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(AIDAN) comme au bon vieux temps

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Jour 2-3

Heure : 3 heures du matin  hanwii 
Lieu : sur la plage de Punta Cana
Contexte : Jackie quitte un peu bourré la fête du feu de camp. Jackie tombe sur Aidan et ils passent leur fin de soirée ensemble.
Participants :AIDAN L. NORRINGTON



→ Jackie & Aidan


La soirée du feu de camp avait très bien commencé. Surprise par la tournure des évènements, je m'étais réfugiée vers l'alcool. Ce soir, Sam n'était pas resté longtemps à mes côtés. Pour faute, la présence de Swan avait créé bien des problèmes. Elle ne m'appréciait pas et s'était réciproque. En bonne caractérielle, nous nous étions engueulées pour une seule et même personne... Sam. Tout ceci ne me ressemblait pas, loin de mes habitudes. J'avais finalement préféré partir. Savoir Sam avec Swan ne me plaisait pas du tout. Mes problèmes semblaient prendre une autre tournure. Lasser, j'avais décidé de m'amuser seul laissant derrière moi mon petit ami de coté. Un verre, deux verres, trois verres s'en était suivis... En bonne voleuse, j'avais fini par quitter le feu de camp. Une bouteille est un paquet de chamallow à la main. Pour une fois depuis le virus, je me sentais bien. Je marchais difficilement dans le sable froid. La mer était calme et la lune allumait la plage. Le paysage était magnifique. Je décidais de m'allonger dans le sable, tels une étoile de mer ne faisant pas vraiment attention au bruit de pas qui s'approchait vers moi.
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Ce Spring break était bien étrange. C'était bien la première fois qu'Aidan l'avait attendu autant. Sa rupture avec June, la nouvelle de sa paternité, l'embrouille avec Jackie, l'épidémie. Tout ça avait fait un peu beaucoup dans sa petite vie jusqu'alors bien tranquille. Le Lowell avait commencé la soirée au au feu de camp, bien gentiment avec Joan. Poussant ensuite les verres d'alcool, son esprit s'était embrumé, mais il était bien, définitivement bien, conscient de ce qui se passait mais terriblement léger. Il avait donc finit par quitter la soirée pour se promener sur les bords de mer, torse nu, une bière toujours en main. Il finit par s'asseoir et laissa ses doigts dessiner machinalement dans le sable, la lune blanche qui éclairait la plage et profitait du silence. C'est alors qu'il aperçut une silhouette bien familière, de longues boucles dorés virevoltant sur son dos frêle. Jackie ne l'avait pas vu et il eut aussitôt un sourire en coins. A pas de loup, il l'observa tout en s'approchant. Arrivé juste derrière son dos, il s'agenouilla en silence, et déclara comme si il avait toujours été là. « Tu n'as pas ramené de chocolat chaud avec tes chamalow. » et il en pris un dans le paquet bien indifférent à la surprise qu'il avait pu provoquer chez elle, un sourire définitivement moqueur ornait ses lèvres
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→ Jackie & Aidan


Ma relation avec Aidan s’était quelque peu compliqué. Toute la simplicité de notre relation s’était évaporé depuis le virus. Notre dernière discussion remontait à quelques semaines. La simplicité du jeune Lowell me manquait. Mes yeux étaient rivés sur le magnifique paysage qui s’offrait à moi. Encore légèrement sobre pour constater la chance que j’avais d’être ici. « Tu n’as pas ramené de chocolat chaud avec tes chamallows ». Mon regard se fronça. Je me retournais rapidement vers mon interlocuteur. Aidan L. Norrington, quelle coïncidence. J’affichais un sourire et finit par mettre rapidement une main à ma bouche. Dans un élan de rapidité, je plaquais mes deux mains sur la bouche du jeune Lowell. « Chuuuuuuuuuuuuuuuuuut » dis-je en le regard avec de grands yeux, un sourire aux lèvres. Je fis une grimace et lui dis : « J'ai volé tout ça » en pointant du regard le sac de chamallow et la bouteille de vodka qui se trouvait juste à coter. J’enlevais délicatement mes mains de sa bouche et lui dis tout doucement de peur de se faire entendre : «  Ça serait bête qu’on termine en prison » dis-je en souriant.
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Jackie semblait être dans un état proche du sien et ce n'était pas pour lui déplaire. Il n'avait pas vraiment envie d'une nouvelle prise de tête. Après tout, si on faisait le Springbreak c'était pour se changer les idées. Il se mit à rire de bon cœur lorsqu'elle déclara avoir tout volé. « Parce que tu voles maintenant ? » Ses lèvres se portèrent sur sa bouteille de bière. « Tu files vraiment un mauvais coton Stevensen. » Mais un large sourire s'accrochait à son visage. Pour la première fois de la soirée, il osa un regard vers elle. « Et puis après l'hosto, je pense avoir connu ce qui se rapprochait le plus de la prison, alors j'aimerais mieux éviter. » argua-t-il en haussant les épaules, nonchalant. « Tu bois quoi ? » La bière c'était pas très fort, peut-être qu'elle avait quelque chose de mieux à offrit. Tout ce qu'il savait, c'est que pour le moment, il n'avait pas envie de partir.
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→ Jackie & Aidan


