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Aaron ♣ Un changement d'enseignant

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Au moins question sport, ils semblaient bien s'entendre sur un point, celui de la décadence du football qui avec le temps avait perdu de sa superbe. La demoiselle ne pouvait être que d'accord avec les propos que tenait son nouveau professeur d'histoire médiévale au sujet du sport au ballon rond et plus particulièrement, ce qu'il disait au sujet des supporter des équipes pratiquant ce jeu. C'était assez déroutant de voir, à vrai dire, comme ce sport avait pût mal évoluer avec le temps, comme ses vedettes étaient devenus semblables à des acteurs de cinéma, qui ne pensaient plus qu'à faire recette en vendant des scoops tout juste bon à faire les choux gras de la presse people qui aimait ce genre de pain rassit.

Et les voilà partis à discuter des jeux olympiques, des origines de la brune et de son statut dans son pays, que la demoiselle ne dévoile pourtant pas. Mais il le devine, probablement par les mots de la jeune femme. Mais cette dernière prend son temps pour confirmer les soupçons du jeune homme. Comme si cela la dérangeait de dire qu'elle est princesse alors que lui semble venir d'un milieu social bien éloigné de celui de la brune. Pas que cela la dérange vraiment d'être princesse, mais elle ne voudrait pas que l'on s'imagine qu'elle se croit supérieure à cause de ce fait alors que selon elle, il n'y a aucune gloire a avoir un statut de sang, pour lequel il n'y a eut besoin de rien faire. La brune préfère son statut de sportive car elle sait qu'elle s'est battue pour atteindre le niveau où elle en est arrivée. A son goût, il y a un réel mérite à avoir accomplie ce qu'elle est parvenue à accomplir alors qu'il n'y a pas de mérite à être princesse. Même si la demoiselle cherche à se servir de ce statut pour faire des choses bien autour d'elle puisque c'est bien connu, les gens, surtout les jeunes adolescentes, écoutent les princesses, les têtes couronnées, qui les font rêver.

"- Oui. Je suis princesse. Mais je ne pense pas que ce soit ce qu'il y a de plus important à savoir à mon sujet. Quand à votre autre question oui, certains parmi nous ne sont pas forcément bien riches et ont des petits boulots. Après évidemment il y en a qui ne se prennent pas la tête pour leur argent. Mais c'est sûr que si vous cherchez parmi les membres de la maison Eliot vous avez toutes les chances du monde de trouver... exactement le contraire de ce que vous cherchez, c'est certain. Il y a dans cette maison des princes et des princesses, quoique certains soient dans d'autres maisons, c'est vrai. Par exemple le prince Romanov est dans la Quincy House. Mais la princesse Anastasia Kataïeva, le prince Demetrios et d'autres sont dans la Eliot House. Avec moi donc, même je dirait que je ne correspond pas exactement au caractère que l'on peu trouver chez les gens qui sont de la Eliot house. C'est ce que l'on dit souvent en tout cas.
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Elsy & Aaron


J’avais donc visé juste, à ma plus grande surprise. Lorsque j’avais utilisé le mot « princesse », c’était un peu dans l’extrême, le sarcasme. Mais non, j’étais tombé juste. Qui l’eut cru ? Mes sourcils haussés, je l’observais bouche bée. Non pas que j’allais me mettre à genoux ou bien désormais lui accorder des signes de politesse en plus de ce que j’ai déjà fait à son encontre, mais je restais étonné. En même temps, je devais bien me douter qu’en tant qu’enseignant à Harvard, j’allais donner cours à des enfants de grandes personnalités, à des statuts sociaux bien plus élevés que le mien ne l’a jamais été. Finalement je chasse toutes ses pensées de mon esprit et remarque qu’elle ne semble pas particulièrement fière d’être princesse, là où plusieurs jeunes femmes le crieraient sur les toits et feraient leurs petites lois un peu partout dans l’établissement. J’en viens à me demander pourquoi elle semble si gênée en me le disant. N’en est-elle pas fière ? Ou bien estime-t-elle que ça n’a aucune importance ? Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, elle ne semble pas prendre la grosse tête et ça me rassure.

