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KEERA ♣ souvenirs perdus.

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Tamara&Keenan

fiche par ©century sex

Une brise vint soulever avec difficulté certaines mèches de nos cheveux, tandis qu'un mot résumait bien mes pensées. Amertume. Combien de temps allais-je devoir errer dans ce labyrinthe géant de mensonge ?. Mes parents, certes, le respect et la culture de nos ainés avaient une énorme place dans le coeur et la coutume des Portugais, mais cela ne leurs donnaient pas le droit d'en abuser. La famille comptait énormément pour moi, mais je ne pensais pas qu'un jour mes propres parents me poignarderaient dans le dos. Poignarder était bien un grand mot, mais je n'avais pas trouvé mieux pour décrire la colère qui m'animait à ce moment précis. Cependant, il avait un certain pouvoir de calmer mes nerfs, d'ailleurs, je lui accordais un bien tendre sourire, lorsque ses lèvres s'exprimèrent avec sincérité au son de sa voix, concernant ce que nous avions été par le passé. Fous et mignon. C'était bizarre, mais j'avais voulu y croire. « Bizarrement, je veux bien te croire... » Affirmais-je alors que mes joues avaient pris une couleur rosie. C'était tout autant bizarre d'affirmer à un garçon dont je venais à peine de découvrir, que nous avions surement été mignons même si un passé nous unissaient. Et l'espace d'un instant, j'aurais voulu voir ce passé en image. Le voir rougir me déstabilisais quelque peut il fallait avouer. Il disait que c'était compliqué et que c'était une longue histoire, bien, j'avais tout le temps pour l'écouter me raconter tout, parce que je voulais tout savoir, dans les plus brefs détails. Je fermais les yeux un instant, laissant la brise m'apaiser. Ce simple déplacement d'air était comme une berceuse pour moi, comme si toute mon essence se délectait de ce simple mouvement calme et serein, mais aussi par sa présence. Je pris une longue respiration, sentant mes jambes se dérober sous moi en l'écoutant me révéler le secret de cette gourmette. Sa main sur ma joue, sa présence à proximité de la mienne, mon coeur s'accélérait, tandis que mon regard soutenait profondément le sien. Encore un mensonge de mes parents. Combien y en avaient-ils d'ailleurs ?. Je n'osais plus compter. Dire que Keenan et moi avions été si proche, que même ayant perdu mes souvenirs, il demeurait tout le temps près de moi grâce à cette petite partie de lui à sur mon poignet. La bouche légèrement entrouvert, mon corps complètement immobile, je tirais une tête à faire peur, mais surtout complètement paumé à la fois sur cul. Lorsqu'il s'excusa de son geste et recula, je restais planté là, totalement incapable de bouger. « Waw... » Je repris mes sens, retournant sur la terre ferme alors que mon regard naviguait entre cette gourmette et Keenan. « Alors, ce qui veut dire que... malgré mes souvenirs perdus...je t'avais gardé tout le temps près de moi... » Toute cette histoire était tellement folle, que je savais d'avance que je ne réussirais pas à dormir cette nuit. « Keenan...Puis-je prendre un peu plus de temps pour aller ailleurs ? J'aimerais que tu me racontes tout, je veux tout savoir de notre passé. J'ai tellement de questions à te poser... » Que je ne savais même pas par où commencer. J'espérais donc qu'il m'accorde un peu de son temps, là toute suite, que nous allions dans un endroit à l'abri du monde pour être tranquille.
