Zita ♪ Voulez vous coucher avec moi, ce soir ? Hum.. Non.

Aaaah. Après le voyage à Rio, venait le temps du Spring Break. Un moment que le jeune Italien ne raterait pour rien au monde. C'était la première fois qu'il venait ici, et bien qu'il soit déjà fiancé, il comptait en profiter. Les filles en moins, bien évidement. Peut être que cela aiderait Zita à se décoincer en ce qui concernait leur couple. En tout cas, il avait passé toute son après-midi à faire la fête sans parler des verres qu'il avait ensevelie durant se lapse de temps. Peut être un peu trop d'ailleurs, puisque le jeune Eliot était actuellement soûle. Danser, boire et regarder les jolies filles l'avaient de plus complètement épuisé. Voila la raison de son arrivé dans sa chambre à seulement dix neuf heure. A cet instant, il n'avait pas conscience que sa fiancée pouvait entrer à tout moment, car oui, rien que pour l'embêter à cause de ses sauts d'humeurs incessant, il avait prit une chambre commune. Avec un lit commun, comparé à Rio qui leur avait proposé deux lits séparés. Enzio était donc rentré dans leur chambre, et s'était complètement déshabillé à cause de la chaleur bien trop intense qu'il ressentait à cet instant. Il se traîna jusqu'à la douche dans un élan de lucidité, pour en prendre une froide. Mais, le jeune homme ne sentit rien du tout. Une fois cela prêt il se dirigea vers sa chambre en prenant le soin de s'essuyer, mais bien vite, cette chaleur persistante revint faire surface. Lâchant sa serviette Enzio laissa son corps partir en avant, pour terminer sur son lit, les fesses complètement à l'air. Ses yeux se fermèrent peu à peu avant que le jeune Hadvarien ne tombe complètement de sommeil. Ne se doutant pas du retour de sa promise, il restait là, en travers du lit complètement à poil. Pour une première journée au Spring Break, le beau brun n'avait pas trop à se plaindre.

Toujours sur son lit complètement nue et carrément dans un sommeil bien mérité, il profitait avec un sourire béat sur les lèvres. Après tout, c'était des vacances bien mérité à son humble avis, et un endroit où personne ne l'embêtait, même pas son père. Sentant la couverture se tirer, il fronça les sourcils en ouvrant les yeux peu à peu. Il grogna en se lovant d’avantage sur son lit qu'il trouvait très approprié pour son micro sieste. Essayent de se rendormir, ses mouvements répétés commençaient sérieusement à l'emmerder. Il leva d'un bon sa tête en commençant à gueuler bien qu'il ne voie pas encore son bourreau. « PUTAIN MAIS.. Zita ? » Retournant brusquement sa tête, il aperçut sa fiancée, une fois de plus énervé contre lui. Encore.. Soupirant, il posa sa tête sur le matelas en la regardant. « T'es vraiment belle pourtant, pourquoi es-ce qu'il faut que tu sois aussi énervante ? Vraiment, je t'aime bien mais alors ton caractère de merde.. » Disait-il en soupirant une seconde fois. Etant toujours bien beurré, il racontait tout ce qui lui passait par la tête, en l'occurrence en ce qui concernait Zita, c'était ce qu'il pensait d'elle. A cet instant, elle pouvait faire n'importe quoi de lui, enfin, à part faire du sport vue sa motivation zéro à se bouger. « Viens.. Viens dormir avec moi.. J'ai un peu froid. » Disait-il en incitant la jeune femme à s'allonger contre lui pour la serrer dans ses bras. Autant dire que la boisson le faisait complètement déliré. Jamais il aurait eu l'audace de lui demander ou bien encore le trop plein de fierté, lui aurait fait refouler cette envie.

