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SIOBBAN & AMALIYA ► À Chaque jour suffit sa peine

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Jour 2

Heure : 14h-15h
Lieu : Palier de la chambre de Siobban.
Contexte : Visite pour un cours.
Participants : Siobban A. O'Conwell & Amaliaya J. Garcia-Yung

À chaque jour suffit sa peine.

Aujourd'hui était censé être une bonne journée, une joie... Un plaisir. Mais non, ce n'était pas le cas. J'étais là, comme vidé de l'intérieur, inanimée, à la limite de la coquille sans âme. Le genre d'image différent de ce que je suis réellement. Comment est-ai-je arrivé devant cette porte ? Oui je m'en souvenais maintenant...
J'étais sorti tôt ce matin ma carte bleue à la main pour un petit plaisir, une chose dont je rêvais secrètement d'avoir, mais que je n'avais jamais pu m'offrir. Une guitare. Ouais une belle guitare pour pouvoir un jour savoir jouer comme une pro. C'est vrai que ce rêve faisait un peu cliché mais, ses chanteu (rs/euses) du web qui avec seulement une guitare et leur voix faisait des merveille me vendait littéralement du rêve. Apprendre à en jouer était un rêve de jeune fille. C'est pour cela que je m'étais dirigé vers un des magasin de musique de l'Ile espérant trouver mon bonheur là-bas. Ce fut le cas. Une guitare beige, en bois avec un petit dessin tribal incrusté dans le bois de celle-ci. Mes yeux c'étaient retirés de leurs orbites lorsque je vis cette merveille. Il me la fallait absolument. je l'a pris et l'emmena à la caisse avec moi, sauf qu'à ce moment-là précisément une autre jeune femme empoigna mon dû, je la regardais écarquillant les yeux, cherchant à comprendre le pourquoi de cet acte. Et je compris vite qu'elle le voulait lorsqu'elle commença a tirer dessus pour me l'arracher des mains, ne comprenant pas ce geste j'en fis de même pour garder mon bien, nous fîmes cela tellement fort que le quiproquo ce transforma en bagarre, qui après quelque minute fut arrêté par ce qui devait être l'amant de ma rivale. Celui-ci l'éloigna de moi et la calma en lui promettant de lui acheter une meilleure guitare.
C'est lorsqu'ils s'en allèrent que les vigiles décidèrent d'enfin me lâcher et que je pus remarquer que la belle guitare est en lambeau.. Le manche cassé, une des cordes aussi et sans oublier le cercle du milieu qui s'était malheureusement ouvert encore plus.. Et malgré que ce ne soit pas de ma faute, je dûs tout de même payer, la guitare qu'une autre avait détruite. Et hop ! 220$ qui sont perdus à jamais. Je m'en allais avec ma guitare... Ou ce qu'il en restais. Je comptais aller dans ma chambre, réparer les dégâts lorsque mon téléphone retentit, non pas un message, mais un rappel. Mon 1er cours de guitare. Ironie du sort ? Non. Juste que tout avait été prévu pour le même jour. Je ne pouvais pas faire faux bond à la personne qui avait gentiment accepté de me donner ses cours surtout que l'on ne se connaissait pas, c'est grâce à une amie en commun que nous pûmes faire ça.
Voilà. Maintenant j'étais là, devant sa chambre, inerte comme réalisant tout ce qui vient de se passer, j'inspirais un grand coup avant de toquer à la dite chambre au bout de quelques minutes une jeune femme, m'ouvrit la porte et me regarda surprise. J'aurais fait la même tête si une fille, avec des bleues, griffures, avec une épave de guitare à la main c'était présenté à ma porte, voire même que je lui aurais refermé là porte au nez. Il était 15h.

"Bonjour, je suis bien à la chambre de Siobban O'Conwell?"

Marlgré ma mine déconfite j'essaie de garder une voix douce et rassurante.


