Salut à tous, et bienvenue sur le plateau du premier concours de RP du forum !
Huit participants sont en course pour remporter le titre du meilleur lover du forum ! À vous de déterminer celui qui mérite le plus sa place sur le trône de l'amour et de la guimauve !
Vous avez une semaine pour nous le dire ! Sortez vos mouchoir et que la bataille des coeurs avides d'amour commence !
Alex était assise là, au bar du plus chic restaurant de la ville. Pour l'occasion, elle avait enfilé sa plus belle tenue. Une longue robe noire, échancrée au niveau du dos et de la poitrine. Les côtés de la robe étaient en fin voile noir transparent et elle portait des hauts talons assortis. Les yeux charbonneux et un rouge à lèvre rouge vif, les cheveux relevés sur le côté gauche et lâchés, légèrement ondulés du côté droit, elle sirotait un verre de Manhattan non pas sans angoisse. Ce soir, si elle avait sorti le grand jeu, c'était pour son premier amour : Gabe.
Alex l'avait connu alors qu'elle était encore adolescente. Le coup de foudre fut immédiat pour les deux jeunes gens. Ce fut un conte de fée durant trois ans et ils formaient le couple idéal aux yeux de leurs amis. Lorsque Gabe monta sa boîte, tout se compliqua. Il était souvent absent et Alex se sentait seule. Son métier lui prenait du temps et c'était malheureusement la recette de la réussite. Alex fut patiente mais après un an de vie en solo, elle prit la fatale décision de s'en aller.
20h01, la porte du restaurant s'ouvrit et elle su immédiatement que c'était LUI. Elle se retourna et croisa son regard gris perle. Son coeur fit un bond dans sa poitrine comme s'il voulait en sortir. Il se dirigea vers la jeune femme, très étonné de sa beauté. Après quelques banalités, Alex se lança :
- Gabe, si je t'ai fait venir ici, c'est parce que j'ai beaucoup pensé à toi durant ces deux dernières années. J'ai attendu longtemps. J'ai cru que tu allais me retenir, que tu ferais changer les choses si je partais. Mais en fait tu as continué sur ta lancée... Et je suis fière de toi. Mais depuis ce jour, je n'ai eu personne dans ma vie. Tu es resté le seul dans mon coeur et dans ma tête. Dans toute mon âme. Partout où je vais, tu es là, quelque part. Je ne me sens plus entière depuis deux ans, Gabe. T'imagines-tu ? Une partie de moi s'est arrachée ce jour-là. C'est toi que je veux à mes côtés pour le reste de notre vie, c'est toi que je veux serrer le soir, personne d'autre.
Alex sentait les larmes grimper dans ses yeux, cherchant une issue pour laisser s'enfuir la tristesse.
- Je suis peut-être trop tard mais j'aimerais qu'on reprenne quelque chose ensemble. Je ne parle pas de tout redémarrer comme avant, mais se revoir, refaire des projets, sortir... Et petit à petit reformer le joli couple que nous étions. J'avais peur, Gabe. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, tu es le moteur de ma vie, de ma motivation, tu es tout pour moi depuis que j'ai 19 ans. C'est toi, je le sais. Je l'ai su dès le premier jour...
Vingt heures trente, ça fait exactement une demie-heure que mes doigts flottent au dessus des touches du téléphone et qu'ils sont parfois pris de spasmes quand j'ai l'impression que mon doute est devenu certitude. Mais c'est rapide et je n'ai pas le temps de prendre une véritable décision que je change à nouveau d'avis. Et pourtant ce soir, j'aurais tellement de choses à dire, à te dire.