Voler n’était pas dans mes habitudes comme le déclara le jeune Lowell « parce que tu voles maintenant ? » j’affichais une grimace. Je portais mes mains sur mon visage telle une petite fille qui venait d’avouer ses péchés. Tout à l’heure, la bouteille d’alcool et le paquet de chamallow me semblaient vitaux. « Tu files vraiment un mauvais coton Stevensen » je me mis à rire et lui fis : « J’avais envie de faire une petite excursion et c’est les seuls trucs que j’ai trouvé de l’eau et de quoi manger » dis-je en prenant la bouteille d’une main et le sachet de l’autre main. Malgré mon manque de sobriété, j’étais contente de le revoir. Son absence avait été longue. « Et puis après l’hosto, je pense avoir connu ce qui se rapprochait le plus de la prison, alors j’aimerais mieux éviter » Je fis une grimace, mauvais souvenir. Le virus ? L’hôpital ? Une période qui avait annoncé mes nombreux problèmes. « Ouppppps pas de ça ici » dis-je en posant mes doigts sur la bouche du Lowell. « Tu bois quoi ? » j’affichais un petit sourire au coin des lèvres. Je mis une de mes mains sur l’épaule d’Aidan pour me lever et lui fis : « de l’eau monsieur Norrington assez forte je dois dire ». De la vodka pour être plus claire. Un brin moqueuse et provocatrice : « Je prête pas désolé » dis-je avec un sourire pour ensuite me mettre à tourner sur moi-même la tête lever vers le ciel. L’alcool semblait être le parfait remède.
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Elle jouait à la gamine et il devait l'avouer, il aimait ça. Il aimait cette légèreté, ce comme si il ne s'était rien passé. Le Spring Break c'était la trêve du printemps et il était bien décidé à en profiter ! « Quelle charmante enfant ! » dit-il en sirotant à nouveau sa bière. Qu'il venait tout juste de terminer. Il renversa la bouteille à l'envers pour vérifier.  « Oups ! » dit-il en riant. « T'as raison. » L’hôpital, le virus, tout ça, on était pas là pour parler de tout ça. Surtout pas. La Cabot se leva, déclarant qu'elle ne prêterait pas sa bouteille. Aidan se leva pour lui faire face et eut un sourire de gentil garçon. « Voler c'est pas dans tes habitudes, mais j'ai jamais dit que c'était pas dans les miennes.» Il se précipita sur elle pour lui attraper la taille, plaquant ainsi le dos féminin contre son torse, et tenta de s'emparer de la bouteille avec sa main restée libre. Ses lèvres se déposèrent sur son cou, et il y fit de nombreux bisou comme pour l'attaquer. « J'ai les moyens de vous faire céder. » dit-il en se marrant de plus belle. Les emmerdes étaient bien loins à l'horizon et le Président Lowell avait enfin l'impression de pouvoir respirer librement.
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→ Jackie & Aidan