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J’avais eu la bonne idée de vouloir donner des cours de guitare aux étudiants afin de me faire un peu de sous. Puis, tout en ayant pris avec moi et mon dernier chèque du concert avait rempli mon compte en banque. Je me trouvais alors dans ma chambre et j’entendais qu’on frappait à la porte, je me dirigeais vers ma porte, et je voyais une jeune femme devant moi avec le reste d’une belle guitare.

« Oui c’est bien moi, tu dois être Amaliya ?  »

Je ne disais rien de plus, et je me demandais bien ce qui avait dû se passer. Je demandais alors patiemment : « Il s’est passé quoi ?  » J’ouvrais alors la porte, et je la laissais donc rentrer dans ma chambre. Je souriais et je voyais aussi la déception sur son visage. Je me demandais bien ce que je pourrais donc lui dire par la suite mais bon, tout en lui donnant un verre d’eau, j’essayais de la rassurer.

« Dis-moi, et on retournera au magasin pour t’en acheter une autre. Je te la paierais et puis, cela sera ton cadeau pour commencer la guitare. »

Je souriais un peu plus et j’avais dis cela comme ça. Il m’arrivait parfois d’aider un peu plus et donc, je réfléchissais pour le moment à comment la rassurer. Il n’était pas évident pour moi, mais bon, le magasin n’allait sans doute pas la rembourser et il faudrait pour moi le lui acheter. Je ne la connaissais pas trop, mais je préférais aider. Elle avait l’air sincère et je voulais alors l’aider. Je patientais le temps qu’elle me réponde, et je souriais doucement pour lui montrer que je n’allais pas la gronder du tout.
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Je restais là, encore un moment sans aucun mouvement. Apparemment je ne m'étais pas trompé de chambre, c'était déjà un bon point. Siobban m'invita à rentrer et me demanda ce qu'il s'était passé. Habituellement j'aurais soit rien dit soit expliqué brièvement, mais là, je ne pouvais pas le garder je ne savais pas pourquoi, mais cette fois-ci c'était beaucoup trop lourd pour moi, alors c'est avec une petite voix et les yeux brillants que je lâchais tout mon sac devant cette personne qui m'était presque inconnue. Je lui expliquais tout, du début à la fin. À ma grande surprise la jeune blonde devant moi me proposa alors de m'en acheter une nouvelle. Je la regardais ébahie. Venait-elle réellement de me proposer cela ? Alors qu'elle ne me connaissait pas ? J'avais du mal à croire qu'une telle générosité pouvait émaner ainsi. Je la regardais puis, je souris.

"Merci c'est vraiment gentil de ta part et extrêmement généreux, mais ne te donne pas tout ce mal. Je ne peux pas accepter."

Je ne voulais pas "voler" l'argent de la jeune femme face à moi alors que l'on venait juste de se rencontrer.

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Je souriais joyeusement, et je savais qu'il était bien aussi pour moi de comprendre le truc. Je tentais donc de lui répondre : « On va trouver une solution ne t'inquiètes pas. » Puis, il fallait bien aussi que je fasse tout dans le bon sens. Il était bien que j'aide ma nouvelle élève. Je disais alors en souriant : « Cela ne me déranges pas du toutt, ce n'est pas de ta faute, et je voudrais t'aider. Tu ne peux pas rester comme ça. Je me doute que cela ne sera pas celle que tu avais choisi. Mais on peut en trouver une qui pourrait te plaire. » Je ne voulais pas non plus qu'elle le ne veuille pas, et puis, j'aurais bien voulu qu'elle accepte aussi ce que je lui proposais.