« À mon meilleur ami, mon psy et mon patient, mon copain de toujours qui connaît tout de moi : mes angoisses et folies, la chaleur de mon sang, sa façon de fraîchir quand je fais pas le poids. Mais tu vas m'entendre, oui sache-le, ce soir, parler en grelotant des sanglots dans la voix. C'est tout ce qu'on déteste : tu vas peiner à croire tout ce que je vais dire, mais je n'ai pas le choix. Ça me brûle en dedans quand je te vois parler à toutes ces filles qui voudraient tant te plaire, qui rient, papillonnent et veulent t'attirer dans leurs bras, dans leur cœur, dans leur lit, dans leur chair. J'ai trop longtemps caché, Gaby, mes sentiments, parce que j'avais peur que tu aies peur de moi, mais là je ne veux plus. Ne peux plus maintenant. Je ne veux pas aimer en secret, à mi-voix. C'est que je suis faite pour les explosions, la lumière et le bruit, je suis pas romantique. C'est malheureux pour moi, tes copines le sont : et douces et belles aussi, et souriantes et chics. Je ne leur en veux pas, et moins encore à toi, comment le pourrais-je ? T'es mon meilleur ami, le seul et le dernier qui garde un peu de foi : je ne suis pas facile et parfois tu en chies. C'est vrai, je m'excuse : je le fais en t'aimant. Ne m'en veux pas, pitié, et je t'en prie, comprend. »
Le téléphone est chaud à mon oreille, la batterie est presque morte. Puis je me rends compte que je ne sais pas ce que fais mon portable sur ma joue, que je ne me souviens pas de l'avoir porté à ma bouche, que je ne me rappelle pas... Que je t'ai appelé. C'est ton souffle au téléphone, profond, paisible. Je reconnais ton silence d'abord, et puis soudain ta voix, qui m'a si souvent réconfortée.
« J'arrive. »
À mon meilleur ami, mon psy et mon patient, Mon copain de toujours qui connaît tout de moi : Mes angoisses et folies, la chaleur de mon sang ; Sa façon de fraîchir quand je fais pas le poids.
Mais tu vas m'entendre, oui sache-le, ce soir, Parler en grelotant, des sanglots dans la voix. C'est tout ce qu'on déteste : tu vas peiner à croire Tout ce que je vais dire, mais je n'ai pas le choix.
Ça me brûle en dedans quand je te vois parler À toutes ces filles qui voudraient tant te plaire, Qui rient, papillonnent et veulent t'attirer Dans leurs bras, dans leur cœur, dans leur lit, dans leur chair.
J'ai trop longtemps caché, Gaby, mes sentiments, Parce que j'avais peur que tu aies peur de moi, Mais là je ne veux plus. Ne peux plus maintenant. Je ne veux pas aimer en secret, à mi-voix.
C'est que je suis faite pour les explosions, La lumière et le bruit, je suis pas romantique. C'est malheureux pour moi, tes copines le sont : Et douces et belles aussi, et souriantes et chics.
Je ne leur en veux pas, et moins encore à toi, Comment le pourrais-je ? T'es mon meilleur ami, Le seul et le dernier qui garde un peu de foi : Je ne suis pas facile et parfois tu en chies.
C'est vrai, je m'excuse : je le fais en t'aimant. Ne m'en veux pas, pitié, et je t'en prie, comprend.
Ta main est froide, ta prise est faible. Tu me regardes avec les yeux mi-clos, un sourire fantôme aux lèvres, et tu caresses ma main avec ton pouce. « Joyeuse Saint-Valentin mon beau.. » tu me dis pour me faire changer les idées. Cependant, je n’arrive pas à arrêter de penser à demain, et aux jours qui suivront. Je m’inquiète davantage. Tu n’as jamais été aussi pâle et absent que cela. Je me souviens de notre première Saint-Valentin quand on avait 17 ans, tu m’as emmené au cinéma et tu m’as tenu la main tout au long, même lorsque les gens nous envoyaient des regards. Tu t’en fichais que je sois un mec, tu aimais tant t’afficher à mes côtés. Ça n’a jamais changé après 6 ans de relation. « À toi aussi mon amour.. » répondis-je aux travers des larmes qui glissaient le long de ma joue. Je ne peux pas croire que c’est notre dernière Saint-Valentin. Je regarde autour de nous, et mon cœur se serre de déception. Ce n’était pas joviale, ce n’était pas romantique. Mon regard se porte sur l’horloge, et je retiens un sanglot. Les heures de visites se terminent, il était temps de rentrer chez moi. Je serre ta main, mon regard paniqué se reportant sur ton visage qui était devenu triste. « On a encore un peu de temps, reste. » tu me supplies. Je hoche de la tête, un nœud à la gorge. « Ce n’est pas assez, je pensais qu’on allait avoir tout le temps du monde… » murmurais-je avant d’éclater en sanglots sans d’élégance. Je sais que tu te retiens de pleurer aussi, tu as