Je me sentais tellement mal de voir tout ce qui se passait juste pour un couple gay, juste parce que ouais, j'aimais un mec et ça me rendait clairement fou de rage. Ça n'arrangeait rien à ce qui s'était pourtant réglé quelques jours plus tôt entre Charlie et moi à propos de sa dispute avec Feliks qu'il avait directement pardonné malgré ses propos qui moi m'avait bien trop fait réfléchir mais je me gardais bien de lui dire. je n'avais pas honte mais j'avais encore du mal à assumer de ne pas seulement baiser un mec mais d'aussi, l'aimer et d'aimer faire ça ... ouais, c'était encore compliqué ! Rien ne s'arrangeait parce que les attaques des gens sur le net et le réseau d'harvard m'avait fait un choc. Au départ, je m'en foutais mais le tout m'avait trop provoqué. Je me demandais moi-même si je méritais ma place à la Winthrop House, maison que j'aimais tout particulièrement et ceux depuis plus de 7 années où je m'y donnais corps et âmes mais peut-être avait-il raison ? Je ne méritais surement plus surtout que si c'était pour que tous les winthrop subissent les conséquences de mes conneries amoureuses, de mes joies qui n'avaient pas à faire leur malheurs, je devais en finir. Un seul soucis ; mes meilleurs amis étaient à la tête de la maison alors je devais rendre mes quelques affaires de Winthrop à eux et ma désinscription alors je me doutais que ça allait faire un sacré truc. J'avais pourtant sèchement demandé un rendez-vous auquel je me rendais à présent. Je pénétrais dans la maison, ému et je me rendais au salon où déjà la salle était vide comme si Wyatt avait prévenu qu'un rendez-vous aurait lieu. Je me posais sur le canapé le touchant comme pour une dernière fois et je prenais ma tête entre les mains essayant de réfléchir à ma décision mais enfin, elle était prise, trop tard.
⊹ Y'avait du gaz dans l'air. La terre ne tournait plus rond tout comme dans ma tête. J'en avais ma claque des préjudices et je n'avais plus qu'une envie qui était que le Spring Break ne se ramène afin de beaucoup pouvoir se détendre. Je voulais prendre ma liberté et des vacances comme il se doit. Néanmoins, avant de réfléchir à toutes plages et cocotiers, il y avait un petit problème que nous devions avant toute chose régler. Je disais nous car évidemment je faisais référence à Wyatt et moi et ce problème n'était autre qu'un autre de nos meilleurs amis qui avait besoin de nous. Il avait des problèmes, et c'était à nous qu'il voulait en parler. Mais ce qui me faisait le plus peur c'est qu'il souhaitait en parler aux présidents de sa maison, non à ses meilleurs amis, et c'est là ou mon esprit commençait peu à peu à comprendre et prendre conscience que quelque chose de grave se tramait. Regardant ma montre, je me rendis tranquillement au salon de la Winthrop House, je ne voulais pas arriver le premier mais pas non plus arriver le dernier. Et c'est donc en arrivant comme une fleur que je me rendis compte qu'Emrys se trouvait seul dans le salon, assit sur le canapé, la tête entre les mains. Je fronçais alors les sourcils en accélérant le pas et dans ma rapidité je ne me rendis pas compte que je butais contre un tabouret que je fis chuter dans un fracas assourdissant. Putain le con ! Discrétion zéro, comme d'hab ! « Eh merde... » Je me baissais pour ramasser le tabouret en riant tout en me relevant vers Emrys. « Azy tu peux te moquer, je t'en prie ! » Je me rapprochais donc de lui après avoir jeté un regard mauvais au tabouret dans lequel j'étais rentré. Jetant un regard circulaire à la pièce, je constatais que Wyatt n'était pas encore là. Je vins donc me poster devant Emrys, en croisant les bras sur ma poitrine. « Alors bichon, qu'est-ce qui se passe ? »
