(+ Declan) beach & bikini = perfection

Autant dire que leur corps à corps dans l’ascenseur avait été des plus divins et que Mallory avait du mal à regarder Declan dans les yeux sans s’en remémorer chaque seconde en rougissant. Ils avaient passé un divin moment après dans la chambre, à se câliner et à profiter l’un de l’autre tout en explorant la chambre jusqu’à ce qu’elle ne veuille aller se faire belle au spa, le laissant plusieurs heures d’à filée dans la chambre. Il n’y avait rien à craindre ici, puis le bel irlandais restait un grand garçon après tout ! Mallo revint toute détendue, vêtue d’un bikini blanc, portant sa serviette à la main lorsqu’elle poussa la porte pour mieux découvrir un Declan… troublé ? au milieu du mini salon de leur chambre. « Tout va bien mon ange ? » demanda-t-elle d’un ton un peu inquisiteur, sourcils froncés tout en refermant la porte. « Il ne s’est pas passé une cata pendant que j’étais au spa j’espère ? » tenta-t-elle de plaisanter en s’approchant de lui, espérant l’embrasser.

Ma meilleure amie m’avait quitté depuis peu quand Mallory rentra de son après-midi spa. Elle était comme à son habitude enjouée et câline alors que je peinais à assimiler toutes les informations que j’avais eu de Bambi. La fille d’un des ennemis de la famille. Bordel, je n’étais pas dans la merde et pourtant, dieu seul savait combien je m’en foutais de cette information malheureusement, je ne pus m’empêcher d’être un brin distant. Trois fois rien, quelques secondes mais distant tout de même. Je déposais un léger baiser sur ses lèvres, tentant de lui sourire malgré mes doutes, malgré le chaos de mes pensées. « Aucune cata, juste ma meilleure amie qui est venue boire une bière » consentis-je néanmoins à lui dire avant de la serrer rapidement dans mes bras. Je ne savais toujours pas ce que je ferais de cette information mais pour l’heure, je désirais simplement profiter d’elle et oublier que nous étions dans deux clans ennemis. Mallory n’avait jamais rien tenté contre moi et encore moins contre ma famille, je ne pouvais pas la considérer comme une ennemie. C’était impossible. « Et toi, tu t’es bien amusée cet aprem ? » lui demandais-je en essayant de mettre de l’entrain dans mes propos.

Mallory n’était peut-être pas branchée détails, mais elle remarqua le petit temps d’hésitation qu’il eut avant de l’embrasser sans oublier la tête qu’il faisait quand elle était entrée dans la chambre. Il lui soutenu mordicus que rien ne s’était passé mais l’esprit de la jolie anglaise ne pouvait pas s’empêcher d’être en alerte tout de même, comme si elle sentait quelque chose sans parvenir à réellement mettre le doigt dessus. « Tu ne t’es pas ennuyé du coup ? Bah pourquoi tu fais cette tête de trois pieds de long alors ? Enfin faisait… » ajouta-t-elle, curieuse pour le coup, à des années lumières de se douter de la catastrophe se profilant à l’horizon justement. Si Mallo ne s’était jamais confiée sur ce détail, c’était pour que Declan ne puisse pas la voir comme une ennemie, chose qu’elle n’était pas en prime puisqu’elle ne voulait pas de mal à sa famille. « Ouaip ! J’ai dû repousser deux relous qui avaient cru que la vie c’était un kiwi mais je m’en suis sortie sans une égratignure ! »

Je ne savais pas quoi penser ni même comment me comporter vis-à-vis d’elle. Est-ce que je devais lui avouer que je savais tout ? Qu’elle n’avait plus à se cacher de moi alors que je continuais de rester vague sur ma propre identité ? Je n’avais jamais réellement parlé de mafia avec elle, restant toujours dans le créneau : je suis un homme dangereux. « Je ne fais pas la tête, j’ai juste la tête farci de plein de connerie. Bambi peut-être une véritable casse-couille quand elle s’y met » marmonnais-je avant de m’asseoir sur le lit, l’attirant sur mes genoux, mes bras entourant sa taille. « Deux relous seulement ? Ce n’est même pas drôle, tu ne pouvais pas me trouver au moins cinq mecs à castagner ? Je vais en finir avec eux en moins de temps qu’il ne me faut pour t’arracher ta petite culotte » plaisantais-je avant de l’embrasser dans le cou. « Tout le monde veut t’arracher à moi si c’est pas triste ! » fis-je semblant de soupirer, d’un air triste.