toujours été plus fort que moi pour gérer tes émotions. Je pleure, j’enfouis mon visage dans les draps de ton lit d’hôpital, et tu caresses mes cheveux courts. « Je suis heureux tu sais.. Très heureux d’avoir la chance de réellement passer le reste de mes jours à tes côtés. » tu me dis. Je pleure encore plus, mes sanglots sont bruyants, déchirants. Mon cœur se brise en milles morceaux. « Je vais te manquer Alex ? » tu me demandes, et je relève mon visage reluisant de larmes. « Jusqu’à la fin de mes jours Gabe ! » je m’exclame en caressant ta joue. Je ferme les yeux. Je sais pourquoi tu me dis tout ça. Il n’y aura pas de lendemain, ni de jour suivant. Tu sais que tu me quittes cette nuit, et ce sont tes adieux. « Je serai toujours ton seul et unique Valentin ? » tu me demandes, et je hoche de la tête désespérément, aucun son n’arrive à sortir de ma bouche. Je reste à tes côtés pendant encore une heure ou deux, je ne suis pas certain. Aucune infirmière n’est venue me demander de quitter, mais j’imagine qu’elles comprennent qu’on veut passer nos derniers moments ensemble. On ne parle pas, mais le silence m’assourdit avec les mots qu’on ne se dit pas. Le temps passe trop vite, et avant que je ne le réalise, tu souffles faiblement mon nom. « Alex.. » et le temps s’arrête avec ton coeur. « Je t’aime…! Et je t’aimerai toujours Gabe… ». À cet instant, je sais que je me souviendrai toujours du 14 février 2014, la Saint-Valentin qui marquera mon cœur à tout jamais. « À l’année prochaine, mon Valentin.. » pensais-je.
Je ne sais plus où je suis. Je ne sais plus qui je suis. Mais je sais que je dois avancer. Et que je ne pourrai pas faire marche arrière. Ça passe ou ça casse. J’accorde un regard à mon miroir. Malgré le maquillage qui colore mes joues, je me trouve plus pâle que d’ordinaire. Alors je me souffle en moi-même. «Allez Alex. Et Haut les cœurs !». Je quitte ma chambre et descend au salon. Là, je prends mon sac puis je déglutis un bon coup. Vais-je arriver à le faire ? Il le faut. Je ne peux plus supporter ça. Je ne peux plus supporter que l’on se regarde comme ça. Je ne veux plus attendre constamment après lui. On s’aime. Mais il ne fait rien pour permettre au Nous de vivre. Je me moque de ce que l’on pourra dire. Je me moque que ce Nous soit interdit. Ce soir ça passe ou ça casse mais je dois lui dire. Je dois le faire, pour moi-même puisque Nous ne peut exister. La larme à l’œil, je descends les escaliers. Je boude la voiture. Marcher me fera du bien. Et me donnera l’occasion de faire machine arrière, de me rétracter ? Oh non, je ne dois surtout pas faire ça. Enfin j’arrive chez Gabe. Mon professeur. Mon professeur et mon amour. Je sais que derrière cette porte, il est probablement en train de fêter la saint-valentin auprès de sa femme. Cette imbécile qui n’a pas encore compris que l’amour est mort. Qu’il ne reste avec elle que pour leurs enfants. Je prends un instant pour reprendre ma respiration. Mon cœur bat la chamade. Puis je m’avance dans l’allée et je toque à la porte. Pourvu que ce soit lui qui m’ouvre… C’est le cas. Il me regarde sans comprendre. Alors je lui demande s’il peut m’accorder quelques minutes. Il jette un regard derrière lui. Pour sa femme, évidemment. Il me suit pourtant, finalement, prétextant que c’est sa sœur. Nous partons donc. Le silence nous entour, au début. Puis je me décide à parler. Ma voix se brise. Je sais qu’il veut comprendre, savoir pourquoi je viens chez lui, comme ça, un 14 Février. J’explose. «J’n’en peux plus Gabe. Ce n’est plus possible. Je ne veux pas vivre ça. Je t’aime trop, je crois. Je ne veux pas attendre sagement à la maison que tu viennes me voir quand tu as le temps. Je ne veux pas me sentir coupable quand je suis la dernière à quitter la classe parce que je te regarde. Tu sais ce que ça fait de vivre à me place ? C’est une déchirure de chaque instant. J’en ai marre d’attendre que tu quitte ta femme. J’en ai mare des promesses, des rendez-vous en cachette de cinq à sept. Pour nous, moi j’étais prête à tout. Et je t’aime comme une folle mais ce soir… je sais bien au fond, que tu ne quitteras jamais ta femme. Et j’en ai mare d’attendre que tu te bouge pour nous, comme on attendrait après la neige pendant la sécheresse.» Et je le plante là. Je m’enfuis en courant, disparais dans la pénombre de la nuit. Un battement de cil. Un battement de cœur. Je crois que je meurs là, maintenant, à cette seconde. Pour toujours.