Réunion feat Emrys & Théo ✖ Sortant des cours, je me dépêchais d’atteindre la sortie de l’amphithéâtre pour rejoindre la résidence des Winthrop. Chose qui ne fut pas aisé, à cause du monde qu’il y avait. Pourquoi est-ce que les gens avançaient toujours comme des escargots ?! J’avais envie de leur donner des coups pour qu’ils se magnent le boule. Finalement, j’arrivais à sortir du bâtiment. Jetant un coup d’œil à ma montre, je me rendais compte de mon retard. Aujourd’hui, Emrys avait fixé un rendez-vous à quinze heures, car ils voulaient nous parler à moi et Théo. Seulement, il avait bien stipulé, qu’il voulait parler au Président et au Vice-Président. C’est ce qui m’inquiétait le plus. Je me demandais ce qui se passait dans sa petite tête pour qu’il demande une réunion. J’avais bien remarqué à la soirée de la semaine dernière, que ça n’allait pas très bien. Etait-ce un rapport avec Charlie ou avec sa vie en général ? Peut-être les études ? Bref, je ne voulais pas trop y penser de peur de me faire des films. J’arrivais donc en rentard de dix minutes à la résidence. Je dû faire un bruit monstre en rentrant dans la maison. Je posais mon sac de cours dans l’entrée, ainsi que ma veste. Puis, j’entrais dans le salon. Il y avait déjà mes deux meilleurs amis. « Salut les mecs ! » disais-je d’un ton enjoué. « Désolé pour le retard. C’est incroyable de voir à quel point les gens sont lents ! » Alors qu’Emrys était assis dans le canapé, je m’asseyais sur le fauteuil. J’avais l’impression d’être un vrai président. « Tu voulais nous voir Emrys. Fait nous part de ta requête et nous verrons ce que l’on peut faire pour toi. » J’avais opté pour un ton solennel. Je n’avais pas l’habitude de jouer les mecs hyper coincés du cul. Aussi, c’était un vrai jeu de rôle pour moi. Ça tombe bien, j’aimais bien tester de nouveaux trucs.
C'était pas comme si j'étais sur le point d'abandonner la maison dans laquelle j'avais appris à ne pas rester coller à l'image de bâtard que mon père m'avait collé en me reniant parce que je ne voulais plus faire le toutou, ce n'était pas comme si je m’apprêtait à rendre les affaires que je portais fièrement depuis plusieurs années pour la représenter, c'était pas comme si je quittais une chose si importante que j'avais l'impression de n’être plus rien sans elle dans cette faculté. Bah si, c'était clairement tout ça ! Je restais le visage ancré dans mes mains tant je me sentais pommé dans mon choix mais je savais que je devais bouger. Le silence fut rompu par un tabouret ou je ne sais quoi s'étalant sur le sol. je n'eus pas à me retourner car mon esprit comprit presque instantanément que seul theophyl pouvait faire une entrée aussi fracassante puis il se manifesta en me disant que je pouvais rire mais avais-je l'esprit à rire non. Je trifouillais le sac à coté de moi en regardant, nostalgique, mes précieuses affaires de Winthrop qu'on devait rendre symboliquement quand on partait puis je revenais au creux de mes mains. Je compris que Théo venait de se placer juste devant moi dans l'unique but de comprendre car déjà il me demandait mais je n'eus pas le temps de répondre car déjà le président faisait une entrée sérieuse. Je ne voulais pas la jouer ami parce que voila, là, je parlais aux présidents alors je levais le regard et fit un signe de tête quand il nous salua tous les deux. Il se plaça à coté de Théo mais assis dans le fauteuil qui lui donnait un air de ministre ; ça me déclencha un petit rire mais très vite, le sérieux revint et je compris que tout ça allait me manquer. Je jetais un regard à la pièce entière comme un dernier adieu tandis qu'il me disait; « Tu voulais nous voir Emrys. Fait nous part de ta requête et nous verrons ce que l’on peut faire pour toi. » J'avalais avec difficulté ma salive. Mon regard était trouble, ma gorge sèche si bien qu'il fallait bien que je salive pour réussir à sortir un son de ma bouche. Un soupire et je lâchais comme une bombe, très sérieusement : Je viens vous annoncer mon départ de la Winthrop House ... Je me tournais au trois quart, attrapant les affaires dans le sac qui contenait le t-shirt, le pull et quelques bricoles indispensables d'un représentant de la Winthrop, d'un véritable membre averti. Je me levais pour les tendre aux deux jeunes hommes, mes deux meilleurs amis : Voilà ... mes affaires que je dois vous rendre ! Avais-je dit la gorge serrée.
