(+ enzio) remember me, remember us

once upon a time i was in your sight (+ enzio)

Un cocktail à la main, assise au bar dans un simple skinny et débardeur je discutais en compagnie de mes amies. La fin des cours avait retentit quelques heures auparavant, mais je n'avais pas eu la chance de me changer. Quelle horreur, sérieux. J'aurais vraiment voulu me faire jolie, même si c'est juste une sortie entre filles. Mais non, après le shopping, direct le bar. Mais bref, je n'allais quand même pas les lâcher juste pour faire un aller-retour à la résidence. Quoique j'en aurais été capable. En ce moment, le Lord Hobo était rempli d'étudiant qui venaient profiter du début de la soirée. Je savais que je n'allais pas rester longtemps. Je veux dire, on est un weekend, je voulais aussi en profiter pour aller m'amuser pleinement. Et il me fallait une bonne heure minimum pour me préparer. Mais pour le moment, je profitais juste de mon verre. Sans savoir pourquoi, je me tournais pour jeter un coup d'oeil à l'entrée. Et je le vis. Un sourire malicieux s'afficha alors sur mes lèvres tandis que mon regard le suivait. Il était seul. Mais plus pour longtemps, je pouvais le parier. Je pris alors congé de mes amies pour me diriger vers la table où il avait pris place. « Enzio, love, toi seul ici, est-ce seulement possible? » Je vins poser mes lèvres sur sa joue, m'attardant un peu plus avant de prendre place à ses côtés. « Alors, où en es-tu avec ta très chère fiancée? » Je m'étais retenue de cracher ce titre. Certes, Zita était ma soeur de coeur, mais ça n'empêche que j'avais très mal pris cette annonce...

Mina & Enzio.

Enfin le week-end. Que c'était bon de sentir cette liberté vous envahir, vous enivrer de bonheur et surtout vous permettre de faire enfin ce que vous souhaitez. A cet instant, Enzio avait besoin de prendre l'air, de s'amuser un peu ou plutôt d'oublier son futur mariage arrangé et dans un même temps une fiancée désagréable et beaucoup trop indépendante. Enzio était complètement fatigué par l'attitude de la jeune femme et ce soir, il avait eu cette charmante idée de boire pour oublier l'espace d'un instant qu'il n'était plus célibataire. Il s'était donc rapidement préparé d'une simple chemise en jean, ainsi qu'un pantalon de couleur, retroussé jusqu'aux genoux puisque la température, le lui permettait. Quelques billets, du parfum et une motivation sans faille plus tard, et le jeune Di Marzo était partit de sa maison pour se rendre à la boîte de nuit, qu'on lui avait conseillé. Garant sa voiture, il en sortit, la barra et rentra enfin dans le bâtiment. Il entra alors dans l'obscurité avec, seul quelques lumières qui vagabondaient sur les murs arrivait à éclairer les pièces. Ce qui le heurta en tout premier lieu, c'était le monde qu'il y avait. Plusieurs filles se postaient devant le bar en riant à gorge déployé, tandis qu'un couple semblait se manger la bouche avec passion. Arquant un sourcil, il grimaça avant de prendre une table qui par chance, se trouvait être libre. Il s'y installa alors en prévoyant d’appeler le barman afin de prendre sa commande. Mais il n'eut pas réellement le temps, puisqu'une jolie tête brune fit son apparition devant lui. Son ami d'enfance, son âme soeur, Mina, se présenta devant lui en l'embrassant tendrement sur la joue. Esquissant un sourire à la vue de la jolie jeune femme, Enzio reporta sa commande pour plus tard. Il avait besoin de parler à cette femme qu'il affectionnait grandement. « Tiens, ma Mina, ma Nana. Et oui, seul. Je ne connais pas encore grand monde ici malheureusement, mais ça va venir. » Revenant sur sa décision, il finit par appeler le barman afin de prendre deux verres. Leur conversation ne risquait pas de s'arrêter là. « Alors, où en es-tu avec ta très chère fiancée? » Enzio faillit s'étouffer à cette pensée. Lui, qui était venue ici pour l'oublier, commençait à comprendre que cela était impossible. « Merde, toi aussi t'es au courant ? Bah, disons que je ne vais pas te cacher que c'est la galère. Elle ne ressemble pas du tout à la fille que j'ai rencontré dans ses banquets. Je suis déçus. » Affirma-t-il en se confiant à Mina. Il n'avait pas peur avec elle de le faire puis qu’autrefois, ils étaient ensembles. D'ailleurs, leurs expériences sexuelles, bien qu'amoureuses allait devoir s'effacer, et ne plus se reproduire. Une chose que le jeune Eliot regrettait.

