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Aaron ♣ Un changement d'enseignant

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Jeudi 27 Février 2014. Un rayon de soleil caresse sa joue ce matin-là et la princesse bougonne un peu alors qu’elle sait pourtant pertinemment qu’il est l’heure de se lever et qu’elle n’a guère d’autre choix que de se plier à cette ponctualité et cette rigueur qu’elle s’impose. Tout juste rentrée de Sotchi, des jeux Olympiques auxquels l’athlète a concouru, la jeune femme doit reprendre les cours. Pas le temps de prendre le temps, elle a déjà raté quasiment un mois d’enseignement. Même si une amie lui transmettait les cours d’histoire médiévale et que pour ce qui était de la danse, au vu de ses entrainements à Sotchi, elle n’avait pas perdu l’habitude de l’échauffement et bien sûr, elle ne risquait pas d’avoir perdu en souplesse, loin de là. Toutefois, malgré la fatigue et malgré le décalage horaire, la demoiselle n’a pas l’intention de louper encore une journée à Harvard. Aussi se lève-t-elle pour filer sous la douche en prenant bien garde évidemment, par respect pour les colocataires qui dorment encore dans les chambre d’à côté, de ne pas faire trop de bruit en se douchant. Ce n’est pas facile avec le bruit de l’eau qui martèle les carreaux mais la brunette fait ce qu’elle peut et surtout, elle le fait assez rapidement pour qu’ils l’entendent le moins de temps possible, ce qui les agacera forcément moins.

Lavée, la brune quitte la salle de bain et rejoint sa chambre pour choisir sa tenue pour aujourd’hui. Un bon pull bleu roi, qu’elle accorde avec un joli jean blanc immaculé. Une paire d’escarpins noirs et son sac à mains complèteront à ravir cette tenue mais en attendant, elle doit se préoccuper de son teint. Qui avec la fatigue accumulée ne doit pas être beau à voir et pourtant, elle a passé une bonne partir de son mercredi à dormir, se reposer, pour retrouver un teint parfait, voir ses cernes se retirer… Au final tout ce qu’elle a réussi à obtenir, c’est une réduction de son air fatigué. Moins bien qu’une annulation totale et complète. Mais également mieux que rien bien sûr, la demoiselle en a parfaitement conscience. Quoi qu’il en soit, Elsy prend place devant le miroir de sa coiffeuse et commence à inspecter de sorte à voir l’ampleur des dégâts. Et c’est limite si la demoiselle ne prend pas peur devant ces poches sous les yeux et ce teint blafard. Vite vite, la jeune femme se dépêche de prendre sa crème hydratante et son sérum, qu’elle applique sur la peau de son visage pour l’aider à bien se remettre. Puis avec son blaireau elle poudre son visage, son nez, le contour de son fascié… Hop, elle attrape son pinceau biseauté, le trempe dans un far couleur terre de sienne, qu’elle applique sur sa paupière mobile avant de faire un trait de khôl noir sur chacune d’entre elles. La princesse attrape le tube de mascara qu’elle applique sur ses yeux pour ouvrir son regard avant de mettre du crayon sur ses muqueuses. Elle pleure un peu, c’est toujours délicat à appliquer. Mais elle se retient de laisser glisser une larme pour ne pas tout gâcher, ce n’est pas le moment. La demoiselle prend un blaireau plus fin que le premier, le plonge dans un peu de far pêche qu’elle prend soin d’appliquer sur ses pommettes, en une touche légère. Un peu de gloss et la jeune femme accorde un regard au miroir. Parfait. Très simple et très joli. Il n’y a plus qu’à attraper un petit élastique noir pour réunir ses longs cheveux bruns en une queue de cheval parfaite, tirée à quatre épingles. Ok. Maintenant elle peut y aller. La jeune femme saute donc dans une paire d’escarpins noirs et attrape son sac également noir avant de sortir de chez elle.