Je ne me suis pas encore penchée sur les différentes maisons de l’établissement. Je sais que les étudiants des universités américaines sont friands de confréries afin d’être parfaitement étiquetés et appartenir à un clan fermé. Je n’ai jamais approuvé une telle chose et c’est bien ce qui différencie le plus les établissements d’études supérieurs américaines à ceux que j’ai pu côtoyer. A mes yeux, cette dispersion est stupide. On classe les individus comme des bêtes. On se fait une pseudo guerre. C’est pitoyable. Une chose est sûre, c’est que si j’avais dû étudier ici, je serais volontairement resté à l’écart de ces « maisons ».

- Alors pourquoi faites-vous partie de la Eliot House si vous n’avez pas le caractère « requis » ?

J’utilisais ce mot « requis » afin de lui faire comprendre que les confréries étaient là pour effacer la personnalité de ses membres pour la plier à adopter une attitude homogène et distincte des autres maisons.

- En même temps, je ne comprends absolument pas l’intérêt des « maisons ». On efface volontairement les personnalités propres à chaque individu. Il faut que chaque membre d’une confrérie se ressemblent et soient à la fois différents des autres groupes. Et grossièrement, qu’est-ce que ça donne ? Une maison de têtes d’ampoule, une autre de pétasses dédaigneuses, une de types bourrés de testostérone qui pensent être des dieux du sexe alors qu’ils ont perdu leur virginité il n’y a pas si longtemps que ça, une autre rassemblent les riches, ceux à qui tout réussit depuis leur naissance. Ensuite on a quoi ? La maison des artistes junkies ? Et une autre des rebelles en manque d’aventures ? Et où est l’anticonformisme là-dedans ? Grossièrement, ça me donne l’impression d’être dans une ferme avec les moutons d’un côté, les poules de l’autre, un peu plus loin on a les vaches et ensuite les porcs. Vous ne trouvez pas ça pathétiques ? Vous êtes humains, vous avez votre propre caractère. Pourquoi chercher à ce point à se fondre dans un groupe ?


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Les mots du jeune homme au sujet des confréries sont plutôt virulents mais la demoiselle ne peut pas vraiment lui en tenir rigueur puisque il existe un droit humain que la brune ne souhaite pas bafouer et qui s'appelle la liberté de penser. Si c'est ce qu'il pense des maisons après tout, c'est son droit de le dire. Mais qu'il n'espère pas convaincre la jeune femme que tout cela ne rime à rien, il perdrait son temps pour pas grand chose alors que la brunette n'a pas non plus l'intention d'essayer de lui faire changer d'opinion au sujet de cette classification. Bien sûr, elle sera satisfaite si elle arrive néanmoins à faire voir au jeune homme ce qu'il y avait de positif autour de cela. Ce qui n'incluait en aucun cas de lui faire avaler que les confréries étaient les meilleurs choses qui soient. Non, seulement la brune voulait lui expliquer pourquoi elle avait choisit d'appartenir à une confrérie, au lieu de simplement décider d’être une student lambda, comme de plus en plus d'étudiants semblent l'être. Parce que bien sûr, au fond, il y a une raison bien particulière qui lui a fait rejoindre la Eliot House.

