(Emrys) un bon ami peut-être source de réconfort

Jour 2-3

Heure : 6 heures du matin   
Lieu : sur la plage de Punta Cana
Contexte : Jackie quitte la plage et rejoint Emrys à l'hotel après le feu de camp.
Participants :Emrys A. Zacharias

Ce spring break se révélait être surprenant. Loin de mon quotidien est finalement contrarié par ce début de soirée. J’avais fini par me blottir dans les bras d’un autre, une personne que je n’avais jamais soupçonnée ou du moins pas directement. Mes pensées se chamboulaient. Il fallait que je parle à Emrys. Maxym ne répondait pas et j’avais actuellement besoin de bras réconfortant. Je quittais la plage et partie direction l’hôtel. Emrys devait être ici, je le sentais ou du moins je faisais confiance à mon instinct. Après plusieurs minutes de cache, Emrys se trouvait là. Je m’avançais vers lui et tombais dans ses bras. Une vraie surprise pour le Winthrop. « Hé… j’espérais que tu ne sois pas couchée » le réconfort, Emrys me l’apportait.

La soirée avait été longue mais enrichissante malgré tout le négatif ressortis parce que maintenant, je ne me prenais plus le choux pour un rien. Je profitais. j'avais eu le temps durant la nuit de m'engueuler et prévenir un mec de la maison de pas toucher à Charlie, mon petit frère, de chipoter avec Grace devant une Carpenter découvrant un ennemi de son frère, boire comme un trou, me jeter à l'eau pour dé-saouler et recommencer mais surtout draguer sous les yeux d'une meilleure amie pas contente alors j'avais au bout d'un temps décidé de fuir ce coté de la plage et d'aller voir ailleurs. A présent, je rentrais un peu pommé mais pas vraiment bourré à fond. Dans le hall, c'était désert ! Je marchais tranquillement, regardant mes pieds quand tout à coup, on me sauta au cou. Je reconnus le parfum de ma plus vieille amie, Jackie, le plus belle aussi. « Hé… j’espérais que tu ne sois pas couchée » Elle avait limite les yeux humides et sa voix promettait une envie de passer du temps avec un ami, de trouver du réconfort alors j'acceptais réellement son étreinte, la laissant se fondre dans mes bras muscler et je l'attrapais de manière à pouvoir avancer vers l’ascenseur. Je suis là, tout va bien chérie ... Avais-je dit tendrement en déposant un baiser sur sa joue. On prenait l’ascenseur puis on entrait dans ma chambre où Roxanna devait dormir si bien que je lui fis signe de marcher doucement et de chuchoter ce que je fis : Met toi dans le premier lit c'est le mien ... je vais me déshabiller ! Fais comme chez toi, tu sais !

Avais-je prévu de me retrouver aussi proche d’Aidan ce soir ? Non, je ne pense pas. Son absence avait été difficile et ce soir j’avais eu l’occasion de le revoir. J’avais profité de lui d’une manière peu familière. Nous étions d'ami très proche mais ce soir, les barrières semblaient avoir été brisé. Entre désirs, passion et incompréhension, je m’étais égarée. J’avais cherché Emrys partout et une fois dans mon champ de vision. Je m’étais blottie contre lui. Ses mains m’entouraient également. « Je suis là, tout va bien chérie ». Emrys était quelqu’un d’important, un ami, le meilleur et le plus vieux. Nous étions disons très complémentaires et sur la même longueur d’onde. Il m’invita à venir dans sa chambre. Ne vous y méprenez pas. Roxanna sa colocataire de chambre semblait dormir. « Mets-toi dans le premier lit c’est le mien… je vais me déshabiller ! Fais comme chez toi, tu sais ! » j’affichais un petit sourire. Je m’allongeais sur son lit en enlevant mes chaussures. La tête pleine de doute. Ce soir, j’avais merdé mais encore fallait-il que je me sente coupable. Je ne ressentais rien à part peut-être une totale incompréhension. Emrys ne tarda pas à revenir, il s’allongea auprès de moi. Je me tournais et le regardais : « Tu as passé une bonne soirée ? » dis-je en chuchotant et en essayant finalement de passer outre à mes problèmes.

