B-J. GABRIEL GARCIA-RIOS ► tyler posey

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle sop et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart of course.  je le trouve parfait pour jouer gabi chou alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise tyler posey comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par noway. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ impatient de vous rejoindre  :excited: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Gabriel avait l'habitude de courir dans les rues de Mexico insouciant, loin des problèmes de la vie. Du haut de ses 8 ans, rien ne pouvait l'arrêter, il passait sa vie de petit garçon dans les rues de sa ville chérie avec ses amis à courir dans tous les sens. Considérant l'école comme une perte de temps -et puis ses parents n'avaient pas l'argent nécessaire pour-, il n'y allait pas quotidiennement et préférait passer ses journées à jouer dans les grandes ruelles de la métropole, sous un soleil de plomb. À son âge, impossible de s'ennuyer quand on est lâché dans une telle cité, il y avait toujours affaire. Les bêtises, 400 coups et autres manigances ont été si nombreuses qu'il ne peut se les remémorer toutes. Tout ce que Gabriel peut affirmer est que ce fut les plus belles années de sa vie, basée sur une existence totalement libre. Ses parents ne croulaient peut-être pas sous l'argent, sa famille pouvait être désespérément bruyante, même s'il ne retrouvait jamais ses caleçons parce que son frère s'amusait à lui piquer ou bien qu'il fallait se jeter sur la nourriture dès qu'elle passait le seuil de la maison au risque de ne pas pouvoir manger si l'on n'était pas le plus rapide, Gabriel aimait tout cela.

Sa vie prit une drôle de tournure quand, à ses 12 ans, ses parents décidèrent de migrer avec toute la famille vers les Etat-Unis, le maigre espoir en tête de pouvoir réaliser eux aussi leur rêve américain. Gabriel se souvient le stress qu'il avait malgré lui ressentit en s'approchant de la frontière, cela le terrifiait tellement de devoir passer de l'autre côté, il avait entendu tellement de choses sur les américains. À son âge, un garçon qui commençait à doucement se chercher, il était difficile pour lui de savoir faire la part des choses mais surtout d'être arraché à ses racines. C'est la peur au ventre, l'appréhension et peut-être un soupçon d'excitation lui retournant l'estomac qu'il arriva à Santa Monica en Californie, s'éloignant pour de bon de sa chère patrie. Avec la sensation de vide, Gabriel fut contraint pourtant à s'habituer à sa nouvelle vie en Californie. Et bien que ce soit le plus amicale, sociable de la famille, ce fut celui qui y arriva le moins. Parlant seulement espagnol et sachant le minimum en anglais, il eut beaucoup de mal à se faire comprendre ou même à savoir ce qu'on lui racontait. Bien que sa famille ait choisi de s'installer dans une ville avec une grande communauté mexicaine, beaucoup de jeunes de son âge s'exprimaient seulement en la langue de Shakespeare -un peu remanié tout de même-. Problème majeur certes mais, de nature battante et optimiste, Gabriel avait voulu surpasser ce handicape et avait pratiquement réussi. Même si l'école ne lui plaisait pas, il se relevait être un élève pas mauvais du tout. Certes, pas le meilleur et ce, à cause de ses tendances à beaucoup sécher quand il se trouvait encore au Mexique, mais il arrivait à s'en sortir. Puis, en Amérique du Nord, il se découvrit quelques passions, passe-temps qu'il n'aurait peut-être jamais pu avoir en étant resté au Mexique : les langues et le skate. Développant un énorme intérêt pour les langues et tout un tas de cultures, Gabriel en voulait plus toujours plus et apprendre tout ce qu'il pouvait apprendre sur cette planète. Puis, le skate. Cela faisait un peu plus de 2 ans qu'il se trouvait aux Etat-Unis quand un beau jour, alors qu'il se promenait et tomba sur un skatepark, il vit plusieurs jeunes -et dont quelque uns qu'ils connaissaient- utiliser ce drôle d'instrument. Quand les jeunes l'avaient vu, ils l'avaient tout de suite appelé par les doux surnoms qu'on lui avaient administré après son arrivé dans le collège américain : « tacos », « machete » ou bien encore « sergent garcia ». Gabriel ne comprenait pas d'où sortait tous ces surnoms plus ridicules les uns que les autres, surtout qu'il n'était pas le seul mexicain. Encore une chose qu'il ne cernait pas avec ces américains... C'est ainsi qu'on l'avait initié au skateboard, malgré une certaine réticence et peur, parce qu'avoir plusieurs mecs qui vous suivaient en vous appelant ainsi, forcément il ne leur avait pas accordé sa confiance immédiatement.

La vie de collégien n'a pas été de tout repos pour le mexicain. Les premières années, vu qu'il ne comprenait pas l'anglais et encore moins ce qu'ils faisaient en cours, il ramait. Et puis les élèves s'amusaient à doucement le "chahuter", lui donnant des surnoms tous ridicules et le bizutant presque.  Rien de bien méchant, et surtout pas du point de vue de ses parents à qui Gabriel avait tout raconté en bon garçon, mais il se retrouvait juste seul la plupart du temps. Pour lui, les Etat-Unis et ses habitants étaient bien trop sophistiqués, il n'arrivait pas à s'entendre avec eux, lui qui venait des favelas du bas-Mexico. Caractérisé comme le mexicain que personne ne comprenait et ne voulait approcher, Gabriel a passé quelques années seul. Et a fait comme si rien ne lui était arrivé. S'approchant à chaque fois, chaque jour de ses camarades, ils essayaient de leur parler, finissant par devenir le relou de service trop bavard et collant. Mais qu'importe ? Il a su passer outre les critiques et oublier les surnoms qu'on lui avait attribué. Qu'est-ce qu'il ne les aimait pas. Quand on l'appelait ainsi, il ne répondait pas jusqu'à ce que son nom résonne et puis, il faisait mine de ne pas comprendre et jouait le naïf, l'innocent voir le bête. Au fil des années, il a appris à se protéger de cette manière, passant pour l'imbécile heureux que l'on pouvait embêter et parfois même, de qui on profitait tant sa gentillesse était grande. C'est en arrivant au lycée que Gabriel eut un peu plus de succès. Maîtrisant désormais la langue et repartant sur de nouvelles bases, il ne pouvait se permettre de faire les mêmes erreurs. Et puis, sa passion pour le skate attirait pas mal de monde et sans paraître présomptueux, il touchait sa bille avec une planche à roulettes sous les pieds. À l'inverse du collège, le lycée fut les belles années de toute sa vie. Alors, quand il le quitta après 3 années, il eut beaucoup de mal. Avant d'aller à l'université, et ce grâce à une bourse durement mérité, il prit une année sabbatique et fit un tour du monde qui dura plus longtemps sur l'Asie. Grand passionné de langue mais surtout de voyage, durant cette année-là où il passa le plus clair de son temps à se chercher, il s'éloigna de tout pour mieux se reconstruire. Avec une envie de liberté, il voyagea de la manière la plus simple : à pieds, en auto-stop, à vélo. Il foula de ses petits pieds un tas de sol de différents continents, aidant les plus démunis avec joie. Peut-être qu'après réflexion, ses années lycée n'étaient pas les meilleures mais bien celle-ci. Reboosté à fond, il arriva tout guilleret à Harvard plus motivé que jamais.