"- A vrai dire j'ai toujours pensé que nos confréries nous rassemblaient autour de même centres d'intérêt sans pour autant nous enlever notre identité propre. Bien sûr, vous êtes libres de ne pas penser ainsi, je ne veux pas vous faire dire que les confréries sont les meilleures choses qui soient à Harvard si ce n'est pas là votre véritable avis à ce sujet. Mais je pense que le fait de se réunir par "ressemblances", si l'on peut dire, par centre d'intérêt, nous permet de suivre nos études A Harvard tout en nous épanouissant au contact de gens comme nous, avec qui nous partageons beaucoup, sans pour autant nous interdire évidemment de fréquenter des jeunes gens d'autres confréries. J'ai des amis Winthrop, Lowell, Dunster et j'en passe. Je me sens bien au sein de la Eliot House tout simplement. Il est vrai qu'en plus, j'y connais des personnes que je côtoie parfois depuis l'adolescence voire depuis ma plus tendre enfance, comme Demetrios. Le prince Grec. Alors rejoindre la maison des Eliot a été pour moi un choix presque naturel. En tout cas je ne crois pas que le fait d'être dans une maison fasse de nous des... des moutons. Nous ne sommes pas tous homophobes, comme peut l'être notre vice-président et certains d'entre-nous fréquentent même des membres de la maison Mather alors que ce n'est pas totalement du goût d'Anya Kataïeva..." informa le brunette avec un sourire, désireuse d'améliorer un peu l'atmosphère qui lui semble un tantinet devenue tendue depuis que l'homme a eut un jugement plutôt cassant sur les maisons. "Pour autant, quoique je comprenne votre point de vu professeur, je me demande si en tant qu'enseignant, et même en temps qu'humain, vous êtes en droit de faire des généralités et d'insulter vos futurs étudiants ?" interroge Elsy un tantinet choqué par les mots junkies et pétasses qu'il a laissé tomber.
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Elsy & Aaron


Je ne comptais pas tenter de faire changer d’avis Elsy. J’avais l’esprit ouvert et acceptais les points de vue de chacun. Et si je débattais de cette façon, c’est également parce que je me rendais compte qu’il était très intéressant de parler avec cette jeune femme. Je sentais que nous pouvions avoir de réels débats et de ce fait, c’était bien plus sympa de parler d’un sujet constructif plutôt que de la pluie et du beau temps. Quoi qu’il en soit, je l’écoutais parler sans même chercher à lui couper la parole puisque de toute évidence, s’il y avait bien quelque chose qui m’insupportait, c’était de ne pas me laisser finir mes phrases. Il paraissait donc normal que j’en fasse de même avec mes interlocuteurs.

J’étais d’accord avec elle sur le fait qu’à la base, les confréries devaient rassembler les étudiants autour de leurs centres d’intérêts. Cependant, il semblait évident que cette optique possédait de nombreuses limites. Je ne connaissais pas encore Harvard. Mais j’avais eu l’occasion de voir que dans certaines universités américaines, de véritables tensions voyaient le jour entre plusieurs confréries parce que l’un des membres entretient une relation amoureuse avec quelqu’un d’une autre maison. Au final, ça se crache dessus comme les supporters de football entre eux parce qu’ils ne supportent pas la même équipe. S’ils souhaitaient former un groupe – pour ne pas dire « clan », qu’ils le fassent. Seulement, il est clair qu’il fallait que cela garde de bonnes proportions car les groupes fermés n’ont jamais été exemples de sagesse et l’Histoire nous le rappelle tous les jours.

Elle semblait choquée par les mots vulgaires que j’avais pu prononcer. D’ailleurs, sa question me fit rire de bon cœur. Je ne savais pas si j’en avais le droit en tant qu’enseignant mais dans le fond, je m’en fichais. Qu’on me lance la pierre si l’on n’en pense pas moins. Je croisais les bras contre mon torse puis l’observais avec un sourire arrogant sur le visage.

- En tant que professeur, je n’en sais rien. En tant qu’être humain, je ne vois pas pourquoi je me priverai. Surtout que je ne vise personne en particulier. Et même si je le faisais… j’ai toujours été franc, que ça plaise ou non. Je ne caresse personne dans le sens du poil si je ne suis pas d’accord.

Je lui adressais un sourire tout en plantant mon regard dans le sien.