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« Tiens, ma Mina, ma Nana. Et oui, seul. Je ne connais pas encore grand monde ici malheureusement, mais ça va venir. » Ah oui, c'est vrai qu'il est arrivé il n'y a pas si longtemps. D'ailleurs, j'avais été très étonnée en recevant son message m'annonçant qu'il allait venir. Bien sûr, j'étais contente d'avoir l'occasion de le voir plus souvent, mais je m'étais demandée quelle avait été le motif de cette décision soudaine. Je le sus rapidement quand Zita m'annonça que ses parents l'avaient fiancée au fils Di Marzo. Autant dire que j'avais été incroyablement jalouse. Je me montrais particulièrement possessive envers Enzo, et ce, depuis toujours. Je l'avais toujours considéré comme ma propriété, depuis le jour où nous sommes sortis ensemble pour la première fois. Peut-être même avant ça. Nous avions toujours été des amis proches, nos parents l'étaient alors rien de plus normal que les enfants le soient aussi. Et puis, l'adolescence et les hormones ont fait que nous avions fini ensemble. Plusieurs fois. Notre relation a toujours été on/off, plus sexuel qu'autre chose. Mais au bout d'un moment, on s'attache, surtout en sachant que nous deux, ça fait des années. Bref, je n'avais vraiment pas bien pris la nouvelle, mais je n'ai rien dit. De toute façon, ça aurait été très déplacé de ma part de faire un commentaire dessus. Parce que je savais ce qui risquerait de sortir de ma bouche. Même si, pour le moment, j'étais avec Tommi, je ne parvenais pas à me défaire de cette jalousie. Et il fallait vraiment que je me contrôle, et surtout, que je me calme. Parce que Zita, c'est ma soeur, je tiens trop à elle pour risquer de la blesser, ou pire, de la perdre. « Merde, toi aussi t'es au courant ? Bah, disons que je ne vais pas te cacher que c'est la galère. Elle ne ressemble pas du tout à la fille que j'ai rencontré dans ses banquets. Je suis déçus. » J'haussais légèrement les sourcils. Bien sûr que je suis au courant, qui suis-je hein?! Par contre, je pouvais comprendre qu'il soit déçu. Je connaissais Zita comme ma poche, et la rencontrer pendant les banquets, c'est simplement rencontrer la fille que ses parents veulent qu'elle soit, pas la vraie Zita. Pas étonnant, il a dû prendre cher quand elle l'a rembarré. Et oui, je suis au courant de touuuut. « Bien sûr que je suis au courant. Je te rappelle que Zita et moi, on ne se cache rien. » Je pris ensuite une gorgée de mon cocktail avant de continuer sur ma lancée. « La Zita que tu as connu, c'est la fille que ses parents veulent voir. La Zita que je connais, c'est l'originale. Et je peux te jurer qu'elle est 1000 fois mieux. Apprends à la connaître, je peux te jurer que cette déception, elle partira en poussière. » Bon, j'avais un peu l'impression de le jeter dans les bras de ma soeur, mais que pouvais-je faire d'autre? Ils sont fiancés après tout. Et là, je remerciais bon dieu que mes parents ne soient pas aussi vieux jeu.

Mina & Enzio.

