(hollex) tell me what's goin' on

Faut croire que mon intuition ne me joue pas des tours finalement, parce que j'avais vu juste. En cherchant à la pousser, j'étais finalement arrivé à un résultat satisfaisant, j'étais quand même fier de moi sur le coup. "Je… J’ai envie de dire à mes parents que j’t’ai retrouvé… et je sais que si j’leur dis ils voudront te rencontrer… et je sais aussi que si tu refuses de les voir, tu vas leur briser le cœur…" Ouais là, non. Vaut mieux pas parler de ses parents - que je ne considère pas vraiment comme les miens puisqu'ils m'ont juste conçu, rien de plus - parce que ça risque de pas l'faire sinon. Mais bon, c'est de ma faute, j'ai lancé le truc. "Et… et si tu refuses de les voir, ça voudra dire que tu renies notre famille alors que… alors que moi c’est les Kovalevski qui m’ont toujours renié et toi tu fais partie de leur famille à eux… ils t’ont accepté alors qu’ils n’en on jamais rien eu à foutre de moi parce qu’ils sont en guerre contre mes parents parce qu’ils pensent qu’ils sont encore des adolescents déjantés qu’ils étaient quand ils t’ont abandonné alors que c’est pas le cas… mes parents sont des gens bien et je sais qu’ils regrettent de t’avoir laissé, quand ma mère m’en a parlé elle n’arrêtait pas de pleurer et…et de savoir que les Kovalevski sont ta famille ça... ça me donne l'impression qu'au final, j'suis l'intrus.. l'intrus dans toute cette famille qui a tourné le dos à mes parents mais aussi l'intrus dans ta vie." Je l'écoutais et.. même si je la comprenais dans ses propos, j'étais pas forcément d'accord. Fin j'veux dire, on peut être libre de penser ce qu'on veut sans prendre le parti de quoique ce soit. Et à l'entendre, en n'acceptant pas mes géniteurs, je prends le parti de l'exclure de la famille, ce qui est faux. "Ecoute, j'refuse de les voir ouais, j'peux pas, j'suis pas prêt et j'pense pas qu'un jour je le sois. Ces raisons ne tiennent qu'à moi de toute façon. Mais ça veut pas dire que toi j'te renie. T'es ma soeur, mon sang et j'veux pas t'éjecter de ma vie comme ils l'ont fait. T'as beau croire c'que tu veux, ma famille c'est Walter et Dia, pas les autres... Enfin, Apple et Kenny aussi parce que je les connais un peu. Mais les histoires d'adulte, j'en ai rien à foutre. C'est des putains d'histoires d'adultes et tu devrais pas prendre ça à coeur. Tu blâmes des gens qui sont pas à blâmer là." Je me passais une main sur le visage avant de reprendre. "Si tu vas pas les connaitre, c'est toi qui te positionne en intrus toute seule... et t'as pas à leur en vouloir pour ça."

