Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN.
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €


I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Qu’est-ce qu’une journée à cent à l’heure pour un étudiant en psychologie à Harvard ? La réponse est simple, depuis le début de la matinée je ne faisais que de courir et à chaque fois que je pensais être enfin tranquille pour quelques heures on me demandait quelque chose de plus. Bien sûr, j’avais tellement de trucs qui me trottaient dans la tête que j’avais oublié de prendre mon ordinateur portable pour aller au café du coin, j’avais besoin de décompresser devant une bonne bière mais je n’allais tout de même pas perdre quelques heures précieuses pour réviser comme il se devait. Cette année n’était pas forcément plus importante à mes yeux que les précédentes, d’ici quelques semaines j’allais avoir droit à mes partiels et me retrouver dans le calme scolaire pendant quelques jours, peut-être même deux ou trois semaines avant de me remettre dans les études à fond. A la fin de l’année prochaine je serais enfin suffisamment qualifié pour rejoindre le poste que je convoitais depuis quelques années. Avec mes six années d’université j’allais en effet pouvoir enseigner si je passais le concours adéquat qui me permettait d’être professeur mais ce n’était pas mon objectif premier. Aider les gens était ce que je désirais faire au quotidien et devenir psychologie allait m’aider à réaliser ce rêve même si, avouons-le, je n’allais pas inventer une méthode révolutionnaire qui permettrait à toute la population d’être heureuse, j’étais bel et bien ancré dans la réalité.

Perdu dans mes pensées j’étais remonté dans la partie de l’université que l’on réservait à ma confrérie, les Winthrop. Je n’avais pas eu besoin de marcher beaucoup pour me retrouver dans ma chambre, une grande pièce studieuse avec une salle de bain et quelques trucs qui m’étaient utiles au quotidien. Fouillant pour retrouver mon chargeur d’ordinateur que j’avais rangé à l’arrache la veille je me retrouvais bien vite en sa possession, je pouvais enfin y aller. Descendant les marches à toute vitesse je rentrais en collision avec quelqu’un d’une manière tellement violente qu’on se retrouvait tous les deux quelques marches plus bas, lui allongé sur le sol, moi à califourchon sur lui et mes lèvres collées aux siennes. Pas du tout gêné par le goût des douces lèvres de cet inconnu j’ouvrais les yeux, reculant pour m’excuser. « Désolé je ne t’ai pas vu venir… Tu… » Oh putain, je n’en revenais pas. Mon ancien meilleur ami se trouvait allongé sous mon corps, lui… Que faisait-il encore ici ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN. Tumblr_m0sw5zBNTl1qct3bt

- Nan, je l’ai pas rappelé, t’as cru quoi ? |…| J’sais pas, elle doit pleurer. En même temps, elle croyait tellement que j’étais son prince charmant. |…| Mais oui c’est une bouffonne !

Le téléphone à l’oreille, je marchais en direction de ma confrérie. J’étais en pleine conversation avec ma meilleure amie Shayane que je n’avais pas vu depuis le début de la journée, et bien sûr, elle faisait à nouveau sa curieuse, me posant bien trop de question sur ma soirée passée. Avec qui j’étais. Si elle était bonne. Si elle avait pris son pied. En même temps, cette question, je ne savais même pas pourquoi elle me la posait, tellement c’était évident. Bien sûr qu’on prend son pied avec João Vitor Ribeiro Da Silva, dit aussi Thor Gomes dans des films à caractère pornographique. Et puis, elle savait très bien comment se passait une partie de jambes en l’air avec moi, étant elle-même adepte des sauteries avec moi, depuis bien longtemps. Ça avait commencé quand j’étais en couple avec sa sœur, et depuis, ça ne s’était jamais arrêté – sauf quand elle était en couple, même si je ne captais pas du tout pourquoi elle s’infligeait ce supplice.