Rapidement, elle s’installe au volant de son véhicule et se lance dans la circulation dense de ce début de matinée. Néanmoins, elle arrive rapidement à Harvard, s’installe au parking, attrape son sac, sort de son véhicule qu’elle verrouille avant de glisser les clés dans une poche de son sac pour finalement se presser, de dirigeant vers les bâtiments à grandes enjambées. Enfin, l’amphithéâtre où se déroule son cours sur l’Histoire du Moyen-Âge. La demoiselle entre, pose son sac par terre, sort son bloc note et se prépare, stylo en main. Surprise toutefois, ce n’est pas le professeur Williams qui entre mais un quarantenaire – plutôt craquant du reste – que la demoiselle ne connait pas. Un remplaçant ? Elle lance un regard à Rosie Huffington pour essayer d’obtenir une indication visuelle mais rien, la brune de la regarde même pas. Et puis elle est trop loin pour que la hongroise puisse espérer quoi que ce soit de ce que tentera de lui dire la demoiselle. Alors la brune décide que se concentrer sur le cours qui commence d’ailleurs, est bien plus sage et plus intéressant : elle saura bien, une fois sortie, où est passé le professeur Williams. A moins que tout simplement, ce soit le premier jour de présence de cet inconnu qui expliquera sûrement alors à ses étudiants, les raisons de ce changement de professeur ainsi que sa durée de sorte à savoir si c’est un changement définitif – ce qui ne manquerais pas de faire plaisir à ces demoiselles, c’est toujours mieux d’étudier avec un prof canon qu’avec un homme allant doucement vers sa retraite – ou seulement temporaire. Alors elle écoute attentivement, son regard rivé sur lui.
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La fenêtre filtre un rayon de soleil qui s’abat sur ma joue jusqu’à me donner cette impression de brûlure. Très vite, je sors d’un profond sommeil et mes pupilles rétrécissent en un dixième de seconde. La lumière éblouissante me fait grogner. J’attrape l’oreiller que j’écrase avec brutalité contre mon visage. Je reste cinq bonnes minutes dans cette position, comprenant que si je ne me lève pas maintenant, je risque de retomber dans les bras de Morphée. Aujourd’hui, c’est mon premier jour. Evitons de nous faire remarquer dés le début. Pris d’un élan de motivation, je me redresse et enjambe un corps endormi afin de sortir du lit. Mon regard bleu-vert se pose sur la femme qui, jusque là, n’a pas bougé d’un millimètre. Je recherche son prénom, mais repars bredouille. Je ne m’en souviens pas. D’ailleurs, le mal de crâne qui me martèle le crâne doit en être la raison. Quelle idée de se saouler la veille de sa rentrée en tant que professeur ? Jusque là, nu, je pars enfiler un jean puis me dirige jusqu’à la cuisine. Je me sers un ibuprofène afin de faire disparaître la migraine de cette gueule de bois. L’appartement est un véritable No Man’s Land. Je ne sais pas réellement ce que mon invitée et moi avons fait, mais ce qui est sûr, c’est que mon salon est ravagé. J’attrape un paquet de croquettes pour chien de dix kilogrammes et rempli la gamelle de mon bouvier bernois d’à peine un an qui, jusque là, demandait déjà à sortir se promener. J’observe ma montre. J’ai un quart d’heure devant moi. J’attrape la laisse au pas de course, enfile des chaussures et un sweatshirt.

- Allez Baggy, on se dépêche !

Un footing rapide plus tard, je suis de retour à l’appartement. Je me dirige directement dans la salle de bain dans le but de prendre une douche. Quand j’en ressors, je m’arrête devant le miroir. Soudain je penche la tête sur le côté. Dans le reflet, je vois un soutien-gorge pendu à la clenche de la porte. Un sourire amusé se dessine sur mon visage, puis je pars m’habiller d’un pantalon de costume accompagné d’une chemise blanche ainsi que d’une cravate. Je laisse ma barbe naissante sur mes joues, je n’ai pas le temps de me raser. Tant pis, je garderai cet air négligé. Me préparer ne me prend pas beaucoup de temps et très vite, je me retrouve devant l’immeuble, des lunettes de soleil pilotes RayBan sur le nez, et un trench coat sur le dos. Je monte dans ma voiture et me dirige dans le centre de Cambridge. Je ne peux m’empêcher de penser à l’inconnue que j’ai ramené hier soir, à qui j’ai laissé un message afin de lui demander de mettre le double des clefs dans le pot de l’immense plante verte sur le palier quand elle partira. Je me dirige dans une boulangerie française comme on en croise peu par ici et commande des pains au chocolat ainsi qu’un grand café. Une fois mon petit déjeuner avalé, je passe chez le fleuriste afin d’acheter une rose blanche. Je n’ai plus qu’un détour à faire avant de filer à l’université d’Harvard : le cimetière de la ville.

- Salut, fiston.

Debout devant la pierre tombale, j’observe les écritures dorées qui y sont gravée. Il y est inscrit :
« Isaac CONNOR
2005-2012 »
Sept ans. Est-ce vraiment un âge pour mourir d’une leucémie ? Je me baisse afin de déposer la rose blanche au milieu de toutes les autres. Je caresse du bout des doigts la pierre et me recueille quelques instants. Sa mère est également venue ce matin, ou bien hier. Les mains jointes, je ne quitte pas l’endroit du regard et ferme un instant les yeux. Une larme coule le long de ma joue que je chasse très rapidement du revers de la main. Il est temps de partir. Je vais être en retard. J’embrasse le bout de mes doigts pour les poser machinalement sur la pierre comme si, de cette façon, il pouvait recevoir ce baiser.