A voir l’expression de son visage, ce que je disais ne lui convenait pas. J’avais la désagréable sensation que cette conversation allait partir en live et c’était pour ça que je n’avais pas voulu lui en parler au départ. Je voulais juste tout garder pour moi et attendre que cette sensation d’amertume passe. Tout ça s’était réveillé dans ma tête quand j’avais su qu’Alex avait été à l’enterrement du père d’Apple. "Ecoute, j'refuse de les voir ouais, j'peux pas, j'suis pas prêt et j'pense pas qu'un jour je le sois. Ces raisons ne tiennent qu'à moi de toute façon. Mais ça veut pas dire que toi j'te renie. T'es ma soeur, mon sang et j'veux pas t'éjecter de ma vie comme ils l'ont fait. T'as beau croire c'que tu veux, ma famille c'est Walter et Dia, pas les autres... Enfin, Apple et Kenny aussi parce que je les connais un peu. Mais les histoires d'adulte, j'en ai rien à foutre. C'est des putains d'histoires d'adultes et tu devrais pas prendre ça à coeur. Tu blâmes des gens qui sont pas à blâmer là." Je sentais directement les larmes me monter aux yeux, comprenant alors que ça n’était pas qu’à mes parents que ça briserait le cœur qu’il ne veuille pas les connaître. Ça me brisait le cœur à moi aussi. Parce que ça voulait dire qu’on ne serait jamais une famille. Je me doutais qu’on ne serait jamais une famille normale, mais au moins un semblant de famille… mais rien. Si j’avais cherché Alex c’était parce que c’était l’élément qui manquait dans ma propre famille, mais s’il ne voulait pas en faire partie… alors j’avais fait tout ça en vain. Parce que ça me faisait plus de la peine qu’autre chose maintenant. "Si tu vas pas les connaitre, c'est toi qui te positionne en intrus toute seule... et t'as pas à leur en vouloir pour ça." Je fronçais les sourcils, sentant la colère monter en moi. « Excuse moi ? », demandais-je d’un coup, retenant les larmes de couler. « C’est pas à moi d’aller les rencontrer sachant que c’est eux qui m’ont tenu à l’écart pendant tant d’années non ?! », ajoutais-je en me levant d’un bond. « Si tu me considères comme ta sœur, comme « ton sang » alors pourquoi tu me donnes une chance à moi et pas à nos parents ? Parce qu’ils sont tes parents Alex ! Putain mais… t’essaies même pas de comprendre ! Ils étaient jeunes, drogués… ils auraient jamais pu t’élever ! OKAY ils ont fait des erreurs mais c’est humain, j’te rappelle que niveau drogue t’es pas tellement un modèle non plus ! J’t’ai cherché parce que j’ai toujours rêvé d’avoir un frère ou une sœur mais si tu rejettes ma famille alors qu’est-ce que j’dois faire ? Parce qu’ils devront bien savoir un jour que j’t’ai trouvé et s’ils savent que tu m’acceptes moi et pas eux… tu vois pas dans quelle position ça me met moi ? » Je comprenais qu’il ne soit pas encore prêt, mais aller jusqu’à dire qu’il ne le serait jamais… ça me faisait beaucoup de mal.

On était visiblement pas sur la même longueur d'ondes elle et moi. J'veux dire, j'avais une vision assez... définie, de ce que pouvait être la famille que j'avais. Et là, elle venait tout remettre en question, parce qu'elle m'avait retrouvé. Non, c'était pas comme ça que ça marchait. "Excuse moi ?" Elle avait les larmes aux yeux, et là, c'est la colère qui s'emparait d'elle, je le sentais. "C’est pas à moi d’aller les rencontrer sachant que c’est eux qui m’ont tenu à l’écart pendant tant d’années non ?!" Elle comprenait pas mon point de vue visiblement, puisqu'elle répercutait les erreurs des parents sur les enfants. C'est clairement un dialogue de sourds, mais j'allais lui faire retrouver l'ouïe. "Si tu me considères comme ta sœur, comme « ton sang » alors pourquoi tu me donnes une chance à moi et pas à nos parents ? Parce qu’ils sont tes parents Alex ! Putain mais… t’essaies même pas de comprendre ! Ils étaient jeunes, drogués… ils auraient jamais pu t’élever ! OKAY ils ont fait des erreurs mais c’est humain, j’te rappelle que niveau drogue t’es pas tellement un modèle non plus ! J’t’ai cherché parce que j’ai toujours rêvé d’avoir un frère ou une sœur mais si tu rejettes ma famille alors qu’est-ce que j’dois faire ? Parce qu’ils devront bien savoir un jour que j’t’ai trouvé et s’ils savent que tu m’acceptes moi et pas eux… tu vois pas dans quelle position ça me met moi ?" Je la regardais se lever, signe d'exaspération, mais je ne lâchais rien, je restais campé sur mes positions. "Mais tu t'entends ? Tu blâmes des gens qui n'avaient même pas connaissance de ton existence! Tu crois qu'Apple, Kenny ils savaient que t'existais ? J'pense pas, sinon, ils seraient venus te voir. Si tu t'sens exclue, c'est pas de leur faute à eux, mais de leurs PARENTS." Puis j'en venais au plus délicat... Les parents. Nos parents. "C'est pas mes parents Holly, c'est mes géniteurs. J'ai que l'ADN en commun avec eux, rien de plus. Certes, ils étaient jeunes, ils pouvaient pas m'élever. Seulement, elle a fait l'choix de continuer de se droguer pendant que j'étais dans son ventre, ils ont pris le choix de m'abandonner malgré mon état de santé à la naissance. Ils ont pris le choix de me laisser me faire battre pendant des années par une famille qui m'utilisait comme punching ball. Ok, pour toi c'est tes parents, mais pour moi, c'est juste des gens qui n'en ont rien à foutre de ma gueule et qui ont ruiné mon enfance." Je fis une pause avant de relever le regard et continuer. "J't'ai jamais demandé de m'trouver ou quoique ce soit. Tu devais bien te douter que je voulais pas les rencontrer et si t'es pas prête à accepter ça, et bah tant pis parce que t'as pas vraiment le choix. Tu m'prends comme ça ou tu m'prends pas, c'est aussi simple."