Mallory ne savait pas trop quoi penser, mentait-il ou était-il sincère ? Elle ne connaissait pas suffisamment Bambi pour prédire ses réactions, surtout face à Declan, et en bonne innocente qu’elle était, fatalement, elle était tentée de lui offrir le bénéfice du doute… « Une véritable casse-couille ? Tu veux dire qu’elle a été tellement chiante que tu t’es retenu pendant des heures de l’assommer ? » plaisanta-t-elle avant de ronronner littéralement lorsqu’il l’attira sur ses genoux, ce qui l’incita à se placer à califourchon sur lui alors que son discours lui arracha un éclat de rire. « T’es pas croyable ! Pourquoi tu veux toujours déchirer mes pauvres culottes ? Vais réclamer remboursement ! Puis c’est facile de te trouver cinq gars s’il y a que ça mais j’ai pas envie que tu me reviennes tout cabossé… tu n’as toujours pas compris que les autres, je m’en cogne ? » fit-elle en lui mordillant légèrement l’oreille pour mieux l’embrasser avec un mélange de tendresse et de passion. « Moins triste ? »

« J’ai toujours envie de l’étrangler mais je l’adore…C’est une des rares personnes avec qui je peux être moi » avouais-je sans chercher à les mettre en compétition. Mallory savait très bien que ce que nous partagions tous les deux était bien plus fort que ma relation avec Bambi même si j’adorais ma blondinette. Mallo était ma petite-amie même si désormais, notre histoire s’apparenter un peu trop pour moi à Roméo et Juliette. « Quoi, c’est pas comme ça qu’on enlève les petites culottes ?! Désolé, je ne savais pas ! Si tu me dis rien aussi, comment veux-tu que je sache, je ne mets que des boxer » plaisantais-je avant de prendre un air à la limite du désespéré. « Sérieux bébé, tu crois vraiment que je vais revenir cabosser contre seulement cinq mecs ?! J’en bouffe dix à mon petit déj’… Je donne dans les combats clandestins, je crois que cinq petits étudiants d’Harvard ne représentent pas vraiment de danger »ajoutais-je rapidement, piqué au vif dans ma fierté d’irlandais. Heureusement, elle se rattrapa rapidement et j’affichais un sourire amusé. « Beaucoup moins même si je ne l’étais pas… » soufflais-je avant de la renverser sur le lit pour la serrer dans mes bras.

« C’est marrant je vois comment elle est mais je ne la connais vraiment que de nom… elle est Mather non ? » Qu’il n’aille pas lui servir sur un plateau que Mallory allait la détester pour ça parce qu’elle était Eliot de son côté car elle s’en foutait bien à vrai dire. Une confrérie ne faisait pas la connerie d’une personne, loin s’en faut, et il y avait de beaux spécimens dans toutes les maisons en la matière. « Genre tu ne savais pas ! Ne me dis pas que je t’ai vexé en disant ça ? Mais que tu es susceptible c’est pas croyable ! De toute façon tu ne m’as pas demandé de jouer les infirmières donc je suppose que je dois te laisser te démerder… » Mallo passa sous silence son inquiétude, surtout lorsqu’il la renversa sur le lit pour mieux la serrer contre lui. « Ça m’avait manqué… mais j’ai quand même l’impression que quelque chose cloche, je sais pas… indéfinissable mais j’arrive pas à m’ôter cette impression de la tête. »

