A LITTLE PARTY NEVER KILLED NOBODY ◊ SIOBBAN

Qui dit voyage dit gastronomie. Bleeker n'avait pas le souvenir d'avoir un jour goûté à des spécialités indiennes, lui qui était purement et fièrement habitué à la bonne nourriture bien grasse de son pays. Du coup, ce soir, il avait une invitation pour un dîner de prince dans un grand palais en ville, là où il pourrait satisfaire la curiosité de son estomac. Pas franchement loquace, il s'y rendait seul ; ce serait l'occasion de rencontrer des gens de ce pays, de s'offrir un pied-à-terre si jamais un jour il souhaitait y retourner pour le plaisir. Il aimait beaucoup l'Inde, dommage que les moustiques ne l'aimaient pas autant. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Vers vingt heures, il arriva au palais après avoir pris un taxi où il fut accueilli par un portier en tenue traditionnelle. Il invita Cody à laisser son manteau dans les vestiaires puis gagna une grande salle où des gens se tenaient debout, un verre à la main la plupart du temps et discutaient par petit groupe. Il ne connaissait personne, en revanche le buffet, où des dizaines de variétés différents de gâteaux s'entassaient, l'attira tout de suite. Il se dirigea donc vers ce dernier et commença à prendre dans ses doigts des aliments qu'il ne connaissait ni de vue ni de nom. Tant pis, il allait faire des expériences.

(Invité)

J’avais rendez-vous dans un palace indien parce que son fils m’avait invité afin que je chante pour son anniversaire. J’étais donc payé pour faire cela et donc, je comptais bien le faire. J’avais été accompagnée de l’hôtel jusqu’au palace. Je prenais donc le temps de me préparer comme il le fallait et tout en me dirigeant vers ce lieu, il y avait alors du monde. Venant vers le centre de la pièce, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je trouve une autre solution. Je prenais donc le temps de voir l’estrade et d’essayer de voir s’il y avait des personnes que je connaissais. Je trouvais qu’un peu de nourriture pour combler mon estomac. Je me retrouvais au buffet lorsque mon ami Cody se trouvait là. Je souriais, et je lui demandais : « Cody ? C’est bien toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Me tournant vers lui, je prenais donc un peu de petites entrées afin de goûter à différentes saveurs.

(Invité)

Pour l'occasion et histoire de montrer qu'il savait bien se tenir, Cody avait troqué sa coutumière veste de jogging contre une veste en tweed, ajoutant un peu de classe contrairement à son habitude. Il ne s'attendait pas à croire quelqu'un qu'il connaissait, encore moins Siobban avec qui il n'avait que très peu et qui avait eu la chance (ou pas, ça reste à prouver) de le voir dans son plus simple appareil quand, un peu bourré, il s'était immiscé à la Pyjama Party des Lowell. Bleeker sourit grandement, remettant en place quelques gâteaux pour ne pas passer pour un morfale aux yeux de Siobban. « Ouais ouais c'est moi ! Je, je pensais pas croiser un visage connu ici. » Il se retint de lui demander ce qu'elle faisait, sachant bien que la réponse ne tarderait pas à venir.

(Invité)

Regardant mon interlocuteur, je souriais et tout en voyant l’estrade et le maître des lieux qui me cherchait, je lui disais : « Le devoir m’appelle. » Il y avait des musiciens que je ne connaissais pas mais bon, je pouvais aussi essayer de le faire correctement. Le fils venant pour avoir sa surprise, j’entamais donc « Joyeux anniversaire » en anglais. Je souriais et tout en laissant donc le fils savourait cette belle surprise, on m’amenait un bouquet pour me remercier par la suite. Une bise folle avec le fiston, et le père bien entendu me donner mon petit chèque. Je lui proposais alors de faire une autre petite chanson pour le remercier d’avoir pensé à moi. Il accepta et j’en faisais une petite autre alors que le gâteau arrivait suivi des cadeaux pour le fils. Souriant une fois de plus, j’avais maintenant le champ de libre pour savourer le diner. Je revenais donc auprès de Cody, et je lui disais : « C’était la raison de ma présence et toi ? » Prenant un peu d’eau, je suivais donc la conversation. Tout en attendant qu’il me réponde, je regardais autour de moi. Il y avait de la joie, de la musique maintenant, et un tas de monde que je ne connaissais pas à par Cody. Je me disais qu’une petite faim pourrait aussi être comblé prenant un petit peu à manger, je me demandais bien si j’allais donc accepter de telles saveurs.

(Invité)

Bien que surprenante, la présence de Siobban était quelque peu rassurante. Une tête connue dans ce portrait de visages flous ne faisait pas de mal. Apparemment, elle n'y était pas là que pour le plaisir, à en juger par l'estrade qu'elle gagnait pour, visiblement, pousser la chansonnette. Ainsi, on convia donc tout le monde à se réunir autour de la grande table afin de profiter du spectacle offert par la Blondie. Pas de chance pour Bleeker, il avait à sa gauche un homme très baraque qui ne pouvait s'empêcher de lui donner de violents coups de coude chaque fois qu'il applaudissait. Le Lowell pouvait donc vous assurer que le seconde chanson, il le vécut comme une torture et rien à voir avec le talent de Siobban qui était irrévocable. Après son show, elle revint vers lui avec un grand sourire ; « Donc tu es devenue une star en Inde aussi, à ce que je vois ? Nous qui espérions exploiter ton talent uniquement chez les Lowell. » finit-il en s'esclaffant légèrement, regardant les plats qui se multipliait sur tout le long de la table.