⊹ Hum... Ça sentait le fléau à plein nez. Quelque chose que je n'allais pas apprécier mais alors pas du tout était en train de se tramer et je pus ressentir un certain malaise se construire autour de nous dans le salon de la Winthrop House alors que je venais de faire une entrée fracassante. À peine eus-je le temps de me poster devant Emrys et de lui demander ce qui lui arrivait, que Wyatt pénétrait à son tour dans l'habitacle. « Salut les mecs ! Désolé pour le retard. C’est incroyable de voir à quel point les gens sont lents ! » Je levais les yeux au ciel alors qu'il s'asseyait dans un fauteuil. « Tu voulais nous voir Emrys. Fait nous part de ta requête et nous verrons ce que l’on peut faire pour toi. » J'esquissais alors un sourire. Comment qu'il voulait se la péter celui-là avec ses grands airs de prétentieux là (a) Ça me donnait presque envie de lui jeter un coussin à la tronche rien que pour le faire chier. « Je viens vous annoncer mon départ de la Winthrop House ... » Pardon ? Si j'avais garder mon regard vers Wyatt, je le tournais subitement vers Emrys. Il avait dit quoi là ce goujat ? Celui-ci qui était initialement assit sur le canapé, se leva pour alors pour nous tendre un sac d'affaires. « Voilà ... mes affaires que je dois vous rendre ! » Il se foutait de notre gueule là, non ? Je fis alors sans me contrôler un geste brusque et tapait son bras qui tenait le sac afin qu'il ne le lâche au sol, comme dans une tentative de repousser son geste. « Tu te fous d'notre gueule c'est ça ? » Mon ton était dur mais pour dire la vérité, je ne comprenais rien à ce qui lui arrivait. « Et même si c'était vrai, tu ne peux pas nous balancer ça comme ça sans explications ni raisons valables ! » En même temps, il avait pas vraiment eut le temps de nous dire quoique ce soit de plus.
Réunion feat Emrys & Théo ✖ Je viens vous annoncer mon départ de la Winthrop House ... Son annonce jetait un immense froid dans la pièce. Il était sérieux là ? Voilà ... mes affaires que je dois vous rendre ! Apparemment oui. Qu’il garde ses affaires. Sérieusement, qu’est-ce que j’allais en faire ? Il y avait son prénom dessus. D’ailleurs, Théo se chargeait de régler le problème. « Tu te fous d'notre gueule c'est ça ? Et même si c'était vrai, tu ne peux pas nous balancer ça comme ça sans explications ni raisons valables ! » Il commençait à l’engueuler. Chose qui n’était pas forcément utile, mais je le comprenais, j’étais aussi énervé que lui. « On se calme » Je restais assis dans mon fauteuil. Pourquoi je voudrais me lever ? Aux moindres petits soucis, il voulait partir, parce que je savais que cela avait un rapport avec une personne qui s’appelle Charlie. Je ne suis pas débile. J’ai bien vu comment il c’était comporté à la soirée. Il avait serré tellement fort la main de son mec que j’ai crus qu’il allait la casser. C’était comme pour dire aux autres : ‘’hé n’essayez pas de vous moquer, j’assume’’. Je transperçais Emrys du regard. « Pourquoi tu veux partir ? » Autant qu’il nous dise clairement ses raisons. « Théo calme toi. Il veut nous quitter, soit. Je vois que ‘’frère pour la vie’’, ce n’était que du baratin » Je restais calme malgré la situation. J’avais envie de lui mettre une bonne claque pour le réveiller. Sérieusement, il avait pété un câble ou quoi ?! J’étais peut-être dure, mais j’avais l’impression qu’en tant que meilleur ami, notre avis ne comptait pas. La preuve, il avait déjà fait son choix.
