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Big girls don't cry ৩ NORAH

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La souffrance était quelque chose que je connaissais depuis tout petite. Quelques maladies, des soucis avec les parents, des amis un peu espace qui vous poignarde dès que vous avez le dos tourné, oui j’avais connu bien des souffrances si différentes les unes des autres, mais aucune d’entre elles ne m’avait fait chuter, bien au contraire. À chaque fois je me relevais avec la rage de vaincre, la joie de vivre et j’avançais, jeune gamin, peut-être trop insouciant, que j’étais. J’avais pris la décision de m’émanciper à 14 ans ce qui n’était pas très légal au vu des lois des divers pays de mes origines mais peu importe, je ne supportais plus toute cette misère autour de moi. Je ne supportais plus mon père, je ne supportais plus de voir ma mère souffrir, alors j’avais préféré jouer les égoïstes et déguerpir de cette vie de misérable. Et tout ceci m’avait plutôt bien réussi jusqu’à maintenant. Cette souffrance, ce manque, me rongeait de l’intérieur comme une mauvaise drogue qui viendrait gangréner mes organes peu à peu. Plus les jours passaient, plus je me disais que je sentais moins la douleur, en vérité, moins croyais l’oublier, plus elle me rongeait et gagnait du terrain sur mon moral, ma vie. Je n’avais plus de but dans la vie, continuer les études ? Pour quoi faire ? Je l’ignorais, j’avais même pensé à tout arrêter mais si je commençais à m’arrêter, c’était la déchéance totale. Alors je continuais mon bonhomme de chemin en aidant les gens autour de moi, ces gens qui n’avaient pas de but mais qui avaient quelque chose pour avancer contrairement à moi. Personne ne pouvait m’aider, alors pourquoi ne pas servir la cause des autres puisque la mienne est perdue ? « Non ça va, aucun souci. » Je n’étais pas frileux, loin de là, même si je sentais que les extrémités de mes membres commençaient à refroidir. Après tout, il faisait encore froid à cette époque, et l’humidité commençait à tomber sur nos frêles épaules. Je soufflais alors longuement en continuant à errer en sa compagnie, après tout, on ignorait où ce chemin allait nous mener non ? J’étais conscient que j’avais installé ce blanc avec mes histoires de fantômes, je me décarcassais alors l’esprit pour trouver une solution, pour la faire sourire ou même dans le meilleur des cas entendre son rire cristallin. À cette heure, plus aucun bar n’était ouvert, les boîtes de nuit, je n’y songeais même pas, bref j’ignorais totalement quoi faire, alors je continuais d’avancer en me creusant la tête, comme si de rien n’était.
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Il avait vraiment l’air complètement perdu et abattu. Il me rendait vaguement mon sourire, mais je sentais bien qu’il n’y avait pas le cœur. Son esprit était partit ailleurs, il perdait pied avec la réalité pour se noyer dans les fantômes de son passé. Je ne pouvais décemment pas le laisser dans cet état tout seul. Il devait déjà se retrouver bien trop souvent seul face à lui même, ce qui n’était pas bon du tout. La solitude peut certes parfois être agréable, mais il ne fallait pas en abuser. Je cherchais vite une solution, quelque chose qui pourrait lui changer les idées, n’importe quoi pourvu qu’un sourire sincère vienne fendre son visage stigmatisé par la douleur et le chagrin. Mais voilà, à une heure aussi avancée de la nuit, les options étaient plus que réduites. On pouvait de suite oublier le cinéma ou les bars, qui étaient tous fermés. Il ne restait que les boîtes de nuit, ce qui n’était pas envisageable. Premièrement parce que je ne l’imaginais pas vraiment dans ce genre d’endroit, il semblait en être très éloigné. Deuxièmement parce que moi-même, j’avais ces boîtes de sardines en horreur. Je ne comprenais pas comment on pouvait s’amuser dans ces endroits, excepté si l’on avait déjà quelques grammes dans le sang. Il