoi fallait que cela se termine ainsi ? Tu voulais que cela se termine bien, mais il avait fallu que Candice fasse une remarque qu’il ne te plaisait pas que cela parte au quart de tours. Tu n’avais jamais rien dit par rapport à ces amis, ni par rapport à Kol et elle osait insulter Eugénie devant toi, c’était vraiment pas ce qui te plaisait. Oui certes cela n’avait pas été facile, surtout en été, mais Eugénie était une personne qui t’avait aidé durant les périodes difficile après l’accident de Candice et qui n’avait jamais rien prétendu en faisant l’hypocrite. T’en revenais pas de ce qu’elle dit et tu restais bouche bé alors que tu la voyais partir. Non, elle pouvait pas te dire ça, c’était pas juste. Tu attendais un moment avant de te lever et de venir courir après elle. Tu lui attrapais le bras pour la faire retourner pour venir plaquer tes lèvres sur les siennes, juste une dernière fois. De toute façon, embrasser, c’est pas tromper. « Me dis pas, que tu regrettes pas, parce que je te croirai jamais. Maintenant, adieu. On se verra au tribunal. » Tu retournais alors les talons pour partir de là.

Certes j'y étais allée fort mais je n'avais pas envie de mâcher mes mots face à lui alors qu'il défendait Eugénie et -j'en étais persuadée- sortait avec elle. Je n'avais rien dit de vexant sur cette bourgeoise et puis c'était évident que je n'aimerais pas une nana qui m'avait humiliée auparavant et avait voulu me piquer mon fiancé puis mari. Non jamais de la vie, alors si notre divorce doit se passer dans la colère tant pis, je ne reviendrais pas sur ce que j'ai dis ni sur ce que je pense de son ex pour lui. Plutôt crever. Je devrais ptete pas dire ça non plus sinon je risquerais vraiment de mourir ce qui ne serait pas si mal que ça soit dit en passant. Vu que tout l'monde s'est déjà habitué à ce que je sois à six pieds sous terre. J'étais partie loin de lui, loin de tout, parce que je ne voulais pas rester à le regarder comme une pauvre fille désespérée. Rangeant furieusement et en bazar les papiers du divorce dans mon sac à main, j'accélérais le pas en l'entendant me courir après. Mais il était plus rapide forcément et il arriva vite à ma hauteur, mais il me veut quoi encore ? Il me prit par le bas m'obligeant à me retourner, putain il fait .. chier. Il m'embrassa comme ça sans prévenir et j'étais tellement sous le choc que je ne fis rien pour l'en empêcher. Me dis pas, que tu regrettes pas, parce que je te croirai jamais. Maintenant, adieu. On se verra au tribunal. Que .. quoi ? Il a fait ça pour quoi au juste hein ? Bordel de merde. Il fait chier. T'es vraiment con parfois Xaver ! lui dis je assez fort pour qu'il se retourne dans ma direction. Il avait pas le droit de m'embrasser comme bon lui semblait pis de partir l'air de rien, ça non. Je pris son visage entre mes mains et déposais mes lèvres sur les siennes avant de m'écarter doucement, le fixant droit dans les yeux. Maintenant on est quitte. dis je sans sourciller ou détourner la tête.

Tu n’avais aucune idée de ce qui venait de te prendre d’aller embrasser Candice. Surement parce que tu en avais envie une dernière fois. Malgré tout ce qui s’était passé, malgré les disputes, les problèmes avec la grossesse, tu l’avais aimé et il y avait toujours une partie de toi qui l’aimait au fond de toi. Tu aimais Eugénie, tu l’avais toujours aimé, même après ce qu’elle t’avait fait. Elle était ton premier amour et il ne s’oubliait jamais celui-là. Tu t’apprêtais à partir de ce lieu une fois pour toute, de tirer un grand trait sur Candice et profiter de ce Spring Break comme il le fallait. Cependant, tu te retournais alors que ton ex t’engueulait. Tu ne pensais pas qu’elle avait ce genre de redondant, ça changeait. Elle s’approchait de toi, posant ses mains sur ton visage. Tu la regardais dans les yeux avant qu’elle aussi ne dépose ses lèvres sur les tiennes. Tu avais la sensation de sentir ton corps entier bouillir dans l’intérieur. Tu ne savais pas quoi dire. Levant alors doucement ta main vers sa joue, tu la caressais lentement avec douceur. « J’suis désolé de la manière dont les choses se sont terminées. J’aurai aimé être plus fort. » Candice était ta faiblesse, et sa mort t’avait juste détruit que tu n’savais pas si revenir vers elle, ne t’enfoncerait pas encore plus.