(cody) I can't win, I can't reign. I will never win this game, Without you

La vache.. je n'aurais jamais pensé que cela puisse faire aussi mal.. On ne m'avait jamais frappé aussi fort. Oh je m'étais déjà pris une baffe.. une fois, par une prostituée.. apparemment je rodais dans sur son quartier.. je ne pouvais pas savoir. Mais une gifle d'une femme n'est rien à coté des coups d'un mac en colère. J'étais pourtant déterminée.. je lui ai tenu tête.. mais il a pété un câble littéralement. Les coups pleuvent.. Je tente de me défendre, j'ai appris à le faire en cours de boxe.. Je donne un coup de genou bien placé alors qu'il m'a déjà totalement ou presque défiguré. J'en profite pour partir. J'ai eu de la chance j'ai réussi à attraper un taxi.. pourtant il est tard, tellement qu'il est presque tôt. Je sais où je vais, je ne sais pas si je fais bien mais je ne peux pas rentrer avec le visage comme ça.. Holly se poserait des questions. La taxi me dépose devant chez lui. Je tremble.. il y a toujours cette peur. Je n'hésite pas regardant nerveusement autour de moi.. je frappe chez lui.. espérant qu'il sera là.. et qu'il ne me laissera pas dehors. J'ai une main sous mon nez.. il saigne.. ma lèvre doit aussi être éclatée.. .. l’arcade sourcilière aussi.. ma joue me brûle.. il a retapé sur l'ancien bleu qu'il m'avait laissé.. Je perd tout sens du glamour..

(Invité)

Depuis son retour de quarantaine, Cody était comme séquestré chez sa mère qui tenait absolument à veiller sur lui, à lui donner ses médicaments, le nourrir, le couver comme s'il n'avait que huit ans. D'un côté, tant mieux, au moins Bleeker n'avait plus rien à se soucier, ni de lui ni de personne. Il était quand même beaucoup sorti ces derniers jours, en soirée, entre potes, avec des filles … Histoire de se reprendre en main car s'il y avait bien une chose qui l'avait manqué durant la maladie, c'était de ne pas pouvoir goûter à l'ivresse d'une fête où le seul mot d'ordre est boire. Il n'avait pas cherché à revoir Tamara non plus malgré ce qui s'était passé à l'hôpital et elle non plus ne l'avait pas fait. Elle devait aller bien, il n'y pensait pas trop. En même temps, les seules fois où il dégrisait, sa mère monopolisait toute sa capacité à penser par des discours tout aussi futiles les uns que les autres. Ce soir, il sortait, encore. Mais l'ambiance n'était pas si bonne, sans doute à cause d'une nombre incalculable de bagarres qui avaient éclaté dans le bar en moins d'un quart. Légèrement éméché mais pouvant tout de même tenir debout sur jambes sans problèmes, Bleeker quitta la fête alone et marcha dans les rues sombres jusqu'à la maison familiale, bien plus proche de lui que la résidence des Lowell où il logeait également. Les mains dans les poches, il engouffra son nez dans le col de sa veste pour se protéger du froid qui ne lui laissait guère de répit. Puis, il arriva enfin devant chez lui, là où quelqu'un semblait attendre devant la porte. Méfiant, il se rétracta quand il vit que ce n'était que Tamara. La pénombre l'empêchait pour l'instant de voir ses ecchymoses et autres plaies superficielles. « Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda-t-il, intrigué, tout en s'aventurant dans l'allée.

(Invité)

Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'aller où je vais.. mais trop tard, je suis en route. Je prend un taxi.. je le vois le chauffeur il me regarde comme si j'étais sortie tout droit d'une autre planète. Oui j'ai le visage moche et gonflé et alors ? Je le paye tout de même alors qu'il a été relativement grossier. Je sors devant chez Cody. Je ne veux pas rentrer chez moi, holly se poserait des question et ce n'est pas ce que je souhaite.. là je n'ai pas les idées.. claires, demain je lui dirais que j'ai eu un accident.. et je suppose que cela passera, même si je m'en veux de ne pas lui dire.. Je tremble, méfiante.. je regarde autour de moi et je frappe.. J'espère qu'il répondra ou que je ne tomberais pas sur sa mère.. je crois qu'elle me fermerait la porte au nez si elle me voyait comme ça.. je dois faire peur.. Je passe le dos de ma main sous mon nez et je constate qu'il est en sang.. ma lèvre aussi.. sexy.. Personne ne répond, je suis frigorifiée, je commence à pleurer.. Je m'assois sur les marches devant chez lui.. bordel.. Puis un type arrive.. dans la pénombre je ne vois pas de qui il s'agit.. mais sa voix je la reconnais. Cody. " Je suis désolée, je n'avais nul part où allez, je ne voulais pas qu'Holly me voit comme ça.. " Vu sa question dans la nuit, il ne doit pas voir dans quel état je suis..