Ce même supplice, mon meilleur ami de l’époque se l’était infligé, et en plus, avec une pute. Quoi que non, je dirais plutôt salope, vu que je n’ai pas eu à débourser un sous pour la prendre en levrette sur son lit. C’était batard de faire ça à son meilleur pote, c’est sûr, mais fallait qu’il se rende compte qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Malheureusement pour moi, il ne l’avait pas bien pris – ce qui pouvait se comprendre – et n’avait pas non plus eu envie d’écouter mes explications. C’était il y a cinq ans, et aujourd’hui, il ne voulait toujours pas m’adresser la parole, et pourtant, on était dans la même université, on faisait partie de la même confrérie, et on était souvent amené à se croiser. Quoi qu’il était bien décidé à m’éviter, tournant les talons à chaque fois que j’entrais dans la même pièce que lui. Un bon nombre de fois, j’avais essayé d’arranger les choses et malheureusement, mes efforts avaient été vains.

J’étais bien vite arrivé à la confrérie, ne voyant pas le temps passé en continuant à discuter avec Shayane et ce n’est qu’une fois après avoir pénétré dans la maison que je raccrochai, ayant une bonne douche à prendre étant donné la journée que j’avais passé, enchainant théâtre et sport pendant plusieurs heures. A cette heure-ci, les gars étaient encore dehors et j’allais être tranquille pendant un moment. Ne regardant pas trop où j’allais, trop concentré sur mon téléphone, je m’écrasai contre quelqu’un et me retrouvai allongé au sol en bas des escaliers, avec une masse au-dessus de moi et des lèvres collées aux miennes. J’étais prêt à insulter la personne, avant de reconnaitre la voix qui s’adressait à moi et de voir Soliman complètement choqué, à califourchon sur moi.

- Adam, j’t’ai déjà dit que c’était pas mon truc, les queues !

Essayer de tourner la situation en humour pour ne pas le faire fuir directement, même si je le sentais déjà gêné. C’était sûrement l’occasion d’avoir une discussion avec lui, mais je sentais déjà que ça allait être dur.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il y avait des jours comme ça où j’aurais préféré ne pas me lever du tout, rester au lit toute la journée en glandant devant sa télévision qui, en pleine journée sans les vacances scolaires diffuserait un tas de programmes horriblement ennuyants et qui n’auraient que pour effet positif de pousser les spectateurs à se tourner vers le téléchargement illégal. Le monde de la télévision était tellement nul ces derniers temps, les soirées rattrapaient faiblement le bilan plus que négatif du quota des bons programmes. Les pauses à répétitions me tuaient, il n’y avait pas un seul mois sans qu’une série ne soit interrompue pour au moins une semaine voir plus. C’est surement pour cette raison que j’avais daigné me lever, j’avais bien fait puisqu’au final ma journée n’avait pas été si mauvaise que cela. Justes quelques problèmes à régler, du boulot et une petite dose supplémentaire à la fin de la journée de… Boulot ! Je pensais être arrivé à court des surprises du jour mais non, il avait fallu que je rentre en collision et que je roule une pelle à mon pire ennemi. Vitor, à vrai dire lorsqu’on me demandait pourquoi je ne pouvais pas le voir en peinture il était très dur pour moi d’expliquer ce sentiment qui s’emparait de mon corps à chaque fois que je le voyais. Il y avait un mélange imparfaitement dosé de haine, de rage, de déception et pire… De souffrance, mon cœur se serrait à chaque fois que je rentrais en contact avec lui, je l’aimais comme un frère et il m’avait brisé mon pauvre petit cœur qui à présent était encore à vif. J’avais un mal fou à me remettre de cette histoire, deux années de couples et une demande en fiançailles censée être faite le jour suivant avaient été gâchées par mon meilleur ami qui baisait ma copine. Je ne pouvais pas m’ôter cette image de la tête je crois bien qu’il me serait tout simplement impossible de lui pardonner ce qu’il m’avait fait. « Adam, j’t’ai déjà dit que c’était pas mon truc, les queues ! » Je le regarde sévèrement, il fut un temps où j’aurais très facilement pu tomber amoureux de lui, mais plus maintenant. « Dieu merci… Tu ne risques pas de te taper mes petits-amis masculins ! » Je me relève prêt à partir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN. Tumblr_m0sw5zBNTl1qct3bt

- Dieu merci… Tu ne risques pas de te taper mes petits-amis masculins.

