Isapple - Drunk in love

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• "Non je ne déconne pas, j'suis très sérieux, vous allez m'apprendre vos trois derniers cours et la semaine prochaine je vous colle une intéro, et si vous êtes absents, vous avez intérêt à avoir une bonne excuse ! Jean-Eude, le coup du "y'avait une tempête de vent monsieur" marchera pas ce coup là !" Jean-Eude. Putain, mais d'où sortent ces parents pour lui avoir collé un nom aussi pourri sur la gueule sérieusement ? Ils ont pas pensés à son avenir, au moment où il allait grandir et que tout ces camarades allaient se foutre de sa gueule ? Putain, mais c'était à la mode au Moyen-Age, et encore même ! Pauvre gosse va, t'as pas le choix, t'es obligés de cartonner toutes tes études pour avoir un travail de fou et un salaire de ministre pour te faire un minimum respecter, car bordel, c'est pas avec un nom comme ça que tu vas gagner le respect de quelqu'un. J'regarde ce troupeau d'élève sortir et j'me dis que ma journée est finit. C'est pas que j'en ai marre, loin de là même, mais j'ai juste envie de me poser et souffler un petit peu, de respirer bordel, et c'est pas avec tout ce troupeau que j'vais réussir. "Hey, touche encore une fois le cul de ta copine en sortant de ma salle et ta main j'vais te la faire bouffer, un peu de respect merde..." Avais-je lâché en envoyant une boulette de papier sur la gueule d'un élève, j'sais même plus comment il s’appelle... Bon, j'suis peut-être pas le genre de prof qui parle super bien avec sa bouche, j'place de temps en temps des insultes, mais bordel, ça va pas les choqués hein, ils ont vu pire, et au moins, mes cours sont attractifs et mes élèves ne s'endorment pas. •

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  Plus que cinq minutes et le cours de Monsieur Conway allait se terminer. J’allais pouvoir l’affronter, lui demander c’était quoi son problème, s’il n’avait pas un peu un souci au niveau de la pédophilie ou un truc comme ça. M’bon… j’ai pas 8 ans, mais quand même. Quoi ? Y’a pas d’nom à ce qu’il faisait ! Mais c’était mal. J’attendais en dehors de la classe et une fois le troupeau d’élève sorti, je me fis accoster –encore une fois- par un joueur de foot. DAMNIT, elle a quoi ma tronche pour autant attirer les mecs sportif du genre Winthrop Pas trop mon genre, je préférais les garçons du genre mannequin, mince mais pas gonflé de muscles. Désolé... Hum Albert-Jacques... Tu sembles gentil oui, mais j'ai pas le temps. J’arquai un sourcil avant de me tourner vers la classe, mais celui-ci attrapai mon bras. Putain casse-toi, j'ai dit !

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 • Seul, totalement seul dans ma salle de cours, je finis de ranger mes affaires et je me prépare à partir lorsque j'entends des bruits, des paroles, des paroles que je ne devrais pas entendre ici, et encore moins devant ma salle de cours. Je penche la tête et je reconnais Apple qui était en train d'envoyer chier un gars qui avait l'air d'être un peu trop tactile. "Tu bouges tes mains de sur elle et tu te casses si tu veux pas t'en prendre une, j'suis plus prof à cette heure là l’attardé " Avais-je balancé en direction du jeune homme, qui m'avait bien entendu. Au pire, ça ne serait pas la première fois que je me mettrais sur la gueule avec un élève hein. C'est d'ailleurs l'un des motifs de mon licenciement à Londres, s'être battu avec un élève et avoir couché avec une élève. Ahah. Putain de con de prof. Bref, j'pose mon sac sur la table et j'attends de voir ce qui va se passer, si j'vais devoir intervenir où si Apple va nous montrer ces dons en karate... •

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Quel relou ce Albert, il avait besoin que j’fasse quoi, que j’lui avoue que j’ai une bite pour qu’il se barre ? C’EST BON J’AI UNE BITE QUOI ! Je l’envoyais balader mais à part me lâcher le bras, il n’a pas bougé d’un poil. Mais bon… en même temps, Isa l’avait un peu traumatisé. Tu bouges tes mains de sur elle et tu te casses si tu veux pas t'en prendre une, j'suis plus prof à cette heure-là l’attardé Il l’a regardé sans ne rien dire et s’est cassé en soupirant. J’arquai un sourcil en le voyant partir et entrai dans la classe où se trouvait le drôle de personnage. Quel manque de classe, j'arrive pas à croire que t'étais Eliot ou même que tu sois prof. Je le dévisageais et croisai les bras. Comment il a flingué ce type, ou comment il s’était tapé Diam’ ou comment il m’a ensorcelé et incité à coucher avec lui… Nope, j’le sentais pas.

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• Entrant dans la classe, elle me balance qu'elle arrive pas à croire que j'ai été un Eliot, que je manque de classe et j'en passe. Bah, depuis quand défendre une jeune demoiselle c'est manquer de classe ? J'étais un Eliot, le genre de gars que t'avais pas envie de croiser, celui qui parlait avec ces poings, celui à qui tu apportais ces devoirs, celui qui te faisais chier dans ton froc, j'étais un enculé, un vrai de vrai, mais, avec le temps, je m'étais quelque peu calmer, malgré le fait que de temps en temps, mon côté impulsif ressorte sans trop que je ne puisse le contrôler. J'pose mon cul sur mon bureau, car je sais qu'elle n'est pas venue jusqu'ici pour me remercier de l'avoir défendu, chose qu'elle ne fera pas, notons le, et je lui répond. "J'sais me tenir bien tu sais, mais on m'a toujours dit qu'il fallait se faire respecter, et, c'est ce qui vient de se passer là non ? Il est partie sans rien dire ?" Le respect, c'est pas en suçant des glaçons sur un canapé bien chaud que tu vas le gagner mon pote, faut te sortir les doigts du cul et montrer que t'es là et que tu vas pas laisser quelqu'un te chier sur la gueule. •