J'étais nerveuse ce soir, le cœur battant, si fort que je pouvais presque en discerner les pulsations au travers du tissu de ma robe. Combien de fois est ce que, avant de dormir, je m'étais refait cette scène en tête, m'imaginant ce que je pourrais dire, faire, comment je pourrais lui avouer sans passer pour une aliénée ? J'avais l'impression de me diriger vers le bout du monde, et qu'une fois dans ce train, ce serait le vide. Une fois que je serais assise, j'aurais laissé passé ma chance, ce serait l'impasse. Alors que je commençais à passer les premières voitures de mon train, je m'arrêtais. Je devinais que derrière moi, Gabe s'était également arrêté, n'entendant plus l'écho de son pas derrière moi. Je me concentrais sur les battements réguliers mais forts de mon cœur, et je finis par faire un rire nerveux, le regard rivé sur le train face à moi. « Je veux pas que quelqu'un d'autre change ça. » Marmonnais-je finalement, d'une voix cependant suffisamment audible pour qu'elle parvienne jusqu'à Gabe. Je tournais les yeux vers lui, qui se tenait immobile, me dévisageant d'un air incrédule. Mais je ne m'arrêtais pas, m'avançant vers lui. « Des Saint-Valentin comme celle là, j'en veux tous les ans Gabe, c'est ça que tu comprends pas. Je veux toujours débattre avec toi sur les sujets les plus futiles, regarder des vidéos ridicules jusqu'au petit matin avec toi, cuisiner les trucs les plus fous en ta compagnie pour manger devant la télé, roulée en boule contre toi dans le canapé, te regarder à moitié endormi, ou croiser ton sourire alors que moi, j'me réveille. J'veux ça, et j'voudrais tellement plus... » Arrivée juste en face de lui, je portais une main hésitante à son visage, le dégageant de quelques mèches rebelles qui voilaient son regard bleu. Au même moment, j'entendis qu'il avait lâché mon sac, mais aucune main ne vint stopper mon geste. « J'voudrais … Ne pas chercher de prétexte pour te voir le quatorze février. J'voudrais ne pas chercher de prétexte pour te voir tout court, et surtout, ne jamais avoir à te laisser, parce qu'à chaque fois, tu vois, ça me déchire le coeur. J'voudrais être celle qui te fait constamment sourire, même dans tes périodes les plus sombres. J'voudrais être ta meilleure amie, ta confidente, et tellement plus en même temps... Et très sincèrement … » Je baissais finalement les yeux pour dire « J'aimerais que tu sois dans ma tête, maintenant. Que t'entendes les battements de mon cœur, juste quand tu dis mon prénom. Voilà, ce que tu comprends pas Gabe. » Et voilà, ce que j'essaie de te dire depuis que je suis arrivée chez toi. Mais lâche comme j'étais, j'attendais le dernier moment, j'attendais d'entendre la voix de ce foutu haut parleur qui ordonnait aux voyageurs de monter dans le train. Je finis par me hisser sur la pointe des pieds, pour porter ma main à sa joue, effleurer la commissure de ses lèvres, m'imprégner de son parfum une dernière fois... Avant de redescendre, me penchant pour ramasser mon sac. Je le regardais une dernière fois d'un air désolé. « Prends soin de toi... » Soufflais-je comme si ces derniers mots me demandaient un effort fou, la gorge nouée, avant de lui tourner le dos, et de m'éloigner rapidement sur le quai, vers le train.