"Mais tu t'entends ? Tu blâmes des gens qui n'avaient même pas connaissance de ton existence! Tu crois qu'Apple, Kenny ils savaient que t'existais ? J'pense pas, sinon, ils seraient venus te voir. Si tu t'sens exclue, c'est pas de leur faute à eux, mais de leurs PARENTS." Je fronçais les sourcils en le regardant. Alors là, il y avait mal entendu. Je ne parlais pas forcément d’Apple ou de Kenny, la preuve : j’avais envoyé un sms à Apple et nous nous étions rencontré une fois. Je parlais bien de leurs parents. De toute la famille Kovalevski en fait. « Non attends… je parle pas de nos cousins ou cousines, je te parle de nos oncles et tantes… je sais bien qu’Apple, Kenny ou je sais pas qui d’autre n’y peuvent rien ! » C’est pour ça que je n’avais pas été à l’enterrement : parce que je ne connaissais pas ces gens et que j’aurais trouvé ça vachement déplacer d’y aller sachant que ma tante et mon oncle n’avaient jamais daigné me connaître à cause de cette haine contre mes parents qui devaient entacher leur réputation de petit snobinards. "C'est pas mes parents Holly, c'est mes géniteurs. J'ai que l'ADN en commun avec eux, rien de plus. Certes, ils étaient jeunes, ils pouvaient pas m'élever. Seulement, elle a fait l'choix de continuer de se droguer pendant que j'étais dans son ventre, ils ont pris le choix de m'abandonner malgré mon état de santé à la naissance. Ils ont pris le choix de me laisser me faire battre pendant des années par une famille qui m'utilisait comme punching ball. Ok, pour toi c'est tes parents, mais pour moi, c'est juste des gens qui n'en ont rien à foutre de ma gueule et qui ont ruiné mon enfance." Je déglutis et je baissais les yeux. Clairement, j’avais envie de pleurer comme un bébé. Parce que ce qu’il me disait me faisait beaucoup de peine malgré tout. "J't'ai jamais demandé de m'trouver ou quoique ce soit. Tu devais bien te douter que je voulais pas les rencontrer et si t'es pas prête à accepter ça, et bah tant pis parce que t'as pas vraiment le choix. Tu m'prends comme ça ou tu m'prends pas, c'est aussi simple." Je fronçais à nouveau les sourcils et je relevais le regard vers lui, sentant les larmes maintenant couler sur mes joues. « Excuses moi de t’avoir cherché alors, c’était certainement une perte de temps et d’argent. » Je me levais et je me tournais vers lui, « Et moi j’pensais que t’accepterais à… faire un petit effort et… au moins les voir une fois… j’m’attendais pas à ce que tu les considères comme tes parents mais juste… » Je soupirais et je me tournais dos à lui. God c’que j’me sentais mal. Encore plus qu’avant qu’il ne vienne. « J’ai juste été bête et naïve. Tu peux t’en aller. »

"Non attends… je parle pas de nos cousins ou cousines, je te parle de nos oncles et tantes… je sais bien qu’Apple, Kenny ou je sais pas qui d’autre n’y peuvent rien !" Je fronçais les sourcils. "Bah moi j'te parle d'eux! Si tu veux pas t'sentir intrus, c'est avec eux qu'tu dois parler... Les autres j'en ai rien à foutre." C'est pas mon trip de faire ami-ami avec les parents, les frères, les soeurs de mes parents adoptifs. J'avais encore du mal avec la notion de famille, sauf celle que je m'étais faite depuis que j'étais à Harvard, à la Mather House. Puis Holly s'était mise en tête de m'faire rencontrer mes parents biologiques, ses parents. Histoire qu'on forme une même et grande famille... sauf que non, c'était pas dans mes plans et ça ne le sera jamais. "Excuses moi de t’avoir cherché alors, c’était