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(AIDAN) comme au bon vieux temps

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« Voilà pour madame » mon sourire s’accentua à nouveau contrairement à moi. Il me donna la bouteille rapidement et facilement. Etrange, je le regardais méfiante de ce qu’il allait bien pouvoir me demander en échange. « On manque de verre mais je pense que tu feras au goulot ». Le goulot de la bouteille s’approcha de ma bouche et je bus plusieurs gorgées avant de lui dire : « Il parait que sa fait plus sexy de boire à la bouteille » dis-je en haussant les sourcils. Il s’approcha de moi et glissa une de ses mains sur ma taille. L’autre s’approchait de mon visage et se déposa dans mes cheveux. Son regard était troublant. Il l’était. « Tu sais qu’il est plus de minuit et qu’on est dans l’océan, la tradition veut qu’après minuit, on ne porte plus de vêtements ». Mes yeux se plissèrent et je me pinçais la lèvre. J’approchais mon visage doucement et lui fis : « Ne serais ce pas une ruse monsieur Norrington ? » dis-je en le regard fixement. Mes mains allèrent derrière mon dos et desserra le nœud de mon maillot de bain. Mon regard ne le quittait pas, une fois enlever, je le jetais assez loin vers la plage. Mes mains entouraient le cou du Lowell et je lui fis : « On est quitte maintenant, il faudra le m’hérité maintenant » dis-je en me pinçant une nouvelle fois la lèvre
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Le Lowell eut un rictus en coin tandis que Jackie buvait au goulot. Il haussa les épaules nonchalamment « Je préfère le raffinement, mais tu n'as pas besoin de ça pour être sexy. » dit-il simplement. Il le pensait, et l'alcool favorisait la levée d'inhibition, alors ce qui se passait dans sa tête avait tendance à sortir de sa bouche, très facilement. Quand Aidan avait proposé ce bain de minuit, il n'attendait rien de spécial en retour, il s'était laissé porté par l'instant, sans réfléchir aux conséquences. Il sentit un frisson s'emparer de lui lorsqu'elle retira le haut de son maillot, insouciante, aguicheuse, un sourire vola la surprise de ses lèvres. Elle avait du culot et il adorait ça. « Si c'est une ruse, elle a plutôt bien fonctionné. » Ses yeux jusqu'alors accrochés aux siens se risquèrent aux abords de sa poitrine dénudé et Aidan ne sentit que l'exacerbation de son désir qu'il avait de plus en plus de mal à contenir, il restait un homme, désespérément faible. La main masculine remonta le long de son dos et la rapprocha de son torse, afin de sentir sa peau contre la sienne, sa bouche se glissa sur son cou qu'il embrassa à la fois tendrement et fermement. « Je peux être assidu quand je suis motivé. » dit-il avant de rire légèrement et de s'emparer de ses lèvres avant même qu'elle ne puisse lui répondre. Il semblait bien que leur petit jeu avait légèrement dérapé.
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L’alcool aidait beaucoup. Joueuse, je ne m’étais pas arrêté à ses simples paroles. Insouciante et provocatrice, j’avais enlevé mon haut. « Si c’est une ruse, elle a plutôt bien fonctionné. » j’affichais un petit sourire aux lèvres et lui fis : « Je crois bien effectivement » dis-je en me pinçant légèrement la lèvre. Il était évident qu’Aidan me plaisait. Après un regard furtif vers ma poitrine, le Lowell remonta doucement le long de mon dos. Un frisson s’en dégageait. Il avait les mains douces et pleines d’assurance. Le genre de chose qui ne me laissait pas indifférente. Il le savait. D’un geste plutôt lent et plein d’assurance, il me colla à lui. C’était bien la première fois que nous étions aussi proche, aussi proche de la limite que nous nous étions fixé. Il m’embrassa délicatement dans le cou. Mes yeux se fermaient délicatement à ce contact encore nouveau pour moi. « Je peux être assidu quand je suis motivé » un sourire s’affichait sur mon visage avant que les lèvres du jeune homme viennent rejoindre les miennes. Surprises et délivrées, mes mains se placèrent machinalement dans la nuque d’Aidan prolongeant se baiser. Un baiser plein d’ardeur et de fougue. La limite que nous nous étions fixée semblait tellement loin à présent. Mes lèvres dévièrent légèrement dans la nuque du jeune Lowell et se postèrent sur l’épaule de l’étudiant. « assidu hein ? » dis-je en souriant continuant finalement d’embrasser la peau du Lowell. Je remontais délicatement avant de m’emparer une seconde fois de ses lèvres. Un baiser toujours aussi fougue qui annonçait une nuit pleine de surprise.