Enzio avait de quoi être surprit. Rencontré une des femmes qui comptaient le plus pour lui ici, lui faisait énormément plaisir. C'était un soutient en plus, pendant qu'il traversait cette dur période. Car, oui, bien qu'il est accepté de se marier, il ne se sentait pas du tout prêt à assumer son mariage, son couple et encore moins la futur descendance. Enfin, le jeune Di Marzo ne comptait pas en faire part à sa chère amie. Non, étant donné qu'elle venait de lui apprendre qu'elle était très proche de Zita, il valait mieux qu'il garde certaines choses pour lui. D'une certaine manière à cet instant, il détestait Zita de s'être lié d'amitié avec sa Mina. Elle lui prenait, s'accaparait presque la femme qu'il n'a jamais aimé jusqu'à ici. Et oui, premier amour, première fois, et il lui vouait une amitié dévorante, peut être un peu trop. Cela le dérangeait. Si jamais la jolie brune se mettait à parler de lui sur un sujet, Mina le connaissait par coeur. C'était frustrant. Et dire qu'il s'était imaginé finir avec elle. Il faut croire que le futur qu'il attendait avait été bien modifié malgré lui. « La Zita que tu as connu, c'est la fille que ses parents veulent voir. La Zita que je connais, c'est l'originale. Et je peux te jurer qu'elle est 1000 fois mieux. Apprends à la connaître, je peux te jurer que cette déception, elle partira en poussière. » Ça, il venait de le remarquer, et d'en faire les frais chez elle, l'autre soir. Zita était une bombe, mais sa mentalité de femme indépendante avait le don de l'énervé, et pourtant, il allait bien devoir jouer le copain parfait à ses côtés. Quelle lose. Finir ainsi alors qu'il pensait épouser une femme qu'il aimerait. Mais cela, il se le gardait bien pour lui. « T'es mignonne Mina, mais là, tout ce que je vois, c'est qu'elle me remballe. J'ai même pas le droit de la voir en sous-vêtement alors que c'est ma futur femme. Si tu aurai vu comment elle m'a menacé d’appeler les flics.. » Disait-il en riant doucement, tandis que les deux verres commandés plutôt arrivaient sur leur table. Le jeune homme prit alors son verre en, n'en buvant que quelques gorgés pour le moment afin de se rafraîchir. « Enfin.. Et toi, tu as quelqu'un dans ta vie ? » Enzio avait posé cette question en sachant pertinemment ou du moins, il pensait qu’elle était toujours célibataire. Mina aimait sa liberté, il l'avait connue ainsi et c'était l'une des raisons qui les avaient poussés à se séparer plusieurs fois. D'ailleurs, le jeune homme se demandait bien si Zita était au courant de leur relation dans le passé.

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once upon a time i was in your sight (+ enzio)

Il m'arrivait parfois de me demander ce qui se serait passé si Enzio et moi, nous étions restés tout le temps ensemble. Peut-être que ses parents l'auraient fiancé à moi. Et je savais qu'en fin de compte, nous aurions pu être heureux, même si les disputes se seraient enchaînés, et même si je n'aurais pas voulu de ses fiançailles dans un premier temps. Parce qu'Enzio et moi, c'était tout simplement... Enzio et moi. Il n'y avait pas meilleure explication. Mon premier amour, ma première fois, l'homme pour qui j'ai voulu changer du tout au tout en abandonnant mes manières de garçon manqué et devenir une véritable fille. Oui, nous aurions été heureux, avec deux ou trois enfants, lui politicien et moi, directrice d'une gallerie. Notre futur était déjà tout tracé, mais le destin en avait décidé autrement en le donnant à une autre fille. À celle que je considérais comme ma propre soeur, en plus. Le pire. Maintenant, je ne pouvais plus rien y faire, si ce n'est qu'accepter. J'avais du mal, je le savais. Parce que j'étais encore trop possessive envers lui. Je n'arrivais pas à le lâcher. J'avais l'impression qu'en le laissant partir, je laissais tomber notre passé. C'était très... perturbant. D'autant plus que maintenant, il parlait de Zita d'une toute autre manière. « T'es mignonne Mina, mais là, tout ce que je vois, c'est qu'elle me remballe. J'ai même pas le droit de la voir en sous-vêtement alors que c'est ma futur femme. Si tu aurai vu comment elle m'a menacé d’appeler les flics.. » Là, tout de suite, je sentis cette once de jalousie piquer d'un cran en l'imaginant avec Zita, en petite tenue. Non, ça aurait dû être moi, pas elle! « Normal qu'elle n'ait pas voulu, vous êtes à peine fiancé, vous ne vous connaissez même pas! » J'étais peut-être vache sur ce coup-là, mais je ne faisais que dire la vérité. Ils ne se connaissaient pas. Je savais aussi que je n'aurais pas d'û m'exprimer ainsi. Ce n'était plus nous, c'était eux. Et c'était très inapproprié de ma part. Nous n'étions rien de plus qu'amis, maintenant. « Enfin.. Et toi, tu as quelqu'un dans ta vie ? » Là, tout à coup, à cette question, j'en oubliais tout. Ma jalousie, ma possessivité, Enzio qui aurait dû être à moi. Je ne pensais plus qu'à lui, Tommi. « Oui, depuis trois mois... Il s'appelle Tommi et... enfin... je l'apprécie énormément. » Mon regard et ma voix s'étaient fait plus doux, tandis que mon regard brillait de milles feux. Il n'y avait que lui qui pouvait me faire cet effet. Enzio aussi, mais il était mon passé. Tommi était mon futur maintenant, je m'en rendis compte...

