Accueil
Invité
est en ligne
Invité
life is a highway (+ ioann)
En voyant son regard dégoût, un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres, mais, heureusement pour moi, il ne pouvait pas le voir. « Alors là, t'aurais gaffé, parce que je ne me serais jamais laissé embrasser par l'une d'entres elles. » Mais s'il était inconscient, il ne l'aurait pas su et puis, de toute façon, je suis certaine qu'elles se seraient mises toutes les deux sur mon dos pour m'obliger à le sauver moi-même donc... En bref, ça revenait au même. Ioann finit par retirer mes mains de mon visage, un sourire charmeur peint. « Pas besoin de cacher que t'aurais aimé me sauver! » Je ne dis rien, sachant que, de toute façon, il avait vu juste; mais je ne le lui avouerais jamais - sauf que mon silence en disait long. Finalement, il s'éloigna et je finis par rejoindre mes amies.
La fin de journée se passa à merveille et, bien entendu, au dîner, je fus mitraillée des questions de ses parents sur mes parents. Bien sûr, ils voulaient savoir si j'étais digne de fréquentation, après tout, les Romanov sont quand même une famille très importante en Russie. Mais comme j'étais une eliot, je pense qu'ils m'avaient déjà plus ou moins accepté, et j'en étais bien contente. La nuit tomba rapidement et je sentais un peu la fatigue monter. Sauf que je ne voulais pas dormir. Non, je voulais profiter de mon premier jour un maximum. Et tandis qu'Ioann était partit retrouver ses amis, je discutais en compagnie des filles Romanov devant un film. Par contre, quand il se termina, on se retrouva sans rien faire. Du coup, Snow proposa un cache-cache. Mais fallait attendre le retour du frère. Du coup, munies de lampes, on décidait de l'attendre à l'extérieur pour pouvoir se jeter sur lui dès qu'il pointe le bout de son nez. Ça ne prit pas longtemps d'ailleurs. Bien entendu, devant nos adorables moues, il ne pouvait qu'accepter - 4 contre 1 héhé. Quand il se mit à compter, je me dépêcher de suivre Skylar. En réalité, je ne voulais vraiment pas me retrouver seule, mais elle me fit promettre que j'allais pas me perdre et que Ioann me retrouvera, même s'il devait passer la nuit à le faire. À ses mots, je rougis une nouvelle fois avant de me planquer derrière un gros arbre. Ça va, j'suis fine, j'peux me le permettre. Et toute seule dans le noir, je me mis légèrement à paniquer au fur et à mesure que le temps passait. J'veux dire, c'est vraiment pas rassurant. Surtout que c'est toujours dans ces mêmes circonstances qu'un tueur en série apparaissait et... « Bouh! » Je criais alors à m'en briser les cordes vocales. Dans un sursaut, je me retournais, totalement effrayée, les larmes aux yeux. Quand la lumière surgit de la lampe, je reconnu Ioann. Et je fis la première chose qui me passait par la tête - non je ne lui sautais pas au cou - je me mis à le frapper. « Mais tu veux vraiment ma mort, ma parole! Tu te rends compte que j'ai eu la peur de ma vie?! Pourquoi ça t'as pris aussi longtemps pour me trouver! J'avais peur toute seule dans le noir moi! Et si il y avait des bêtes ou pire, un tueur hein?! T'aurais fait quoi?! »
(Invité)
Un cri de terreur déchira le silence de la nuit. Je reculai machinalement lorsqu'elle hurla, me faisant moi-même sursautai. Puis tout le long de son discours, un petit sourire malin s'était logé sur mes lèvres. Elle était vachement trop craquante. « Premièrement, y'a pas de bêtes sauvages dans le coin. Il faut allez dans les montagnes pour en croiser. Deuxièmement, les malades mentaux de Russie sont tous enfermés et pour finir... Avec le cri que tu viens lâcher, animaux ou tueur en série, tu viens de leur foutre la frousse de leur vie! » Je laissai entendre un petit rire coquin, amusé par la peur que je venais de lui causer. « De toute manière t'as pas à t'inquiéter, je suis là maintenant! » Je lui fis un petit clin d'oeil avant de lui tendre la main. « Si ça peut te rassurer. Allez-viens! » Je lui fis signe de me suivre, marchant tranquillement à travers les arbres. À partir de maintenant, je me foutais pas mal de trouver mes soeurs ou non. Ce qui m'intéressait, c'était cette charmante demoiselle à qui je tenais la main. « Alors dis-moi Elysia, t'as un petit ami? » Bah quoi? On a un rapprochement en ce moment, je voudrais pas lui causer de tord. Et oui c'est une façon subtile d'avoir une réponse à la question.