Il faut bien que je l'aide, j'en avais la ferme conviction. Ne pas la laisser comme ça était importante pour moi. Puis, pour une fois, je voulais faire plaisir aux gens. Je considérais que parfois, il était vraiment bien d'aider les gens. Je m'arrêtais un moment, et je disais tout en me levant : « On va arranger e problème allons-y. » Prenant mes affaires, je regardais alors mon élève, et je patientais le temps qu'elle réagisse.
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Je restais sur place. Alors, les anges-gardiens existent vraiment ? Je n'en revenais pas. Elle me proposait son aide, sans rien en retour, seulement par gentillesse. C'était plus fort que moi, j'avais du mal à le croire. J'étais si peu habituée à ce que l'on me donne une chose seulement pour le faire. Je faisais preuve de beaucoup de générosité, mais je n'avais pas l'habitude qu'on en ai vis-à-vis de moi. Elle attendait une réaction, je le voyais dans ses yeux, mais je ne savais pas quoi faire et comment. Ça paraissait bête, mais les larmes me montèrent. C'était tellement une chose qui me tenait à cœur ses cours. C'était une chose que je m'étais promise de faire pour moi-même. Et tant qu'on n'avait pas vécu ma vie on ne pouvait pas se douter de l'importance que cela pouvait être pour moi. Et recevoir une guitare après ce mauvais début de journée... Juste waw.. Je ne savais plus trop comment réagir devant cette inconnue au grand cœur. Siobban ce dirigea vers la porte attendant que je la rejoigne, après un petit moment je m'avançais vers Sio'. Et je la pris dans mes bras, la serrant doucement, le cœur battant.

"Merci"

Lui dis-je d'une voix presque inaudible et tremblante. Je ris de moi-même pensant qu'elle doit me trouver ridicule, j'inspirai puis, je me séparais d'elle doucement.

"Par contre... Je peux me désinfecter de mes blessures avant ? Je veux bien paraître pour une folle alliée à l'aller, mais pas au retour quand même." Lui dis-je en esquissant un sourire pour la faire comprendre que plaisantais.

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Cette douce étreinte, et voilà qu’elle allait bien mieux. Je souriais et je lui répondais contente qu’elle accepte mon aide. «De rien.  » Puis l’entendant me dire qu’elle voulait désinfectée ses plaies, je posais mon sac. « Ah oui pardon, vient, tu vas te laver les mains. Je vais voir s’il y a une trousse de secours dans la salle de bain. » Me dirigeant vers la salle de bain. Je trouvais une mini trousse de secours. L’amenant vers le salon, je lui disais : «  Viens.  »

Prenant le coton que je prenais pour le me laver le visage, je mettais alors du produit pour désinfecter. J’avais fait cela des millions de fois au début lorsque Thaïs était devenue aveugle. Elle ne connaissait pas trop les lieux, et elle avait tendance à se cogner un peu partout. Je savais donc nettoyer ses blessures afin qu’elle ne pleure plus. Je prenais donc le temps de le faire pour mon élève. J’y allais doucement, et pour le moment, je réalisais qu’il fallait que je le fasse avec précaution. Ayant mis des gants pour ne pas lui mettre mes microbes. Je sortais alors des bandes et des pansements. Les compresses finalement seraient bien, mais bon, je tenais aussi à ce que ma nouvelle amie n’ait pas trop de pansements non plus. Histoire qu’on ne le mette pas mal à l’aise.

Faisant attention, je ne voulais pas lui faire mal. Et je regardais que ses mains n’aient pas trop souffert. Puis, je me disais aussi qu’une petite blague serait bien pour la faire sourire : «  Elle était belle, on va voir si on ne peut pas trouver une autre guitare bien sympa. Sinon on peut aussi en acheter une d’occasion, et la décorer. C’est ce que j’ai fait pour ma première guitare. On peut alors en prendre une toute simple et la décorer en peinture avec les fleurs que tu avais vu.  »

J’avais dis cela comme ça et je ne tenais pas non plus à ce qu’elle soit encore triste. Mais pour une fois, même si Natalina était là, je lui aurais dit : « Elle est sympa et c’est ma nouvelle élève. Je vais l’aider. » Finissant de la soigner, je regardais ses mains, je disais : « Voilà, les compresse maintenant. » J’avais trouvé des compresses de la bonne taille, et je faisais le tout pour que cela ne la gêne pas trop.