(Invité)

Ce soir, Cody n'avait pas bien les idées claires, sûrement à cause des effluves de la fête qu'il venait tout juste de quitter. Il ne faisait pas plus gaffe que ça à Tamara, ne s'amusait pas plus que ça à la toiser … Pour le moment. Lorsqu'il fut dans le sillon lumineux de la lampe au-dessus de la porte d'entrée, il constata avec effroi le visage marqué de Tamara. Il posa sa main sur sa joue et tenta de ravaler ses haut-le-coeur – merci alcool – juste assez pour lui murmurer ; « Il s'est passé quoi ? » Il ne paniquait pas, pas encore, il avait bien vu Ô combien son métier était dangereux avec les clients pervers et violents qu'elle pouvait rencontrer. Il en avait fait l'amère expérience. L'important, c'était qu'ici au moins elle était en sécurité. Il ouvrit la porte et la fit entrer en premier en lui intimant de son index sur la bouche de ne pas faire de bruit. Il avait certes un toit sur la tête, mais il ne vivait pas seul. Il alluma la lumière dans la grande pièce et là, oui, il se sentit mal en voyant combien les commotions sur sa peau si pâle à l'accoutumée. Il avait l'impression d'avoir échoué dans son rôle de protecteur.

(Invité)

Personne ne répond. Personne ne vient m'ouvrir.. apparemment il faut croire que je n'ai pas de chance. Il ne veut peut-être plus me parler.. je lève la tête.. mauvaise idée avec mon nez, je la descend immédiatement.. Je m'installe sur les marches de la maison. Je ne sais pas quoi faire.. Je suis mal.. et je n'aurais pas de taxi ici.. c'est clair.. je suis fatiguée. Je commence presque à somnoler.. mais une personne arrive.. Je reconnais la voix.. je ne suis pas vraiment en forme, mais je suis contente de retrouver Cody. Il s'avance vers moi, je m'excuse.. je ne savais pas du tout où je devais aller.. il s'approche.. il sent l'alcool.. je n'ose rien dire.. " J'ai voulu arrêter.." Je me lève.. il me fait entrer en me disant de ne pas faire de bruit.. Je fais oui de la tête.. j'ai peur de salir.. je passe ma manche sous mon nez. Je serre les dents.. j'ai un peu mal beaucoup.. On se retrouve dans une pièce à vivre.. Il me regarde.. j'ai l'impression que je suis vraiment laide.. Je soupire. " Tu as bu.. ça va aller ? " Il sent l'alcool.. il ne peut pas me le cacher.. je me permet de m'asseoir sur une chaise qui se trouve autour de la table.. " Tu crois pouvoir jouer les infirmiers ? "

(Invité)

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant Tamara devant chez lui. Ils ne s'étaient pas reparlés depuis l'épisode à l'hôpital donc ça l'étonnait qu'elle se point à pas d'heure chez lui, chez sa mère en plus. Vous imaginez si Cody n'était pas arrivée à temps et si c'était la vieille qui était venue ouvrir la porte ? La confrontation aurait pu être drôle ceci-dit. Malgré les effluves de l'alcool qui embaumaient son cerveau, il tentait de garder tous ses esprits, décryptant parfois avec un temps de réaction non négligeable ses paroles. Arrêter ? Ah oui. Soupir. « T'aurais pas dû faire ça toute seule. » La preuve ; voilà son état aujourd'hui. Il la fit entrer, l'intima de ne pas faire trop de bruit et se dirigea vers un petit placard dans la cuisine où ils rangeaient tout le nécessaire de survie. Il y avait de quoi faire ; les Bleeker étaient tous plus ou moins hypocondriaques. Il revint en regardant par terre, suivant une ligne droite invisible pour ne pas tituber. Il déplaça une chaise pour la place en biais, en face de Tamara. « T'inquiète pas, je gère. » Mettre trois pansements, même un manchot saurait le faire les yeux fermés … Non ? Il posa sa main sur sa joue, inspectant l'étendue des dégâts. « Il ne t'a pas loupé. » confirma-t-il, sceptique.