¤¤¤

- Bonjour à tous. Je suis le professeur Connor. Je vais vous enseigner l’Histoire Médiévale à partir d’aujourd’hui suite au départ en retraite de Monsieur Williams.

Je me dois bien évidemment de me présenter brièvement afin de répondre aux regards interrogatifs que les étudiants me lancent, s’attendant à voir leur professeur habituel. Bien évidemment, avant de partir, le vieil homme m’a tenu au courant de leur avancée mais également de l’endroit où il s’était arrêté dans ces cours magistraux. Je peux donc débuter mon cours sous le regard plus ou moins attentif de centaines d’étudiants assis dans l’amphithéâtre.

Une fois le cours terminé, les étudiants commencent à quitter peu à peu les lieux. Le directeur d’Harvard en profite pour entrer, me souhaiter le bonjour et encore une fois la bienvenue dans cette université prestigieuse. Il observe du coin de l’œil mes cernes ainsi que ma barbe de trois jours mais décide de ne pas trop y prêter attention pour le moment.

- J’aimerai vous présenter les locaux de l’université, malheureusement, en vue de mon emploi du temps et de la taille de cet établissement, je n’en ai guère le temps. Il faut donc que je remédie à cela… mh…

Il plisse les yeux et observe autour de lui quand finalement, ses yeux se posent sur une jeune femme qui passe juste à côté de lui.

- Mademoiselle Esterhazy ! Comment s’est passé votre séjour ? Dites-moi, votre prochain cours n’est pas immédiat ? Parfait ! Alors je vous prie de faire visiter l’université au professeur Connor afin qu’il prenne ses marques ici. Je peux compter sur vous ? Parfait, parfait !

Un sourire amusé apparaît sur mon visage. Cet homme a le don pour poser des questions et ne pas laisser le temps à ses interlocuteurs d’y répondre puisqu’il le fait pour eux. Sans attendre, il quitte l’amphithéâtre après nous avoir salué et je me retrouve seul avec l’étudiante. Je lui adresse un sourire désolé.

- Je comprendrai si vous avez mieux à faire, ne vous inquiétez pas mademoiselle… Esterhasy, c’est ça ?
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Un changement de professeur c'est toujours stressant. Ce n'est jamais facile. Ni pour le professeur ni pour les étudiants. Lui est largué dans une université qu'il ne connait pas, doit s'habituer à une multitude de nouveaux élèves et bien évidemment prendre le train en marche. En prime les jeunes gens sont toujours très habitué à leur ancien instructeur ce qui ralentit quelque peu la mécanique des cours. De leur côté donc, les étudiants ont l'habitude de leur ancien professeur. Ils savent comme celui-ci fonctionnait, comme il était. Le nouveau est un étranger dont on ne connait rien. On ne sait rien quand à sa manière de fonctionner, on ne sait pas si il est bon enseignant ou non... Ce n'est jamais simple, non jamais, de changer de professeur en cours d'année. Forcément les élèves s'inquiètent, se demande si il est assez rapide pour leur permettre de finir le programme de l'année ou si, tout le contraire, il va les mettre en retard. La hantise des étudiants, arrivés à l'université. Tomber sur le roi des cons. Elsy a connu ça une année. Ça ne l'a pas vraiment enchanté. Mais le scrutant, Elsy se dit qu'il n'a pas l'air d'être ce genre de type. L'avenir lui montrera si elle avait tord ou raison dans son jugement au sujet de ce monsieur Connor. De fait, le premier cours devient le plus important. C’est là que l’on prend la température, que l’on se fait une idée de ses élèves ou du nouveau professeur. C’est un jeu à double tranchant, un quitte ou double assez délicat. Un raté et c’est foutu pour tout le restant de l’année. C’est un jeu avec des règles très compliquées. La vérité c’est qu’en prime, personne ne sait jamais vraiment trop comment ce jeu ce joue. On ne sait pas ce qu’il faut faire pour gagner, c’est ce qui rend la chose plus exaltante c’est vrai mais en même temps un peu plus stressante. Le professeur ou les étudiants, c’est à celui qui saura cerner la partie adverse le plus rapidement, de sorte à pouvoir lui imposer sa loi et ses règles. C’est un moment plein d’une certaine tension car l’un et l’autre des duellistes sait parfaitement qu’il est observé par l’adversaire qui ne lâchera pas l’affaire avant d’avoir trouvé les faiblesses de l’autre. Chacun sait que l’autre cherche à le comprendre, à voir sa valeur et ce n’est rassurant pour aucun des deux participants. C’est un duel presque muet et presque invisible mais connu de tous. Aaron a probablement parfaitement conscience des enjeux de ce cours. Tout du moins la jeune femme ose l’espérer pour lui.