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Keenan & Tamara

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Il faut parfois attendre un certain temps pour avoir le recul nécessaire et comprendre le choix de nos aînés. Dans leur logique, ils agissent avant tout dans notre intérêt après tout. Cependant, aucun temps ne peut être accordé lorsqu’ils trahissent leurs enfants pour sauveur leurs propres intérêts à eux. Et, ce, en dépit de ce dont souhaite se souvenir l’enfant, ou de ce dont il a besoin de se souvenir. Je sais néanmoins que ce ne sera pas à moi de faire le procès de la famille Maybelin. Le seul procès familial que je pouvais attenter était bien à l’encontre de mon propre père. Et de l’absence d’écoute et de compréhension quant à mes propres choix, mes propres décisions. Et ce besoin, dans la vie de tout être humain, de tout quitter pour enfin voler de ses propres ailes ! Le fait que j’arrive à y penser de manière aussi calme et objective s’expliquait par la personne me faisant face. Il y avait un étrange tumulte d’émotions toutes diverses et contradictoires. Là où j’avais de la colère, j’avais néanmoins du bonheur. Là où prenait naissance ma rage, se trouvait également la source de mon apaisement. Et s’il était question d’assurance et de confiance en soi, je me sentais aussi être totalement gêné et perdre pied. Ce contraste hors norme, peut-être même un tant soit peu violent ne m’était alors jamais arrivé. Et, en cela, aucun doute n’était encore possible ! Pour qu’une personne me fasse ressentir autant de choses, c’est qu’il s’agissait bien de la seule et unique véritable Tamara Maybelin ! Idiot de l’affirmer après quelques minutes de retrouvailles ? Peut-être, mais peut-être pas. Car, plus que par simple question de souvenirs, j’étais intimement persuadé que personne d’autre au monde ne pourrait avoir un tel impact sur moi. Et, ce, que cette personne soit amie, ennemie, amante ou parent. Son unicité ne se définissait pas uniquement par le simple fait d’exister, mais par l’aura qu’elle dégageait et l’impact qu’elle savait avoir. Un sourire s’afficha derrière le mélange de nos expressions. Un sourire aussi touché que soulagé. Se rendait-elle seulement compte que, malgré son amnésie, en avouant accepter de me croire, elle m’offrait sa première marque de réelle confiance après toutes ces années ? Et, cela, au nom du souvenir de mon amie d’enfance, ça n’avait pas de prix ! Emporté par un enthousiasme intime, ou par une légèreté de proximité, mon corps n’avait su retenir mon rapprochement et ma caresse sur son visage. Elle était jeune, pure et innocente à l’époque. D’une beauté fragile mais devant encore grandir et s’épanouir. Elle n’en n’était que devenue plus femme et magnifique avec les années. Petit, je la considérais comme la plus belle. Aujourd’hui, je pouvais affirmer que je n’avais jamais vu pareille beauté. Autant parce qu’elle était d’une beauté soyeuse dans ses sourires, mais également d’une beauté touchante dans ses tristesses et ses perditions. Ce sourire touché regagna d’avantage en présence lorsqu’elle sembla réaliser l’ampleur de mes propos, acceptant la vérité concernant cette gourmette. « Au final, même si les souvenirs ne sont plus là, c’est certainement ce qui compte le plus… Que malgré tout, nous n’aurons jamais été réellement séparés… » Je sais pertinemment que cette phrase pouvait lui sembler étrange, elle qui ne connaissait plus rien de moi, pas même mon nom avant que je ne me présente. J’avais plusieurs cours aujourd’hui, assez importants dans mon programme. Et autant dire que je n’ai jamais été un brosseur ou un tire-au-flanc. Ce serait même plutôt l’inverse. Mais dès qu’elle me fit sa proposition, mon cœur rata un battement alors que, au même instant, je savais que je ne pouvais en aucun cas filer ce moment, ni cette demande. Et de toute manière, je n’en n’avais pas envie. Car si elle voulait tout savoir, tout redécouvrir, j’avais tout autant à cœur de savoir qui était devenue la petite Tamara que j’avais un jour connu. « Pas de problèmes. Partons, trouvons-nous un endroit quelque part… Je ne dirai pas qu’on saura retrouver tout ce temps et ces souvenirs perdus en une journée mais… Je répondrai à toutes tes questions, n’importe lesquelles, surtout si cela peut nous apprendre à nous redécouvrir… » Répondis-je, abandonnant toute attitude triste, mauvaise ou hésitante. Je ne voulais plus qu’une chose : profiter de l’instant que serait ces ‘retrouvailles’. Je me permis de venir prendre l’une de ses mains dans la mienne. Et de lui sourire. Un sourire sincère mais à la fois simple, délicat, léger. « Rien ne me ferait plus plaisir, Tam’. » Le moment se voulait presque solennel, d’avantage de par la petite pression que j’exerça sur sa main. Un peu comme l’on veut retenir un être cher prêt à prendre un départ qui marquera une longue séparation. Cette poignée de main que je n’ai jamais su lui faire lorsque sa famille quitta le Portugal. « Par contre, je te laisse choisir l’endroit… Je suis encore loin de connaître tous les environs par cœur ! » Contrastais-je avec un petit air à la fois désolé et amusé, rendant la liberté de sa main pendant que mes doigts vinrent se gratter l’arrière du cuir chevelu avec cet air aussi désolé qu’amusé.