- Désolé, mais je vois ça comme la consécration des groupes dans les collèges ou les lycées à l’adolescence. On se regroupe en fonction de notre style vestimentaire, de nos idées politiques, de nos notes ou bien de nos sports préférés. En soit, ça ne me dérange pas, sauf si ça commence à empiéter sur l’ambiance. J’imagine que le pire, c’est de se regrouper en fonction d’une religion ou bien d’une ethnie. Le principe est le même, même si je vous accorde que les conséquences ici sont minimes. J’ai toujours prôné l’anticonformisme tout simplement parce que je déteste les étiquettes. Je veux que l’on ne m’en attribue aucune. Je suis moi-même, avant d’être le statut que l’on me donne.


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Avait-il le droit, même en tant qu'être humain, de tenir de tels propos à l'encontre d'autres personnes ? Elsy n'en était pas certaine, il existait quelque chose qui s'appelait "diffamation et injures" dans la liste des crimes. Même si il est vrai que le jeune homme ne visait personne à proprement parler puisqu'il ne donnait aucun nom en particulier. Pour autant, cela dérangeait la jeune femme d'entendre des mots comme ça dans la bouche d'un enseignant censé faire preuve de discernement et surtout, censé montrer l'exemple, non ? La brune ne comprenait guère qu'un professeur puisse manquer à ces qualités essentielles de l'enseignement mais, fuyant la confrontation comme elle en avait l'habitude, elle préféra ne rien dire de cinglant à ce sujet. On lui avait apprit depuis l'enfance, quelque chose qui s'appelait le respect de l'adulte, d'autrui. Et surtout, on lui avait apprit la diplomatie. Cette qualité essentielle dont tout chef d'état, qu'il soit roi, reine ou président, doit se munir. Le tact, aussi. Elle en aurait manqué cruellement si elle avait dit tout haut au jeune homme ce qu'elle pensait de sa façon de parler de ses étudiants. Pour autant elle n'était pas fausse ou hypocrite loin de là. Simplement elle n'aimait pas vraiment se prendre la tête encore moins avec quelqu'un qui selon elle, représente l'autorité. Pas qu'elle ait particulièrement peur des conséquences. Simplement qu'elle a reçut une éducation assez stricte même si son existence a été semée d'embûches. Elle a reçut des cours de maintient, de bonnes manières et même, on lui avait expliqué comment elle devait toujours se comporter, comment elle devait s'exprimer.... Même si la brune préférait être reconnue pour ses talents de patineuse que pour le fait qu'elle soit une princesse, elle garde tout de même les manières que lui a conféré ce rang bien avant qu'elle ne puisse décider par elle-même de ses intentions quand à ce fait.

"- Je veux bien que vous n'aimiez peut-être pas être étiquetée mais je n'ai pas l'impression de l'avoir été seulement parce que je suis de la maison Eliot. Personne ne me prend pour une péteuse parce que je suis dans cette maison. Je ne pense pas que ce soit le fait d'avoir des maisons qui étiquette les gens mais plutôt la bêtise humaine qui est considérablement présente chez certaines personnes. Tout simplement. Je ne crois pas que le simple fait d'être dans une maison ou de ne pas y être change quelque chose à ce problème d'étiquetage..." répond la jeune femme sans se départir du joli sourire qui a prit place sur ses lèvres. "Je ne pense pas ne pas être moi-même simplement parce que je fréquente des gens "comme moi", qui me ressemblent par certains points. Ce n'est pas parce que je suis Eliot que je m'interdis par exemple de participer à des œuvres de charités.
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Il n’était pas utile d’être devin pour comprendre que la jeune femme avait été choquée par mes propos ainsi que par ma façon d’être direct. Le fait est que, comme je le lui ais dit, je ne suis pas le genre d’hommes à mâcher mes mots ou bien à prendre des pincettes pour ne choquer personne. Certes, on dit souvent qu’un professeur doit donner l’exemple à ses élèves. Effectivement, cette idée peut s’appliquer, de la petite section de maternelle à la fin du lycée. A l’université, j’imagine que les étudiants sont bien assez grands pour avoir leur propre opinion ainsi que leur propre caractère. On ne change plus la personnalité d’une personne à vingt ans. Je ne vois donc pas pourquoi je devrais apparaître comme un modèle pour eux.

