ZOLA R. ANDERSEN ► Jourdan Dunn

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle dolce.allegria et j'ai 17 piges susu. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Google, si je me souviens bien.  ILH est le forum le plus classe et le plus actif que j'ai jamais connu alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jourdan Dunn comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi-même et tumblr pour les gifs. Je fais environ un nombre variable de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Zola est de retour, pour vous jouer de mauvais tours.   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

C'est le seize décembre de l'année mille neuf cent quatre vingt onze que la petite Zola Reem Okwoye vit le jour dans un hôpital de Nairobi, capitale du Kenya, pays de l'Afrique de l'Est. Sa mère, jeune adolescente de dix-huit ans, est seule. Sans argent, reniée par sa famille, abandonnée par son petit-ami, un tunisien fils de PDG - d'où le deuxième prénom de Zola à consonnance arabe - Kari n'a pas trop de choix que de laisser sa fille à un orphelinat de la capitale avant de repartir d'où elle venait, laissant derrière elle un nourrison et un bout de papier, sur lequel était écrit les prénoms du bébé.

Quelques mois plus tard, un couple américain d'origine allemande à la recherche d'un enfant arrivent dans l'orphelinat ou est placée Zola. Ils craquèrent immédiatement pour ses petits yeux marrons, et son sourire adorable. Ils repartirent donc à New-York, ville dont ils sont originaires avec elle alors qu'elle n'avait que huit mois. Ils vivent dans un quartier résidentiel de classe moyenne, Mark le père de famille étant un comptable et Ella une infirmière. Zola a grandi dans une famille dans laquelle elle était aimée, chérie. Elle a bien évidemment voulu savoir pourquoi elle n'avait pas le même teint que celui de ses parents. Ce qu'ils lui expliquèrent, bien évidemment. Ils n'étaient peut-être pas ses parents biologiques, ni liés par le sang avec elle, mais ils étaient en tout cas ses parents qui l'ont éduquée et qui l'aimeront toute sa vie.

C'est pour cette raison qu'elle a toujours refusé de prendre contact avec sa mère biologique et de connaître ses origines. Ayant de très bons résultats à l'école, elle sait dès l'adolescence ce qu'elle veut faire : elle veut voyager, représenter ce pays qui l'a accueillie à l'étranger. Zola veut rendre ses parents fiers, les gâter comme ils l'ont gâtée. Et pour cela, elle est prête à faire bon nombre de sacrifices. Comme partir seule étudier à Harvard, université réputée mondialement de l'Ivy League. Pour préparer le concours d'entrée dans la plus prestigieuse université du pays, elle a travaillé sans relâche pendant ses années lycée. Si bien que lorsqu'elle apprit qu'elle avait réussi les SAT avec succès, elle fit organiser une grande fête dans une boite de nuit de New-York, avec tous ses amis, tous ses proches et beaucoup d'inconnus. Mais peu importe, elle était acceptée à Harvard !



Sept mois sont passés. Sept mois qui ont marqué la vie de la jeune Zola à tout jamais. Peu de temps après son arrivée, sa mère adoptive l'a retrouvée, grâce notamment à l'aide que lui on fourni les parents adoptifs de Zola. Ils pensaient bien faire, qu'elle voulait connaître ses racines. Ils avaient tort. Elle n'avait aucune envie de connaître cette femme qui l'a si lâchement abandonnée. Alors pourquoi vouloir la revoir maintenant, maintenant qu'elle avait une vie simple, des amis, des études, et toute la vie devant elle ? Les remords, avait-elle dit lors de leur rencontre à New-York. Cette rencontre bouleversa la vie de la jeune femme. Elle lui ressemblait tellement. Seuls les différenciaient le teint, celui de Zola était un peu plus clair, ainsi que le nez. Ce jour, elle s'en souvenait comme si c'était hier. Et ce sera comme ça durant toute sa vie, sûrement. Après cette rencontre riche en émotions, les parents adoptifs de la jeune étudiante la ramenèrent en voiture à Harvard. Mais lors de leur retour sur New-York, un autre drame s'abattit sur elle : ils décèdent sur la route, percutés par un chauffard.

Kari a tenté diverses approches. Elle prétend vouloir apprendre à la connaître. Kari attend juste le bon moment en réalité, le bon moment pour lui annoncer qu'il ne lui reste plus que six mois à vivre, qu'elle est atteinte d'un cancer de l'utérus incurable. Elle n'avait pas les moyens de se soigner à Nairobi, et aujourd'hui c'est trop tard. Mais ça, Zola ne le sait pas. Enfin, pas encore.



Ca y est. Kari est décédée à l'hôpital de New-York. Zola n'était pas à son chevet. Et il se pourrait bien qu'elle le regrette. C'est officiel : elle n'a plus de famille. Mais ça, personne ne le sait sauf ses amis proches. Elle ne rit plus, elle ne sourit plus. Sa joie de vivre s'est envolée. Parce que c'est de sa faute, pourquoi avait-elle refusé de lui parler ? Pourquoi avait-elle refusé d'apprendre à la connaître ? C'était sa mère, après tout. Désormais, Zola est plongée dans un profond mutisme. Elle a beau sourire et rire quelques fois, au fond elle pleure. Tout le temps.