A cet instant présent, j’étais partagé entre deux sentiments. D’un côté, j’étais heureux qu’il m’adresse enfin la parole, après cinq ans. Cinq longues années où le silence avait été lourd, où chacune de nos rencontres aboutissait à sa fuite, où j’entendais seulement sa voix quand il s’adressait à d’autres gars de la confrérie. Je le connaissais depuis tellement longtemps que la séparation avait été horriblement dur à vivre – même si j’étais trop fier pour l’avouer à voix haute – et en quelques minutes, j’avais perdu l’un de mes repères. C’était à ce moment-là que j’avais compris que ma méthode, pour lui montrer à quel point sa pute était … bah, une pute, était à chier, et je m’en mordais les doigts depuis ce jour. Le fait qu’il me lance un pique était pour moi un premier pas : maintenant, il était capable de m’adresser la parole. Ça avait été peut être laborieux, mais au moins, il me parlait. D’un autre côté, je sentais dans sa voix et dans sa réplique que l’histoire passée il y a cinq ans le blessait toujours autant. Il l’aimait tellement cette fille. Et en faisant mon coup par derrière sans lui exprimer d’abord mes arrières pensés, j’avais tout niqué, et j’avais réussi à le briser. Et ça, je ne me l’étais jamais pardonné. J’avais beau être le plus beau des connards, ça me faisait chier qu’une des personnes qui comptait le plus dans ma vie, avait la même image que les autres.

- Allez, Adam, c’était y a cinq ans, cette histoire, tu crois pas qu’il est temps qu’on tire un trait là-dessus ? On est dans la même putain de confrérie, ça sert à rien de s’ignorer ou de s’en mettre plein la gueule ! Et par là, je parle pas de foutre, nan merci !

Le tact ? Chez moi, ça n’existait pas. Les gens me connaissaient comme ça, je disais les choses comme elle me venait et des fois, je prenais le temps de réfléchir après pour savoir si je n’avais pas dit une connerie. Là, en y réfléchissant, je me disais déjà que j’avais fait quatre pas en arrière, je pouvais être sûr que mon attitude allait le saouler et qu’il me jetterait, de la même manière qu’on vire une capote usagée après utilisation.

- Puis, j’suis sûr que ma belle gueule t’avait manqué. La preuve, t’as pas pu t’empêcher de vouloir me rouler une pelle !

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Vitor avait été depuis ma plus tendre enfance la personne avec qui je passais la majeure partie de mes heures de liberté. Combien de fois était-il venu à la maison ? Je ne les comptais même plus et vice versa, nous étions si fusionnels jusqu’au lycée, j’avais ensuite peut-être délaissé légèrement mon meilleur ami pour ma petite amie mais jamais au point de ne plus le voir pendant plus de deux jours. Oui parce qu’il avait toujours représenté à mes yeux la personne parfaite qui, si il avait été ne serais-ce que bisexuel aurait pu être mon idéal. J’avais bien trop d’amitié envers lui pour tenter quoi que ce soit à cette époque et heureusement d’ailleurs, aujourd’hui cet idéal s’était transformé en type de mecs que je préférais éviter. J’avais vécu une telle déception, je m’étais senti si seul après cette double trahison et j’en avais tellement souffert que lui donner une pointe d’amitié me semblait impossible. Pourtant Dieu seul sait à quel point il me manquait, cette présence singulière que j’avais pu accompagner au mieux pendant presque dix ans était aujourd’hui définitivement détruite pour mon plus grand regret. C’est peut-être pour cette raison que je m’étais montré pour une fois agressif avec lui, je n’avais jamais été fort pour éviter les gens, normal vu mon caractère bouillonnant, j’aurais pu lui casser toutes les dents une par une si je m’étais écouté… Mais je ne pouvais pas, lui faire du mal me ferait également du mal… Surprenant mais compréhensible, je crois que le voir souffrir me briserait le cœur, la haine pouvait être encore plus présente en moi que je resterais là si quelqu’un l’embêtait… Incompréhensible pour vous mais pas pour moi. « Allez, Adam, c’était y a cinq ans, cette histoire, tu crois pas qu’il est temps qu’on tire un trait là-dessus ? On est dans la même putain de confrérie, ça sert à rien de s’ignorer ou de s’en mettre plein la gueule ! Et par là, je parle pas de foutre, nan merci ! » Je le regarde un instant et je ne peux retenir un soupir de lassitude, j’en ai marre d’essayer de ne pas lui prêter de l’attention et puis ses commentaires me désespèrent. « Puis, j’suis sûr que ma belle gueule t’avait manqué. La preuve, t’as pas pu t’empêcher de vouloir me rouler une pelle ! » J’ai tellement mal à l’intérieur et le bordel a même pris possession de ma tête, j’hésite, je ne sais pas quoi faire et pourtant je trouve le moyen d’être toujours aussi froid et blessant avec lui. « Cinq ans ce n’est pas encore assez… Que ce soit dans vingt ans, dans trente ans… Ce sera toujours pareil, tu seras toujours une merde à mes yeux… Tu veux que je te dise quelque chose ? » Mon cœur se serrait, j’étais tellement en colère, ce que j’allais lui dire c’est ce que j’avais retenu en moi depuis mon effroyable découverte, je n’avais jamais pu lui dire ce que je pensais de tout ça. « A mes yeux tu es mort le jour où tu as osé me faire ça ! » Mon regard bien qu’affaibli par cette révélation que je venais de lui faire restait froid et distant.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN. Tumblr_m0sw5zBNTl1qct3bt