Et je me deshabillais dans la salle de bain, tranquillement mais l'esprit occupait par ma meilleure amie qui semblait si mal. Nous avions toujours été très proche, du genre vraiment proche à ne jamais rien se cacher meme nos plus noirs secrets alors c'était aussi très simple de s'inquiéter pour l'autre je crois surtout qu'on se connaissait tellement qu'on était capable de ressentir le meme mal etre quand l'autre était vraiment pas bien. Je me retrouvais très vite en boxer me sentant plus à l'aise et j'allais à taton dans la chambre où je passais sous la couette où Jackie s'était déjà cachée. Je frottais doucement mes pieds contre les siens, me collant à elle en caressant doucement des mes doigts sa jambe tandis qu'elle me demandait si j'avais passé une bonne soirée, je me contentais de lui répondre en un petit chuchotement : Parle-moi de toi, de ce qui ne va pas... moi ça va donc on s'en balance ! Je déposais un baiser au coin de ses lèvres et collais mon front au sien pour lui montrer ma perpétuelle presence.

La relation que j’avais avec Emrys était très fraternelle. Nous profitions de notre amitié pour parfois allez à l’encontre des règles. Ce soir, j’avais besoin de parler. Rares étaient les fois où j’avais besoin d'oreille pour m'écouter. Je n’avais pas pris la peine de me déshabiller enfouie dans les draps. J’attendais que mon meilleur ami vienne me rejoindre. Il ne tarda pas. Une fois dans le lit, il me prit dans ses bras. Une étreinte qui m’était familière dont dont j’avais besoin. « Parle-moi de toi, de ce qui ne va pas... Moi ça va donc on s’en balance ! » Il m’embrassa au coin des lèvres et colla son front au mien. Une relation fusionnelle qui pouvait parfois porter a contrario. Un brin paniqué, je lui fis : « J'ai merdé totalement merder » dis-je en me mettant sur le dos. Je mis mes mains sur mon visage et lui fis : « j'ai dérapé avec Aidan. Je sais que je n'aurais pas dû, je sais que ce n'est pas bien, je sais que je suis avec Sam… » dis-je en soufflant. J’avais dérapé mais le pire dans tout c’est que j’avais aimé…

Je collais mon front contre le sien, ne laissant aucune barrière entre nos pensées, entre nos corps car je n'avais aucun soucis avec elle, à avoir cette proximité dangereuse car tout était claire entre nous, tout. Elle était l'amie la plus fidèle, la plus vieille que j'avais, la petite femme de ma vie mais pas amoureusement, elle était ma sexe friend lorsqu'on était célibataire et c'était presque naturel de simplement toucher nos corps en manque parce que rien de sentimental n'existait entre nous. Personne n'avait à le savoir ! Nos regards se croisèrent surement dans la pénombre mais on ne pouvait rien dicerner pourtant je sentais qu'elle allait mal rien qu'à son souffle et elle m'expliqua nerveusement qu'elle avait merdé. Je la serrais fort contre moi sachant quand cet instant, elle semblait avoir besoin de ma presence puis elle m'expliqua qu'elle avait couché avec Aidan, en tout cas, qu'elle avait craqué. Ses mains avaient bougé, je présageais qu'elle les avait mise sur son visage pour se cacher, honteuses. Je pris la mienne et attrapa sa main pour les balayer de son visage, je le caressais alors doucement de mes doigts fins, enfouissant alors celle-ci dans ses cheveux : ce sont des choses qui arrivent chérie ... tu dois pas de mettre dans tes états pareil surtout pas ! Je reposais alors ma main sur son ventre alors qu'elle s'était mise sur le dos et le caressais doucement. Je veux pas que tu ailles mal pour ça ... tu dois des explications à ton copain si cela t'a plu ? Dis-je en montrant par mon ton que c'était une question.

Le réconfort était parfois important, ce soir il m'était presque vital. J’avais besoin des bras d’Emrys. Nous étions fusionnelles, j’appréciais sa compagnie et sa simplicité. Voilà pourquoi je me retrouvais dans son lit. Il me serra fort contre lui. Je m’abandonnais à une étreinte amicale et fusionnelle. Je passais mon pied au-dessus des siens facilitant ainsi la proximité. Il balaya mes mains et mon regard se posa finalement sur celui de mon meilleur ami. « Ce sont des choses qui arrivent chéries… tu dois pas te mettre dans des états pareils surtout pas ! » j’en doutais… j’avais la terrible sensation de reproduire une histoire passée. Je me mis à grimacer montrant mon inquiétude persistante. Faire du mal, ne faisait pas partie de mes priorités. J’avais beau être une garce, je sentais que la situation s’échappait. Il posa délicatement sa main sur mon ventre. Je me mis dos à lui et enroulai le bras qu’il avait sur mon ventre autour de moi. « Je veux pas que tu ailles mal pour ça… tu dois des explications à ton copain si cela t’a plu ? » mon visage se crispa. Si ça m’avait plu . Eh bien j’avais la fâcheuse sensation d’avoir apprécié tout ça. Ça m’avait plu… Je lui fis : « Ça m'a plu… il faut que j’en parle à Sam… »