(Invité)

Je me sens rassurée lorsque je le vois arriver.. il revient surement d'une soirée confrérie ou je ne sais pas trop quoi. Lui fait parti de lowell.. je ne crois pas que ce soient les pires. Les pires resteront toujours les cabots.. je suis assez rancunière et elles le payeront. Mais ce soir c'est autre chose qui me préoccupe. Mon visage, la couleur qu'il en ressort, la peur. Je sais que c'était nul de faire ça toute seule, mais voilà.. je n'allais pas encore demander à Cody de venir, la dernière fois je m'en suis assez voulu comme ça. C'est terminé. Cody me le rappelle bien que je n'aurais pas dû faire ça sans lui, mais c'est fait c'est fait, qu'il m'aide.. Je lui demande une fois installée si cela va aller .. je vois qu'il a bu.. et je ne voudrais pas qu'il me vomisse dessus. Apparemment il s'en sort. Je ne dis rien. Je grimace simplement. Il commence à regarder mon visage pour savoir quoi faire avec tout l'attirail qu'il a sortit. Je fronce les sourcils. ça m'arrache un peu de douleur. Je ferme les yeux. " Au moins je ne suis pas prête d'avoir de client vu la tête que j'ai. " J'ouvre à nouveau les yeux, je le regarde, je souris légèrement. " J'y retournerais pas, c'est derrière moi.. je vais me trouver un truc réglo.. comme faire le ménage dans un hôtel.. " J'ai eu la réponse il n'y a pas longtemps mais j'ai été prise, je fais 3heures le matins avant les cours un hôtel de luxe. " C'est mieux non ? C'est le grand hôtel du centre.. faudra fêter ça non ? " Je recule d'un coup mon visage, il a touché un endroit qu'il me faisait mal. " Pardon c'est douloureux.. " J'inspire. "Merci d'être toujours là pour moi.. je ne sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là.. Cody "

(Invité)

Depuis le passage en quarantaine, Bleeker n'avait pas su comment aborder la moindre conversation avec Tamara, sous peine de paraître déplacer. Son baiser et son aveu avaient suffisamment perturbé le garçon qui vivait en lui, le Peter Pan qui refusait inlassablement de grandir. Au final, qu'elle se pointe à l'improviste chez lui malgré leur état respectif facilitait le contact ; ils pouvaient discuter en parlant d'autre chose que ce qui s'était passé dans la salle de quarantaine. Puis elle était adorable, elle le faisait rire en disant trois fois rien. « T'en sais rien, même défigurée tu restes jolie. » Puis les hommes vraiment en chien se souciaient sûrement guère de l'état physique des personnes avec qui ils monnayaient ce genre de service en-dessous de la ceinture. Mais à ce qu'il crut comprendre – puisqu'il ne discernait pas trop son imagination à la réalité – il n'en serait plus question puisqu'elle avait arrêté ce job. What a surprise. Si facilement ? Il s'attendait à bien pire donc il était rassuré dans un sens. Quoique ce n'était sûrement pas fini, d'autres conséquences suivraient sûrement. « J'espère que ton travail te plaira tout autant que le premier. » Il s'esclaffa, c'était ironique of course. Il savait qu'elle n'avait pas spécialement aimé vendre son corps à de gros dégueulasses pendant tout ce temps. Alors qu'il inspectait ses plaies, Tamara se recula violemment, surprenant le jeune homme qui sursauta. Il se pinça la lèvre, désolé. Puis, il reprit une compresse qu'il imbiba d'eau, jugeant que de l'alcool à vif sur ses blessures ne lui plairaient sûrement pas. « Si je n'étais pas là, tu aurais sûrement un bien meilleur médecin. » pouffa-t-il de rire une seconde fois en passant le linge sur son front, la débarrassant des traces de sang qui s'insinuaient dans tous ses pores.