certainement une perte de temps et d’argent." C'était pas ce que je voulais dire, alors je soupirais. Sérieusement, elle prenait la chose tellement mal, ça m'saoulait déjà. "Et moi j’pensais que t’accepterais à… faire un petit effort et… au moins les voir une fois… j’m’attendais pas à ce que tu les considères comme tes parents mais juste…" J'avais levé le regard vers elle, attendant juste la fin de sa phrase. "J’ai juste été bête et naïve. Tu peux t’en aller." Et voilà comment tout tournait mal. Certes, j'devais prendre l'avion bientôt mais j'aurais cru qu'on se serait pas engueulé de la telle sorte. Je me levais toujours en la regardant. "Si tu savais réellement ce que j'ai vécu pendant mon enfance, jamais tu m'aurais demandé ce que tu viens de me demander. Désolé de pas vouloir voir les principaux responsables de l'échec de ma vie." Je récupérais ma veste et je m'en allais. Aller à Sotchi m'fera sûrement du bien... ou p'tete pas.

"Bah moi j'te parle d'eux! Si tu veux pas t'sentir intrus, c'est avec eux qu'tu dois parler... Les autres j'en ai rien à foutre." Sauf que vu comment les choses tournaient, je n’avais pas du tout envie de connaître toute cette famile. En fait, je commençais à regretter. Mine de rien, je m’étais attachée à Alex et le fait qu’il rejette comme ça mes parents… nos parents. S’il m’avait dit qu’il n’était pas prêt je n’aurais rien dit, mais il m’avait balancé en pleine tronche qu’il ne voudrait jamais les rencontrer. Alors comment est-ce qu’on allait faire ? Ils n’auraient pas le droit de voir leur petite fille ? Parce que Robyn était leur petite fille au final. Et quand j’allais me marier, avoir des enfants, j’allais devoir faire des réunions de familles séparées ? Non, je ne me voyais pas faire ça. "Si tu savais réellement ce que j'ai vécu pendant mon enfance, jamais tu m'aurais demandé ce que tu viens de me demander. Désolé de pas vouloir voir les principaux responsables de l'échec de ma vie." Je fronçais les sourcils en déglutissant. Je comprenais. Mais je ne comprenais pas qu’il veuille au moins essayer. Je me tournais mais il était déjà parti, alors je me laissais totalement aller. Et je pleurais. Pendant quelques secondes, je pleurais, comme un gros bébé. Mais je voulais le convaincre. Alors je sortais rapidement de mon appartement et je le trouvais en train d’attendre l’ascenseur. « J’ai pas vécu ce que t’as vécu… mais essaie juste… d’imaginer deux secondes Alex.. » Je m’approchais de lui, un peu essoufflée d’avoir courue. « S’ils ne t’avaient pas abandonné tu crois que les services sociaux les auraient laissé s’occuper d’un bébé ? Ils en étaient pas capable…ou même si les services sociaux n’auraient rien fait, ils se seraient mal occupé de toi… j’étais en colère quand ils me l’ont dit mais avec du recul… ils voulaient juste bien faire… ils voulaient t’offrir une meilleure vie et tu ne peux pas les blâmer pour ça, parce qu’ils ne pouvaient pas savoir que la vie qu’ils choisissaient de t’offrir serait pire.. » Je le regardais, marquant une légère pause avant de reprendre, « Tu es en colère et c’est légitime… j’veux pas que tu les considères comme tes parents mais juste que tu acceptes de réfléchir à l’éventualité qu’un jour, vous puissiez vous rencontrer.. Okay t’as pas eu une enfance facile mais aujourd’hui… aujourd’hui t’es quelqu’un de bien.. t’as quelques problèmes mais ça, tout le monde en a et ils sont les dernier à pouvoir te juger par rapport à ça… t’es… t’es le frère que j’ai toujours rêvé d’avoir… et ça me rend tellement malade l’idée que j’doive rester entre toi et eux… s’il te plais je te demande juste d’y penser… et pas de… d’être si catégorique… j’ferais…n’importe quoi… »