Cependant, c’est là que je me rendais compte qu’Elsy et moi venions de deux mondes totalement différents. Là où elle avait dû grandir dans une famille stricte ou les bonnes manières sont inculquées dés la plus tendre enfance, pour ma part, je suis plus rustre. Je viens d’une famille peu aisée d’Irlande du Nord. Si l’on a ancré dans mon esprit un bon nombre de valeurs, et si j’ai eu une bonne éducation, mes parents étaient bien moins stricts. Ainsi, j’ai souvent utilisé des injures dés mon plus jeune âge. C’est ainsi. Nous sommes différents et nous avons reçu une éducation presqu’opposée.

J’écoutais les propos de la jeune femme en comprenant que nous avions des points de vue trop différents sur la question pour que le sujet tourne désespérant en rond. Il était donc inutile de continuer à en discuter. J’aime avoir le dernier mot, mais j’avais l’impression que c’était également le cas pour Elsy. Je me contentais donc de lui adresser un sourire amusé. Le fait est qu’elle donnait son point de vue sans s’énerver une seule seconde. Elle gardait ce joli sourire sur les lèvres et c’était plaisant. Oui, plaisant de pouvoir discuter d’un sujet où les points de vue diffèrent sans que ça ne se tape sur la figure.

- J’aime bien discuter avec vous, mademoiselle.

Je m’arrêtais finalement puisqu’elle m’avait fait visiter l’université comme prévu, même si pour le coup, pris dans la conversation, je n’avais pas été totalement concentré sur cette visite guidée. Juste assez pour pouvoir m’y retrouver à l’avenir. Nous étions à présent à l’extérieur de l’université, dans l’allée centrale qui donnait sur le parking un peu plus loin. Le soleil tapait dans une chaleur agréable. Je plaçais mes lunettes de soleil sur mon nez puis me tournais vers la jeune femme, toujours souriant comme à mon habitude.

- Merci pour la visite en tout cas. C’était très aimable à vous.


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C’était agréable de pouvoir débattre et de ne pas être d’accord, dans de telles circonstances ou aucun des deux interlocuteurs ne pouvait se sentir agressé par l’autre. Elsy n’aimait pas se prendre la tête et fuyait généralement les conflits. Et donc, dans un même temps, les débats. Peu de gens avaient la capacité d’exposer une opinion sans tout de suite sortir les crocs et les griffes pour la faire accepter par l’autre ce qui était évidemment bien dommage et qui ennuyait prodigieusement la brunette. Quoi qu’il en soit elle était plutôt satisfaite de cette discussion qu’elle avait eut avec Aaron tout en visitant l’école, quoiqu’ils avaient étés davantage dans leur échange que réellement dans la visite des lieux. Mais soit. Quoi qu’il en soit l’enseignant semblait plutôt heureux d’avoir pût converser de cette façon avec la brune. En tout cas il disait avoir aimé ça et cela faisait plaisir à la jeune femme qui aimait bien ce genre d’échange ou les deux parties peuvent discuter tranquillement sans craindre que l’autre ne vienne exploser de par le fait qu’ils n’ont pas le même point de vu. A vrai dire, il n’y aurait plus de dialogue, plus de débat, si les gens avaient tous la même vision des choses. Le monde lui-même n’aurait alors plus aucune espèce d’intérêt.

«- Il en va de même pour moi professeur. C’est agréable de pouvoir avoir un avis qui diverge de celui de notre interlocuteur. Les gens prennent souvent la mouche trop rapidement et se vexent même parfois que l’ont puisse ne pas penser comme eux. Je suis donc enchantée de voir qu’avec vous je puis parler sans craindre que vous ne vous mettiez en colère pour au final pas grand-chose. C’est en effet assez dérangeant de voir tout à coup notre interlocuteur changer d’humeur à notre égard simplement parce que l’on ne pense pas comme lui et de rien pour la visite.»