me fallait une bonne dose d’alcool avant de réussir à mettre les pieds dans ces cage où l’air n’était que moiteur de transpiration et vapeur d’alcool. Je ne supportais pas le spectacle de ces ramassis de corps humains décharnés se serrant les uns contre les autres, tout ça pour quoi ? Oublié la vie qui les attaquait sans relâche à l’extérieure ? Se noyer dans cette vaste mascarade où seule l’apparence comptait ? Se rassurer sur le fait que oui, on peut encore plaire ? Non, décidemment, voir toute cette jeunesse désenchantée se bercer d’illusions alcoolisées n’était vraiment pas ma tasse de thé. Je cherchais donc une autre solution, qui pourrait nous convenir à tous les deux. Je tenais vraiment à lui changer les idées, et à faire disparaître ce malaise qui s’était installé à force de trop de silence. A force de faire travailler mes méninges, une idée de génie me traversa l’esprit. Comme il m’arrivait de faire l’ouverture du Lord Hobo, le patron m’avait laissé un double des clés. Tant que l’on ne dérangeait pas tout et qu’on ne vidait pas toutes les bouteilles, une petite excursion nocturne passerait tout à fait inaperçu. Je me tournais vers lui, un sourire planant sur mes lèvres. « J’ai peut-être une idée… Ca te dirait d’aller boire un verre ? Je possède un double des clés du bar où je travaille. Comme ça on n’aura pas à supporter la foule des boîtes de nuit, ce sera plus tranquille. »
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La nuit nous berçait depuis maintenant un moment, et d’habitude j’adorais ça, je pouvais rester des heures à marcher ou à regarder les étoiles alors que le voile de la nuit s’abattait sur moi, seulement ce soir, je n’étais pas seul, ça changeait donc la donne. J’étais conscient que ce soir n’était pas mon soir, que je m’étais laissé hapé par les souvenirs, que petit à petit j’amorçais ma descente dans les limbes, mais bordel, je n’étais pas seul, je ne devais pas me laisser abattre, surtout que Norah avait également son lot de souffrance. Je suintais l’égoïsme et sur le coup, je me dégoutais. Continuant à marcher, toujours dans mes pensées, je me mettais à la recherche d’un fabuleux plan qui allait désamorcer toute cette galère que j’avais installée, malheureusement je ne voyais aucune issue, aucun recours à ce silence pesant. Je voulais sortir de cette morne qui s’était installé, prouver que sous cette épaisse couche de souffrance, je pouvais être un type bien, drôle, attendrissant, confiant, et aimant, le type que Joanne m’avait fait devenir, le type qu’elle avait doucement réussi à apprivoiser, seulement, j’avais l’impression que ce type était mort dans les flammes en même temps qu’elle, et si jamais je ne redevenais jamais lui ? Si jamais la souffrance l’avait emporté, avait emporté le meilleur de moi-même ? Voilà que je reprenais ma descente, il fallait que je demande de l’aide, pourtant, mes lèvres restaient closes jusqu’à ce qu’elle s’arrête et donne une idée. Je posais alors mon regard sur elle, c’est comme si elle avait lu en moi, c’est comme si elle avait perçu mon appel au secours et mon idée pour la soirée. « Tu es sûre que tu peux faire ça ? » Après sa réponse, je lui adressais un sourire, plus confiant cette fois-ci, puis je me mettais en marche en direction du Hobo où elle travaillait d’habitude. J’y avais déjà mis les pieds quelques fois, mais j’évitais de fréquenter les bars de peur que mes démons ne sifflent toutes les bouteilles d’alcool. Arrivé devant le bar, je la laissais ouvrir, puis je la laissais entrer, restant sur ses talons. Je fermais alors derrière nous afin que nous ne soyons pas dérangés et j’allais m’installer au bar comme un client habituel. « On ne va tout de même pas piocher dans les réserves non ? Je ne voudrais pas que tu te fasses virer à cause de ces conneries. » Qu’elle perde son job à cause de moi serait le comble, encore une chose à laquelle j’ajouterais mon angoisse et ma désolation.