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C'était comme si tout ceci était naturel entre eux, à observer les deux silhouettes s'enlacer dans l'eau, le badaud ne verrait pas grand chose d'autre qu'un couple amoureux, et pourtant il était aussi facile à observer qu'interdit, mais ça ni l'un, ni l'autre ne l'avait à l'esprit en cet instant. Aidan inclina légèrement la tête de côté, un sourire aux lèvres tandis que la Cabot explorait de sa bouche son cou, puis son épaule. « Très. » lui répondit-il avant qu'elle ne mêle sa bouche à la sienne à nouveau. Il répondit à son baiser, spontané, passionné, mais avec douceur également. Ses yeux se posèrent sur les siens. Ses mains glissèrent le long de sa cambrure de reins, pour se poser sous ses fesses et la soulever contre lui. « Je préfère ça au fouet finalement. » dit-il avec humour. Non, il n'était pas si maso que ça, il était humain, il était faible, et son corps réclamait ardemment le sien. Ses lèvres cherchèrent celles de la belle Blonde une nouvelle fois comme pour signifier son désir, son intention, avec une envie à la fois de prendre son temps et de prendre possession d'elle comme si cette soirée était la dernière.
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Le temps semblait s’être stoppé. Tout était si étrange et nouveau ce soir. Mes mains caressaient la peau du jeune Lowell. Une peau qui m’était encore inconnue et que je ne demandais qu’à découvrir. L’insouciance et l’envie guidaient mes mains. L’ardeur me poussait à en découvrir plus. Un baiser spontané scellait le sort de cette soirée. Une fois finis, mes yeux se rivèrent sur ses yeux. Les mains d’Aidan glissaient lentement et tendrement sur ma peau. Une sensation qui me fit frissonner. Norrington savait y faire et mon corps semblait réceptif à tout cela. Ses mains s’arrêtèrent en bas de mes fesses et me soulevèrent légèrement contre lui. Mes jambes s’enroulèrent alors contre la taille du jeune homme. Nous étions proche, très proches. Mon front se colla contre celui du jeune Lowell et mes lèvres frôlèrent celles du jeune étudiant. « Je préfère ça au fouet finalement » je me mis à rire. C’était ça que j’aimais… même dans un moment comme celui-ci, nous pouvions rire. Aidan était la présence que je recherchais. Les lèvres d’Aidan se collèrent une nouvelle fois au mien. Répondant au moindre de ses avances, une de mes mains se trouvait derrière la nuque du jeune homme et mon autre main descendit un peu plus bas rejoignant le haut de son short. Je le regardais tendrement et lui fis : « le trésor et la fille, j’espère que vous passez une bonne soirée monsieur Norrington » dis-je souriante avant de poursuivre mon chemin. Tout en embrassant le jeune homme, je déboutonnais doucement son short.
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Leurs gestes semblaient évidents, presque faciles. Le Lowell avait bien entendu fait référence au fouet imaginaire de la Cabot et les deux étaient partis à rire. C'est ce qui avait toujours caractérisé leur relation, aussi puissante que frivole, superficielle et désespérément profonde, bien que les deux protagonistes se persuadent jusqu'alors du contraire. Aidan sentit la main fine de Jackie descendre dans son dos pour rejoindre l'embrasure de son short, ses yeux brillaient mais son visage restait sérieux cependant. « Je préfère la fille. » lui dit-il doucement. Il la serra un peu plus contre lui, laissant ses mains glisser le long du dos de la jeune femme, se perdre dans les mèches dorées imbibées d'eau, jusqu'à se retrouver sur une de ses hanches, là ou se nouait le nœud de son maillot et de le défaire. « Oups. » Une mimique ornait son visage faussement coupable tandis que ses dents virent meurtrir sa lèvre inférieur, son autre main enleva le nœud de l'autre hanche, laissant ainsi complètement nue. « Je crois bien que tu vas faire le baptême de ma première fois dans l'océan. » lui dit-il un sourire en coin avant de l'embrasser à nouveau. Ses lèvres se perdirent sur le haut de sa poitrine puis sa nuque, jusqu'à son oreille. « alors heureuse ? » lui demanda-t-il en se marrant doucement.