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J’étais fâchée. Parce que je faisais partie de ses conneries et à voir à quel point il se fout vraiment de tout… j’avais peur pour mon avenir. Elle tenait entre ses mains et à n’importe quel moment il pourrait faire un gros FUCK à Harvard et se barrer en balançant par l’épaule « Au fait j’ai couché avec Apple ». Paf, mon avenir serait anéanti. Ma réputation aussi. Et apparemment… Celle de Diamantika aussi. Non en fait c’peut-être son kiffe de détruire les Kovalevski ? J'sais me tenir bien tu sais, mais on m'a toujours dit qu'il fallait se faire respecter, et, c'est ce qui vient de se passer là non ? Il est partie sans rien dire ? En l'traitant d'attardé ? Quand tu vois quel genre de prof fait son éducation, on ne se demande pas pourquoi il l’es. Un élève est surgit du fond de la classe avec un petit « Ouuuh », qui voulait clairement dire qu’il avait apprécié ma réplique. Je lui lançai un regard sombre et il prit ses affaires rapidement pour partir. Ça y est, on était vraiment seul maintenant… et j’sais pas si ça me rassurait.

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• Ouais, je me moquais bien de toutes ces lois qui disaient qu'un prof devait rester un prof, ne pas se mélanger avec ces élèves et être un simple connard avec un putain de tronc d'arbre vieux de cent ans dans le cul. Alors je me mélangeais à eux, parlant limite plus vulgairement que certains, mais, j'm'en moquais, j'en avais rien à foutre de tout à part de ce qui me faisait plaisir, ce qui me faisait être moi, en vie. Apple commence à insinué que c'est de ma faute si c'est un attardé... Je soupire. Merde, elle a décidé de retourner son masque ? Au revoir les parties de jambes en l'air et la fille qui s'ouvre, bonjour celle qui est venu pour te détruire, c'est ça en fait ? J'suis plutôt pas mal à ce jeux là, car bordel, je sais garder mon sang froid dans n'importe quel circonstance, sauf qu'en j'en ai pas envie en fait. "A son âge, son éducation est faite depuis des années, j'suis juste là pour lui améliorer ces connaissances et le faire bosser, rien de plus, l'éducation qu'il a reçu, c'est son problème." Et là, j'vois un abruti qui se retourne et a l'air d'aimer la répartie d'Apple. Il finit vite par se casser, car j'aurais très bien pu relever son nom et m'amuser à lui mettre un ou deux zéro dans sa moyenne... •

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Et… j’étais en colère. Isa profitait peut-être un peu trop bien de la vie, et pas de la bonne manière. Il y avait sans doute plein de filles de son âge et hors de la fac qui pourrait l’intéresser mais non ; il préférait les étudiantes. Et le fait qu’il m’ait eu, alors que je ne laisse que très peu de personnes m’atteindre… Me foutait les nerfs à vif. À son âge, son éducation est faite depuis des années, j'suis juste là pour lui améliorer ces connaissances et le faire bosser, rien de plus, l'éducation qu'il a reçu, c'est son problème. Je ne préférais rien répondre à ça, je préférais rester là, figée, les bras croisés. Ça ne changeait pourtant absolument rien à ce que je venais de dire : il lui apprenait à devenir un abruti, parce que c’est un abruti lui-même. Je soupirai, frustrée, avant de me retourner pour aller fermer la porte afin que personne ne nous entendes. Avec combien d'élèves t'as couché, ou embrassé ?

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• Je la vois se retourner et aller fermer la porte de la salle. Bon, elle veut quoi ? Elle a eu une pulsion sexuelle et elle a envie de me sauter dessus, là tout de suite maintenant ? Sur mon bureau ? Pas de problème, ça me dérange pas. Et là, c'est quand je l'entends prendre la parole et me demander avec combien d'élèves j'ai couché et combien j'avais embrassé. Wha putain elle est venue pour m'engueuler en fait ? Elle regrette ce qu'elle a fait et du coup, elle va me foutre ça sur le dos ? J'm'assoit sur mon bureau, car je sent que cette conversation va durer longtemps... "J'sais pas je tiens pas de carnet où je note tout ça en fait... Pourquoi cette question d'ailleurs ? J'ai la gueule d'un prédateur sexuel ?" Bah ouais, quelque chose avait du se passer pour qu'elle vienne me trouver et me demander ça. Si elle a cru que je m'amusais à collectionner un harem de fille avec qui j'avais pu coucher, c'était faux. Depuis mon arrivée à Harvard, c'est la seule avec qui j'ai couché... Par contre embrassé... Y'a du en avoir, ouais... •

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Pas le temps de rigoler, j’devais bientôt rentrer à la maison pour m’occuper de Coraleen alors je n’avais pas spécialement envie de lui tenir compagnie trop longtemps. J’avais fermé la porte derrière le jeune homme qui venait de sortir et je me retournais de nouveau vers Isa pour l’engueuler. J'sais pas je tiens pas de carnet où je note tout ça en fait... Pourquoi cette question d'ailleurs ? J'ai la gueule d'un prédateur sexuel ? Il se moquait de moi là ? Ça avait l’air de lui faire zéro effet, que je veuille lui passer un savon. Je fronçais les sourcils. Pire. Je ne savais juste pas quoi. Mais il n’avait rien d’un prof normal, rien d’un Eliot, rien d’un bon gars tout court. Et ça m’horrifiait de ne pas arriver à le percer. Diamantika m'a dit qu'tu l'a embrassé. Il s’est assis sur son bureau, et je le regardais faire.