Fin du cours, la sonnerie retentit et les étudiants quittent la salle en troupeaux pour rejoindre la sortie ou l’amphithéâtre dans lequel ils auront leur cour suivant. Dans cette masse Elsy ne se précipite pas et range calmement son calepin couvert de notes dans son sac. Elle prend le temps de ranger ensuite son stylo encre, de consulter ses sms et même, grâce au wifi, sa boîte mail. Aussi bien que si elle n’était pas pressée de sortir, de quitter les lieux. Non, elle prend son temps, le temps de faire les choses. Et non seulement elle lit ses mails et fait le tri dans sa boîte de réception mais en plus, elle se permet même de répondre aux messages reçut, qu’ils soient sur son tel ou dans sa boite aux lettres virtuelle. Puis tout aussi calmement elle range son téléphone dans sa poche et passe son sac sur son épaule pour quitter les lieux, sans faire attention de savoir si le nouveau professeur est toujours dans la salle ou non. A vrai dire, elle s’en fiche un peu de savoir si le jeune homme est là. Ce n’est pas comme si l’information était utile. Elle sort donc dans le couloir, sans se soucier de rien.

Mince, le proviseur. Elsy n’a rien à se reprocher c’est vrai, elle ne craint donc pas de croiser le sage de l’établissement mais… ce dernier cherche quelqu’un pour faire visiter l’école au nouveau prof et la brunette n’a pas vraiment le temps. Maintenant qu’il l’a vu cependant, elle est à peu près certaine d’être la victime que le mauvais sort va choisir tout exprès pour l’embêter. Pas qu’elle n’ait pas envie de rendre service, elle est toujours prête à le faire. Mais justement, parfois elle en fait trop ; parfois elle a trop d’engagements divers et variés envers les uns, envers les autres. Ce n’est pas toujours évident de bien gérer son temps et la princesse trouve de la difficulté dans cet exercice alors qu’elle trouve toujours que les journées sont bien trop courtes. Elles ne lui permettent jamais de faire tout ce qu’elle a à faire et dieu sait que la brune en a beaucoup, des activités. Sans oublier bien sûr qu’elle doit aller en cours avec tout ça et réviser ses leçons en vu des examens : pas facile-facile la vie de fille hyperactive. Parfois la jolie patineuse hongroise se dit qu’u peu de repos ne lui ferait pas de mal, vraiment.

Bien sûr ça tombe sur elle comme elle l’avait imaginé. Le proviseur quitte rapidement les lieux et la jeune femme se retrouve face au séduisant professeur qui, l’air dépité, commence à s’excuser. Au lieu de lui en vouloir, la demoiselle sort son plus beau sourire, à ses yeux ce n’est pas un problème. Enfin si. Mais elle ne veut pas le montrer au jeune homme, elle ne veut pas qu’il puisse voir que cela la dérange. Alors elle répond qu’il n’y a pas de soucis du tout et qu’elle est très heureuse de rendre service. C’est vrai qu’elle est gentille et qu’elle aime ça. Avec un sourire elle lui demande par où il veux commencer sa visite et se montre très agréable avec lui, qui n’est pas responsable de toute façon, que le directeur ait désigné la patineuse pour servir de guide.
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J’imagine sans trop de difficultés que la jeune femme, que le grand manitou d’Harvard a désignée afin de me faire visiter l’université, n’a pas réellement de temps à me consacrer. C’est la raison pour laquelle je lui explique que si elle a autre chose de prévu, qu’elle n’hésite pas, je ne lui en tiendrai pas rigueur, loin de là. Cependant, elle se contente de m’adresser son plus beau sourire. Je m’attarde un peu sur ses joues que ses lèvres étirées creusent en deux petites fossettes attendrissantes. Un sourire communicatif qui, finalement, en fait naître un sur mon visage. Elle m’explique ensuite que ça ne la dérange pas et lorsqu’elle me demande par où je veux commencer, je hausse les épaules. Après tout, je ne connais pas les différents endroits d’une telle université. J’ai déjà eu du mal à trouver l’amphithéâtre dans lequel je me devais de donner cours. Heureusement que j’ai un bon sens de l’orientation, sinon, je serais encore en train de tourner en rond dans les toilettes du deuxième étage.

- Aucune idée. Mh… disons par le plus important : la salle des professeurs et la cafétéria.