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Si la journée avait bien commencé, elle prenait tout de suite une allure bien différente. Un sentiment de malaise naissait lentement en moi et je m'efforçais de ne pas baisser les yeux sur le dossier fou que m'avait révélé Keenan. La situation me dépassait complètement, tout se mélangeait dans ma tête et c'est à peine si je m'entends prononcer un mot du bout des lèvres. Je sentais déjà une longue discussion venir entre mes parents et moi, discussion qui d'ailleurs sera entamée par moi. S'ils avaient jugé bon de me noyer dans un tissu de mensonge, moi j'étais d'avis contre et j'allais agir. Ils n'avaient pas le droit, non aucun droit de décider à ma place, après tout, j'étais assez grande pour prendre mes décisions toute seule. Mais en fait c'était peut-être de ma faute ?. Il faut dire que jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais eu le courage de me dresser contre eux, leurs décisions étaient les miennes, c'était peut-être ça qui m'avait fait perdre mon autorité face à eux. Aujourd'hui je disais stop, un gros stop. Je me rendais compte d'avoir beaucoup trop donné l'occasion à mes parents d'interférer dans ma vie. Maintenant, ils allaient découvrir une tout autre Tamara, celle qui allait prendre toute seule ses décisions dorénavant. Il est vrai que je n'oserais jamais leur manquer de respect, ce n'était pas du tout ainsi que les Portugais avaient été élevés, pas ainsi que moi j'avais été élevé, mais je savais comment m'y prendre pour leur faire comprendre. Avec un peu de diplomatie on y arrivait toujours. Je plussoyais un les propos de Keenan, je ne me souvenais peut-être plus de lui, mais il m'avait tout ce temps accompagné dans ma vie grâce à cette jolie gourmette. Je venais d'ailleurs de lui proposer que nous partions ailleurs pour être plus tranquille. Ce que j'étais venue faire ici, pouvait très bien se reporter à une autre fois, je venais à peine de retrouver un ami d'enfance et je voulais le redécouvrir à nouveau, malgré mes souvenirs perdus. Avant que nous bougions, le jeune homme attrapa délicatement l'une de mes mains, je sentis à ce moment-là mon cœur s'emballer et mes joues rosirent. J'ignorais totalement pourquoi cet état, mais il est clair qu'avoir le plus bref contact avec sa peau me donnait cette impression de déjà ressentit, comme si je le connaissais depuis temps d'année et quelle ironie du sort me direz-vous ? Car justement je le connaissais depuis tout petit, il y avait juste que mes souvenirs qui ont fait défaut dans mon cerveau. Cabano se rendit compte de son geste relâchant ma main alors que je passais rapidement mes bras dans mon dos afin de les croiser et d'en sourire. « On se prenait naturellement les mains c'est ça ?. » C'était une question d'habitude je crois, sinon il ne m'aurait pas prise la main aussi naturellement que maintenant. Nous avions donc entamé une marche vers le parc, il se laissait guider par mes pas et moi je marchais toujours les bras croiser dans le dos gardant toujours ce petit sourire aux lèvres. Durant le petit trajet à pied, nous avions discuté un peu et à première vue, c'était un garçon qui avait les épaules sur la tête et qui savait ce qu'il voulait. Une fois au lieu de destination, j'avais repéré un banc à l'abri non seulement du regard, mais aussi des quelques rayons de soleil. Je posais mes fesses, croisant mes jambes l'une sur l'autre. « J'aimerais tout savoir Keenan, pourquoi nos parents se détestent ? À quel point étions nous si proche ?. » Oui parce que nous étions encore petits et si innocents je suppose. « Mais surtout...Comment étais-je à six ans ?... » Murmurais-je au vent, cette question me tenait à cœur, car je voulais savoir à quel point j'avais changé et s'il ne trouvait plus la Tamara de son enfance. Mes deux rubis bleus étaient tellement captivants et soutenant, ne battant que très lentement des cils, que personne n'aurait pu garder un silence face à ces yeux-là.