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Son visage se détendit subrepticement après ma proposition. Apparemment j’avais eu une bonne idée, et il était prêt à me suivre. Le malaise s’envola, j’étais beaucoup plus détendue que quelques minutes auparavant. Il me suivit sans problème, j’ouvris le bar. Il n’y avait personne dans la rue, ce qui était un avantage. Et tant qu’on ne faisait pas trop de bruit, il n’y aurait aucun problème. « Oui, ne t’en fais pas, tant qu’on reste assez discret et qu’on ne vide pas les réserves, je suis sûre que le boss ne s’en rendra même pas compte ! » Je laissais les rideaux baissés, mieux ne valait pas attirer les soupçons. J’allumais simplement les plafonniers au-dessus du bar, que l’on puisse voir quand même ce que l’on servait. Là, dans ce lieu qui m’était familier, je me sentais dans mon élément, à mon aise, et prête à lui changer les idées comme il se doit. Il s’installa au bar, comme une vieille habitude. Il devait souvent fréquenter ce genre d’endroit, ce qui n’était pas pour me rassurer. Enfin, qui étais-je pour le juger, moi qui noyais mon chagrin dans l’alcool en compagnie de Swan et de sa bande. Je savais très bien que ça pouvait être plus que difficile de résister à la tentation quand l’appelle de la bouteille se faisait entendre et que l’on se sentait incroyablement seul. Mais ce soir, nous n’étions pas seuls. Nous étions là tous les deux, et même si nous étions de grands adeptes de la déprime, cela changeait quand même beaucoup de choses. A deux, la peine devenait tout de suite plus supportable, moins amère… En soi, bien que jusqu’à présent il se soit montré plutôt fermé et silencieux, j’étais heureuse d’être tombée sur lui. De le voir m’avait sorti de ma propre douleur, m’obligeant à le prendre lui en considération. M’occuper des autres avait toujours eut les vertus magiques de me faire oublier mes propres soucis. Il s’inquiéta pour mon emploi, ce qui me fit gentiment rire. « Oh non, ne t’inquiète pas pour ça, j’ai deux trois infos sur mon patron qu’il ne veut surtout pas que je rendre publiques. Donc il n’y a aucun problème, tant qu’on ne vide pas toutes les bouteilles ! » J’avais retrouvé mon sourire. La soirée prenait enfin un tournant plus agréable, plus joyeux, et je n’allais pas le laisser se morfondre encore plus longtemps, surtout pas sur des peurs aussi futiles. Sans le vouloir, j’avais découvert que mon patron consommait de la poudre blanche en quantité assez conséquente, ce qui me servait de passe-droit lorsque je faisais de petits écarts. Et je n’hésitais pas à m’en servir lorsque j’en avais besoin. Je n’avais aucun scrupule envers ce tyran, pour peu qu’il me laisse enfin tranquille. Je sorti deux verres de sous le comptoir, les posant sur l’acier du bar, avant de lui lancer un regard amusé. « Alors monsieur, qu’est-ce que je vous sers ? »
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« Vider les réserves ? Ce n’est pas mon genre ! Enfin bref, tant mieux alors. » Je lui adressais un large sourire, j’étais plutôt heureux d’être en sa compagnie ce soir, elle m’apportait du baume au cœur, je sentais que je pouvais agir librement, que je pouvais être moi-même, même après ce blanc. Beaucoup de personnes se seraient contentées de déguerpir en me voyant sombrer, mais elle, elle avait relevé le jeu, elle avait allumé le chemin sombre dans lequel je m’étais engouffré. Une fois installé au bar, je l’observais, c’était une sublime serveuse, il fallait l’avouer. Son regard se posa un instant sur moi et je sentais qu’elle se demandait quelle