Ouais, je voulais partir ... enfin je voulais pas mais je devais parce que je ne faisais que trop de mal à ce que j'aimais, la maison qui était déshonoré aux yeux de beaucoup, du mal à Charlie je crois bien que je ne savais plus si il le prenait mal ou pas. Pourtant, mon étonnement ne fut pas grand lorsque Théophyl s'énerva d'un coup, tapant dans ma main pour faire tomber le sac et s'exprimer par de grands gestes. Il ne mâchait pas ces mots et ne voulait surtout pas comprendre je crois. Il avait lancé une phrase type plein de questionnement puis très vite, il reprenait : « Et même si c'était vrai, tu ne peux pas nous balancer ça comme ça sans explications ni raisons valables ! » Je ne bougeais pas tentant de rester impassible mais secouant la tete positivement pour lui dire qu'il avait raison que je devais donner mes raisons au lieu de ne rien dire et de juste me contenter de partir de la Winthrop. Je voulus parler mais évidemment, ce fut au tour de Wyatt d'intervenir en demandant à Théophyl de se calmer. Il semblait vouloir plus de calme dans ses paroles mais je n'étais pas sur que cela allait duré car il était aussi dur, je le voyais à son regard. Il posa la meme question avant de tenter de m'achever, de me tuer avec une critique qu'il savait blessante surtout pour une personne comme moi, toujours présente depuis huit ans dans l’entité universitaire : « Théo calme toi. Il veut nous quitter, soit. Je vois que ‘’frère pour la vie’’, ce n’était que du baratin » Je restais posé dans le fauteuil où j'avais pris place et maintenait le regard dans celui du président. Je ne voulais pas m'emporter si bien que je prenais de profonde inspiration pour tout contrôler au maximum. J'ai compris qu'à présent je n'étais plus à ma place parmi vous ... je disais cela vraiment calmement. Je rattrapais doucement presque que du pied mes affaires tombées comme pour m'occuper et je me remis en place avant de dire : Je ne le fais pas contre vous mais parce que je sais... je crois ... Avais-je dit me rendant compte du trop gros doute ; qu'il est temps que je parte ... on le dit je vous fais honte les gars ! Je baissais le regard, cette fois, honteux car c'était rare mais là, j'écoutais trop les messages des autres, les dires des autres, les choses en général.
⊹ Je ne savais plus vraiment quoi penser. Il n'avait pas à nous dire ça comme ça de but en blanc sans la moindre explication. J'étais réellement du genre très impulsif et si moi je partais au quart de tour, ce n'était pas le genre de Wyatt. « On se calme » Je levais les yeux au ciel. Comment il faisait pour garder ce calme si alarmant ? « Pourquoi tu veux partir ? Théo calme toi. Il veut nous quitter, soit. Je vois que ‘’frère pour la vie’’, ce n’était que du baratin » Je n'arrivais pas vraiment à y croire. Mais les dernières paroles de Wyatt me firent prendre conscience de la réalité : il voulait nous quitter. « J'ai compris qu'à présent je n'étais plus à ma place parmi vous ... » Il gardait un ton calme similaire à celui de Wyatt et je me demandais pourquoi je me mettais dans un tel état. Il se penchait alors pour ramasser son sac d'affaire avant de se rasseoir sur le canapé. « Je ne le fais pas contre vous mais parce que je sais... je crois ... qu'il est temps que je parte ... on le dit je vous fais honte les gars ! » Quoi ? Je fis des yeux ronds avant de jeter un regard interloqué en direction de Wyatt. « Pardon ? Répètes, que viens-tu de dire ? » Qui disait quoi sur lui ? J'y comprenais plus rien. J'arrivais même pas à croire que même si les ragots qu'il disait étaient vrais, qu'il les croit et prennes la fuite. « Qui dit ça ? »
Réunion feat Emrys & Théo ✖ J'ai compris qu'à présent je n'étais plus à ma place parmi vous ... Pourquoi est-ce qu’il pensait ça ? Je ne le fais pas contre vous mais parce que je sais... je crois ... qu'il est temps que je parte ... on le dit je vous fais honte les gars ! Il était sérieux quand il disait cela ? Pourquoi est-ce qu’il nous faisait honte, parce qu’il était gay ? Tout cela devenait ridicule. D’un regard neutre, je l’observais se rassoir sur le canapé. Au moins, il restait pour parler. « Pardon ? Répètes, que viens-tu de dire ? Qui dit ça ? » Théo me retirait les mots de la bouche. Tout comme lui, j’étais curieux de savoir qui avait dit qu’il faisait honte à la Winthrop House. « Quelqu’un l’a dit ou c’est toi qui le pense ? » Là était toute la différence. Je restais calme tout en continuant de le fixer. Ça faisait partie de ma stratégie : président sérieux. J’étais agacé par ce qu’il me disait et je ne le comprenais pas. Il me semblait que tout le monde ici, l’apprécie. Je n’avais jamais entendu de propos homophobe au sein de la résidence et de la part des membres. Alors, pourquoi pensait-il cela ? A moins, qu’on l’est traité derrière notre dos. Je connaissais bien Emrys et lorsqu’il ne se sentait pas bien ou mal à l’aise, il avait tendance à se faire des films. Qu’il n’ose pas me dire le contraire. De plus, il avait son coming-out il n’y a pas longtemps et j’avais vu la façon dont il c’était comporté avec Charlie. Il ne l’avait pas quitté de la soirée comme pour défier les autres de lui dire quelque chose.