La jeune femme a sur les lèvres un fin petit sourire. Elle qui n’était pas forcément ravie de voir qu’il lui fallait faire faire une visite des lieux au nouveau professeur d’histoire médiévale se disait qu’elle était loin d’avoir perdue son temps auprès de cet homme car quelque part converser avec lui avait été quelque peu enrichissant. Elle aimait bien discuter avec lui-même s’il pouvait être un peu rustre. Ce n’était pas bien grave aux yeux de la jeune femme au fond, ce n’était pas le principal. Elle aimait sa conversation et c’est ce qui lui donna tout à coup l’envie de prendre de nouveau la parole.

«- Avez-vous déjà eut l’occasion de faire un tour en ville professeur, l’occasion de la visiter ?»
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Ce que j’appréciais dans la compagnie d’Elsy, c’est que nous étions terriblement différents. Nos points de vue différaient souvent sur tel ou tel sujet de conversation. Pourtant, jamais l’un de nous n’haussait le ton. Nous écoutions le point de vue de l’autre, même si chacun de nos arguments semblaient assez bons pour rester camper sur nos positions. Dans le fond, ça m’amusait. Si nous étions tous les deux de grands sanguins à la moindre contrariété, très sincèrement, je pense que nous n’aurions pas pu passer plus de dix minutes dans la même pièce sans nous égorger vifs. Au contraire, notre calme et notre respect nous permettaient d’apprécier la présence de l’autre malgré un point de vue différent sur les sujets que nous abordions.

- Non, je ne risque pas de m’énerver parce que vous possédez un point de vue différent du mien. J’aime les débats, sinon, il n’y aurait plus aucun intérêt à discuter si tout le monde pensait exactement la même chose.

Je lui adressais un sourire à la fois charmeur et enfantin. Un mélange dont j’avais le secret depuis toujours. Et alors que j’imaginais qu’elle voudrait repartir à ses occupations suite à cette visite, je la saluais de la tête puis tournais les talons dans le but de m’éloigner. Contrairement à elle, je n’avais pas grand-chose de prévu. Une fin de journée tranquille en perspective. Cependant, sa voix parvint de nouveau jusqu’à mes oreilles, si bien que je m’arrêtais net puis me retournais afin de lui faire face, un sourire amusé sur le visage.

Cambridge. Cela faisait trois ans que j’y avais mis les pieds. Et aussi étrange cela puisse paraître, je n’avais jamais vraiment pris le temps de la visiter. D’une part, lors de la maladie de mon fils, je n’en avais pas l’opportunité. Et lorsqu’il est décédé, j’ai sombré dans une longue dépression qui ne m’a absolument pas donné envie de jouer le touriste américain. D’autre part, j’ai finalement entrepris un tour du monde. Je suis partie une année entière dans des pays que je ne connaissais pas, des plus connus aux plus improbables. Je ne suis revenu de mon périple que depuis quelques semaines à peine. Autant dire que malgré le fait que je suis arrivé ici trois ans plus tôt, non, je ne connais que très peu cette ville.

- Vous allez vous moquer de moi mais j’ai emménagé à Cambridge il y a trois ans. Mais je ne connais que quelques grandes rues. Je n’ai jamais pris le temps de visiter. Un jour je le ferais. Je trouve ça moi-même stupide de ne pas en avoir profiter.