Oui, jusqu’à présent, il paraît logique que je veuille connaître l’emplacement de la salle des professeurs. Là-bas, j’aurais l’occasion d’aller y prendre un thé ou un café ainsi que rencontrer mes collègues que je ne connais encore ni d’Eve, ni d’Adam. Quant à la cafétéria ? Je lui adresse un petit sourire amusé digne d’un véritable gamin. Je suis un ventre sur pattes. J’aime manger. Mieux vaut-il donc savoir où je peux me restaurer même si je ne doute pas une seule seconde que la nourriture de l’université d’Harvard doit être aussi exécrable que celle du Trinity College et de toutes les autres universités au monde, d’ailleurs. C’est bien connu, non ?

Finalement, je ressors de l’amphithéâtre accompagné de la jeune femme à qui je tiens d’ailleurs la porte par simple galanterie. Puis je la suis, restant à ses côtés et marchant au même rythme qu’elle. Puis une des paroles du directeur me revient en tête. Elle revenait soit disant d’un séjour. Et comme nous étions coincés tous les deux ici, à devoir visiter l’université, autant faire la conversation en même temps, non ? Ca me paraissait logique et puis, ça rendrait certainement l’instant plus agréable, aussi bien pour elle que pour moi. A moins que je ne me prenne la célèbre réplique : « Et si vous vous mêliez de vos affaires pour voir ? » dans la figure. Qui ne tente rien n’a rien, après tout.

- Alors comme ça, vous revenez à peine à Harvard ? Vous vous êtes accordé quelques vacances ?

Je ne me montrais pas particulièrement curieux. J’avais juste envie de faire la conversation, tout simplement. Et lorsque l’on ne connaît absolument pas la personne en face de soi, on se raccroche à la moindre petite information que l’on a pu entendre. Loin de moi l’envie de parler de la pluie et du beau temps.


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Le plus important, la salle des professeurs, la demoiselle comprend ce choix. Mais la cafétéria… elle ne s’attendait pas vraiment à cette réponse là et cela la surprend de la part du nouveau professeur. C’est limite si elle n’en vient pas à se demander si il est réellement compétent ou si il est là en mode «je m’en foutiste», pour les grandes vacances et les avantages d’un tel boulot. Pour autant, elle ne dit rien de ces pensées au jeune homme et se contente de lui adresser un sourire. Après tout, si c’est cela qui l’intéresse, la jeune femme va l’y conduire. Ce n’est pas à elle de juger les penchants du professeur nouvel arrivant. Même si il a une idée assez particulière quant à l’ordre d’importance des choses, à ses yeux tout du moins. Mais ça c’est peut-être bien parce qu’elle est du genre hyperactive qui se débrouille pour avoir toujours quelque chose à faire même quand elle veut prendre une pause, se caller à la cafétéria justement, voir ses amis et voire une tasse. C’est vrai, on lui dit toujours qu’elle bosse trop : les autres ont sûrement raison. Mais bon. C’est plus fort qu’elle, elle a trop d’engagements divers et variés dans sa vie, trop de passions aussi.

«- En parlant de cafétéria vous voulez voir la cafétéria à proprement parler, qui est un lieu de rencontre autour d’un café ou vous parlez de la cafétéria pour les repas de midi et du soir ?» interroge la jeune femme. Parce que bon, il est clair que ce n’est pas du tout la même chose entre l’un et l’autre de ces deux univers. Mais apparemment ce qui l’intéresse, c’est celle que l’on appellerait «cantine».

Tous deux quittent les lieux, l’homme précédant la princesse pour lui tenir la porte, galanterie oblige. La demoiselle le remercie puis prend la tête de leur petit convoie tout en indiquant qu’ils sont là dans le Tercentenary Theater, où il pourra trouver tous les amphithéâtres de l’école. Puis, en passant devant, elle lui montre le massachusset hall où sont regroupés les bureaux des professeurs. Il aura sûrement besoin de cette information pour plus tard surtout qu’on y trouve également la direction de l’établissement. Bientôt, ils s’arrêtent devant les escaliers menant à cantine et la brune l’invite à la suivre, de sorte à ce qu’il puisse voir le confort proposé par l’université de Harvard pour la prise de repas de ses étudiants et professeurs. D’ailleurs ici, tout est préparé sur place et une équipe digne d’un restaurant s’occupe des menus proposés, en accord avec l’avis d’une diététicienne.

C’est en redescendant pour se diriger vers la salle de professeurs que l’homme la questionne sur son absence à Havard, demandant si elle a prit des vacances. Cette interrogation la fait sourire. Son séjour en Russie était beaucoup moins reposant que ne l’avaient été les quatre jours aux Bahamas début janvier, qu’elle avait passés avec Aaliyah Kovalevski, c’est clair.