Mina & Enzio.

« Normal qu'elle n'ait pas voulu, vous êtes à peine fiancé, vous ne vous connaissez même pas! » Merde. Même elle, était de son côté. Décidément, tout se compliquait, bien qu'elle est d'une part raison. Pourtant la jeune femme allait devoir s'y faire à sa présence. En sous vêtement ou non. « Tu sais comment je suis. Même me promener nue ça me dérangerai pas devant une inconnue. On a pas le même caractère, ça peut être intéressant. » Disait-il en haussant les épaules. Il était vrai qu'elle le connaissait par coeur, parfois un peu trop, cela pouvait être effrayant. A sa question, qui lui demandait si un homme traînait dans sa vie, il fut surprise d'apprendre le contraire. Et cela se ressentit au moment, où il but une autre gorgé de sa boisson pour l'avaler avec difficulté et tousser par la suite. Elle était vraiment en couple ? Même ses yeux brillaient rien qu'en parlant de lui. C'était tellement.. irritant ? Il était donc le seul à penser sans cesse à leur passé, au fait qu'il ne l'a toucherai plus, qu'il ne pourrait même passer un moment avec elle à l'embrasser avec tout l'ardeur qu'il éprouvait à son égare ? Alors tout était bel et bien finit. Tout deux prenaient des chemins différents, à croire qu'il ne se re-croiserait plus. A cette pensée déprimante, Enzio bu une autre gorgé d'alcool pour effacer ses pensées. Il sentait d'or et déjà qu'il allait détesté ce mec, bien qu'il semble la rendre heureuse. Sa possessivité à son égare ne s'était pas estompé à son plus grand désarrois, à croire qu'eux, pour lui, était toujours présent alors que non. Lui était fiancé, et pas du tout heureux, alors qu'elle avait trouvé l'amour avec surement un bel homme. Ses yeux s'étaient rabattue sur son verre en regardant le liquide à l'intérieur. Le sentiment de gêne et de jalousie pointait enfin le bout de son nez. « J'espère que tu sera heureuse avec lui. Tu le mérite. » Quelques mots, de simple mot qui lui écorchait la bouche. Il ne pensait pas sa première phrase, mais il se devait d'être heureux pour elle non ? Il devait la soutenir dans son bonheur en effaçant ses putain de sentiment qu'il ressentait pour elle. Tait-toi et souris. C'est ce qu'il fit avec bien du mal, en reposant ses yeux sur elle. « L'un de nous aura trouvé le bonheur. Je suis content que ce soit toi. » Ses parents étaient aussi plus indulgent envers elle. Quelle chance. Il aurait tant aimé vivre dans une famille banale ou il aurait rencontré une fille, serait tombé fou amoureux, se serait marié et enfin aurait eu des enfants. Le schéma en tant normal.. qui ne s'était pas déroulé pour le Di Marzo.

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once upon a time i was in your sight (+ enzio)