(Invité)

« Non pas vraiment, le producteur est un ami du papa et donc, il m’a demandé de venir pour sa fête d’anniversaire. Donc, voilà, de passage en Inde, on s’est accordé pour que je puisse venir ce soir. » Je l’entendais rire, et je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je le prenne bien. Mais bon, pour l’instant, je préférais aussi lui demander : « Et toi ? Tu as été invité ? » Prenant place à la table, je voyais alors mon ami de la confrérie qu’il passait donc un bon moment. Je patientais et tout en prenant ma bouteille d’eau, je prenais un peu d’eau pour manger encore un peu de plats. Je tenais à savourer ses nouvelles saveurs, et je disais : « Tiens c’est plutôt épicé ces plats, cela serait bien qu’on les fasse au club de cuisine, tu en penses quoi ? » Une simple question mais bon, je me disais que peut-être que June accepterait de le faire. Je demandais à Cody : « Oui, j’aimerais bien que le club reprenne une petite activité. » Je ne voyais pas vraiment quoi dire d’autre et tout en essayant de savoir ce qu’il se passait et tout en attendant, je disais à mon ami : « Tu as prévu des visites toi dans la ville ? »

(Invité)

« Les gens ont l'air d'avoir beaucoup apprécié ton concert, en tout cas. » répondit-il sincèrement, se massant allègrement le coude en repensant à l'homme baraqué qui n'avait pas arrêté de lui envoyer des coups tant il avait aimé le spectacle. « J'ai entendu parler de ce dîner et je suis venu au culot. Ils m'ont laissé entrer donc je ne me suis pas trop mal débrouillé je suppose. » s'esclaffa-t-il en se concentrant sur les plats que montrait Siobban. Il grimaça, pas certain de pouvoir les reproduire tant le moindre aliment semblait complexe. Il se servit une sorte de salade composée avec des couleurs qu'il n'avait jamais pensé voir un jour dans son assiette. Ah, les destinations exotiques. « ça pourrait être un bon défi pour nous ! » finit-il par dire après mûre réflexion. De toute façon, une fois qu'il y a une recette à suivre, tout devenait mécanique. « Je voulais voir la plage, visiter la ville la nuit et j'ai entendu dire qu'il y avait tout un tas de temples très sympathique à découvrir. Et toi, des projets ? »

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Souriant doucement, je lui répondais : « J’ai essayé de faire de mon mieux. » Je continuais donc de suivre le truc, et donc j’avançais vers une autre piste. Je lui disais : « Tu es entré comme ça au culot ? Et bien, tu as du de la chance. J’espère bien que l’on te mettra pas dehors du coup. Hihiihi, sinon, je dis que tu es venu avec moi. » Je continuais donc de manger une petite chose un peu épicé et donc, je préférais lui répondre. Seulement, je ne voyais pas trop quel nom était sur cette recette. Puis, pour le moment, je préférais donc aussi essayer de donner une réponse. « Oui, il faudra qu’on essaye cela au club. » Tout en avançant dans les plats, on avait toutes sortes de saveurs et donc je préférais alors lui répondre : « Ah pour ma part, j’ai prévu une visite des musées. Et j’espérais bien aussi trouver des nouveaux sons pour ma musique en me baladant en ville. Après, j’irai peut-être voir les éléphants avec Norah. »

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« Et t'étais parfaite. » l'assura-t-il avec un regard pétillant. Il ne pouvait malheureusement pas se vanter d'avoir un producteur aux bras longs, seulement d'avoir un sacré culot qui, parfois, lui ouvrait des portes. Pas tout le temps, en boîte de nuit il se faisait régulièrement recalé et le vivait bien. « Tu ferais ça pour moi ? C'est gentil. » Il pouvait s'estimer heureux ; il avait la garantie de finir sa soirée au palais, normalement. Au détour d'une conversation, ils échangèrent sur leurs projets au cours du voyage, leurs visites … Et avec ses propos, Siobban gagnait toute l'attention du jeune homme. « Pour te trouver des nouveaux, tu devrais visiter Bombay le soir, c'est très vivant. Et les éléphants, c'est sympa ... » commença Cody même si en réalité, la seconde partie de la phrase intéressait bien plus le brunet. Essayant de paraître le plus détaché possible, il interrogea la jeune chanteuse sur une certaine Lowell ; « Tu la connais bien Norah ? » ça va, il n'avait pas l'air d'être trop intéressé ? Il amena à sa bouche quelques légumes frais, détournant son regard vers les gens autour de lui. Ils étaient quasiment tous habillés avec des vêtements traditionnels indiens, le dépaysement était total.

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« Merci, c’est gentil. » Je souriais et recevoir des compliments comme ça était assez surprenant pour moi. D’habitude je n’en recevais pas autant. Je continuais donc d’essayer de lui répondre tout simplement parce que j’aimais bien parler avec Cody. « Oui, tu ne vas pas t’en aller maintenant que tu es là. Puis, je ne me vois pas passer la soirée toute seule. » Il y avait de fortes chances pour que je puisse donc continuer de passer une bonne soirée. Enfin, je ne voyais pas vraiment comment continuer si je ne savais pas quoi dire. Je l’entendais me dire de passer un petit moment la nuit en ville afin de trouver des nouveaux sons. Je répondais alors patiemment : « C’est une bonne idée. Je penserais donc à y aller. » Surprise par l’autre question, je lui répondais : « Et bien, je ne la connais pas plus que cela. Elle est un peu étrange, je ne la connais pas trop non plus. Et toi ? » Suivant mon plat, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je le prenne ? Il voulait du mal ? Il allait l’embêter ? Mais me souvenant de ma conversation avec Nono, je préférais ne pas aborder ce sujet vu qu’elle n’était pas là.

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