personne je pouvais être. Certes je fréquentais parfois les bars, c’était certainement dû à mes origines Irlandaises, mais généralement, je ne picolais pas comme un trou, je venais juste apprécier l’ambiance conviviale, servir de soigneur en cas de bagarre et profiter d’une mousse bien fraîche. « Rassure-toi, je n’aurais pas les mains baladeuses ! » Je lâchais un petit rire en levant mes mains devant moi, je voulais la faire rire, et surtout lui montrer que je n’étais pas un habitué, pour qui me prendrait-elle sinon ? Pour un mec de plus noyant son chagrin dans l’alcool ? Après tout elle n’avait pas tort, sauf que moi je le faisais en toute intimité, dans la discrétion. J’entamais souvent une bouteille, que je finissais bien sûr, chez moi, fumant clope sur clope devant un vieux film américain. Je laissais doucement mon esprit s’évaporer alors que mon corps s’enfonçait dans le canapé. Tout ça alors qu’avant, je détestais l’alcool. Celui-ci avait fait des ravages sur mon oncle, je l’avais vu mettre une raclée à ses enfants alors qu’il était totalement saoul et ça m’avait totalement refroidi étant gamin. Je me mettais alors à rire, je m’inquiétais pour elle et voilà qu’elle me balançait qu’elle avait une certaine assurance, je faisais alors une moue approbatrice et lâchais « Du chantage ? On en apprend tous les jours, je te félicite ! » Je prenais une pointe d’ironie, puis observais les verres qu’elle venait de claquer contre le bar. Je soufflais alors longuement alors qu’elle me proposait une boisson. Je ne voulais pas boire énormément, pourtant j’avais envie d’un alcool fort. Je scrutais alors les bouteilles comme si elles allaient me donner un éclair de génie, même si au fond, je savais déjà que mon choix était fait. « Un whisky sec, sans glace s’il te plaît. »
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« Haha, tant mieux, car ce n’est pas le mien non plus ! » Oui, j’étais capable de boire comme une ivrogne quand l’occasion se présentait, mais jamais à mes frais. Je me débrouillais toujours pour trouver quelqu’un – avouons-le, un représentant de la gente masculine en général – pour me payer toutes mes consommations. J’avais mieux à faire que de passer mon propre argent dans ce poison si agréable lorsqu’il se répand dans les veines et embrouille l’esprit et toutes ses pensées négatives ou autre mauvais souvenirs… Je ris de bon cœur alors qu’il levait les mains au-dessus du comptoir pour prouver son innocence. Il semblait avoir retrouvé un peu de sa bonne humeur, ce qui me faisait chaud au cœur. Mes efforts pour lui remonter le moral portaient finalement leur fruit. « J’espère pour toi, sinon attention, je serais obligée de te jeter dehors à renfort de coup de pied au derrière ! » Je réussis même à le faire rire sans le vouloir lorsque je mentionnai les écarts de mon patron. Je ne pus m’empêcher de rire avec lui de bon cœur. Il fit une petite moue, mais je sentais bien que c’était plus une boutade qu’un véritable reproche. Cependant il avait raison sur un point, il avait encore beaucoup de choses à apprendre à mon sujet, ne connaissant qu’une toute petite partie de ma personnalité. Ce qui n’était peut-être pas plus mal, étant donné qu’il ne connaissait quasiment que mes bons côtés s’il on oubliait le côté dépressive. Il n’avait rencontré que la gentille Norah, celle que bien peu connaissait. « Merci ! Je suis pleine de surprise… » lançai-je avec un petit sourire en coin, une lueur d’amusement dans le regard. L’atmosphère s’était enfin détendue, et le malaise qu’il y avait eu entre nous jusqu’à