« Tu sais comment je suis. Même me promener nue ça me dérangerai pas devant une inconnue. On a pas le même caractère, ça peut être intéressant. » Je levais les yeux au ciel à sa réplique. Oui, ce genre de comportement venant de sa part ne m'étonnerait pas du tout. Par contre, Zita ne ferait jamais ça, et moi non plus d'ailleurs. Pas devant un inconnu quand même, faut pas exagérer! Enzio me demanda ensuite si j'avais quelqu'un dans ma vie en ce moment. Tout de suite, mes yeux se mirent à briller. Je lui répondis d'une affirmation. Tommi. Depuis maintenant 3 mois et je ne m'en lassais toujours pas, ce qui s'avérait être un véritable miracle. J'étais même certaine que notre relation durera encore plus longtemps. Parce que Tommi, il était le seul à me surprendre, encore et encore, alors que je pensais le connaître. Bref, il était unique à mes yeux. Avant, je ne voyais que le bel italien devant moi, mais maintenant, le dunster avait pris sa place. De toute façon, je savais que je n'avais plus à espérer un futur entre nous. Et j'étais sincèrement heureuse avec Tommi. Parfois, je m'en voulais de ne pas avoir fait sa connaissance plus tôt. Ce n'est que cette année que nous nous sommes réellement rapprochés. Avant, nous nous parlions que de temps en temps, quand on se croisait en soirées, mais il m'avait toujours plu physiquement. Là, c'était le tout. « J'espère que tu sera heureuse avec lui. Tu le mérite. » Je lui souris alors tendrement. « Merci Enzio. » Oui, son opinion comptait beaucoup en réalité. Et je crois que s'il ne m'avait pas donné sa bénédiction, je n'aurais jamais vraiment eu la conscience tranquille. Maintenant, tout était bel et bien fini entre nous, il fallait que je tourne la page et termine mon histoire avec Enzio. Peu importe la difficulté, il le fallait. « L'un de nous aura trouvé le bonheur. Je suis content que ce soit toi. » Là, une mine inquiète s'afficha sur mon visage. Je me rapprochais de lui et vins poser ma main sur la sienne. « Ne dis pas ça. Je suis certaine que tu seras heureux avec Zita. C'est une fille fantastique, tu t'en rendras vite compte. Elle te repousse peut-être maintenant, mais il faut aussi qu'elle ait le temps d'avaler cette nouvelle. Sois optimiste. » Doucement, je vins entrelacer mes doigts avec les siens, souriante. « Et si vraiment, elle ne se rend pas compte des efforts que tu fais... et bien, ce sera sa perte. Et je suis sûre qu'elle le regrettera. » J'avais lancé ces dernières paroles dans un murmure tandis que, de ma main libre, je venais caresser sa joue. Mes lèvres se posèrent sur l'autre partie de son visage. Un dernier baiser, une dernière caresse. Comme un au revoir. Et je m'éloignais tout en laissant tomber ma main.

Mina & Enzio.

« Merci Enzio. » Ses mots résonnèrent dans sa tête comme une décharge électrique. Elle avait tourné la page bon sang et cela le mettait tout à coup d'une humeur moins joyeuse, et un peu plus lassé. Enzio se sentait con, mais complètement con d'avoir pu croire qu'il pourrait encore se passer quelque chose entre eux. Tout était terminé, il fallait juste qu'il tourne définitivement la page et qu'il se fasse à Zita. De toute manière, c'est à elle qui ferait l'amour dans les années à venir, et non à la jeune femme qu'il voyait en fasse de lui. Prenant de nouveau son verre qu'il porta à ses lèvres, le jeune Eliot en bu le contenue d'une seule traite, avant de reposer l'objet sur la table en soupirant. Oui. Il fallait la tourner cette page. Bien qu'il en soit amoureux. Les sentiments ne s'effacent guère en une journée. « Ne dis pas ça. Je suis certaine que tu seras heureux avec Zita. C'est une fille fantastique, tu t'en rendras vite compte. Elle te repousse peut-être maintenant, mais il faut aussi qu'elle ait le temps d'avaler cette nouvelle. Sois optimiste. » On aurait dit que la jeune Mina décrivait à son ami une toute autre Zita. Une fille qu'il n'avait encore jamais vu de son vivant, et qu'il doutait réellement voir un jour. Son optimiste à se jugeait le dépassait totalement. « Et si vraiment, elle ne se rend pas compte des efforts que tu fais... et bien, ce sera sa perte. Et je suis sûre qu'elle le regrettera. » Elle ? Zita ? Celle qui à une fortune aussi élevé que la sienne et qui à une branler de Ferrari chez elle ? Non, elle ne le regretterai jamais. Si cela pouvait l'arranger, elle l'aurait déjà pousser sous un bus, à coup sûr. « Tu devrai l'épouser à ma place, t'es beaucoup plus optimiste. Et il semblerait qu'on ne parle pas de la même Zita, celle froide, qui lance des piques à longueur de temps dans le but de m'emmerder. Cette-là, tu l'as connais ? » Demanda-t-il en retrouvant une once d'un sourire en se remémorant la scène chez elle ou il l'avait vue presque nue. Pour une première fois, elle lui avait laissé une forte impression. Aussi bien par son physique que son caractère. Laissant traîner un baiser sur sa joue, Enzio avait cette impression qu'elle lui faisait comprendre que oui, ils allaient être amis, et simplement cela. C'était pas facile à vivre, mais il s'en remettrai, même si à cet instant, elle venait de lui arracher un bout de lui même. Mais il l'acceptait, et regardait cette main qui tantôt touchait sa joue, rebrousser chemin. Il avait comprit le message.