En tout cas, ça ne manquait pas de faire son effet et j'avais bien peur de mourir sur le bucher à l'instant précis. Je m'étais rassis pour ne pas perdre mon calme, péter un plomb non contre eux mais contre le monde que je haïssais et dans lequel je m'étais perdu. Théo se calma presque totalement en une fraction de seconde lorsque j'expliquais mes raisons et semblais choqué par la chose. « Pardon ? Répètes, que viens-tu de dire ? » Il semblait ne pas me croire et j'ouvrais grand la bouche pret à l'ouvrir parce que je trouvais ça honteux qu'ils pensent cela de moi. Il me demanda aussi qui avait dit cela et Wyatt me regardait avec une étrange lueur celui d'un gars qui ne sait pas quoi penser. Je me réfugiais dans mes mains. Énervé. J'écoutais ensuite mon autre ami demander si c'était moi qui le pensait ou si on l'avait dit et là, je voyais rouge en me levant, devenant limite rouge de rage. Je regardais mes deux abrutis de potes que j'aimais tant et dont l'un semblait me prendre pour un con, l'autre pour un débile alors je rétorquais : Mais putain ... on le dit, on me l'a dit et je commence à le penser ... Je tapais du poing dans ma main, réellement sur les nerfs, totalement désespéré parce que je savais meme pas si je devais parler, dire tous ce que je ressentais. Un winthrop l'a dit aussi ... je veux pas balancer mais ce mec l'a dit à Charlie et c'était Violent, sur le net, ils le disent ... Je soupirais retombant comme une merde sur le canapé prenant ma tete dans mes mains. Je ne savais pas ce qui m'arrivait mais je me reconnaissais plus quoique là, sans charlie, je retrouvais ma colère, mon coté gars qui explique, mais c'était étrange .... On l'entend dans les couloirs les gars !
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Je me sentais tellement mal de voir tout ce qui se passait juste pour un couple gay, juste parce que ouais, j'aimais un mec et ça me rendait clairement fou de rage. Ça n'arrangeait rien à ce qui s'était pourtant réglé quelques jours plus tôt entre Charlie et moi à propos de sa dispute avec Feliks qu'il avait directement pardonné malgré ses propos qui moi m'avait bien trop fait réfléchir mais je me gardais bien de lui dire. je n'avais pas honte mais j'avais encore du mal à assumer de ne pas seulement baiser un mec mais d'aussi, l'aimer et d'aimer faire ça ... ouais, c'était encore compliqué ! Rien ne s'arrangeait parce que les attaques des gens sur le net et le réseau d'harvard m'avait fait un choc. Au départ, je m'en foutais mais le tout m'avait trop provoqué. Je me demandais moi-même si je méritais ma place à la Winthrop House, maison que j'aimais tout particulièrement et ceux depuis plus de 7 années où je m'y donnais corps et âmes mais peut-être avait-il raison ? Je ne méritais surement plus surtout que si c'était pour que tous les winthrop subissent les conséquences de mes conneries amoureuses, de mes joies qui n'avaient pas à faire leur malheurs, je devais en finir. Un seul soucis ; mes meilleurs amis étaient à la tête de la maison alors je devais rendre mes quelques affaires de Winthrop à eux et ma désinscription alors je me doutais que ça allait faire un sacré truc. J'avais pourtant sèchement demandé un rendez-vous auquel je me rendais à présent. Je pénétrais dans la maison, ému et je me rendais au salon où déjà la salle était vide comme si Wyatt avait prévenu qu'un rendez-vous aurait lieu. Je me posais sur le canapé le touchant comme pour une dernière fois et je prenais ma tête entre les mains essayant de réfléchir à ma décision mais enfin, elle était prise, trop tard.