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Mes mains vagabondent descendait lentement le short du jeune homme. Avant qu‘Aidan ne me dit doucement « Je préfère la fille » mon regard se perdait une nouvelle fois dans le sien. J’étais collée contre lui ne laissant plus aucune place à un espace libre. Nous étions peau contre peau. Une sensation agréable. Les mains du Lowell descendaient doucement le long de mon corps. Un frisson s’échappa une nouvelle fois. Mon corps était réceptif à toutes les caresses qu’il me faisait. Je lui répondis enfin : « et pas n’importe quelle fille » dis-je en haussant les sourcils. Je plaisantais bien sûr mais j’aimais à croire que je pouvais être différente des autres demoiselles. Sa main desserra le nœud de mon maillot de bain « oups ». Mes yeux se plissèrent doucement avant d’afficher un sourire. Son autre main enleva l’autre nœud dévoilant ainsi ma nudité. Je pris mon bas de maillot de bain et le jeta lui aussi le plus possible sur le bord de la plage. « Vous êtes un sacré malin Norrington » il l’était, j’affichais un sourire. Pour la première fois de la soirée, je me sentais bien. Mes problèmes semblaient loin et le paysage semblait avoir fait son effet. « Je crois bien que tu vas faire le baptême de ma première fois dans l’océan » Aidan était le premier aussi et jusque-là tout semblait plus simple. Les lèvres d’Aidan retrouvaient les miennes. Une de mes mains se plaqua doucement contre la joue du jeune homme avant qu’il ne commence son chemin. Ses lèvres parcouraient le haut de mon corps. Ma tête bascula légèrement en arrière. « Alors heureuse ? » j’affichais un sourire coquin et lui fis : « presque » dis-je tout doucement. Mes jambes se desserraient doucement laissant ainsi un petit espace nous séparer. Je plongeais ma tête et retirai une bonne fois pour toute le short du Lowell. Une fois à la surface, je lançais son short sur la plage « La je suis heureuse » dis-je en rigolant avant de revenir contre lui. Mon front se cola une nouvelle fois contre le sien. Mes lèvres frôlaient les siennes et je lui fis doucement : « suis-moi Norrington » dis-je doucement. Mon corps commençait à descendre petit à petit laissant l’eau monter de plus en plus. Avant d’être sous l’eau, mes lèvres rejoignaient avec passion celle d’Aidan. Un baisé sous l’eau s’était toujours très classe.
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Ses mains vagabondaient sur le corps de la Cabot et il avait plaisir à explorer ce corps qu'il désirait depuis longtemps. « Oui pas n'importe laquelle. » lui répondit-il sérieusement. Elle trahissait ainsi sa volonté d'être différente, sa crainte pouvait néanmoins être apaisée, elle l'était, peu de filles le pousserait à trahir un ami, et pourtant Jackie le conduisait bien là sur une relation interdite. Ses sourcils se haussèrent narquois lorsqu'elle le traita de malin. « Mais vous parlez à Monsieur Malin ma chère, élu par les confréries Lowell Quincy et Mather. » Il n'allait pas ajouter qu'il avait également été élu Monsieur Parfait, ça aurait été prétentieux. Jackie se décolla ensuite de lui pour plonger dans l'eau et retirer son caleçon. Elle comme lui étaient à présent complètement nus, beaucoup seraient mal à l'aise de se découvrir subitement de la sorte, mais Aidan ne l'était pas le moins du monde, sans doute que l'eau aidait. « suis-moi Norrington. » lui murmura-la sirène. Le Peintre se fit la réflexion idiote que c'était là une belle mort, noyé dans les bras de Jackie, et il plongea à sa suite. Ses lèvres rencontrèrent de nouveau les siennes sous l'eau, ses mains attrapèrent la silhouette gracile de la jeune femme pour l'attirer à lui et l'explorer encore. Ses lèvres parcoururent également le corps de la Cabot, et finalement l'Artiste du reprendre un brin d'air. Il fût bientôt rejoint par la Blonde et leurs deux têtes émergeaient de l'eau à nouveau. « Moi simple mortel, je dois encore respirer. » lui dit-il doucement. « Achève-moi. » lui dit-il avec un sourire en coin, tandis que son cœur palpitait à l'intérieur de sa poitrine, elle le rendait dingue, et il avait comme l'impression qu'il ne s'était jamais senti comme ça. Le cadre était particulier ceci étant, et la jeune femme l'était davantage.
