If all of that is a dream... Don't ever wake me up | Ft Jorden

J'étais exténuée, je venais de finir ma journée et il était maintenant 16h. De plus je n'avais pas fini d'emménager chez Lizy il me manquait encore beaucoup de choses à ramener et le seul plaisir que je ressentais était celui de ne pas travailler aujourd'hui. J'entrais dans mon nouveau chez moi en laissant mon sac sur mon lit. je m'assis et inspirai un grand bol d'air, je réfléchissais de plus en plus ses derniers temps à de plus en plus de choses: Mon passé, mon présent et surtout mon futur. Mais c'était le genre de choses que je n'appréciais pas du tout. Je me considérais comme un peu bohème. Les choses viendraient comme elle le voudrait alors pourquoi cela me préoccupait tant que ça. J'essayais de me changer les idées en regardant la télé. Un peu après, je pris quelque chose à manger avant de constater qu'il était déjà 17 h 15 Il fallait que j'aille dans mon ancienne habitation pour récupérer mes affaires restantes. Je descendis dans la rue, entrai dans ma voiture et démarrai en direction de d'Harvard square. Il n'y avait pas le feu, mais je me disais que plus vite l'appartement sera libéré de mes affaires mieux je serais en aillant un poids en moins sur les épaules. J'avais mise un peu de musique dans la voiture histoire de me détendre avant les gros travaux qui m'attendaient. Arrivé à l'endroit dit, j'observais un jeune homme de dos qui apparemment cherchait quelqu'un de l'immeuble. Mais bizarrement aussi loin que je me souvienne j'étais la seule "jeune" de cet immeuble. Il était surement venu voir des parents ou grands-parents. Je sortis de ma voiture en prenant les clés de l'appart'. Je me rapprochais doucement. Et de la voix la plus sociable et calme que j'avais et orné d'un sourire je vins interpeller le jeune homme.

"Excusez-moi vous voulez que je vous ouvre ?"

Mon sang ne fit qu'un tour et mon cœur rata un battement lorsque je vis le visage du jeune homme après qu'il se soit retourné.Non ce n'était pas possible cela ne pouvait pas être lui. J'étais surement en train de rêver ! Pourtant, ses yeux son reconnaissable parmi des millions et encore plus ses cheveux coiffé/décoiffé. Il n'y avait qu'une personne à ma connaissance qui pouvait être comme ça. Je ne savais pas tellement quoi dire ni quoi faire. Je restai là, muette incapable de faire un geste. ça se trouve, il ne m'avait pas reconnu... C'est vrai que cela faisait un moment que l'on ne c'était pas vu et j'avais beaucoup changée passant de la petite garçon manqué du quartier à la jeune femme que j'étais devenu aujourd'hui. J'avais peur. Mon dieu comment j'étais stressé. Mes yeux en pétillaient je ne savais pas si c'était pour des larmes ou seulement comme ça. Mais je savais que l'émotion m'avait envahi complètement..

Je sautais à présent sur place en le serrant tellement fort contre moi que je crus l'étouffer. Je ris à en avoir des crampes aux joues et pleurais sans qu'aucune larme ne coule. Et tout cela en même temps.
"Jaaaaaye!!!!!" L'émotion était tellement grande.
"Mais.. Comment?! Depuis quand?! Où ça??!"
Tellement de questions tournaient dans ma tête d'un coup, je ne comprenais plus trop rien. J'eus un petit cri aiguë, un peu comme une de ses fans. à la différence que pour moi ça n'avait rien à avoir avec son succès. Il y avait tellement de joie en moi à cet instant. Qui fut brisé par un "Mais fermez vous gueule la bordel!" D'un des voisin de l'immeuble d'en face. Il me fit sursauter, mais je ne pus m'empêcher de rire. Je pense qu'il avait bien compris qu'il m'avait énormément manqué pendant cette longue période.

Il m'apprit qu'il était ici depuis début 2014. Je n'arrivais pas à y croire. Je lui sautais au cou trop ravie de le revoir. Enfin quelqu'un de familier dans toute cette nouvelle vie. Ca me faisait incroyablement de bien. Lorsqu'il répondit à l'homme qui hurlait par la fenêtre je ne pus m'empêcher de rire, lui tapotant gentiment l'épaule.