présent n’était plus qu’un mauvais et lointain souvenir. Il commanda un whiskey sec, comme je l’avais pensé. Je remplis donc les deux verres, le suivant sur le liquide ambré. « J’en aurais mis ma main au feu ! Comme quoi, à force de travailler ici, je développe de nouveaux talents… » Je n’étais pas souvent derrière le bar, étant plutôt en salle, mais j’appréciais cette place. Bien sûr, je ne supportais pas ces alcooliques qui venaient raconter leur vie derrière un comptoir en buvant des océans d’alcools. Mais remplir des verres, essayer de deviner la commande avant qu’elle ne soit passée, ça c’était un jeu intéressant. Et si je ne prenais aucun risque au début, je m’amusais maintenant à faire quelques paris avec ma collègue – qui les perdait tous, étant bête comme ses pieds. Même lorsque j’étais en salle, lorsque j’étais sûre de mon coup, je n’hésitais pas à devancer les clients, ce qui faisait toujours son petit effet sur les quelques charmants étudiants qui daignaient mettre les pieds ici. Je levai mon verre, regardant Seeley droit dans les yeux avec un sourire franc. « Aux errances nocturnes. »



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Je retrouvais peu à peu le sourire, et c’est ce qu’il me fallait ce soir. Je n’étais pas d’humeur à me laisser sombrer car ce soir était l’un de ces soirs où il est vraiment difficile de se relever si jamais on se laisse vulgairement tomber. J’observais alors Norah en silence, la voir sourire me réchauffait le cœur, je ne saurais dire pourquoi, certes c’était une très jolie femme, je ne pouvais pas le nier, mais après ? Peut-être était-ce dû au fait qu’elle me comprenait, qu’elle faisait tout pour soulager ma peine du soir, en cachant bien évidemment la sienne. Je n’étais pas dupe, je savais que quelque chose n’allait pas, que son sourire pouvait disparaitre en une fraction de seconde, qu’elle n’était pas toujours aussi resplendissante qu’à ce moment précis, mais alors ? À quoi cela me servirait de remuer le couteau dans la plaie ? Elle venait tout juste de me relever à la force de ses bras légers et de ses sourires, pourquoi devrais-je la faire tomber à ma place ? Je n’étais pas de ce genre-là, et elle savait qu’elle pouvait se confier à moi quand bon lui semble, il n’y avait rien d’autre à ajouter. « Oh pitié, pas mon derrière ! » Je me mettais à rire en posant mes mains près de mes fesses, cette femme avait beau être menue, j’imaginais la force qu’elle pouvait mettre dans un coup de talon, à cause d’un simple énervement, et sur le coup, imaginer la scène me faisait assez rire. « Je n’en doute pas. » Je lui adressais un large sourire, bien sûr qu’elle regorgeait de surprises, en même temps, qui n’avait pas sa petite part de mystère ? Moi le premier, je cachais un tas de choses, et à vrai dire, je n’aimais pas les gens qui étalaient leur vie devant tout le monde, non j’étais né et avais été élevé avec une certaine pudeur, j’étais plus du genre à me taire que d’aller me plaindre de quoi que ce soit. Je l’observais alors me servir un verre et fronçais les sourcils, qu’est-ce qu’elle voulait dire par-là ? Relevant la tête, attrapant mon verre, je lâchais « Quoi, tu insinues que je suis un homme charmant qui boit de l’alcool réservé aux hommes forts, voir colériques ou dépressifs ? » Puis je me mettais doucement à rire, levant mon verre en même temps que le sien. Je me raclais alors la gorge et plantais mon regard dans le sien. « Je n’aurais pas dit mieux ! » Je trinquais alors en faisant claquer nos verres avant de boire une gorgée du breuvage ambré.