J'étais complètement nue et pourtant la seule pensée qui me venait à cet instant, c'était de pouvoir tenir Zita contre moi. Ouais, c'était loin d'être viril, je le savais au fond de moi, mais l'alcool ingurgitait m'empêchait de réfléchir dignement. Je me foutais de tout sauf d'elle à cet instant, et tout ce que j'espérai c'est qu'elle accepte ma présence. " Et toi tu crois que t'es mieux ? Franchement je préfère avoir mauvais caractère que d'être une larve comme toi en ce moment même. J'haussais un sourcil en reposant ma joue tout contre le matelas de notre lit. Moi ? Une larve ? N'importe quoi ! Je savais encore me lever dignement ! Bougeant un orteil, puis un pied, je me rendis très vite compte de la fatigue que cela m'infligeait. Merde, elle avait donc raison. J'étais une larve. « Je suis peut être une larve, mais moi j'ai encore envie de ma propre femme ! » Dis-je en fermant à moitié les yeux, pensant que la jolie brune allait peut être prendre ses clics et ses claques, mais malheureusement pour moi, elle revint en force, avec sa petit voix aiguë et casse tête. " Tu peux toujours rêver. Je ne tiens pas à ce que tu mettes tes sales pattes sur moi. " Relevant ma tête lourdement dans sa direction, je remarquais que Zita s'était retournée, surement trop choqué par mon corps. Quelle sainte ! Comment j'allais faire pour la séduire ? C'était pratiquement impossible, pourtant c'était pas l'envie qui me manquais. Je me relevais avec beaucoup de mal, tandis que je ramassais ma serviette qui se trouvait à mes pieds pour l'enfiler autour de ma taille. Je manquais de me casser la figure plusieurs fois avant que je n'arrive devant la jolie Cabot. Je posais mes mains sur la rambarde du lit pour la coincer tout contre moi et surtout pour ne pas m'avachir complètement sur elle, étant donné que je ne tenais plus debout. Je la regardais donc en la scrutant de mon regard azur, avant de poser une main sur la sienne. « Ça te gêne ? » Remontant mon touché jusqu'à son épaule, je la regardait toujours en lui posant de nouveau la même question. « Ça te gêne ? » Je remontais une dernière fois mon touché jusqu'à sa joue en scrutant son regard visiblement gêne. « Ça te gêne ? » J'étais stupide, mais je ne me contrôlais pas. Tout ce qui me passait pas la tête, ressortait automatiquement par mes gestes. Je finis par la prendre dans mes bras en posant ma tête dans le creux de son cou. Une odeur féminine et douce m’essaya alors l'esprit. Que c'était bon de sentir cette odeur que je ne pouvais plus sentir depuis deux mois sur n'importe qui. Elle pouvait tout contrôler, mais moi, elle ne le pouvait pas. C'était bientôt ma femme, une Di Marzo. Et quoiqu'elle dise, j'avais besoin de tendresse pour vivre.