"Commence pas. Tu commences par le répondre et ça finit avec des bleus sur ton visage." Lui dis-je en faisant référence à son caractère bien trempé. JA et la bagarre... C'est une sorte d'histoire d'amour. Il savait donner les coups aussi bien qu'il savait les recevoir... Ou les provoquer. Il me prit ensuite par le poignet me conduisant à un banc pour qu'on puisse s'asseoir. Il m'expliqua ensuite sa venue ici.

"Waw.. Donc là t'as mis ta carrière sur pause? Et tu fais quoi comme études ici... Sport?" Lui demandais-je un sourire en coin. Nous continuons de parler.

"Ah oui!" Je lui donnais un coup sur l'épaule. "Ca c'est pour ne plus avoir donné de tes nouvelles et nous avoir laissé nous inquiéter comme ça! On a dû être obliger de suivre TOUT tes matchs pour pouvoir savoir comment tu allais!" Lui dis-je comme ci cela avait été un fardeau. Malgré que ça le soit pas du tout. Grande fan de sport que j'étais.

"Mmmh, Je vois. Toi et le sport... plus grande histoire d'amour!" Lui dis-je amusée. Dans un bon français qu'il m'avais aidé à apprendre plus jeune quand j'allais encore dans les cours. Bien qu'avec un accent bien prononcé américain.
Je me souvenais maintenant à quel point il pouvait m'agacer quand il faisait sa star. "Gniagniagnia" L'imitais-je dans sa réponse sur les visionnements de ses matchs. Il avait l'habitude de mes enfantillages C'était ma signature, mon label. "Fait attention à force d'enfler tu pourras même plus les utiliser pour marcher". Je regardais ensuite ses mollets pour lui faire comprendre l'allusion.

"Qu'est ce qu'il pouvait bien te prendre autant l'esprit au point de ne même pas être capable d'envoyer un message?" Lui demandais-je intrigué et curieuse d'avoir sa réponse.

Je regardais maintenant Jorden essayant de comprendre ce qu'il venait de me dire, il parlait vite quand il s'y mettait, c'était très différent de mon prof de l'époque et c'est surement pour ça que j'avais les meilleurs notes, il y a une différence entre comprendre un vrai frenchie et un prof qui faisant semblant de l'être. Mais je finis par comprendre la phrase et je souris. C'est vrai lui est le sport était une histoire d'amour infini. Il me dit ensuite que c'était à cause d'une fille qu'il avait été étourdi je souris d'une manière malicieuse qu'il savait pertinemment que je risquais d'agir d'une manière gamine. Je commençais alors à chanter une chanson de mon invention qui énumérait une à une les filles qu'il fréquentait à l'époque où il était entre LA et Philadelphie. À la base cette chanson avait été faite pour qu'il se rende compte à quel point c'était énorme et abusive le nombre de conquête qu'il avait puis au final il a réussi à faire en sorte que cette chanson flatte plus son égo qu'autre chose. Lorsque j'arrivais au prénom final je remarquais un léger regard en l'air qu'il fit.. C'était donc elle!

"Alexys! Oh ? C'est elle ? N'essaie pas de mentir j'ai vu ton sourire de mister égo sur-dimensionné disparaitre quand j'ai dit ça! Chut chut chut chut tu t'es balancé tout seul! blablabla n'essaie pas de te justifier c'est elle j'en suis sûr!" Je ne le laissais même pas le temps de se justifier, même si sûrement il voulait m'expliquer l'histoire. J'étais trop une gamine, mais ma joie se dissipa lorsqu'au loin je vis un groupe de gens qui ne m'était pas inconnu, j'inspirais un coup me calmant directement et j'empoignais le bras de Jorden.

"Je suis bête au lieu de te laisser sur ce banc j'aurais dû te faire venir dans l'appart. Allé vient on sera mieux pour discuter." Je ne lui laissais même pas le temps de se poser de question que je l'avais déjà levé et nous étions partis en direction de mon appart et j'ouvris la porte et nous entrâmes dans le couloir prêt à monter à l'étage