- Cinq ans ce n’est pas encore assez… Que ce soit dans vingt ans, dans trente ans… Ce sera toujours pareil, tu seras toujours une merde à mes yeux… Tu veux que je te dise quelque chose ? A mes yeux tu es mort le jour où tu as osé me faire ça !

Bizarrement, mon cœur se serra. Cela faisait cinq ans que j’avais perdu cette précieuse amitié, et depuis le début, je m’en mordais les doigts. Tous les jours, j’étais rongé par les regrets, je me remettais en question en me disant que ceci avait été la plus grosse erreur de ma vie. Parce que les coups de pute, je les avais enchainé. La moitié des personnes qui avait croisé mon chemin avait fait l’objet de mes manigances, de ma perversion et de mes plans foireux qui n’ont pour but que de satisfaire ma cruauté maladive. Soliman en avait fait les frais, mais mon intention était bien différente quand j’avais monté le plan à son égard. Je voulais lui montrer que s’il franchissait le pas avec sa nana, il gâcherait sa vie et perdrait des années qu’il passerait en ménage avec une salope au lieu de profiter des moments de célibat, et la seule chose qui avait résulté de ces coucheries, était la perte de cette amitié qui me tenait tellement à cœur. J’avais beau ne rien dire, ces années de silence m’affectaient énormément et j’avais eu beaucoup de mal à perdre mes habitudes que j’avais pris après avoir vécu autant de temps aux côtés de Soliman. Plusieurs fois, j’avais fini devant chez lui, prêt à lui raconter une de mes nouvelles histoires, avant de me rappeler que s’il me voyait en face de lui, il n’aurait qu’une envie : me refaire le portrait. Et à chaque fois, j’avais fait demi-tour.

Ces mots continuaient de raisonner dans ma tête. « Tu es mort le jour où tu as osé me faire ça ! ». M’enfoncer un couteau en pleine poitrine aurait fait moins mal. Et pourtant, je gardais la tête haute, et comme à mon habitude, je ne laissais rien paraitre. Je restais fort, ne montrant aucun signe de faiblesse. J’avais même un sourire sur mon visage. J’étais bien trop fier pour montrer mes sentiments. Et il le savait. Il savait que derrière ce sourire, se cachait un mal être. Il savait qu’en disant ça, il me ferait mal, et même si j’avais ce rictus placardé sur ma face, il savait ce qu’il se passait à l’intérieur de ma tête. Mais je n’allais pas me démonter. Il me parlait, et je n’allais pas rester silencieux pour risquer qu’il parte.

- T’essaies de convaincre qui en disant ça, Adam ? Toi-même, t’y crois pas !