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Le jeune homme commence à partir. Après tout ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, il a vu de l’université de Harvard ce qu’il devait en voir et la jeune femme a ainsi rempli la demande, la mission, que le président de l’université lui a demandé. Avec son retour de Sotchi et des jeux Olympiques, avec un mois d’absence au sein de l’université, la jeune femme devrait s’estimer heureuse que cette visite des lieux n’ait pas pris plus longtemps. Elle peut retourner à ses affaires maintenant et régler ce qu’elle a besoin de régler avant de s’envoler avec les Eliots pour assister au carnaval de la ville de Rio. Elle devrait elle aussi quitter les lieux et se hâter de rentrer chez elle pour s’occuper de ses affaires. Mais non. Elle aime bien la compagnie de cet homme, elle a envie de le retenir encore un peu auprès d’elle. La conversation qu’ils ont eut, ce débat qu’ils ont mené… c’était agréable. Alors elle le hèle, le rappelle à elle. Et lui se tourne alors pour comprendre, voir pouvoir elle l’appelle. La question de la jeune femme tombe et la réponse du jeune professeur ne tarde pas à s’enchainer à sa suite, surprenant un tantinet la demoiselle.

Comment cela ? Il est à Cambridge depuis trois ans et n’a jamais visité la ville ? La jeune femme est pour le moins surprise d’autant plus qu’elle a crût comprendre qu’avant d’être à Harvard il était dans une autre université ?. Alors que fait-il comme travail depuis trois ans, s’il vient tout juste d’être prit à l’université pour remplacer le professeur partit en retraite ? La brunette ne manque pas de se poser des questions au sujet de cet homme mais le principal en fin de compte ce n’est pas ces questions qu’elle se pose à elle-même et qui ne trouveront de toute façon pas de réponse car elle ‘na pas la science infuse non, la question qui compte c’est celle qui quitte ses lèvres, qu’elle propose à haute et intelligible voix.

«- Voulez-vous que je vous fasse une visite de la ville professeur ? Si bien attendu vous avez dans l’immédiat du temps pour cela.»

La brune sourit au jeune homme alors qu’elle fait cette proposition. Pourquoi attendre et remettre à plus tard ce que l’on peut faire aujourd’hui n’est-ce pas ? Suivant ce précepte la jeune femme se dit qu’ils peuvent bien prendre quelques heures pour qu’elle lui monter la ville et ces alentours, les coins qu’il ne connait pas. A moins bien sûr qu’il préfère le faire à un autre moment ou, c’est évident, en compagnie d’une autre personne après tout c’est son choix et il est tout à fait libre de choisir.
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Elsy & Aaron


Non, je n’ai jamais pris la peine de visiter Cambridge, que ça soit par manque de temps que par manque d’envie. Et je sens très bien que ma réponse ne fait que surprendre toujours un peu plus la jeune femme à mon sujet. Probablement doit-elle me trouver un tantinet étrange mais dans le fond, ça m’amuse beaucoup. Dans son regard, je peux lire une forme d’incompréhension. Je sens cependant qu’elle n’ose pas me poser de questions là-dessus, à savoir pourquoi en trois ans, je ne peux pas connaître Cambridge dans ses moindres recoins. Non, elle ne le fait pas car elle doit penser que c’est indiscret et que dans le fond, ça ne la regarde pas. Au contraire, elle se contente de me proposer une nouvelle visite guidée.

- Voulez-vous que je vous fasse une visite de la ville, professeur ? Si bien attendu vous avez dans l’immédiat du temps pour cela.

Etonné, je hausse les épaules avant de finalement répondre à son sourire. Même si elle doit me trouver étrange, elle semble tout de même apprécier ma présence, comme j’apprécie la sienne. Un bon point en perspective, non ? Je hoche donc la tête afin de lui donner une réponse affirmative, puis fais de nouveau quelques pas en sa direction.

- Je n’ai rien à faire dans l’immédiat. Donc ça serait avec plaisir, mademoiselle.

Les mains plongées dans les poches de mon pantalon, je décide donc de la suivre en direction de la sortie de l’université d’Harvard puis du campus en lui-même pour finalement nous retrouver dans Cambridge. Si je connais les artères principales, je suis bien curieux d’en apprendre davantage sur cette ville que je fréquente maintenant depuis trois années. Disons que je sais me déplacer d’un point A à un point B sans pour autant en connaître les détails.


THE END


BY .TITANIUMWAY

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