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Je riais de bon cœur. Seeley avait enfin retrouvé le sourire, et je ne souhaitai pas voir ce dernier s’effacer à nouveau de son visage. J’avais déployé tant d’efforts pour arriver à ce résultat que je ne voulais pas tout ruiner maintenant. Alors quand il fronça les sourcils, je me préparai intérieurement à toutes les éventualités. Qu’importe le coup de mou qui l’animait, je saurais trouver une parade pour faire réapparaître ce sourire qui m’était si cher en cet instant. Je fus donc plus que soulagée et rassurée lorsque je compris que ce n’était qu’à cette histoire de whiskey. Je trinquais avec lui en riant, faisant claquer nos verres au-dessus du comptoir. J’adorais le son des verres qui s’entrechoquaient. Un autre claquement, différent de celui de talons chéris sur le sol, mais un claquement tout de même, plus clair, plus subtil, plus doux, plus chaleureux. « Le whiskey n’est pas réservé aux hommes forts, tu sais, et encore moins aux colériques et autres dépressifs. Première preuve : je suis en train d’en boire, et à ce que je sache, je ne suis pas vraiment… un homme. » J’éclatai de rire à cette remarque, avant de poursuivre mon exposé. « Le whiskey est un alcool noble, qui se déguste avec patience par respect pour les heures de travail qu’il a demandé, et surtout pour le temps passer à vieillir en cave. Un bon whiskey a au moins douze ans d’âge, et on ne peut pas se permettre de gâcher ces douze années en buvant ce précieux liquide ambré cul sec, ce serait un sacrilège ! Donc rassure-toi, rien de négatif à ce que tu boives du whiskey. » Ayant grandi en France, qui plus est avec un père, issu d’une famille viticole, qui s’était fait un nom dans le domaine à l’international, j’étais obligée d’avoir quelques notions en œnologie, et avais par extension quelques notions sur les alcools forts et autres spiritueux. Cela avait été un véritable choc pour moi lorsque j’étais arrivée aux Etats-Unis, de devoir me confronter à cette culture où l’alcool n’était réduit qu’à la faible position de poison, présent uniquement pour embuer les esprits. Seuls les alcools forts avaient leur place dans cette société – au détriment des bons vins – et encore, ce n’était qu’un simple moyen pour perdre le contrôle de soi, il était complètement hors de question de penser à déguster ce précieux liquide. Je bus une gorgée, me délectant de la chaleur se répandant dans ma gorge. « J’espère pour toi que tu n’es pas de service demain matin, sinon tu risques d’avoir du mal à te lever ! » Je pris une nouvelle gorgée, m’accoudant au comptoir. Tout ce qu’il manquait de ce côté du bar, c’était un siège.
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Je ne mentirais pas, j’adorais sentir l’alcool s’introduire peu à peu dans mon corps jusqu’à me faire perdre chaque notion, jusqu’à ne plus sentir mes lèvres, jusqu’à être euphorique. J’avais l’alcool changeant, disons que lorsque j’étais saoul, ça dépendait de mon humeur lorsque je buvais. Ce soir, Norah m’avait rendu le sourire, si je finissais dans un état lamentable, j’aurais certainement le sourire, une certaine envie de m’amuser, ce qui est assez rare je l’avoue. D’habitude, lorsque je me laisse bercer par le son que produit l’alcool lorsque l’on déverse celui-ci dans un verre, c’est quand je suis morose, en piteux état, déprimé et prêt à tout pour oublier mes souvenirs, noyer mes fantômes, c’était un peu l’état dans lequel Norah m’avait trouvé tout à l’heure. « Tu es sûre ? M’aurais-tu caché quelque chose ? » Je fronçais alors les sourcils, essayant de la convaincre de m’avouer quelque chose via un pseudo regard qui était censé la faire passer à table, en vain bien sûr. Je me mettais alors une nouvelle fois à rire et soufflais longuement pour reprendre mon souffle, buvant une nouvelle gorgée d’alcool qui venait me réchauffer le gosier. Je posais alors mon verre et m’amusais alors à le faire tourner entre mes doigts, j’avais toujours eu le réflexe de faire ça, le toc, appelez ça comme vous le voulez. Plus sincère, je relevais la tête et lui adressais un large sourire, acquiesçant mes paroles d’un léger coup de tête « Non c’est vrai, tu es une des rares femmes qui savent apprécier le bon alcool. » Je devais le reconnaître, Norah était raffinée, elle avait le goût pour les bons alcools, elle était loin de la stupide serveuse qui se contentait de servir de l’alcool dégueulasse dans un bar miteux. La brune appréciait son métier, même si celui-ci ne comportait pas que des avantages, il est vrai, mais j’aimais voir la passion dans son regard, la satisfaction de boire un bon verre, c’était une vision agréable. Je me redressais quelque peu sur mon tabouret, faisant craquer quelques vertèbres se remettant en place, puis je posais ma main libre sur le bar, écarquillant quelque peu mon regard « C’est une proposition, un défi ? J’accepte ! Je te ramènerais sur mon dos s’il le faut ! » Puis je finissais mon verre avant de le reposer. Bien sûr je n’allais pas finir saoul, ce n’était pas mon genre, mais boire un verre de plus ne me ferait pas de mal.