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Après notre étreinte je fis une remarque auprès de Siobban qui s'empressa de trouver de quoi me soigner. Je souris de l'attention qu'elle me portait. Je voulus la dire de ne pas s'embêter et que je pouvais le faire de moi-même, ayant l'habitude de ce genre de blessures, mais il était déjà trop tard, la jeune femme était déjà en train de soigner mes plaies ouvertes. Je ne vous cacherais pas que certaines blessures me piquèrent au contact du produit alcoolisé mais j'essayais tout de même de faire bonne figure. Je me surprenais à comparer ses gestes à ceux de ma maman, sûrement qu'elle me manquait beaucoup, C'était la première année où j'étais éloigné d'elle, c'est sûr que cela changeait tout de même beaucoup mon quotidien. Enfin bon j'ai eu le temps de m'y habituer. Après un petit moment elle me proposait une idée qui me plut assez.

"Oui je veux bien ça peut être sympa. Une sorte de personnalisation de mon instrument. J'approuve l'idée."
Lui dis-je en souriant. Cette journée risque d'être dans ma mémoire pour un bon moment. Qui aurait pu imaginer que ma prof de guitare aurait pu être aussi généreuse et gentille envers moi.

"J'espère que tu n'es pas comme ça avec tout le monde ou sinon ton compte en banque doit avoir quelques séquelles de découvert"
Je dis cela sur le ton de l'humour. Je me sentais assez en confiance pour faire cela maintenant. Lorsqu'elle finit, un large sourire s'esquissa sur les coins de mes lèvres.

"Merci beaucoup".
C'est tout ce que je pus dire. Elle en avait tellement fait pour moi, aucun mot, discours, phrase de remerciement pouvait exprimer ce que je ressentais. Je bougeais ensuite pour m'assurer que ce n'était pas trop serré. C'était parfait. Je souris de nouveau.

"C'est bon. Je pense qu'on est prête maintenant."

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« Oui, on peut faire cela comme ça. De la peinture pour bois, des pochoirs, et des couleurs sympas. Tu peux faire tout comme tu veux. » J’avais dis cela comme ça, et je comprenais que mon interlocutrice avait accepté que l’on fasse cela comme ça. Je préférais aussi lui répondre pour la suite des choses.

« Non, juste avec les gens que je trouve sympa. Je te rassure, c’est rare que le fasse. Mais te voir comme ça et notre premier cours qui tombe à l’eau m’a rappelé un peu comment j’étais à mon premier cours de guitare. » J’avais dis cela comme ça en souriant, et je savais que pour ma part, il était bien que j’aide ma nouvelle élève. Je continuais de réfléchir, et je préférais aussi essayer de parler. « Oui, on peut y aller. »

J’avais dis cela comme ça, et finissant de ranger le tout comme il le fallait. Je la rejoignais alors ayant pris mes affaires avec moi, je prenais aussi ma carte de chambre pour la rendre à l’accueil. Je trouvais qu’il était bien aussi que je l’aide encore un peu, je lui demandais : « Tu te souviens du magasin ? » Je prenais ma veste et tout en mettant mes chaussures, je patientais alors que mon élève me réponde.


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J'adorais l'idée de "faire moi-même ma guitare", c'était plutôt sympa. Mais je ne la laisserais pas acheter le matériel, elle m'achète déjà ma guitare manquerai plus qu'elle achète aussi le reste. Non. ça, ça viendra de ma poche à moi. Je lui souriais, heureuse que ma prof soit si gentille et compréhensive. Elle m'affirmait ensuite qu'elle ne faisait pas cela avec tout le monde, je souris.