Voilà, j'avais tout balancé ce que je pensais et puisqu'elle m'avait demandé de partir, je m'étais levé et je m'en étais allé de son appartement. J'avais refermé la porte derrière moi et je m'avançais vers l'ascenseur pour le prendre et redescendre au rez-de-chaussée. Merde, il est long. Bon, j'attends... Sauf que là, Holly redébarque, avec la ferme attention de me convaincre. "J’ai pas vécu ce que t’as vécu… mais essaie juste… d’imaginer deux secondes Alex.." J'avais croisé les bras contre mon torse l'écoutant. Parce que même si je l'avais blessée, le fait qu'elle insiste me blessait également. Elle ne voulait pas respecter mon choix, certes catégorique. "S’ils ne t’avaient pas abandonné tu crois que les services sociaux les auraient laissé s’occuper d’un bébé ? Ils en étaient pas capable…ou même si les services sociaux n’auraient rien fait, ils se seraient mal occupé de toi… j’étais en colère quand ils me l’ont dit mais avec du recul… ils voulaient juste bien faire… ils voulaient t’offrir une meilleure vie et tu ne peux pas les blâmer pour ça, parce qu’ils ne pouvaient pas savoir que la vie qu’ils choisissaient de t’offrir serait pire.. Tu es en colère et c’est légitime… j’veux pas que tu les considères comme tes parents mais juste que tu acceptes de réfléchir à l’éventualité qu’un jour, vous puissiez vous rencontrer.. Okay t’as pas eu une enfance facile mais aujourd’hui… aujourd’hui t’es quelqu’un de bien.. t’as quelques problèmes mais ça, tout le monde en a et ils sont les dernier à pouvoir te juger par rapport à ça… t’es… t’es le frère que j’ai toujours rêvé d’avoir… et ça me rend tellement malade l’idée que j’doive rester entre toi et eux… s’il te plais je te demande juste d’y penser… et pas de… d’être si catégorique… j’ferais…n’importe quoi…" Je décroisais mes bras, me frottant le visage pour assimiler tout ça. "Ca veut rien dire tout ça, ça veut rien dire. Ils ont bien pris le risque pour toi, alors... ça veut rien dire. Mais ok, ok. J'y réfléchirai, seulement j'te promets rien. J'dois partir en Russie là mais... on verra à mon retour, okay ?" Je la regardais, foutant mes mains dans mes poches alors que l'ascenseur était arrivé, ouvert, et prêt à m'accueillir.

Je ne me voyais vraiment pas le laisser partir sur cette note aussi négative. Je voulais le convaincre, ou du moins qu’il essaie de comprendre ma réaction. C’était une situation hyper compliquée, que ça soit pour lui ou pour moi. Nous n’en avions jamais parlé, et il fallait bien que cette discussion arrive un jour. Alors je m’étais dépêchée de courir en dehors de l’appartement afin de le rattraper et lui dire une dernière fois ce que j’avais vraiment sur le cœur, sans rien cacher. "Ca veut rien dire tout ça, ça veut rien dire. Ils ont bien pris le risque pour toi, alors... ça veut rien dire. Mais ok, ok. J'y réfléchirai, seulement j'te promets rien. J'dois partir en Russie là mais... on verra à mon retour, okay ?" Je le regardais, un peu… déçue de son impassivité. J’hochais alors simplement la tête, « Okay.. » Je souris tristement, « Fais bon voyage alors.. » Je lui tournais alors le dos pour retourner chez moi, le regardant rentrer dans l’ascenseur avant de finalement entrer dans mon appartement. Bon bah j’étais en froid avec mon frère. Génial.