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Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas laissée allée à rire et à plaisanter avec quelqu’un – à être joyeuse, tout simplement – depuis que j’avais appris pour Siméon. J’avais passé les derniers jours à me noyer dans le travail la journée pour oublier tous mes problèmes et à me morfondre le soir sous ma couette, souhaitant disparaître mille pieds sous terre. Alors là, avec Seeley qui avait enfin retrouvé le sourire, je m’autorisai une soirée de décontraction, de détente, sans me prendre la tête. J’avais laissé mon chagrin dans ce parc où il m’avait trouvée alors que mon moral était au plus bas. J’avais été, il y a bien longtemps, le genre de fille bout en train, qui rit de tout sans se poser de questions. Et ce soir, cette jeune fille que j’avais été semblait vouloir remonter à la surface. Sous son regard inquisiteur, je ne pus m’empêcher de saisir la perche qu’il venait de me tendre. Je lui lançai un regard remplit de malice, posant mon verre sur le comptoir avec sérieux, me penchant vers lui pour accentuer l’impression de mystère et de secrets révélés, lui répondant d’une voix à peine plus forte qu’un murmure. « Tu m’as démasquée… Il y a quelques années à peine, je me faisais appeler Norbert… Mais chut, personne n’est au courant dans le coin… » Je lui lançai un clin d’œil avant de boire une nouvelle gorgée. Tant que tout se passait bien, j’avais l’alcool joyeux. Certes, je pouvais parfois devenir violente sous l’influence de ce poison. Mais pour en arriver à de tels extrêmes, il fallait vraiment me chercher. Je savais donc que, peu importe la quantité de spiritueux que nous ingurgiterions, la soirée serait forcément douce et agréable. « Que veux-tu… C’est ce qui s’appelle avoir de l’éducation. Ou devrais-je dire, une éducation à la française ! Parce que, je dois admettre que dans ton pays, vous avez une drôle de façon d’éduquer les jeunes sur cette question… Ou alors c’est peut-être parce que mon père travaille dans ce milieu, ça a dû avoir son importance aussi dans mon enfance… » C’était bien la seule chose que mon paternel avait su m’apporter dans ma vie. Je pris une nouvelle gorgée, laissant l’alcool se répandre doucement dans mes veines, réchauffant mon corps qui avait été si triste jusqu’à présent. Chaque parcelle de chagrin disparaissait au fur et à mesure que je buvais et que la soirée avançait. Mon cerveau commençait à se perdre dans les vapeurs d’alcool, et je ne cherchais pas à me battre contre cette sensation. Au contraire, c’était plutôt agréable. Puis il termina son verre, me lançant un défi. Je le suivi, levant le coude à mon tour avant de faire claquer le verre sur le zinc du comptoir. J’avais toujours aimé ce son, autre claquement enchanteur. « Puisque tu le prends comme ça… Mais fais attention, tu ne sais pas à qui tu te frottes… C’est moi qui risque de te ramener sur mon dos ! » Je remplis nos verres, avant de trinquer à nouveau avec lui.
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