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Il demeure toujours une étape cruciale où le cordon familial se doit d’être brisé, se doit d’être rompu. Ce moment précis où l’on se détache suffisamment de ses parents, non pas pour les oublier, mais pour s’écarter de cette forme de mainmise qu’ils possèdent sur nos vies et, en particulier, sur nos décisions d’avenir. Cet instant où nos choix deviennent entièrement ‘nôtre’ et plus ‘leur’. Indirectement, séparés par les âges et par une forme de maladie, j’avais la sensation que Tam’ et moi devions tous deux faire face à une prise d’écart familiale assez difficile, autant pour l’un que pour l’autre. Elle n’attendrait certainement que de pouvoir confronter ses parents, au risque que cela entache, sévèrement ou non, leur relation. Et, pour ma part, tout avait déjà été perverti par cette forme de ‘coup de gueule’ qui fut le mien. Deux familles en guerre, deux enfants s’en moquant totalement, deux enfants s’oubliant, deux enfants se retrouvant… Et, en fin de compte, deux enfants éloignés des leurs et de tous les conflits entre les deux ‘sangs’. J’en trouve la situation presque ironique en fin de compte. C’est comme si, être face à Tamara, débarquer ainsi une nouvelle fois dans sa vie était cette forme de réconciliation et de retrouvailles que nos deux pères n’avaient jamais su trouver après leur ‘séparation’. « Ca et pleins d’autres choses… » Ne pus-je m’empêcher de répondre lorsque je pris conscience de mon geste un peu trop cavalier et que je lui rendis la possession de ses mains dans une forme de petite gêne. Souvenirs perdus ou non, il est vrai que je ne pouvais pas me comporter comme l’enfant de dix ans que je fus jadis. Mémoire brisée ou mémoire intacte, personne n’a réellement le droit de revenir après autant d’années et de laisser remonter les habitudes comme si de rien n’était. Enfin, je ne savais pas, je ne savais plus… A nouveau, Tamara amnésique… C’était bien une chose que je n’aurais jamais pu envisager. Et si j’avais entendu cette réalité, il me faudrait encore du temps pour l’assimiler et l’accepter. Dans les attitudes et les apparences, ce ne serait sans doute pas extrêmement compliqué. Mais, sur le plan mental… Je pense que mes nuits écourtées par les appels téléphoniques de mon père deviendront surtout écourtées par ces retrouvailles et tous ces trésors de notre enfance dont j’étais le seul et unique gardien désormais. Je la suivis. J’essayai d’en apprendre un peu plus sur elle, si elle aimait Harvard, si elle aimait Cambridge, ce qu’elle y faisait. Avant que la conversation ne retombe sur moi, mes études et, particulièrement, ma passion et mon rêve : la réalisation. Le cinéma. Heureusement que nous finîmes par arriver à destination car j’aurais pu en parler des heures durant sans m’en rendre compte ! Observant un simple silence, nullement gêné ou mettant mal à l’aise, je la laissai prendre place sur ce banc tandis que je me contentai de venir lui faire face. Nos regards semblaient se figer sur celui de l’autre. Je n’arrivais pas à dégager mes yeux de ces magnifiques iris que je pouvais à nouveau contempler. Tout comme je ne lui laissais pas l’occasion de fuir mes propres prunelles teintées de cette profondeur qui, je le savais, pouvait captiver. « A six ans ? » J’eus un sourire. Un sourire alors que je continuai de la fixer, comme si je replongeais dans le passé au cœur même de ses pupilles. « A six ans, tu étais un petit ange blond, magnifique et radieux. Tu avais tout le temps le sourire aux lèvres. Tu courrais partout, espiègle comme pas deux, même si tu t’amusais à faire l’innocente devant tes parents. Une véritable petite chipie qui n’arrêtait pas de me faire rire d’ailleurs ! Mais… » Une fine brise d’air frais passe entre nous. Quelques mèches virevoltent à hauteur de son regard et, sans m’en excuser, je viens porter une main à son front. « Tu avais aussi ce petit côté fragile, ce petit côté délicat où un simple bobo pouvait t’arracher une larme. » Souriais-je finement tout en dégageant son regard des quelques mèches rebelles. « Et quand ce n’était pas pour ça, c’était à cause de nos parents. A cause de nos parents car tu ne voulais pas que je m’en aille. Tu ne voulais pas être séparée de moi… » Je baissai finalement mon regard. Les larmes n’allaient pas se manifester mais, évoquer tout ça avait quelque chose de touchant. Ce même petit quelque chose de touchant qui me frappa le premier d’ailleurs. Y repenser était à la fois drôle mais également d’un aspect très nostalgique, parfois même triste lorsque l’on ressent encore toute l’émotion de ces souvenirs. « Tu voulais que ton amoureux de dix ans soit toujours là pour te protéger et reste avec toi pour toujours. C’est aussi pour ça qu’on s’était fait cette promesse… Enfin, notre promesse. » Concluais-je avec un sourire rehaussant la touche positive de ces souvenirs. « Donc, oui, nous étions extrêmement proches. Car, si tu pleurais pour qu’on ne m’enlève pas à toi, je passais pas une journée sans partir de chez moi en catimini pour venir retrouver mon ange blond… » Mes yeux se fixèrent, se plongèrent à nouveau dans les siens. Ce n’était que pure folie mais, quelque part, j’avais envie de penser ou de croire que lui expliquer cela, lui expliquer les choses telles qu’elles avaient été, pourrait l’aider à ce souvenir. Espoir secret et personnel n’ayant nullement conscience que ce qui était perdu en elle, l’était pour toujours… « Et quant à nos parents, ils étaient les meilleurs amis du monde. Puis mon père a fait fortune par un heureux hasard et, sans que je comprenne pourquoi, il a commencé à prendre ton père de haut. Ils ont commencé à rentrer en guerre. Et, plus d’une fois, sans qu’on nous demande notre avis, on se retrouvait impliquer au milieu de leurs histoires… Enfin, des histoires de grandes personnes à l’époque ! » Terminais-je avec un voile d’ironie. Car ces histoires d’antan demeurait toujours présente d’une manière ou d’une autre finalement.