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« Oui pas n’importe laquelle » mes yeux se plissèrent. Étais-je si particulière ? Au fond je l’espérais. Du moins, j’espérais être différente de June ou bien même d’Emma avec qui il avait eu ce genre d'expérience. L’alcool rendait cet aveu facile à comprendre. Je me mordillais doucement mes lèvres. Mes lèvres se posèrent délicatement sur la joue du jeune artiste. « Mais vous parlez à Monsieur Malin ma chère, élu par les confréries Lowell, Quincy et Mather » je me mis à rire et haussais les sourcils. « Quelle chance j'ai de la chance dite moi ! » dis-je un brin amusé. Ce soir tout était parfait. Retrouver l’ami - Amant - qui m’avait finalement tenu la main depuis plusieurs mois étaient apaisants. Les derniers vêtements quittèrent le corps chaud du jeune Lowell avant que nous plongions ensemble dans un tourbillon de tendresse. Je profitais de ces instants pour découvrir le corps d’Aidan. Tout semblait nouveau, mes doigts profitaient de cette échappatoire pour caresser avec tendresse le corps du jeune homme. Le manque d’oxygène nous obligea à retrouver la surface. « Moi simple mortel, je dois encore respirer » je me mis à rire avant de tousser un peu. Une fois terminé, je m’approchais une nouvelle fois de lui : « Faut croire que moi aussi » mes mains enlacèrent une nouvelle fois la nuque du jeune homme et mes jambes s’enroulèrent avec tendresse le long de sa taille. « Achève-moi ». J’affichais un sourire moins aussi. Mon corps se colla à celui du jeune Lowell. Et l’irréfutable se produisit. Dans un simple mouvement, nous ne formions qu’un. Une manière bien charnelle et romantique de nous prouver notre affection et la complexité de notre lien. Mes lèvres cherchèrent les lèvres de l’artiste tandis que mon souffle semblait perturbé. La discutions semblait à cet instant loin. Mes mains agrippèrent fermement les épaules du jeune homme. Je profitais de chaque instant et autant dire que celui-ci fut le meilleur. Je m'approchais de son oreille et lui fis le souffle coupé : " n'oublis pas " une manière d'immortalisé ce faux pas.
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Cet instant entre eux c'était leur petite parenthèse. L'accalmie dans leurs tourments, dans le doux bordel chaotique de leurs existences. Eux, qui adoraient se prêter au jeu du camouflage et des masques d'indifférence, ils étaient ainsi plus vulnérables et authentiques. « Bien entendu que tu as de la chance. » Il avait pris un ton faussement vantard pour répondre à son « amie », parce que ce qu'ils s'apprêtaient à faire là n'avait plus grand chose à voir avec de l'amitié. Les deux s'apprivoisèrent de leurs sens, Jackie tournant autour de lui et Aidan en profitant allègrement. La Cabot profitant finalement de ce moment de calme et intime pour s'unir de la façon la plus proche qui soit à lui. Ses lèvres cherchèrent une nouvelle fois les siennes comme la lumière dans sa noirceur. « Jamais. » lui murmura-t-il. Aidan savait très bien que passablement éméché comme il l'était là, il n'oublierait pas ce moment qui sans se mentir il avait souvent imaginé. Ce moment appartenaient à eux et leurs corps ainsi que leurs esprits, leurs émotions étaient plus proches que jamais. Les questions, les tourments, les maladresses viendraient par la suite mais pour le moment les deux profitaient tout simplement sans bien penser au lendemain ou bien au fait qu'ils s'exposaient ainsi à la vue de l'océan tout bonnement.
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