«- Oui je me suis absenté. Des vacances, si on veut. Je reviens des jeux Olympiques à Sotchi, en Russie.» déclare la demoiselle le regard brillant à cette pensée, en se gardant modestement de dire, qu’elle y a été médaillée d’or trois fois dans sa discipline, le patinage artistique.
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Je n’avais pas spécialement envie de me faire passer pour un type qui ne prend pas son travail au sérieux. Le fait est que je suis compétent dans mon domaine et que je m’investis beaucoup. Cependant, je ne vis pas pour travailler, je travaille pour vivre. Là est toute la différence. Ainsi, parfois, on pourrait penser que je suis un propre à rien, un glandeur de première. Non, je profite seulement, je vis au jour le jour, je ne me prends pas la tête. Je sens d’ailleurs que la jeune femme est surprise en m’entendant parler. Probablement juge-t-elle mes paroles, sans rien oser me dire cependant. Je ne lui en tiens cependant pas rigueur. Chacun a le droit d’avoir sa façon de penser, même si cela ne signifie pas que la vérité s’y trouve. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne me ferais pas passer pour un homme que je ne suis pas, uniquement pour faire bonne impression. Je suis quelqu’un de naturel et je compte bien le rester puisqu’il s’agit là d’une de mes qualités les plus importantes.

- Les deux. Les deux m’intéressent.

J’insiste là-dessus uniquement pour lui faire comprendre qu’elle a bien en face d’elle un homme qui aime profiter et qui n’est pas là pour jouer les rats de bibliothèque. Je vais peut-être l’outrer. Dans le fond, ça m’amuserait beaucoup. Je n’ai rien à prouver à personne. Je suis un bon professeur. Les étudiants le savent. L’administration le sait.

Je la suis dans cette visite mais me montre tout de même très attentif. Je mémorise les lieux uniquement en balayant les différents endroits du regard. Et dans ma tête, une sorte de plan se créé. Je localise chaque lieu comme des blocs les uns à côtés des autres avec une fonction globale. Lorsque nous sommes du côté de l’administration, j’y prête davantage d’attention dans la mesure où je risque d’être mené à y venir bien souvent. Puis la jeune femme m’emmène jusqu’à la cantine. Mes yeux s’écarquillent comme des soucoupes. Le confort est de mise et apparemment, la nourriture également. C’est dans ce genre de moment que l’on comprend que l’on est dans l’une des meilleures universités mondiales. Et si Trinity College est très réputée, son self, lui, n’est qu’à peine acceptable.

Lorsque nous reprenons la route en direction de la salle des professeurs, la jeune femme répond à ma question. Mes sourcils se haussent sous la surprise et finalement, un large sourire enfantin se dessine sur mes lèvres.

- Non, sérieusement ? Dans quelle discipline ? Vous avez remporté quelque chose ? Et vous avez concouru pour les Etats-Unis ou bien pour votre pays d’origine ?

Un tas de questions de la part d’un curieux intéressé. Et si je pouvais déduire qu’elle avait bien des origines, c’est parce qu’elle possédait tout d’abord un nom de famille absolument pas états-unien, mais également parce qu’elle avait un léger accent de ces pays d’Europe de l’Est ou d’Asie de l’Ouest.



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Il semblait pour le moins bien étrange et sur l'instant, paraissait bien plus être un estomac sur pattes qu'un excellent professeur. Soit, la jeune femme verrait bien à la longue ce qu'il en serait. Et comme il le demandait elle le guidait jusqu'à la cafétéria où il aurait à prendre ses repas. Bien sûr rien ne l'y obligeait, il y avait toujours la possibilité de porter sa propre nourriture mais Elsy ne trouvait pas que cela en vaille la peine. La qualité de l'alimentation à Harvard était bien meilleure que dans le reste des établissements d'enseignement. Meilleure qu'à Oxford, Yale et toutes ces écoles pourtant réputées. Mais les plus riches venaient ici et frapperaient probablement du point sur la table s'il en était autrement, si la nourriture était infecte. Il y avait à Harvard tant de princes et princesses parfois si exigeant, comme Anya Kataïeva qu'il était difficile d'imaginer une seconde que l'on puisse y proposer de la nourriture infâme : certains auraient tôt fait, par le biais de leurs parents, de faire bouger les choses pour les faire améliorer, de toute façon. Ainsi l'école faisait appel aux services équipe digne des meilleurs restaurants de la ville.