Je me trouvais collé avec mon amie à la regarder dans la pénombre de ma chambre bien occupée en cette soirée dans le lit d'à coté non collé évidemment se trouvait ma meilleure amie Roxanna et à mes cotés, Jackie mon amie d'enfance, mon petit bout de femme à protéger ; Ouais, là, j'étais un Emrys tout comblée qui avait les deux femmes les plus importantes de sa vie auprès de lui. Je souriais à cette pensée avant de redevenir un peu triste en entendant le ton de voix de ma jolie blonde qui me faisait face. Elle se tourna quelques instants après pendant que je parlais et pris mon bras pour que je la capture complètement et qu'elle puisse épouser la forme de ses bras qui la protégeaient. Je l'embrassais alors sur la joie tandis qu'elle me disait dans un constat déplorable : « Ça m'a plu… il faut que j’en parle à Sam… » Je caressais doucement son ventre de mon bras qui l'emprisonnait tout en cherchant comment lui dire, comment parler, quoi lui dire, quoi dire et je me lançais : Oui, malheureusement ... Fais-le, ne fais pas comme moi avec Eliah, ne reste pas sur des non-dits ... Je soupirais. Avant qu'elle me reprenne, je le fis moi-meme : Ok, je l'ai pas trompé mais c'est pareil, j'ai senti avant que ça n'allait pas et j'ai rien dit ... puis j'ai pris l'échappatoire de m'accrocher à charlie au lieu de préférer faire ce que je voulais me remettre seul tranquille un peu enfin je sais pas c'est confus ...

Me confesser et parler ne faisait pas partie de mes habitudes. Emrys avait l’habitude et il ne m’en avait jamais tenu rigueur. C’était un ami qui m’était cher. Sa tendresse me calma directement. La peur et l’appréhension semblaient s’être atténué. Ma main enlaça celle de mon ami. « Oui malheureusement… fait-le ne fait pas comme moi avec Eliah, ne reste pas sur des non-dits… » je grimaçais. Ce spring break prenait tout à coup des allures plus compliqués. Cette nuit avait été mouvement et je présumais qu’il me fallait un peu de sommeil pour prendre une décision claire et précise. « Tu as raison… je dois des explications à Sam. Ce n'est vraiment pas drôle d’être grande franchement » dis-je comme si j’étais une enfant. Il m’arrivait parfois de regretter les temps où je courais à droite et gauche sans avoir de but bien précis. Je m’amusais et c'était la principale. Je me retournais pour lui faire face cette fois-ci. Cette proximité ne me dérangeait pas du tout, nous étions très intimes parfois. Une nature à laquelle nous étions abonnés. « Ok je l’ai pas trompé mais c’est pareil, j’ai senti avant que ça n’allait pas et j’ai dit… puis j’ai pris l’échappatoire de m’accrocher à Charlie au lieu de préférer faire ce que je voulais me remettre seul tranquille un peu enfin je sais par c’et confus » Emrys était tout aussi confuse. Ses relations étaient compliquées, nous nous ressemblions beaucoup. Je lui fis : « Tu sais quoi, n'y a rien de mieux que d’être seul parfois… » dis-je en mettant une de mes mains sur la joue du jeune homme. « va de l’avant… rester dans le passé ça ne sert à rien » dis-je avec un sourire avant de m’enlacer dans ses bras.

Elle était bien consciente qu'elle devait en parler à son gars. Je me sentais mal pour elle mais malheureusement, elle devait assumer sa situation, elle s'était bien mise dans la merde mais j'étais là pour elle et la soutenir. J'avais eu un fou rire à l'écoute de sa voix enfantine prise exprès du coup je m'étais une main devant ma bouche pour éviter de réveiller mon autre meilleure amie qui dormait. Elle me faisait de nouveau face dans le lit, je ne sentais plus son dos et on essayait de discerner nos yeux. Quand je parlais avec tristesse de ma situation, elle me rassura en me disant que c'était parfois mieux de se trouver seul puis sa main se pose sur ma joue et je la serre fort dans mes bras, tout contre mon corps pour sentir sa presence. J'ai beau être en caleçon rien ne va m’arrêter à pouvoir faire ce que je veux ; profiter de passer du temps comme je le veux avec elle.  Moment calin alors qu'elle me dit de ne pas vivre dans le passé, j'embrasse alors sa joue et je reprend la parole ; ne t'inquiète pas, je compte bien profiter et j'ai déjà bien commencé crois-moi... Dis-je en rigolant. Je caresse son corps fin doucement et lui fait des petits bisous. Je veux que toi aussi tu ne t’embêtes pas, tout le monde fait des erreurs, hein ?