(Invité)

Il me laisse rentrer chez lui. Bien, ça me rassure qu'il ne me laisse pas sur le pas de la porte. Je ne sais pas ce que j'aurais fait.. et ce que je ferais.. je crois que j'aurais passé un sale moment.. le genre où on ne sait pas où on en est. Seulement il est, un peu saoul mais là.. et c'est parfait, je ne demanderais pas plus. En tout cas je me sens rassurée une fois assise dans son salon. Il arrive avec de quoi me désinfecter. Je n'ose pas tellement bouger.. mais je fais une petite plaisanterie.. il en rit un peu, je suis contente. " Merci, je ne sais pas si c'est un compliment vu la tête que j'ai.." mais rire me fait légèrement mal.. je me retiens. Il s'applique au jouer les médecins. Je lui parle de mon nouveau boulot.. il semble en rire un peu aussi, ce n'est pas parfait.. je sais mais c'est toujours mieux. " Je crois que je vais largement plus prendre mon pied avec celui ci.. même si je gagnerais un peu moins.. " Je souris. Je tente un clin d'oeil mais mauvaise idée. Puis il sort l'artillerie lourde.. je recule sous l'effet de surprise avec la douleur, le faisant aussi sursauter. Je lève les yeux pas réflexe. grimaçant.. l'un d'eux est abîmé.. " Si tu n'avais pas été, à plusieurs reprise on m'aurait retrouvé dans un pire état que ce soir.. je serais peut-être morte.. ou renvoyée du l'université.. Arrête de penser que tu n'es pas le prince charmant de mon histoire. Enfin c'est une image, c'est toi qui m'aide à vouloir changer.. parce que je ne veux pas qu'un mec aussi bien que toi fréquente la pire des filles comme moi.. " Je souris légèrement, douloureux ou pas. Je caresse son visage gentiment.. ma tête me fait mal. " Tu crois que je peux dormir ici.. ? tu préfère que je repartes.. "

(Invité)

Malheureusement pour Tamara, Cody risquerait de la trouver jolie même avec un sac en papier sur la tête pour la cacher. Rien ne semblait émacier et dévaloriser son minois donc il n'allait pas se priver de la complimenter. Surtout qu'au fond, il sentait qu'elle avait besoin d'entendre ça, au moins pour oublier quelques secondes sur quelle pente raide elle s'était laissée tomber ces derniers temps, du fait de son job. « C'en est un. » affirma-t-il simplement, un sourire en coin. Il rit en entendant la suite concernant son nouveau job. C'était sûrement la seule fille au monde à dire qu'elle prendrait plus son pied en étant femme de ménage que prostituée, mais d'accord, ça faisait son unicité dans un sens. Puis il savait exactement pourquoi elle disait ça. « On s'en fout de l'argent. » C'est bien d'être pauvre parfois, de profiter du système, ou de la charité familiale comme Cody avec sa mère, mais c'était une autre histoire, ça. Il ne se voyait pas comme un Prince Charmant, il n'avait rien de Charming dans Once upon a time. Si, c'est vrai qu'il avait une faculté à venir en aide aux gens supérieure à la normale, mais ça ne faisait pas de lui l'homme parfait que pouvait décrire Tamara. Du moins, il n'avait pas la sensation qu'il soit le seul sur terre à agir comme ça. « Crois-moi, j'ai juste eu la chance que tu me racontes ce qui t'est arrivé. Je … J'ose croire que d'autres personnes auraient agi aussi bien que moi. » Ouh, modeste. Il tenta de nettoyer le reste des plaies sans s'approcher trop près des endroits où elles étaient bien ouvertes. Même sans que Tamara lui demande de rester pour la nuit, Cody s'imaginait mal lui payer un taxi pour qu'elle rentre chez elle. Il était tard et de la place, il y en avait ici. « Evidemment que tu restes dormir. Ne fais juste pas trop de bruit. Je vis pas seul, tu le sais. » Et il avait la pire des colocataires au monde ; une mère.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)