"Merci beaucoup alors. Ah bon qu'est-ce qu'il s'est passé?"

lui demandais-je d'un air interrogateur. La curiosité était l'un de mes plus grands pêché.
Nous finîmes par sortir de la chambre. Elle me demanda sur le pallier si je me souvenais encore du lieu, j'hochais là tête positivement. Nous nous rendîmes donc au magasin, mais arrivé devant celui-ci un vigile me barra le passage.

"Non vous n'avez pas le droit d'entrer mademoiselle". Je ne comprenais ce qui se passait, jusqu'à que je lève ma tête et vis que c'était le vigile qui m'avait arrêté tout à l'heure. Je le regardais.
"Mais c'est pour m'en acheter une nouvelle.."
"Il fallait y penser tout à l'heure avant de partir. On a l'interdiction formelle de vous laisser rentrer pour la journée. Je suis désolé." me dit-il.
"Mais ce n'est même pas moi qui ai commencé c'était elle!"
"Je m'en doute mademoiselle, mais les règles sont les règles. Si vous voulez une guitare il faudra attendre demain." Ajoutait-il.

Je soupirais, exaspéré tout cela à cause dune femme que je connaissais même pas!

"Il doit bien y avoir un autre magasin.."
"Nous sommes sur une petite Île mademoiselle les mélomanes il n'y en a pas des tonnes, nous sommes les seuls ici. Tout le reste c'est commercial. Vêtement, nourriture, marque etc."

Et en plus il se permettait d'enfoncer le couteau. Je ne savais plus quoi faire et je n'avais plus d'idée.

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« J’ai aidé une personne et il a eu le don de se moquer de moi. Je ne lui avais rien acheté mais, il a cru se jouer de moi et il a réussi. Donc , pour ma part, j’aide que ceux eu je sens sympa comme toi. » J’avais dis cela comme ça, et donc, je préférais aussi essayer de voir le truc dans le bon sens. Je continuais patiemment, et tout en trouvant une bonne chose comme il le fallait, je disais par la suite : « Je peux y aller moi, je vais aller t’en chercher une basique et tu pourras la décorer comme l’ancienne. Cela ne sera pas l’ancienne, mais au moins, tu pourras apprendre avec moi. »

Je rentrais donc dans le magasin, et effectivement, il y en avait de toute sorte et de beaux bois. Je regardais par la suite ce que je pouvais prendre. Je trouvais que pour le moment, le vigile me regardait bizarrement, je souriais et voyant une affiche me concernant, il changeait de tête, et il souriait un peu plus. Ne faisant rien de plus, j’allais vers des guitares pas vernies et unies. Elles étaient simples mais pour le moment, cela serait bien pour mon élève. Je réfléchissais à tout ça. Je cherchais alors une guitare digne de ce nom. Puis alors que j’en avait trouvé une, le responsable du magasin venait me voir avec mon affiche et il me demandait si je pouvais lui signer. Je lui répondais : « Je veux bien vous la signer si vous m’autoriser à l’acheter pour mon élève qui attends à la porte.  » Il souriait et sachant que pour le moment il avait tout à gagner, il souriait une fois de plus et il m’affirmait que cela était possible. Lui signant son affiche, je lui demandais : « On est d’accord ? »L’affirmation se réglait avec une poignée de mains, et je lui disais : « Alors je prends celle-là. »

Montrant la guitare que je voulais et qui pouvait servir correctement à mon élève. Je lui souriais de loin, et je lui montrais la guitare. Je savais que cela pourrait lui plaire. Je demandais aussi : « Il me faudrait des médiators pour elle et un jeu de cordes pour moi s’il vous plait. » Je ne comprenais pas trop ce qu’il me prenait, mais bon, il fallait aussi que j’essaye de faire un effort. Je sortais alors ma carte bancaire et payant le tout. Je sortais avec la guitare et une pochette que le magasin m’avait offert pour mon élève. Je disais à celle-ci : « Tiens, tu as des cordes déjà mises dessus, et elle est simple, mais il faut juste la décorer comme tu veux. Tu veux qu’on aille en acheter maintenant ? »

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