« Yep Mather mais allergique aux clichés sur sa maison. En fait, elle est tellement chieuse qu’elle aime être uen contradiction à elle toute seule. Je crois bien que vous pourriez vous entendre toutes les deux…Entre chieuses » la taquinais-je avec un léger sourire moqueur accroché aux lèvres. « Hey bébé, je veux bien simuler toutes les maladies du monde si tu me promets de mettre une jolie blouse d’infirmière et de me soigner… Si tu veux, je me ferais péter l’arcade sourcilière rien que pour jouer à Rocky et crier Adrienne ! » répliquais-je plus tard tout en l’allongeant sur le lit dans l’intention manifeste d’obtenir d’elle un câlin. Elle m’avait rendu accro à ces manifestations de tendresse et depuis, il n’était pas rare ou du moins, de moins en moins, que j’en réclame. « Rien ne cloche… Au contraire, tout est clair Mallory… Je sais où je vais justement et c’est bien mieux comme ça bébé » soufflais-je avant de l’embrasser avec tendresse. « Au fait, j’ai un cadeau pour toi » lui dis-je avant de me relever pour farfouiller dans mon sac de voyage, lui tendant une enveloppe en papier kraft. A l’intérieur se trouvait toutes les photos et autres négatifs de son maitre chanteur, celui qui désirait la faire grimper au septième ciel sur son yacht.

« Tiens donc, elle n’aime pas les clichés ? Comme je la comprends ! Pour la peine tu mériterais que je devienne amie avec elle rien que pour te rendre marteau… ou pour apprendre des trucs aussi. » Mallory plaisantait, si elle devenait un jour amie avec Bambi ce n’était pas pour lui soutirer des informations, elle respectait bien trop la vie privée de Declan pour cela, contrairement aux idées reçues. « Je ne savais pas que Rocky était ton modèle mais soit… quand tu veux je joue les infirmières ! Sois mon Rocky et je serai ton Adrianne… » s’amusa-t-elle à répondre avant d’être à nouveau paumée dans la choucroute face à la réponse de Declan, à croire qu’il cherchait à tout prix à noyer le poisson. « Je ne comprends rien… mais tu ne vas pas m’expliquer, pas vrai ? » Mallo se releva rapidement en l’entendant lui dire qu’il avait un cadeau, et c’est en ouvrant l’emballage kraft qu’elle déglutit avec difficulté. « Comment tu as réussi à obtenir ces clichés et négatifs ? Je ne sais pas du tout comment je vais pouvoir te remercier… je… t’es parfait mon ange ! »

« Tout de suite les menaces… Dis-moi qui est ton meilleur ami histoire que j’aille lui toucher deux mots pendant que j’y suis ?! » grognais-je légèrement mais dans mon regard, on ne pouvait y lire que de la malice. Cela me gênerait absolument pas qu’elles deviennent amies, bien au contraire, je n’aurais, de ce fait, pas à me couper en deux et puis, j’avais totalement confiance en Bambi. Je déposais un léger baiser sur ses lèvres, noyant par la suite, du mieux que je pouvais le poisson. Je ne voulais pas lui dire que j’étais au courant de tout, bien au contraire. Je souhaitais simplement passer du temps avec cette femme et surtout ne pas me prendre la tête. On ne choisissait pas sa famille et tant qu’elle n’attaquait pas, je pouvais toujours me bercer d’illusions non ?! « Nop pas envie d’en parler car je vais bien, je vais même très bien » lui répondis-je avant de lui transmettre cette fameuse enveloppe contenant les clichés tant redoutés. « Reste avec moi, c’est tout ce que je demande en remerciement et pour le reste… Disons que j’ai toujours su être persuasif et je te promets que cet homme n’est pas prêt de revenir t’emmerder » murmurais-je avant de revenir à son contact pour l’embrasser passionnément. En même temps, les morts n’emmerdent personnes. « Seulement, si tu tiens vraiment à me remercier… je connais bien une méthode »rigolais-je avant que la discussion ne devienne bien plus corporelle qu’autre chose.

TOPIC CLOS.