L’alcool m’apaisait et rendait cette fin de soirée beaucoup plus attrayante qu’elle ne l’était au début. Plus légère et pleine de bon sens, je regardais Aidan avec un grand sourire. « Quelle charmante enfant ! » un clin d’œil et mon sourire s’accentua. Retrouver le jeune Lowell me faisait beaucoup de bien. J’en étais ravie. Il termina sa boisson « Oups ». Une bouteille de moins. Un tantinet enfantine, je pris la bouteille et la portai contre moi. « Tu’as raison ». Tout ceci semblait bien loin ce soir. La séparation, les disputes, ma mère, le virus… Le beau brin se leva lui aussi : « Voler ce n'est pas dans tes habitudes, mais je n'ai jamais dit que ce n'était pas dans les miennes ». Aidan s’approchait. Perplexe, je le fixais du regard gardant au chaud la bouteille d’alcool contre moi. « N’y compte même pas Norrington » dis-je en essayant de lui faire peur. Peine perdue puisqu’il se précipita sur moi et m’attrapa la taille. Dos contre lui, mes mains étaient tendues pour qu’il ne puisse pas atteindre la boisson volée. Je me mis à rire, amusé par la situation qui finalement sonnait comme des retrouvailles. Les lèvres d’Aidan se déposaient dans mon cou. « J’ai les moyens de vous faire céder » mes mains était toujours tendus malgré les bisous ravageurs du jeune étudiant. « Ça se fait pas, tu triches ! » dis-je en rigolant et en levant la tête prenant finalement appuie sur son épaule. « Tu as peu être du talent Norrington mais je suis persévérante et je tiendrais bon ! » dis-je en souriant. Tout semblait si facile ce soir.
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Leur petit jeu habituel reprit le dessus finalement et voilà qu'ils se chamaillaient comme deux gamins. Il n'était néanmoins pas rare d'observer des scènes pareilles lors du Spring Break et les deux étudiants pouvaient en plus se réjouir d'être seuls. Jackie tenait bon et il n'en attendait pas moins de sa part, il la savait aussi têtu que lui quand elle voulait. Il la souleva de terre et attrapa ses jambes, ne prêtant aucune attention au fait qu'elle se débattait. « Je vais te mettre à l'eau, si tu ne me prêtes pas de la tienne ! » dit-il en riant à moitié. Malgré l'heure avancée de la nuit, l'air était encore doux, et la perspective d'une baignade n'était pas complètement folle. Il s'approcha de l'eau salée, tenant toujours Jackie en l'air. « Ne m'oblige pas à faire ça ! » dit-il en tentant de l'impressionner. Il y avait de grandes chances pour que ça finisse mal, c'est à dire tous les deux à l'eau mais il s'en foutait un peu en fait, justement y'avait bien longtemps qu'il s'était pas amusé comme ça.
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→ Jackie & Aidan


Têtu, nous l’étions tous les deux. Un brin moqueur et provocateur, je ne lâchais pas l’affaire. Heureusement pour moi, Aidan semblait avoir de petit bras. Je ne pouvais pas m’empêcher de rigoler. « Vous avez les bras cours monsieur Norrington » dis-je en rigolant. Sans m’en rendre compte, il me souleva de terre avec une incroyable légèreté. « Je vais te mettre à l’eau, si tu ne me prêtes pas de la tienne ! » j’essayais de me débattre mais rien n’y faisait. J’étais totalement prisonnière essayant malgré tout de garder la bouteille contre moi. « J’aurais du manger plus de chamallow, tu’n'aurais pas pu me porter » dis-je en riant. Il s’approcha de l’eau salée. « Ne m’oblige pas à faire ça ! » han mais c’est qu’il allait le faire. Je lui fis : « non Norrington ne fait pas ça » dis-je en le pointant du doigt. Et voilà, que j’étais dans l’eau. Il avait osé, il m’avait lancé dans le peu d’eau qu’il y avait. La bouteille toujours à la main : « Tu n'aurais jamais du Norrington ! » dis-je en marchant dans l’eau un peu plus dans les profondeurs. « Maintenant vas falloir me rejoindre, mouille ton joli corps Norrington » dis-je provocatrice et en m’arrêtant.
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Il avait peut-être les bras courts mais ils étaient surtout occupés à essayer de maintenir la belle blonde sous son emprise. En vrai, il pouvait pas tout faire, sans doute pour ça que la solution consistait à la jeter à l'eau. Le simple fait qu'elle le mit en garde le fit rire davantage et il décida donc de mettre à exécution sa menace. « Une sirène rendue à la mer ! » lui lança-t-il en se marrant. Plissant les yeux, il écouta les paroles de Jackie tout en tentant de la distinguer dans le noir ambiant. « Oh voilà que la sirène me chante des chansons pour que je la rejoigne, je connais cette feinte. » Il avait dit ces paroles un peu plus bas. « Arrière, poiscaille, je ne cèderai pas si aisément à la tentation. » Tu parles, il était déjà entrain d'entrer dans l'eau, plongeant ainsi sa tête puis tout son corps sous la surface, il nagea silencieusement en apnée jusqu'à la Cabot. Emergeant de l'eau juste en face d'elle, un nouveau sourire ornait ses lèvres. « Et maintenant tu vas me noyer ? » demanda-t-il avant de se replonger un peu dans l'eau à hauteur d'épaules.
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