Je l'a prenais dans mes bras pour la première fois depuis notre rencontre. Pour une fois, je n'avais pensé à rien de nature sexuelle ou ce genre de chose, non, juste une tendresse que même deux amis pouvaient être en mesure de se faire. Je n'avais tout bonnement pas demander grand chose, mais je fus bien vite stopper dans mon élan. Alors que je savourais l'odeur de son shampoing, la jeune femme me repoussait gentiment jusqu'à ce qu'elle empreigne le ton de la pitié. J'étais peut être ivre mais ce comportement me blessa au plus profond de moi. Sans un regard vers elle, je la dégagea de mon corps imposant pour marcher jusqu'à la salle de bain. J'avais besoin d'un moment de répit. J'avais l'impression d'être un monstre à ses yeux, d'être quelqu'un de gênant alors que moi, j'étais prêt à l'accueillir dans ma famille. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez moi. Fermant la porte de cette petite pièce, je me regardais dans le miroir en soupirant. Pas besoin d'un saut d'eau pour reprendre un éclair de lucidité. Je m'approchais de la baignoire, en déposant ma tête en dessous de l'eau, que je mis froide. J’écarquillais les yeux automatiquement en sentant le liquide se propager sur mes cheveux, puis sur mon visage, et enfin dans ma nuque. J'étais entrain de prendre conscience peu à peu de l'erreur que j'étais entrain de commettre avec Zita. J'essayais de ma la rallier à moi, et visiblement cela ne marchait pas. Elle m'avait repoussé à présent une voir deux fois et j'en avais assez de me battre pour quelque chose qui n'arriverait jamais. J'étais con, putain. Arrêtant cette mini douche froide, je me relevais en prenant une nouvelle serviette afin de m’essuyer les cheveux, ainsi que ma nuque. Je savais que ce geste ici ne servait à rien puisqu'en moins de deux, je pouvais me retrouver sec, mais c'était habituelle. J'enfilais par la suite, un caleçon propre que j'avais pour habitude de poser dans ma salle de bain étant donné que je prenais une douche chaque matin, ça m'évitait un aller retour dans ma chambre pour rien. Je sortais de nouveau de la salle de bain en me rendant jusqu'à notre lit commun. « Désolé. » Dis-je. J'étais moi même surpris de ma lucidité du moment, et pourtant j'étais toujours dans un état lamentable, à chanceler au moindre pas. M'allongeant sur notre lit, j'allumais la télé sans un mot. J'avais enfin compris que j'avais pas à me battre pour elle, si en échange je la répugnais à ce point. Notre relation allait surement ce contenter que de brièvement mot, mais c'était ainsi. J'étais profondément désolé de l'avoir forcé, et mon égo avait été drôlement touché. Ses tremblements, c'était pas la faim qui les lui donnaient, comme elle m'avait affirmer à Rio, non c'était son contacte vers elle. Ma tête fatigué penchait sur le côté, et d'un coup je la remit bien droite. Merde, j'allais pas tarder à m'endormir, ça craignait. Quoique pour une fois, ce comportement et cet état délabreux allait peut être me sortir d'une impasse, celle de devoir la voir tout les jours.

Regardant une bande de débile enfermé dans une maison à la télé, j’essayais de me concentrer sur autre chose que la jolie Cabot, qui semblait encore sous le choque. Je me sentais stupide, et l'envie grandissante que ce sentiment disparaisse s’amplifiait de plus en plus. Je ne pouvais pas sortir dehors, surtout avec mon état. Je ne pouvais donc, que rester là, devant la télé et m'endormir. J'allais surement l'éviter, après tout, c'est ce dont, elle rêvait, non ? J'allais lui offrir enfin la liberté qui lui tenait tant à coeur. " Je me refais une beauté et après je rejoins quelques amies donc ne me cherches pas. " Tiens ? Depuis quand elle m'informait de son planning ? Est-ce parce qu'elle se sentait stupide ou bien qu'elle ressentait de la pitié à mon égare ? Soupirant, je ne pris pas la peine de lui répondre. Que j'acquiesce ou que je refuse, je ne voyais pas le changement que cela allait bien pouvoir faire. Mais je devais avouer que ça me permettait de ne pas la supporter pendant quelques heures, et par la même occasion de dé-soûler tranquillement. Elle s'engagea alors dans la salle de bain, tandis que je me replaçais dans mon lit afin d'être un peu plus à l'aise. J'attendais qu'elle parte enfin pour me mettre de nouveau nue, et pour cause, j'avais tellement chaud ici ! Revenant dans la chambre principale, elle fit tomber sa trousse de toilette à terre, ce qui ne m'alerta pas réellement au départ. Mais c'est seulement en entendant un bruit inhabituelle que je tourna la tête pour regarder des pilules se déverser sur le carrelage de la pièce. Woaw. C'était quoi le délire là ? Je me redressais brutalement, ce qui m'avait valu un vertige, pour la regarder en fronçant les sourcils. Je ne comprenais pas, ou du moins, tout ce que j'arrivais à concevoir, c'était le fait que je ne la connaissais pas vraiment. Ou même pas du tout. « Zita ? C'est quoi tout ça ? Tu te drogue ? » Dis-je en pensais qu'elle pouvait être accro aux médicaments.