Il savait que ça me ferait mal, mais je savais qu’au fond, il ne le pensait pas. On avait vécu trop de choses ensemble pour qu’il me zappe comme ça. On était trop proches pour que ça soit la fin. Et plus il me haïssait, plus je savais que c’était réparable. Car l’inverse de l’amour n’est pas la haine, mais l’indifférence. Et si ces cinq dernières années, il avait été indifférent, aujourd’hui, il était haineux.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pourquoi étais-je surpris de la réaction de mon camarade, de cet homme que j’avais aimé comme un frère pendant des années et des années lui confiant le moindre de mes petits secrets, mes peurs et allant même jusqu’à être prêt à tout quitter pour partir avec lui s’il en éprouvait le besoin vital. Oui, j’étais un vrai ami, je m’étais investi comme jamais dans une relation et le résultat m’avait convaincu de laisser tomber ce genre d’exercices bien trop casses gueules pour moi. J’avais une plaie béante à la place du cœur depuis que j’étais tombé par hasard sur quelque chose que j’aurais préféré ignorer. Certes je ne pouvais que remercier au fond de moi Vitor de m’avoir fait comprendre que cette fille n’était qu’une salope qui se tapait des mecs à côté sans avoir un seul scrupule mais pourtant le fait que mon meilleur ami se soit tapé ma copine me restait en travers de la gorge, cinq longues années étaient passées et rien ne s’arrangeait. Il me manquait c’était indéniable mais étais-je prêt à lui refaire confiance ? Je n’en étais pas certain. Il rigolait et cette réaction me réconfortait en quelque sorte, si mes souvenirs étaient bons et vu que je le connaissais comme si je l’avais moi-même fait j’étais dans la capacité de dire qu’il était en train de souffrir de ce que je venais de lui dire, s’il me montrait un peu plus ses sentiments peut-être que nous aurions pu redevenir amis, le problème c’est qu’il avait bien trop de fierté pour être capable d’admettre ses erreurs. « T’essaies de convaincre qui en disant ça, Adam ? Toi-même, t’y crois pas ! » Je le regardais restant froid, distant pour éviter le moindre contact avec sa peau. En parlant de corps, une idée me venait en tête pour abréger notre entrevue, je ne voulais pas passer du temps avec lui et j’allais faire réagir l’hétéro qui était en lui. « Tu veux que je te pardonne ? Il y a qu’une seule solution… Couche avec moi ! » Je le toise du regard. « Ou laisses-moi tranquille et fais-moi gagner du temps précieux ! » J’étais sûr de pouvoir quitter cette pièce à présent.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN. Tumblr_m0sw5zBNTl1qct3bt