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once upon a time i was in your sight (+ enzio)

Il était temps pour moi de tourner la page sur l'épisode Enzio, même si je savais que ça allait être difficile. Peut-être allais-je regretter? Je savais surtout que ce ne serait plus totalement pareil entre nous. Je ne pourrais plus me montrer aussi possessive envers lui. Je n'aurais plus le droit d'être jalouse de ses fréquentations. Mais je savais surtout que je le resterais, et que j'allais devoir garder tout ça pour moi. Parce que ce serait injuste de ma part. Si seulement Tommi n'était pas rentré dans ma vie, ce serait encore nous. Avec des si, on peut refaire le monde. Je n'allais pas regretter, je l'espérais sincèrement. Mais quand je voyais Enzio... Cette relation allait causer ma perte, parce que quoique je fasse,il fera toujours partie de ma vie, et aura toujours une grande place dans mon coeur. Je bus une longue gorgée de ma boisson tandis qu'il finissait la sienne. Je pouvais voir son malêtre, tout comme je pouvais ressentir le mien. Ça n'allait vraiment pas être facile tout ça. Il était tant de clore ce chapitre de ma vie.

« Tu devrai l'épouser à ma place, t'es beaucoup plus optimiste. Et il semblerait qu'on ne parle pas de la même Zita, celle froide, qui lance des piques à longueur de temps dans le but de m'emmerder. Cette-là, tu l'as connais ? » Je ris légèrement. Oui, je savais que Zita n'était pas facile parfois, qu'elle pouvait aussi me rendre totalement folle, mais c'était rare. Nos disputes étaient rare d'ailleurs, même si quand nous nous faisions la tête, c'était pour plusieurs jours d'affilés. Néanmoins, nous nous réconcilions toujours et c'était reparti de plus belle. « Oh oui, je la connais aussi. Je connais toutes ses facettes même. Et pourtant, regarde, je suis toujours vivante. Et nous sommes toujours aussi amies! Allez, te démoralise pas! » Et même si je préférais le voir dans les bras d'une autre fille que Zita, je savais aussi qu'elle prendrait soin de lui, quand elle s'y fera à l'idée.

Mina & Enzio.

Prenant peu à peu conscience du mal aise qu'il provoquait à la jeune femme, il récupéra un fin sourire pour ne pas se montrer comme le pauvre mec. Après tout, il n'avait pas à se plaindre. S'il n'aimait pas sa femme, il pourrait toujours voyager pour ne pas la voir et pourquoi pas se créer des maîtresses même si c'était loin d'être son genre. Il commanda un autre verre en se rendant compte qu'il réfléchissait trop et surtout qu'il s’esquintait trop pour ne rien obtenir. Devenir un homme d'affaire, plein au as c'était son objectif, et non celui de faire de mon sentiment avec une copine qui ne vous accordait plus la place que vous occupiez avant. Elle était clair la-dessus. Peut être que son futur allait l'obliger à prendre sur lui, alors autant commencer dès à présent. « Oh oui, je la connais aussi. Je connais toutes ses facettes même. Et pourtant, regarde, je suis toujours vivante. Et nous sommes toujours aussi amies! Allez, te démoralise pas! » Pour le moment Enzio avait eu la facette désagréable en se demandant quand la Zita, la vrai comme l'indiquait Mina, le disait. « J'attend de voir. Peut être que dans quelques années, ça lui viendra à l'idée de sympathiser avec son mari. Qui sait ? L'avenir nous réserve bien des surprise. » Enzio avait retrouver son sourire et surtout sa bonne humeur, il le devait à après tout. Refouler ses sentiments étaient le seul échappatoire qui le renterait certainement plus fort. « Bon. Va falloir que je me sauve. J'ai pas mal de chose à faire encore comme m’installer chez les Eliots. » Il embrassa furtivement sa joue, avant de payer son verre et celui de la jolie brunette. Il savait qu'il l'a reverrait, mais pour le moment, il avait ce besoin de digérer sa relation avec Mina. En paix et au calme.

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HORS JEUUUU. ♥:

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