"J'sais pas pourquoi t'es venue.. Pourquoi ma meilleure amie passe la soirée d'la Saint Valentin avec moi alors que j'enchaîne les conquêtes.. sans lendemain." me dit-il. Gabe avait toujours les bons mots au bon moment. Pendant le repas, un repas que j'avais préparé en cette occasion, entre célibataires, ç'était plutôt sympa de dîner des pâtes carbonara, non? Et puis, c'était celui que j'aimais. Je n'avais jamais osé lui dire. Depuis quelques mois, il était différent, il n'hésitait pas à me proposer plusieurs soirées avec ses amis, à me proposer une petite place dans son lit lorsque je n'vais pas bien. Mais j'étais prête à me lancer ce soir. "Moi j'sais. Déjà, j'en avais envie Gabe.. Et puis. Depuis qu'on se connait, donc bientôt dix ans il me semble, j'ai toujours été là pour te conseiller. Mais j'sais pas si t'as ouvert les yeux, si t'as su comprendre ce que j'te disais.." il me regardait, arrêtant de manger, pour aller chercher du vin en s'excusant, dans la cuisine. Il était en train de fuir? Je le mettais mal à l'aise? Je me levais, c'était trop. A l'encadrement de la porte, je venais le rejoindre, lui prenant le pichet de vin pour le poser, je glissais mes mains sur ses joues mal rasées. "Regardes - moi. T'as jamais remarqué la façon dont je posais mes yeux sur toi? T'es aveugle ma parole.." j'esquissais un sourire, il ne répondait rien. Pas encore du moins. "Je suis atrocement jalouse de toutes les filles que tu embrasses des nuits entières, et.. j'aimerais que tu répondes quelque chose là, tout de suite, sinon, je fuis sans même réfléchir de cet appart.." Il me fixa, en déclarant "On vient pas du même monde. Tes parents veulent pas d'un gendre comme moi.." Oh non, pas encore ce sujet. Mais je n'savais pas que c'était ça le frein à notre histoire. Je déglutissais "Gabe, j'en ai rien à foutre moi. C'est pas ton fric que j'aime, ce qui me plaît c'est justement ta façon d'être toi. Je te connais par coeur.. Et y a rien qui me fait fuir.. C'est peut-être stupide ce que je dis, excuses-moi.." sans attendre, il posait ses lèvres pulpeuses sur les miennes. Un baiser fougueux, beau, tendre, romantique, dément. C'était peut-être le début d'une belle histoire, de la nôtre.
" Le tendre amour n'est jamais éternel, pourtant d'après l'homme l'amour est plus fort que la mort.
C'est pourquoi en ce jour des moissons, je te déclare ma flamme. Tu te tiens devant moi sombre et muette. Tel un spectre des poètes. Je t'observe sans un mot m'imaginant être un funambule, sur une ligne imprécise, dans l'antichambre de mes désirs. Pensées et émotions s'entremêlent dans ce monde ni blanc, ni noir, ni rimes, ni raisons. Je t'observe l'esprit en ébullition, de mes tourments de ma raison. Une peur inexplicable, sous ce regard magnifiquement implacable. Tu hante mes songes éveillés et mes nuits esseulés. Alors que je t'observe jour après jour, ton visage à l'encre imprime dans mon esprit ses contours. Tes yeux tantôt rieurs, tantôt malicieux. Ton sourire, ton expression d'ange, cette éclatant sourire qui grave ses contours dans les cieux. J'aime observer les contours de ton délicat visage, tu es sur cette terre comme un mirage.
