Repartir à zéro || ft. Maëlys

Je ne savais pas très bien pourquoi, sûrement le feeling, mais je commençais à apprécier la jeune femme et je voulais en profiter pour davantage parler avec elle, parce que aussi ça fait longtemps qu'on se connaît mais qu'on s'évite, que je l'évite parce que je n'ai jamais apprécié mon "frère" jusqu' il n'y a même pas un an. Mais maintenant que ce n'est plus le cas, je pouvais bien faire un effort. Même si lui n'en fait pas des tonnes avec mes amies. Ca me fit donc plaisir quand Maëlys accepta de m'attendre et cinq petites minutes plus tard j'étais de retour dans la salle d'attente, me sentant déjà un peu mieux après avoir pris ce cachet sans danger pour ma grossesse et pour mon bébé. Voilà, c'est bon. On peut aller se caler dans ta maison pour te reposer si tu veux. D'ailleurs, t'es dans quelle maison ? Oui parce que au final, je ne m'y étais jamais intéressée et il y a tellement de gens à Harvard que je n'ai jamais fait gaffe avec qui la jeune femme traînait en dehors de Duncan.

J'attendais donc assise, dans cette salle d'attente, j'étais la seule et c'était bien dommage, j'aimais regarder les gens et penser des choses au fond de moi. Puis tu arrivais sans te faire attendre, c'était rapide oh. Mais tu avais l'air mieux, bizarrement. "On peut aller se caler dans ta maison pour te reposer si tu veux. D'ailleurs, t'es dans quelle maison ?" oui pourquoi pas. C'est vrai qu'on ne se connaissait pas, c'était tellement étrange comme situation "Oui, viens. A la Cabot House, et toi Lily?" Nous sortions de cet endroit, je te tenais la porte, pour commencer à marcher dans le campus, arrivant devant la maison des roses. Pendant ce temps, j'avais appris que tu étais Quincy et nous avions un peu parlés du beau temps. "Voilà, viens.." J'ouvrais la porte, pour rentrer dans le grand salon, plusieurs canapés y étaient disposés.

Le calment que l'infirmière m'avait donné me faisait totalement effet et je me sentais limite planer. C'était peut-être à base de plante et totalement naturel, je doutais parfois qu'il n'y ait pas plus à l'intérieur ou bien des végétaux pas très légaux. Mais qu'importe, au moins j'arrêtais de pleurer pour un rien. Et puis une fois que mes nausées et vomissements commenceront je n'aurais plus besoin de ces médocs qui me défoncent légèrement. Et je ne prendrais plus de drogue, même pour l'accouchement, tant pis, je ne suis plus à une douleur près. Ce n'est que physique et c'est facilement supportable. Nous étions donc sorties de l'infirmerie pour se diriger donc vers la Cabot House, la maison où se trouvait donc la demoiselle, ainsi que l'une de mes meilleures amies. Elle me retourna la question et lui répondais Moi je suis à la Quincy. Même si parfois je me dis que je n'y ai plus trop ma place, mais au moins je fais des efforts pour la mériter de nouveau. Une fois à l'intérieur je suivais la jeune femme pour aller ensuite s'installer sur un des canapés qui étaient installés et lui demandais Au fait, je ne sais même pas comment vous vous êtes rencontrés au final avec Duncan ?!

Une fois arrivées à la Cabot House on s'était installée sur un canapé et je sentais bien la fatigue de la brune qui semblait ne plus en pouvoir. Normal si elle est malade, même moi le fait de m'asseoir me faisait un bien fou. Je me demande comment ça va être d'ici quelques mois purée. Elle me demanda alors si je voulais boire ou manger quelque chose et lui fit non de la tête Merci ça ira. Pour ensuite lui demander comment elle avait rencontré mon ancien frère. Ça je savais bien qu'on habitait pas loin les uns des autres Londres, mais je ne savais pas que ça avait été grâce à ça qu'ils avaient pu devenir amis à vrai dire. Faut dire qu'il était bien plus mignon et agréable plus jeune. Dis-je en riant légèrement, même si c'est moi qui l'avait toujours détesté. J'avais créé cette haine en lui, et aujourd'hui je ne le comprenais que trop bien. J'espère que au moins il ne t'a jamais entraîné dans ses délires de drogues ?!