La brune guide le jeune homme vers la salle des professeurs lorsqu'ils abordent le sujet de son absence à Harvard et comme l'homme parie sur des vacances la princesse parle de son séjour à Sotchi, indiquant donc qu'elle avait participé aux jeux olympiques. Et comme il posait encore des questions à ce sujet, désireux de savoir ce qu'elle avait gagné, dans quelle discipline et pour qu'elle nation, la jeune femme en conclue qu'il ne devait pas être un grand fan de sport, qu'il ne semblait en tout cas pas être fan de patinage artistique. Et, dans un même temps, elle songeait que tout simplement, il ne devait pas avoir regardé les épreuves à la télévisions malgré de nombreuses diffusion en direct ou rediffusion de sorte à proposer les jeux aux heures de grandes écoutes américaine.

"- Je concourrais en patinage artistique. En couple, en danse sur glace et en patinage dame. J'ai effectivement remporté quelque chose et j'ai concouru pour la Hongrie, dont je suis native. A vrai dire, au vu de mon statut là-bas, je pense qu'il aurait été dur de concourir pour l'Amérique. D'une part je ne le veux pas, puisque je suis très fière d'être de nationalité Hongroise. D'une seconde, je pense que cela aurait soufflé dans les brancards, comme on dit par ici." sourit la demoiselle en réponse au professeur. "Je me trompe si je dis que vous n'avez pas tellement été intéressés par les jeux ?" l'interroge-t-elle en souriant toujours comme pour lui dire de ne pas prendre ses mots comme des reproches car ça n'en est pas.
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Le patinage artistique ? Bon d’accord, ce n’est clairement pas le sport qui me passionne même si je ne suis pas du genre à jeter des cailloux sur telle ou telle discipline. Et quand elle m’expliqua qu’elle avait concouru pour la Hongrie, j’esquissais un sourire. Dans le mille, j’avais reconnu son accent. Cependant, mes sourcils se froncèrent une petite seconde. Quel statut possède-t-elle là-bas ? Après tout, probablement devait-elle être issue d’une grande famille, particulièrement riche, comme la plupart des étudiants d’Harvard. Je ne cache pas que j’avais un certain mal à me voir entouré d’autant de gosses de riches. En soit, le compte en banque de leurs parents ne m’intéresse pas, ni ne provoque en moi de la jalousie. Ce qui m’énerve, en revanche, c’est que certains se prennent pour les rois du monde et n’hésitent pas à rabaisser ceux qui n’ont pas eu la chance de venir d’un milieu aisé alors que, si l’on retire les parents, ils sont encore plus fauchés que ceux qui travaillent dans le fastfood du coin le weekend pour se payer leurs études. Mais je ne compte pas tous les mettre dans le même panier. Certains sont plus modestes et « humains ».

Quand elle insinua que je n’étais pas très intéressé par les jeux, j’esquissais un sourire amusé qui fit de nouveau naître mes fossettes sur mes joues. Effectivement, je n’avais absolument pas suivi les Jeux Olympiques d’Hiver. Le fait est qu’effectivement, je ne m’y intéresse pas réellement. Pourtant, les médias ne parlent désormais plus que de ça. Rien à faire. Je n’arrive pas à me poser devant.

- Disons que je ne suis pas spécialement intéressé par les épreuves des Jeux Olympiques d’Hiver. Côté sport, je préfère les tournois de basketball, de football, de rugby et de tennis. Je sais, c’est très cliché venant de la part d’un homme.

Je l’observais avec un brin d’amusement. Et après avoir visité la salle des professeurs, nous en ressortîmes ensemble afin de continuer la visite de l’université d’Harvard. J’en profitais pour lui poser une question qui me trottait désormais dans la tête.

- Et alors, c’est quoi ce fameux statut que vous possédez en Hongrie ?


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Comme la jeune femme le pensait, le professeur n’avait pas suivi les jeux Olympiques et semblait même assez peu intéressé par les épreuves qui y étaient présentées. Soit, elle ne lui jetterait sûrement pas la première pierre, elle n’était pas du genre à s’insurger que l’on puisse ne pas aimer son sport et elle respectait la liberté de penser, la liberté d’opinion des autres. Il y avait des choses dans la vie qu’elle-même n’aimait évidemment pas et cela lui était suffisamment inconfortable de s’en voir agacé par les autres, presque réprimandée, que ce n’était sûrement pas pour faire de même à son tour.

«- Il est vrai que c’est cliché mais si le cliché est sincère alors il est tout pardonné. A vrai dire je trouve que ces sports, même si je ne les apprécie pas moi-même car je trouve qu’une bonne part de l’esprit en a été perdu, ont tout de même quelques avantages. Bien sûr j’apprécierais que les sports dit collectifs soient justement davantage collectif car aujourd’hui j’ai l’impression, surtout en ce qui concerne la planète football, que beaucoup de joueur la joue assez solo. Disons qu’ils cherchent à tirer la couverture vers eux, il n’y a qu’à jeter un regard sur les sommes folles qui sont dépensés tous les ans au cours des transferts de joueurs.»