Des sentiments nés de l'ombre de ta silhouette, des phrases jetées sur le papier. Des plumes grattant le blanc des feuilles, c'est ce que je fais en cet instant, dans cette nuit des moissons étalant mes plus profonds secrets. Laissant trace de mes sentiments à ton égard. Tu es pour moi comme la lumière du graal, un trésor mystique. Car, cher petit ange, tu brilles, d'une douce lueur étrange et en ressort comme une merveille. Je ne sais comment te le dire, te dire ces mots si simple, que je t'aime, que te savoir loin de moi me rend fou de chagrin, que passer du temps avec toi me rend léger et que tu es comme un ange qui me porte plus haut dans les cieux. Chaque fois que je te vois je suis heureux, quand tu es triste, je le suis aussi, car je n'aime pas te savoir sans se sourire si éclatant que je te connais. Je veux partager avec toi les meilleurs moments comme les moins bons. Gab, je t'aime."
Je ne sais comment t'avouer mes sentiments alors j'écris. Peut-être te donnerais-je cette lettre, peut être restera-t-elle dans la poche de mon manteau. Je t'attends là assis sur la chaise de ce petit restaurant. La lettre dans l'une de mes poches, bien au chaud, je suis venu tôt pour être sûr de ne pas te rater. Lorsque je te vois finalement t'avancer vers moi le sourire aux lèvres, je souris, tu es si belle et radieuse dans cette magnifique robe qui fait ressortir tes yeux aux couleurs exquis. Je me lève et ne voit pas la petite lettre qui tombe, je t'aide à t'asseoir et te demande de pardonner mon absence à venir, je prends pour excuse que je dois me rendre aux toilettes, mais en réalité je me dirige vers l'un des serveurs lui demande si ta surprise est prête, il me répond que tous est ok et que cela arrive. Je me retourne et reviens lentement vers la table. Tes mains ont ouvert un bout de papier, une petite lettre, ma lettre. je me fige, mais déjà ton cadeau arrive. Je m'assois en déglutissant, le serveur pose devant un petit gâteau et devant toi un petit paquet cadeau. Tu remercies sans regarder, tes yeux parcourent la feuille. Tu lèves finalement les yeux et la seule chose que je te dis c'est:
- J'ai toujours voulus te le dire, mais je ne sais pas comment le faire. Gab, je t'aime. Je veux que notre vie soit lié, je ne veux plus être seulement un ami, car pour moi tu es plus qu'une amie, je t'aime. "
Tu me regarde, tes yeux me disent que tu ne sais quoi dire, mais je sais attendre, alors prend ton temps pour me répondre, car l'amour est éternelle et plus forte que la mort.
« Dude ? ▬ Humm ? ▬ Ecoute ca fait longtemps qu'on se connait non ? ▬ Je dirais.. hum... depuis qu'on est gosses non ? ▬ Oui ca doit être ça... Tu sais même si on a vecu ce genre de choses tout les deux, tu est comme qui dirait le seul qui arrive a me faire sourire comme tu le fais, j'arrive pas encore à determiner ou tout cela va nous mener. Mais le simple faite de te savoir pres de moi, me faire comprendre que je n'ai même pas besoin d'y penser... ▬ Qu'est ce qui t'arrive encore ? ▬ Mais laisse finir bordel de cul de poule ! ▬ Oui bon vas y ▬ Tu sais. Je crois vraiment n'avoir jamais aimé autant une personne que toi, tu es beau... Incroyablement gentil et en plus tu me fais rire... Nan mais c'est vrai regarde toi, regarde moi... Je ne suis vraiment pas à ta hauteur, mais tu m'a fait comprendre le contraire... Durant ses années passer à tes cotés... je crois vraiment que je suis raide dingue de toi... Je suis même plus que ca, plus qu'un oiseau gagnant sa liberté... Qu'un petit garçon ayant son jouet pour Noël... Je t'aime... ▬ T'en fais pas un peu des caisses là ? ▬ Nan mais laisse moi... ▬ Okay okay... ▬ J'en étais où moi ? Ah oui ! Gabe ? ▬ Quoi ? ▬ Veut tu m'épouser??▬ Non. ▬ Maiiis ... pourquoi?▬ Tu te vois t'épouser toi même ? »