« - T’essaies de convaincre qui en disant ça, Adam ? Toi-même, t’y crois pas ! »
J’espérais qu’il approuve ce que je disais. Là, vraiment, je n’espérais qu’une chose, c’était qu’il me dise que j’avais raison, que ça le faisait chier qu’on soit en froid depuis des années maintenant, et qu’il voulait que tout rentre dans l’ordre. Qu’on redevienne amis. Meilleurs amis. Inséparables. Comme avant. Comme quand on était gamins, qu’on ne se souciait de rien et qu’on profitait d’être mineurs pour faire des conneries sans répercussions. Ce temps me manquait, et pourtant, même si j’avais l’envie énorme de le lui dire, aucun autre mot n’était sorti de ma bouche. Et il continuait de me scruter avec son regard froid, son regard qui ne renvoyait que de la haine et qui, intérieurement, m’intimidait plus qu’autre chose. Je restais fort. Stoïque. Jusqu’à ce qu’il brise le silence qui s’était rapidement installé.
« - Tu veux que je te pardonne ? Il y a qu’une seule solution… Couche avec moi ! … »
Mes yeux s’écarquillèrent. Et rapidement, des images vinrent s’entasser dans ma tête, imaginant la scène comme dans un des films dans lesquels je joue. J’avais la nausée, j’avais toujours trouvé l’acte physique homosexuel dégoutant, et m’imaginer au bout milieu de cette scène me donnait envie de vomir.
« - Ou laisses-moi tranquille et fais-moi gagner du temps précieux ! »
Il avait trouvé la bonne technique pour que je le laisse en paix. Il savait que j’allais le lâcher, que j’allais tourner les talons et repartir. Que j’allais me tenir à l’écart de lui au cas où ses fantasmes homosexuels refassent à nouveau surface. Il avait tout calculé et déjà, je commençais à faire un pas en arrière. Mes fesses se serraient instinctivement, comme s’il était possible qu’en un éclair, il se retrouve derrière moi, son véhicule au plus profond de mon sens interdit. Pourtant, je refusais de croire que c’était la fin, et je le regardais toujours avec insistance. Mais mon sourire avait disparu. C’était mesquin ce qu’il faisait. Finalement, je détournai le regard en un soupir et commençai à grimper les marches qui menaient vers ma chambre. J’entendais ses pas tapaient contre le plancher du rez-de-chaussée, en direction de la sortie de la maison, et pris d’un coup de folie, je me retournais.
« - Adam ! »
Je ne savais pas trop ce qui me prenait. Ni même dans quoi j’allais m’embarquer. J’allais surement regretter et avoir honte pour le restant de ma vie. Mais ça en valait la peine.
« - Si ta langue s’insère dans ma bouche, ou si ta queue vient ne serait-ce que frôler une partie de mon corps, je t’arrache la tête tout de suite. Et on fait ça rapidement, ça me dégoute déjà rien que de me dire que je suis en train de penser à ça ! »
Du bluff ? J’espérais bien, parce que je n’avais aucune envie d’avoir un quelconque acte sexuel avec lui !

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pendant un instant j’avais cru être plus malin que lui, oui j’avais peut-être une part de moi qui m’attirait vers lui, qui m’imposait presque l’idée de lui pardonner ce qu’il m’avait fait histoire qu’on puisse redevenir les frères de cœur que nous étions avant, il avait été si important pour moi qu’il était presque inhumain et impensable que je ne puisse pas trouver la force et la bonté de lui pardonner ses erreurs, il était humain après tout mais avais-je vraiment envie de remonter sur ce ring ? Voulais-je retenter quelque chose qui était peut-être tout simplement perdu ? Pourrais-je être rassuré et totalement mis en confiance si je me trouvais une nouvelle petite copine ? Rien n’en était moins sûr et c’est pour ça que je doutais autant depuis quelques minutes. La seule solution qui s’imposait maintenant à moi c’était de fuir, d’arrêter de tenter le diable en discutant avec lui puisque de toute manière il ne regrettait pas ce qu’il avait fait. Il était heureux et malgré cette pointe qui le déstabilisait que j’étais capable de lire dans ses yeux je n’arrivais pas à déchiffrer ses pensées, il aurait dû le faire, baisser sa garde et se livrer à moi, c’était un besoin vital s’il voulait avoir une nouvelle chance avec moi. Malgré cette impression qui naissait en moi de passer à côté d’une superbe relation je décidais de tenter le tout pour le tout, je m’assurais de cette manière à ce qu’il ne m’approche plus pendant un long moment et il devrait saluer ma performance digne d’un oscar, j’étais sadique à souhait et c’était jouissif de voir sa réaction. Lorsque je lui offrais la possibilité d’obtenir mon pardon en couchant avec moi je m’attendais bien à ce qu’il réagisse d’une manière négative, plus hétérosexuel que lui tu mourrais et il commençait déjà à tourner les talons, j’avais gagné et j’étais en quelque sorte heureux… Et déçu à la fois qu’il ne se batte pas pour notre amitié, commençant à descendre les escaliers pour vite lui échapper et être dans la capacité à le détester de nouveau sa voix venait m’arrêter en plein vol. « - Adam ! » Je me retournais pour le regarder. « - Si ta langue s’insère dans ma bouche, ou si ta queue vient ne serait-ce que frôler une partie de mon corps, je t’arrache la tête tout de suite. Et on fait ça rapidement, ça me dégoute déjà rien que de me dire que je suis en train de penser à ça ! » Je devais me retenir de rigoler, montant les escaliers pour le rejoindre, je n’étais plus qu’à quelques centimètres de lui et ma main venait frôler régulièrement son entrejambe encore protégée par son jean et son boxer s’il en portait un. « Saches une chose… Si un jour nous devions être amenés à consommer tous les deux sois sûr que tu seras consentant malgré ton côté hétérosexuel borné… Mais félicitations… Tu viens de remporter dix minutes, pas plus mais allons s’asseoir quelque part avant. » J’étais disposé à l’écouter pendant dix minutes qu’il s’estime heureux que je lui laisse cette chance. Je retirais ma main de son jean descendant les escaliers pour me retrouver à l’entrée du bâtiment, il y avait une vaste étendue d’herbe et je me laissais tomber sur une parcelle proche d’un arbre qui nous permettait de ne pas être vus.