Au même titre que le jeune homme juste avant, la demoiselle parle avec son cœur et donc, avec beaucoup de sincérité. Elle exprime non pas une réelle critique sur le monde du football – quoique – mais surtout une impression, un ressentit profond qui gâche selon elle l’attention qu’elle pourrait avoir pour ces jeux. L’esprit de jeu collectif aujourd’hui, à vrai dire, il n’y a plus que dans quelques sports qu’elle a l’impression de le voir, comme dans le curling ou dans le hockey sur glace, que pratique d’ailleurs son ami Zakhar.

«- Oh ce n’est pas très important vous savez. Ce n’est qu’un statut… de naissance, qui n’a aucune valeur à mes yeux. J’aime davantage être reconnue pour ce que je fais que pour ce que je suis de par mon sang, de par mes parents vous comprenez ? Bien sûr, comme je suis de la Eliot house on pense toujours que j’aime briller avec ce statut mais il n’en est rien et je crois que le fait que je sois sportive est quelque chose de plus important. J’apprécie davantage les articles parlant de mes engagements humanitaires, que de la toilette que j’ai portée au cours du dernier gala donné par sa Majesté la Reine Elisabeth II ou que sais-je encore…»
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Un changement d'enseignant



Elsy & Aaron


J’esquissais un fin sourire en l’entendant donner son point de vue sur les sports collectifs, notamment le football. Oui, cela m’amusait car nous pensions exactement la même chose. Ce que j’aime dans le football, ce sont les règles, les différentes stratégies possibles, le fait que les scores peuvent basculer d’une minute à l’autre. En revanche, je dois bien avouer que ce sport a perdu de sa valeur. Les joueurs sont devenus trop médiatisés, et eux-mêmes en jouent désormais. Que tel ou tel vedette du football se tape telle ou telle prostituée, pour ma part, j’en n’ais strictement rien à faire. Ca change quelque chose à son coup de pied ? Non ? Alors tout est dit. Quand aux supporters, si avant, le football était le sport de référence où les gens se réunissaient pour célébrer un match, où les peuples oubliaient leurs soucis le temps d’une soirée pour fêter la victoire de leur équipe, aujourd’hui, il n’en était plus rien. Les supporters se tapent dessus sous prétexte qu’ils ne supportent pas la même équipe. Allez dans un bar désormais qui diffuse un match. Seuls les supporters d’une seule équipe seront présents, au risque que cela dégénère en émeute. C’est pitoyable. Le football est devenu pitoyable et c’est désolant.

- Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Le football est l’exemple type du sport qui a perdu de la valeur. Avant, c’était une fierté. Aujourd’hui, il n’est rythmé que par des « vedettes » qui jouent davantage les stars que les sportifs, et des supporters enragés qui seraient capables de passer à tabac une personne qui, si elle est passionnée de football, supporte une autre équipe que la leur. C’est devenu pathétique.

Nous continuons de marcher l’un à côté de l’autre. Et là, j’en viens à lui poser une question qui me brûle les lèvres. Quel est son statut en Hongrie ? Elle me répond indirectement, si bien qu’à la fin de ses paroles, je suis incapable de savoir quel est ce fameux statut, mais qu’elle est riche, très riche, avec des parents particulièrement importants que ce soit sur le plan national qu’international. Tant pis, je m’informerai moi-même si elle ne le fait pas pour moi. Je suis d’un naturel curieux, je n’y peux rien. En attendant, je tourne la tête vers elle. Nous venons donc de deux mondes particulièrement différents et je suis moi-même issu d’origines bien différentes de la grande majorité des étudiants ici présents. Les mains plongées dans les poches de mon pantalon, je regarde autour de moi.

- Pourquoi, vous êtes princesse ou quelque chose dans le même genre ?

Je donne un statut au hasard, sans trop y croire. Ca me paraît tellement nouveau de côtoyer des personnes de cette catégorie-là. Si au Trinity College, une partie des élèves étaient riches, peu avaient un statut aussi important. D’ailleurs, on y donnait davantage une chance au milieu dit « modeste ».

- Sinon, est-ce qu’il y a des étudiants issus de milieu peu aisé ici ? Ou bien est-ce une université uniquement réservée aux jeunes premiers dont les parents ont un compte en banque qui déborde de toutes parts ?


BY .TITANIUMWAY

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