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Donc c'était vrai ? On se prenait naturellement les mains et pleins d'autres choses. Pourquoi est-ce qu'un humain ne bénéficiait pas d'un bouton de retour dans le passé pour genre une heure ? J'aurais vraiment pu voir ce que nous étions, comment étions-nous et surtout à quel point étions-nous proches et complices. Je sais que ses mots parvenaient à me faire imaginer ce que nous avons représenté l'un pour l'autre, mais je voulais vraiment le voir. C'est dans un moment pareil qu'on se disait pourquoi ne savait-on pas utiliser une caméra ou pourquoi n'avions nous pas de portable à cet âge, tout simplement que j'aurais pu avoir la preuve en vidéo. Je souriais simplement à sa réponse trouvant cela inutile de s'attarder là-dessus. Une fois que nous fûmes bien installés sur le banc de ce merveilleux parc, je l'inondais déjà de questions. Je voulais absolument tout savoir, sans pour autant laisser un détail m'échapper et puis je l'écoutais parler, je l'écoutais me décrire à six ans. J'ouvrais de grands yeux en me sentant soulever, mon cœur qui vibra à l'instar de ce que je venais d'entendre, de tout ce que venait de me raconter Keenan, à propos de nous, de notre enfance, de notre promesse, de nos parents. Mais je pus enfin avoir la réponse que je voulais entendre, la fille d'il y a six ans et bien c'était tout moi, je n'avais pas changé du tout, j'étais resté la même depuis tout ce temps. Bon certes j'étais devenue moins fragile à cause de certains évènements qui m'avaient fait prendre conscience que je devais me ressaisir, mais en résumé c'était bien moi. « J'ai l'impression que tu viens de lire en moi comme dans un livre ouvert... La fille d'il y a six et celle que je suis aujourd'hui ne forment qu'une seule et même personne... sauf que... » Un long soupir s'échappa entre mes lèvres avant de reprendre. « Je suis moins fragile qu'avant, j'ai pris conscience de beaucoup de choses tu sais... » Devrais-je vraiment lui dire pour Duncan ? De mon cœur éprit d'un autre homme que lui. « Sérieusement, les adultes devraient apprendre à régler leurs problèmes sans toujours avoir le besoin de mêler leurs enfants !. Je ne serai jamais ainsi...Quoi qu'il en soit, je suis prête à faire face à mes parents, je ne pensais jamais qu'un jour ils me décevraient à ce point... » Je grinçais presque des dents rien qu'en évoquant le sujet de mes parents, mensonges sur mensonges et le pire dans tout ça, à aucun moment je m'en suis douté, je croyais avoir été mise au courant de tout mon passé, mais visiblement non, car ils avaient préféré classer l'affaire Keenan à leurs manières. « Quelque part, je m'en veux un petit peu vis-à-vis de cette promesse que nous nous étions faits, parce qu'il faut que tu saches... » Merde, pourquoi c'était si difficile de lui dire ? j'avais peur, mon cœur fit un bond dans ma poitrine... « Que je suis tombé amoureuse.... » balançais-je dans l'immédiat, car je savais que si je réfléchissais et pesait encore pour le pour ou le contre, je n'allais pas réussir à être honnête. « Mais ce garçon est fou amoureux d'une autre, je crois que c'est peut-être ma punition pour avoir oublié cette promesse... » Un petit rire nerveux s'estompa rapidement, ma situation était un peu pathétique, je me trouvais moi-même pathétique alors. « Et toi ? N'es-tu jamais tombé amoureux depuis cette promesse ?. » Mon regard plongea irrévocablement dans ses pupilles autant bleus et captivants que les miennes. Impossible qu'un homme aussi beau que lui n'ai jamais fréquenté de nanas.
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