HJ : Je suis désolé c'est pas super comme réponse. :chainsaw:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I don't need you by my side. Ϟ VITOR & SOLIMAN. Tumblr_m0sw5zBNTl1qct3bt

En haut des escaliers, j’avais déjà envie de vomir vu ce que je venais de dire haut et fort. J’avais accepté de coucher avec mon ancien meilleur ami en échange de son pardon, chose à laquelle je n’aurais jamais pensé auparavant. Si un jour, quelqu’un m’avait dit que j’allais accepter de pénétrer une personne du même sexe que moi, je lui aurais ri à la gueule avant de lui enfoncer mon poing au beau milieu de sa gueule. Aujourd’hui était la première fois où je pensais à une aventure homosexuelle, et je n’en étais pas du tout fier. Je sentais déjà la honte sur moi, je me voyais déjà vivre avec ce secret pour le restant de ma vie et pourtant, je ne regrettais pas vraiment ma décision, si c’était pour retrouver Soliman, qui avait toujours été indispensable à ma vie. Si c’était une étape à traverser, je la passerai haut la main, mais si je pouvais éviter de réaliser cet acte qui me dégoutait le plus au monde, je m’en verrais ravi. Et voilà qu’il s’avançait vers moi, un air satisfait planté sur le visage. Merde, il ne bluffait pas. Et plus il s’approchait, plus mon réflexe de serrer le plus fort possible mes fesses. Je redoutais déjà le moment où on allait monter dans la chambre pour satisfaire ses envies perverses – et bizarrement, je reconnaissais bien mon meilleur ami et nos similitudes en repensant à son deal. Arrivé à ma hauteur, sa main vint effleurer mon entrejambe, et je ne pus m’empêcher d’avoir un mouvement de recul. Ses doigts suivirent mon mouvement de bassin. Je levai la tête, regardant le mur et essayant de penser à autre chose pour ne pas lui en coller une, vu mon aversion vers les gays trop entreprenants. J’avais beau avoir un meilleur ami de l’autre bord, je ne pouvais supporter qu’un homme vienne se coller à moi pour m’aguicher.
« - Saches une chose… Si un jour nous devions être amenés à consommer tous les deux sois sûr que tu seras consentant malgré ton côté hétérosexuel borné… Mais félicitations… Tu viens de remporter dix minutes, pas plus mais allons s’asseoir quelque part avant. »
Sa main s’éloigna de mon corps et je laissai s’échapper un soupir de soulagement. Finalement, j’avais bien fait de jouer au bluff, car même si dix minutes n’étaient pas un très grand laps de temps, elles me suffisaient pour que je sois satisfait. Et au moment où il se retourna, je ne pus m’empêcher de lâcher une danse de la joie, assez discrète pour ne pas qu’il remarque ma stupidité. Je finis par le suivre, le rejoignant à l’extérieur. Et voilà que maintenant, je ne savais pas quoi lui dire. Cela faisait maintenant cinq ans que nous ne nous étions pas adressés la parole, nous avions cinq ans de nos vies à rattraper, et je ne savais pas par quoi commencer. Je ne savais pas comment démarrer la conversation, et je me détestais pour ce blanc qui s’était installé.
« - Alors, comment ça va toi ? », lâchai-je finalement, avec une forte envie de me frapper vu la nullité de cette introduction.

[T'inquiète, c'était bien :P ]


(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)